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Ao t 2003

Le centre Hospitalier Saint Jean de Dieu a ?t? fond? par les Fr?res de Saint Jean de Dieu en 1836, soit deux ans avant la ? Loi de 1838 sur les ali?n?s ?, loi encore en vigueur jusqu'en 1990. . C'est un ?tablissement de sant? priv? ? but non lucratif r?gi actuellement par la loi du 27 juin 1990.

valeria
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Ao t 2003

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Presentation Transcript


    7. SPAL (Service de Psychiatrie dAccueil et de Liaison) Avec: - Une antenne Mdico-Psychologique . Service des urgences . Lits-porte . Psychiatrie de liaison - Une Unit dhospitalisation , dadmissions (8 lits) SPAL (Service de Psychiatrie dAccueil et de Liaison) Avec: - Une antenne Mdico-Psychologique . Service des urgences . Lits-porte . Psychiatrie de liaison - Une Unit dhospitalisation , dadmissions (8 lits)

    29. SYMBOLIQUE / SYMBOLISATION La symbolisation correspond une opration mentale qui consiste dsigner une choses par un symbole, par un nom, ce qui permet la chose dexister en tant quobjet, de se proposer lchange , la communication. La symbolisation donne une existence, un statut lobjet, au signifi. Lorsque la chose (le rel) est nomme, elle na plus ncessairement besoin dtre prsente pour tre repre. Elle est remplace par un signifiant qui lui permettra dtre voque et de passer au statut dobjet. Sans la symbolisation il ny a pas de langage, de communication lautre. Dans la psychose la symbolisation est altre, il y a rupture entre le signifi et son signifiant. Il y a perte de sens, cest lexprience dlirante.SYMBOLIQUE / SYMBOLISATION La symbolisation correspond une opration mentale qui consiste dsigner une choses par un symbole, par un nom, ce qui permet la chose dexister en tant quobjet, de se proposer lchange , la communication. La symbolisation donne une existence, un statut lobjet, au signifi. Lorsque la chose (le rel) est nomme, elle na plus ncessairement besoin dtre prsente pour tre repre. Elle est remplace par un signifiant qui lui permettra dtre voque et de passer au statut dobjet. Sans la symbolisation il ny a pas de langage, de communication lautre. Dans la psychose la symbolisation est altre, il y a rupture entre le signifi et son signifiant. Il y a perte de sens, cest lexprience dlirante.

    30. ACTIVITE SYMBOLIQUE Cest redonner du sens, proposer des repres (Re-Pre= rintroduire le Pre, Celui qui a peut tre t dfaillant dans sa fonction de symbolisation, en particulier dans lintroduction de la LOI) La Loi du Pre: La personnalit se construit notamment avec lacquisition du PERMIS/ PAS PERMIS, autoris / Pas autoris, du bien / du mal, du Beau / du Laid. Cest lducation, cest la construction du MOI par lacquisition du SURMOI et de lIDEAL du MOI. LABSENCE, plutt que le VIDE Le vide cet le Nant, cest la mort psychotique dans le sens o il y a perte de lobjet. Labsence procde au contraire dune activit symbolique, Les signifiants marquent lorganisation de labsence (Il est parti en vacances avec ses enfants, il reviendra lundi) ACTIVITE SYMBOLIQUE Cest redonner du sens, proposer des repres (Re-Pre= rintroduire le Pre, Celui qui a peut tre t dfaillant dans sa fonction de symbolisation, en particulier dans lintroduction de la LOI) La Loi du Pre: La personnalit se construit notamment avec lacquisition du PERMIS/ PAS PERMIS, autoris / Pas autoris, du bien / du mal, du Beau / du Laid. Cest lducation, cest la construction du MOI par lacquisition du SURMOI et de lIDEAL du MOI. LABSENCE, plutt que le VIDE Le vide cet le Nant, cest la mort psychotique dans le sens o il y a perte de lobjet. Labsence procde au contraire dune activit symbolique, Les signifiants marquent lorganisation de labsence (Il est parti en vacances avec ses enfants, il reviendra lundi)

    33. ESPACE, TEMPS Ces notions sont indissociables. Lespace se dfinit dans un temps donn, le temps se droule dans une succession de lieux. NOTION DESPACE: Un espace de soin, cest une aire de jeu (je), de remise en Jeu (je) o le sujet va se repositionner, faire lexprience de nouvelles relations, de nouveaux rapports sociaux, dune nouvelle contributivit (japporte, je reois, je suis capable de) Cet espace doit en fait tre un lieu de rcration (re-cration) o se propose des appuis, des starters, une base de lancement pour une inscription au monde diffrente. L espace de soin permet de se soustraire aux nuisances dun extrieur pathogne o les problmatiques, la souffrance, ont pris corps et ont prospr. L espace de vie chez le malade chronicis, sil doit tre un lieu scurisant o le patient pourra sappuyer sur des lments stables, il doit tre galement un lieu o il sera sollicit, interpell. Ce ne doit pas tre un lieu denfermement, de confinement, o se perdrait la diffrenciation entre le DEDANS et le DEHORS. Ncessit dy dvelopper des sous-espaces, autant dendroits diffrencis qui serviront dappui au changement (Notion despace-temps: ateliers, rfectoire, chambre etc) Un lieu ferm, un lieu totalitaire (au sens dfini par GOFFMAN) peut devenir trs vite un lieu de coercition, que seul peut venir empcher, la qualit des relations qui sy dveloppent.ESPACE, TEMPS Ces notions sont indissociables. Lespace se dfinit dans un temps donn, le temps se droule dans une succession de lieux. NOTION DESPACE: Un espace de soin, cest une aire de jeu (je), de remise en Jeu (je) o le sujet va se repositionner, faire lexprience de nouvelles relations, de nouveaux rapports sociaux, dune nouvelle contributivit (japporte, je reois, je suis capable de) Cet espace doit en fait tre un lieu de rcration (re-cration) o se propose des appuis, des starters, une base de lancement pour une inscription au monde diffrente. L espace de soin permet de se soustraire aux nuisances dun extrieur pathogne o les problmatiques, la souffrance, ont pris corps et ont prospr. L espace de vie chez le malade chronicis, sil doit tre un lieu scurisant o le patient pourra sappuyer sur des lments stables, il doit tre galement un lieu o il sera sollicit, interpell. Ce ne doit pas tre un lieu denfermement, de confinement, o se perdrait la diffrenciation entre le DEDANS et le DEHORS. Ncessit dy dvelopper des sous-espaces, autant dendroits diffrencis qui serviront dappui au changement (Notion despace-temps: ateliers, rfectoire, chambre etc) Un lieu ferm, un lieu totalitaire (au sens dfini par GOFFMAN) peut devenir trs vite un lieu de coercition, que seul peut venir empcher, la qualit des relations qui sy dveloppent.

    34. NOTION DE TEMPS Engouffr dans un abme TEMPS o son angoisse, ses symptmes se cultivent , samplifient linfini, linconnu, sans repre, o son MOI se dissout, le patient doit tre resitu dans une organisation du temps o il retrouvera se limites et sa continuit. Quelle est la dure du temps de celui qui est enferm? Quelle est la dure du temps chez le psychotique ? Une seconde dure telle une seconde ? Ncessit de ponctuer le temps par la rintroduction de rythmes. La nuit doit redevenir le temps du sommeil, le jour , le temps de lveil et de lactivit. Les repas, les activits constituent autant dlments rguliers et PREVISIBLES qui rintroduiront un futur fait de dsirs et de projets. Moins angoiss, le patient pourra alors se rapproprier le prsent, lici et le maintenant. Il retrouvera son MOI en le confrontant la ralit de linstant. LA NOTION DE LOI La loi dans tous les positionnements quelle suscite, constitue le vecteur de la fonction structurante de lunit de soin. Elle nest oprante que si lon donne sens aux lments qui lui donnent corps. Sont donc considrer: celui qui elle sadresse : LE SOIGNE celui qui la dicte et la fait appliquer: LE SOIGNANT Celui qui elle sadresse LE SOIGNE La loi sinscrivant dans lordre symbolique, elle permet la remise en jeu des signifiants chez le psychotique et constitue une aide au MOI du patient tat limite par la confrontation aux exigences de la ralit sociale. chez le psychotique Lensemble des symptmes quil prsente traduit sa souffrance, laquelle peut ne pas tre pleinement perue. Il importe donc que la production de signes souvent excessifs, soit reue par le soignant comme une interpellation et quil lui donne du sens. On ne pourra parler de symptme qu cette condition. Le symptme, quil sinscrive dans lexpression du corps, dans la manifestation de la pense, tmoigne chez le psychotique dune problmatique de la symbolisation du rel Selon certains auteurs, le symptme apparatrait en lieu et place dun objet affectif primaire dont le sujet na pas fait son deuil. Lancrage lautre, la diffrenciation, la construction objectale se seraient heurts une dficience dans lintroduction dlments symboliques. Lenfant qui na pu sortir de Sa relation fusionnelle avec sa mre reste en position dobjet dans une dpendance totale avec elle. Labsence dintroduction du pre, et donc de la loi entrave son inscription au monde. Cette faille dans le symbolique cre une bance existentielle qui dtourne et accapare tous les dsirs. De cet engluement dans le rel, le patient ne pourra en sortir que si lon est capable notamment de lui proposer dautres objets symboliques, et parmi ceux-ci la LOI, lesquels graduellement, difficilement, constitueront la ncessaire transition entre lui-mme et lautre. NOTION DE TEMPS Engouffr dans un abme TEMPS o son angoisse, ses symptmes se cultivent , samplifient linfini, linconnu, sans repre, o son MOI se dissout, le patient doit tre resitu dans une organisation du temps o il retrouvera se limites et sa continuit. Quelle est la dure du temps de celui qui est enferm? Quelle est la dure du temps chez le psychotique ? Une seconde dure telle une seconde ? Ncessit de ponctuer le temps par la rintroduction de rythmes. La nuit doit redevenir le temps du sommeil, le jour , le temps de lveil et de lactivit. Les repas, les activits constituent autant dlments rguliers et PREVISIBLES qui rintroduiront un futur fait de dsirs et de projets. Moins angoiss, le patient pourra alors se rapproprier le prsent, lici et le maintenant. Il retrouvera son MOI en le confrontant la ralit de linstant. LA NOTION DE LOI La loi dans tous les positionnements quelle suscite, constitue le vecteur de la fonction structurante de lunit de soin. Elle nest oprante que si lon donne sens aux lments qui lui donnent corps. Sont donc considrer: celui qui elle sadresse : LE SOIGNE celui qui la dicte et la fait appliquer: LE SOIGNANT Celui qui elle sadresse LE SOIGNE La loi sinscrivant dans lordre symbolique, elle permet la remise en jeu des signifiants chez le psychotique et constitue une aide au MOI du patient tat limite par la confrontation aux exigences de la ralit sociale. chez le psychotique Lensemble des symptmes quil prsente traduit sa souffrance, laquelle peut ne pas tre pleinement perue. Il importe donc que la production de signes souvent excessifs, soit reue par le soignant comme une interpellation et quil lui donne du sens. On ne pourra parler de symptme qu cette condition. Le symptme, quil sinscrive dans lexpression du corps, dans la manifestation de la pense, tmoigne chez le psychotique dune problmatique de la symbolisation du rel Selon certains auteurs, le symptme apparatrait en lieu et place dun objet affectif primaire dont le sujet na pas fait son deuil. Lancrage lautre, la diffrenciation, la construction objectale se seraient heurts une dficience dans lintroduction dlments symboliques. Lenfant qui na pu sortir de Sa relation fusionnelle avec sa mre reste en position dobjet dans une dpendance totale avec elle. Labsence dintroduction du pre, et donc de la loi entrave son inscription au monde. Cette faille dans le symbolique cre une bance existentielle qui dtourne et accapare tous les dsirs. De cet engluement dans le rel, le patient ne pourra en sortir que si lon est capable notamment de lui proposer dautres objets symboliques, et parmi ceux-ci la LOI, lesquels graduellement, difficilement, constitueront la ncessaire transition entre lui-mme et lautre.

    35. METAPHORISATION: De METAPHORE: Figure de rhtorique dans laquelle un mot ou une phrase qui dnotent une chose sont utiliss pour en dnoter une autre. Il sagit dun transfert de sens par substitution analogique. (ex: racine du mal, source de chagrin) Valeur cognitive de la mtaphore. La mtaphorisation signe chez le patient sa capacit symboliser. METAPHORISATION: De METAPHORE: Figure de rhtorique dans laquelle un mot ou une phrase qui dnotent une chose sont utiliss pour en dnoter une autre. Il sagit dun transfert de sens par substitution analogique. (ex: racine du mal, source de chagrin) Valeur cognitive de la mtaphore. La mtaphorisation signe chez le patient sa capacit symboliser.

    36. LA PERMANENCE Cest une matrialit offerte, ncessaire au patient. Cest lexistence corporelle du soignant et du groupe soignant qui ne disparaissent pas quelque soient les projections destructrices du patient lorsquil se trouve face la frustration. Cest la capacit du soignant contenir les angoisses mobilises dans toutes les situations de soin. La matrialit cest aussi les activits concrtes, la ralit partage de la vie quotidienne, dont la rptition participe de la permanence du groupe soignant. LA COHERENCE Cest la qualit des actes du poss par les membres du groupe soignant, leur adquation avec les buts recherchs. Cest la mentalisation du soignant, la construction mentale qui va guider son agir, sa manire dtre. On ne peut faire nimporte quoi, il faut aller au del de linstinctif. Laction doit tre pense et partage. LA COHESION Cest le ciment qui relie les membres du groupe soignant,dans sa capacit se reconnatre autour de valeurs et dactes partags. Cest la solidit de son ensemble.LA PERMANENCE Cest une matrialit offerte, ncessaire au patient. Cest lexistence corporelle du soignant et du groupe soignant qui ne disparaissent pas quelque soient les projections destructrices du patient lorsquil se trouve face la frustration. Cest la capacit du soignant contenir les angoisses mobilises dans toutes les situations de soin. La matrialit cest aussi les activits concrtes, la ralit partage de la vie quotidienne, dont la rptition participe de la permanence du groupe soignant. LA COHERENCE Cest la qualit des actes du poss par les membres du groupe soignant, leur adquation avec les buts recherchs. Cest la mentalisation du soignant, la construction mentale qui va guider son agir, sa manire dtre. On ne peut faire nimporte quoi, il faut aller au del de linstinctif. Laction doit tre pense et partage. LA COHESION Cest le ciment qui relie les membres du groupe soignant,dans sa capacit se reconnatre autour de valeurs et dactes partags. Cest la solidit de son ensemble.

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