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Initiative pour la Santé Sexuelle et Reproductive des Jeunes et Adolescents au Niger

Initiative pour la Santé Sexuelle et Reproductive des Jeunes et Adolescents au Niger. (AGADEZ, DOSSO, ZINDER, CUN). LA REALITE DES CHIFFRES. Le poids des jeunes au Niger - Les jeunes de 10 à 24 ans représentent près de 29 % de la population du Niger; 83% vivent en milieu rural

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Initiative pour la Santé Sexuelle et Reproductive des Jeunes et Adolescents au Niger

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Presentation Transcript


  1. Initiative pour la Santé Sexuelle et Reproductive des Jeunes et Adolescentsau Niger (AGADEZ, DOSSO, ZINDER, CUN)

  2. LA REALITE DES CHIFFRES Le poids des jeunes au Niger - Les jeunes de 10 à 24 ans représentent près de 29 % de la population du Niger; 83% vivent en milieu rural Dans le domaine de la scolarisation - Le taux de scolarisation est de 34,1 % au Niger (26,9% pour les filles); - 78,4 % des jeunes filles âgées de 15 à 25 ans ne sont pas scolarisées

  3. LA REALITE DES CHIFFRES (suite) Connaissance des jeunes en matière de SIDA - 75,6% des garçons de 15-25 ans ont entendu parler du SIDA contre 42,5% chez les filles (87,5% en milieu urbain, 47,7% en zone rurale); ce pourcentage croît avec le niveau d’instruction (100% au supérieur et au lycée, 46,4% chez les non scolarisés; 19% chez les élèves des écoles coraniques)

  4. LA REALITE DES CHIFFRES (suite) En matière de sexualité - les premiers rapports sexuels ont lieu à 15,1 ans en moyenne chez les jeunes filles et à 20,4 ans chez les garçons - la moyenne des partenaires sexuels se situent à 3 - les adolescentes contribuent à plus de 14% de la fécondité totale du pays dont le taux synthétique est de 7,5 enfants/femme (le plus élevé au monde) - 69% des cas de décès chez les adolescentes sont dus à des avortements provoqués dans certains quartiers de Niamey

  5. LA REALITE DES CHIFFRES (suite) Connaissances et pratiques en matière de contraception moderne - 60% des adolescents ont entendu parler de la contraception (27% avec des amis, 7% à l’école, 12 % par la radio, 5% par les filles-mères); - 1,3 % en moyenne utilisent les méthodes contraceptives modernes pour un taux national de 8% ; - 84 % des adolescentes ne pratiquent pas la contraception de peur d’être qualifiées de prostituées; près de 40% lui attribuent des conséquences négatives (prostitution, vagabondage sexuel) - 28% seulement des jeunes utilisent un préservatif lors des rapports sexuels

  6. LA REALITE DES CHIFFRES (suite) Dans le domaine du mariage - 47,5% des jeunes filles sont mariées avant l’âge de 15 ans, (87,3% avant 18 ans, 96% avant 22 ans); - sur 354 fistuleuses recensées, 347 ont été mariées entre 10 et 17 ans, parmi elles, 280 ont eu leur première grossesse entre 14 et 17 ans.

  7. LA REALITE DES MOTS - Plus de 500 jeunes filles et garçons de Loga, Mirriah, Agadez, Tchirozérine, Arlit, âgés de 10 à 24 ans, ont discuté à bâtons rompus avec les membres de l’équipe technique sur leurs besoins en santé sexuelle et reproductive (SSRA) et sur tous les sujets qui les préoccupent. - Les jeunes ont proposé aussi des solutions pertinentes, souvent originales qu’ils s’engagent à mettre en œuvre.

  8. Députée Arlit

  9. Jeunes filles d’Arlit

  10. Députée Loga

  11. QUE DISENT LES JEUNES ? Les jeunes filles et les garçons ont exprimé des préoccupations et des besoins dans le domaine : - de l’éducation (châtiments corporels, corruption, relations enseignants/élèves filles, grossesses non désirées, mariage précoce, etc.), - des offres de service de santé (mauvais accueil du personnel, coûts élevés des soins, manque d’information sur les services disponibles, manque de discrétion des agents, etc.), - des loisirs et sports (manque d’activités dans les maisons de la culture ou des jeunes, les écoles, etc.),

  12. QUE DISENT LES JEUNES ? (suite) - des organisations de jeunes (manque de soutien et de moyens de sensibilisation), • de l’information (manque de communication avec les parents, informations inadaptées et non diversifiées, etc.), - des activités génératrices de revenus (AGR) et formation professionnelle (pas de perspectives d’avenir pour les jeunes).

  13. QUE FAIRE FACE A CETTE SITUATION ? - Le Gouvernement du Niger (à travers 7 ministères coordonnés par celui de la Jeunesse et de l’Insertion Professionnelle des Jeunes) et le FNUAP ont décidé de mettre en oeuvre une Initiative pour la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents afin de répondre aux préoccupations de plus en plus grandes des jeunes et adolescents du Niger. - L’Initiative sera mise en œuvre dans les zones de Loga, Mirriah, Agadez et la Communauté Urbaine de Niamey - L’Initiative sera exécutée sur une période de 5 ans (2002-2006)

  14. QUELS SONT LES OBJECTIFS DE L’INITIATIVE JEUNES?

  15. Accessibilité accrue aux services de qualité dans les zones d’intervention du programme Il s’agira de contribuer à : • minimiser les barrières législatives et culturelles qui limitent l’accès des jeunes et adolescents aux services de santé de la reproduction; - créer de nouveaux services (éducation, santé, communication, sports, culture, etc.)

  16. Gestion renforcée des services de santé de la reproduction au niveau central et dans les zones d’intervention du programme - Renforcer la capacité des partenaires à gérer l’Initiative (MJ/IPJ, MSP/LCE, MDS/PF/PE/P,MSC, MEB, MES/R/T, MT/C, ONG, Associations, fadas, etc.) , - Développer les plans de travail, coordonner les activités, le suivi, évaluer et disséminer les résultats - Impliquer, à toutes les étapes, les jeunes dans la gestion de l’Initiative.

  17. Augmentation de la demande de services SR - Utiliser une gamme de produits IEC pour promouvoir une connaissance accrue de la santé de la reproduction chez les jeunes, les parents et les leaders communautaires, - Promouvoir l’adoption de comportements responsables et une augmentation de la demande de services de santé de la reproduction chez les jeunes et adolescents

  18. Structures renforcées pour la prestation de services et d’informations en santé de la reproduction à l’adresse des adolescents et des jeunes - Renforcer la capacité des structures locales d’IEC, de formation, les maisons de jeunes, de la culture, les foyers des jeunes, les CSI, les écoles, les prisons; - Renforcer les compétences des structures et des prestataires en santé de la reproduction pour jeunes, en développement des activités d’IEC, en gestion des services, en suivi et évaluation

  19. Modalités de mise en œuvre La mise en œuvre de cette Initiative sera assurée par différents partenaires : - non gouvernementaux (Jeunes, ONGs, Associations, fadas, etc.) - gouvernementaux (ministères de la Jeunesse et de l’Insertion Professionnelle des Jeunes; Sports et de la Culture; Education de Base; Enseignements Secondaire et Supérieur, de la Recherche et de la Technologie; de la Santé Publique et de la Lutte contre les Endémies; du Développement social, des Transports et de la Communication - en étroite collaboration avec le FNUAP et l’Académie pour le Développement de l’Education (AED) ;

  20. Modalités de mise en œuvre (suite) • Une équipe technique composée des représentants de 7 Ministères, des conseillers techniques de l’AED et du FNUAP, au niveau central et régional, est chargée de mettre en œuvre et de superviser des activités simultanées et multi-sectorielles 

  21. MEMBRES DE L’EQUIPE TECHNIQUE

  22. MERCI DE VOTRE ATTENTION

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