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Alimentation des Psittaciformes

Alimentation des Psittaciformes. Ecologies et Stratégies alimentaires. Besoins nutritionnels. Rations alimentaires en captivité. « Ration complète » et ingéré réel. Elevage à la main. Dr. Vét. David Gomis Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse david.gomis@agglo-mulhouse.fr.

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Alimentation des Psittaciformes

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  1. Alimentation des Psittaciformes • Ecologies et Stratégies alimentaires • Besoins nutritionnels • Rations alimentaires en captivité • « Ration complète » et ingéré réel • Elevage à la main Dr. Vét. David Gomis Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse david.gomis@agglo-mulhouse.fr 3ème Congrès International Vétérinaire Francophone sur les NAC et les animaux exotiques Paris 30 mars – 2 avril 2006

  2. Alimentation des Psittaciformes • connaissance des écologies alimentaires et des adaptations physiologiques • => comprendre l’alimentation et les besoins nutritionnels des Psittaciformes • souvent négligé, l’écologie alimentaire reste pourtant un excellent outil pour adapter et modifier les rations alimentaires en captivité • l’ordre des Psittaciformes comprend plus de 350 espèces réparties dans deux grandes familles : Psittacidés et Cacatuidés • les aires de répartition de toutes ces espèces se situent dans l’hémisphère sud et la zone équatoriale • 3 grandes zones géographiques => 5 groupes écologiques => 3 types de stratégies alimentaires => 2 types d’adaptations physiologiques

  3. Ecologies et Stratégies alimentaires • O.Psittaciformes, F. Psittacidae s\F. Lorinae (« lories »), 53 sp: Chalcopsitta, Eos, Pseudeos, Trichoglossus, Psitteuteles, Lorius, Phigys, Vini, Glossopsitta, Charmosyna, Oreopsittacus, Neopsittacus

  4. Ecologies et Stratégies alimentaires • O.Psittaciformes, F. Cacatuidae s\F. Calyptorhynchinae (« black cockatoos »), 6 sp: Probosciger, Calyptorhynchus s\F. Cacatuinae («  white / grey cockatoos »), 14 sp: Callocephalon, Eolophus, Cacatua s\F. Nymphicinae (« cokatiel »), 1 sp: Nymphicus

  5. Ecologies et Stratégies alimentaires • O.Psittaciformes, F. Psittacidae s\F. Psittacinae T. Psittrichadini (« Pesquet’s Parrot »), 1 sp: Psittrichas - T. Nestorini (« Kea and Kaka »), 2 sp: Nestor T. Strigopini (« Kakapo »), 1 sp: Strigops– T. Micropsittini (« Pygmy-parrots »), 6 sp: Micropsitta T. Cyclopsittacini (« Fig-parrots »), 6 sp: Cyclopsitta, Psittaculirostris, Bolbopsittacus

  6. Ecologies et Stratégies alimentaires • O.Psittaciformes, F. Psittacidae s\F. Psittacinae T. Platycercini (« Platycercine parrots »), 37 sp: Prosopeia, Eunymphicus, Cyanoramphus, Purpureicephalus, Barnardius, Platycercus, Northiella, Psephotus, Neopsephotus, Neophema, Lathamus, Melopsittacus, Pezoporus, Geopsittacus T. Psittaculini (« Psittaculine parrots »), 66 sp: Psittinus, Psittacella, Geoffroyus, Prioniturus, Tanygnathus, Eclectus, Alisterus, Aprosmictus, Polytelis, Loriculus,Psittacula…

  7. Ecologies et Stratégies alimentaires • O.Psittaciformes, F. Psittacidae s\F. Psittacinae T. Psittaculini (« Psittaculine parrots »), 66 sp: …,Psittacula (P.krameri, P.echo),Agapornis T. Psittacini (« Afrotropical parrots »), 12 sp: Coracopsis, Psittacus, Poicephalus

  8. Ecologies et Stratégies alimentaires • O.Psittaciformes, F. Psittacidae s\F. Psittacinae T. Arini (« Neotropical parrots »), 148 sp: Anodorhynchus, Cyanopsitta, Ara, Orthopsittaca, Propyrrhyra, Diopsittaca, Rhynchopsittaca, Ognorhynchus, Guarouba, Aratinga, Nandayus, Leptosittaca, Cyanoliseus, Pyrrhura, Enicognathus, Myiopsitta, Psilopsiagon, Bolborhynchus, Forpus, Brotogeris, Nannopsittaca, Touit, Pionites, Pianopsitta, Hapalopsittaca, Graydidascalus, Pionus, Amazona, Deroptyus, Triclaria

  9. Ecologies et Stratégies alimentaires • 3 grandes zones géographiques, 5 groupes écologiques 5 4 1, 2, 3

  10. Ecologies et Stratégies alimentaires Amérique Centrale et du Sud: 148 espèces • 3 grandes zones géographiques, 5 groupes écologiques, 3 grandes stratégies alimentaires Asie du Sud-Est, Australie: 125 espèces Asie du Sud-Est, Australie: 53 espèces (Lorinae) FRUGIVORES - NECTARIVORES GRANIVORES Afrique, Madagascar, Ile Maurice: 23 espèces NG, NZ: 4 espèces « FLORIVORES » INSECTIVORES CARNIVORES (mollusques) CHAROGNARDS OPPORTUNISTES

  11. Ecologies et Stratégies alimentaires FRUGIVORES GRANIVORES NECTARIVORES NECTAR: Sucres, polysaccharides, peu d’AA et mauvais équilibre (<15% besoins), forte dilution POLLEN: prot.7-40%MS mais faible digestibilité (loriquet adulte 7% - jeune 24%) Énergie et prot. TRES variable: « nutrient-dilute fruits» = exocarpe peu digestible, sucres +, fibres -, prot.- (3,9-5,1%MS) « nutrient-dense fruits » = lipides 10-70%MS, prot.5-20%MS, 3x+NRJ Énergie +, prot. modéré à faible (méthionine, lysine…), facteurs antinutritionnels Adaptations morphologiques: bec, langue, gésier peu volumineux et peu musculeux,caeca atrophiés, rectum court Adaptations physiologiques: ouverture proventricule et pylore simultanées = bypass gésier, transport gluc. TD très rapide (MEC sucres parfois > 95%), urine diluée + turn-over électrolytes rapide Adaptations morphologiques: bec, gésier de taille variable et peu musculeux, IG court, caeca atrophiés Adaptations physiologiques: ouverture proventricule et pylore simultanées = bypass gésier chez les frugivores fruits mous (transit rapide, MEC fruits 51%, pulpe 64%), > diversité fruits (réduit exposition toxines: tannins, alcaloïdes, terpenoïdes, stéroïdes…) Adaptations morphologiques: Bec, cartilage entre bec et crâne absorbe le choc, jabot plus volumineux, proventricule modéré mais glandulaire (digestion prot.), gésier large et musculeux, IG long + dev. pancréas (digestion lipides et amidon) Adaptations physiologiques: efficacité enzymatique TRANSIT PLUS LENT TRANSIT TRES RAPIDE CHAROGNARDS OPPORTUNISTES CARNIVORES (mollusques) INSECTIVORES

  12. Ecologies et Stratégies alimentaires FRUGIVORES GRANIVORES NECTARIVORES NECTAR: Sucres, polysaccharides, peu d’AA et mauvais équilibre (<15% besoins), forte dilution POLLEN: prot.7-40%MS mais faible digestibilité (loriquet adulte 7% - jeune 24%) Énergie et prot. TRES variable: « nutrient-dilute fruits» = exocarpe peu digestible, sucres +, fibres -, prot.- (3,9-5,1%MS) « nutrient-dense fruits » = lipides 10-70%MS, prot.5-20%MS, 3x+NRJ Énergie +, prot. modéré à faible (méthionine, lysine…), facteurs antinutritionnels • 3 grandes zones géographiques, 5 groupes écologiques, 3 grandes stratégies alimentaires, 2 types physiologiques CHAROGNARDS OPPORTUNISTES CARNIVORES (mollusques) INSECTIVORES

  13. Besoins nutritionnels FRUGIVORES GRANIVORES NECTARIVORES NECTAR: Sucres, polysaccharides, peu d’AA et mauvais équilibre (<15% besoins), forte dilution POLLEN: prot.7-40%MS mais faible digestibilité (loriquet adulte 7% - jeune 24%) Énergie et prot. TRES variable: « nutrient-dilute fruits» = exocarpe peu digestible, sucres +, fibres -, prot.- (3,9-5,1%MS) « nutrient-dense fruits » = lipides 10-70%MS, prot.5-20%MS, 3x+NRJ Énergie +, prot. modéré à faible (méthionine, lysine…), facteurs antinutritionnels Carences en captivité Vit.A, Vit.E Vit. B1 (Thiamine), Vit. B3 (Niacine), Biotine, Methionine, Lysine, Zinc… Vit. B1 (Thiamine) Methionine CHAROGNARDS OPPORTUNISTES CARNIVORES (mollusques) INSECTIVORES Protéines: 9AAE et 3 AASE

  14. Besoins nutritionnels: protéines (rappels) • chez les Oiseaux les protéines synthétisées contiennent 20 L-AA dont 9 AAE: Arg, Ile, Leu, Lys, Met (=>Cys), Phe (=>Tyr), Thr, Trp, Val • 3 autres AA sont parfois synthétisés en trop faible quantité et sont considérés AAE en croissance ou AASE: His, Gly (=>Ser), Pro • un AAE déficitaire → faible croissance ou obésité (↑prise alimentaire) • la reproduction de beaucoup d’espèces est liée aux périodes de disponibilité des sources de protéines: • le besoin en AAE en croissance peut être 15x > besoin entretien • le besoin en PB en période de ponte peut être de 2 à 6x > besoin entretien • si l’ingéré ne peut augmenter suffisamment (type physiologique transit rapide) le besoin en PB augmente considérablement • en période de mue le besoin en AA (Met=>Cys, Val, Leu), provient essentiellement du catabolisme hépatique et musculaire (2,9 à 4g muscle/ g plume déposé) • complémentation intéressante maïs (Met+, Cys+, Lys-) / soja (Met-, Lys+) • toxicité lors d’excès: Met > Phe > Trp = His = Lys > Tyr = Thr > Ile > Arg > Val = Leu

  15. Besoins nutritionnels: protéines (ex. déterm°. besoin) • Modèle expérimental « Budgerigar » Besoin en AA, % ration, à l’entretien: * AAE / **AAS-E Besoin en PB, à l’entretien: Composition AA (µmol/g PB): • Extrapolation modèle Protéine Idéale « Chicken » (réf. connue = Lys), ex.croissance * Etude Roudybush and Grau (1986): PB 20% = min. pour croissance max., Lys 0,8% = recommendation min.

  16. Besoins nutritionnels: lipides (rappels) • chez les Oiseaux l’activité enzymatique des désaturases ne permet pas d’aller au-delà de Δ9: l’acide linoléique (18:2, n-6) et l’acide α-linolénique (18:3, n-3) sont des AGE. Ces 2 séries n-6 et n-3 ne sont pas inter-convertibles. • la capacité de synthèse d’acide arachidonique (20:4, n-6) à partir d’acide linoléique n’a pas été explorée chez toutes les espèces: comme les mammifères carnivores et les poissons, certaines espèces d’oiseaux consommant beaucoup de MG animale peuvent l’avoir perdue. Pour plus de sécurité certaines rations sont suplémentées en ac. arachidonique et eicosapentanoïque. • acide linoléique déficitaire → faible croissance, lipidose hépatique, mauvaise spermatogénèse, petits œufs • acide linolénique déficitaire → sensibilité encéphalomalacie / hypovit.E • le dépôt de lipides dans l’œuf est très important (10% du poids total, 33% du vitellus), ces VLDLy (« specific yolk very low density lipoproteins ») et VTN (« vitellogenines ») sont oxydés et fournissent jusqu’à 90% de l’énergie nécessaire au développement de l’embryon. Les PUFAs sont la première cible de peroxydation: importance de la Vit.E (faible stockage hépatique) et des caroténoïdes déposés dans l’œuf et provenant de la ration alimentaire • les caroténoïdes (carotènes et xanthophylles) ne semblent pas indispensables (si vit.A): coloration • le besoin en lipides pour l’absorption des vit. liposolubles et des caroténoïdes est autour de 2%MG

  17. Besoins nutritionnels: glucides et fibres (rappels) • le besoin en glucides n’est pas connu, mais aucun aliment naturel n’est déficitaire en glucides ou précurseurs de glucogenèse • l’utilisation du glucose comme source énergétique est 16% plus efficace que les AG. Les nectarivores possèdent les meilleurs taux d’activité héxokinase et citrate synthétase des muscles de vertébrés. Le seul inconvénient métabolique reste le poids plus élevé des réserves de glycogène comparées à celui des réserves de triglycérides. • la plupart des nectarivores sont élevés avec des préparations commerciales de nectar, du pollen, du miel, des fruits, des insectes (vers de farine, grillons, asticots bouillis…) et de la viande blanche bouillie. La dilution du nectar, donc la teneur en sucres, est parfois très variable et peut conduire à l’obésité rapide • l’utilisation des fibres dépend de la stratégie alimentaire (digestion allo-enzymatique dans les caeca) mais les fibres solubles sont plutôt des facteurs anti-nutritionnels(*): viscosité du bol alimentaire, mauvaise diffusion des enzymes, mauvaise absorption des nutriments (AG, Mn, Fe, Zn, Cu), rétention d’eau et rapidité du transit, développement bactérien (toxines et réponse immune des muqueuses digestives) • les rations industrielles de graines sont souvent supplémentées en enzymes d’origine microbienne (*) NB: Légumes: cellulose, pectine, xyloglycane, galactomannane / Céréales: cellulose, arabinoxylane, β-glycanes, lignine / Fruits: cellulose, pectine, xyloglycane, cutine, lignine / Herbes: cellulose, hémicellulose, pectine, lignine

  18. Besoins nutritionnels: minéraux (rappels) • le ratio Ca/P du squelette est légèrement > 2:1, lorsque les taux de vit.D sont corrects la tolérance est assez large: 1,4:1 à 4:1. Les rations à base de graines sont les plus difficiles à supplémenter: • le ratio Ca/P du squelette est légèrement > 2:1, lorsque les taux de vit.D sont corrects la tolérance est assez large: 1,4:1 à 4:1. Les rations à base de graines sont les plus difficiles à supplémenter: • le besoin en sodium à l’entretien est bas (autour de 0.05%), le rapport Na/Cl conseillé autour de 1,5:1. Les poules ne mangent plus en dessous de 0,10%, commencent à manger à partir de 0,13% et le target industriel est de 0,18%. La recommendation NRC poultry: 0,15%. Les rations végétales ont tendance à avoir des teneurs faibles en Na et hautes en K. • le besoin en cuivre est généralement bas (< 8mg/Kg MS), les parties végétatives des plantes contiennent 1 à 50mg/Kg MS mais peu biodisponible (interaction avec molybdène et souffre), les graines de céréales contiennent 4 à 8mg/Kg MS mais les cultivées +. Accumulation dans foie, baisse croissance, pb digestifs et anémie si > 250 ppm • le besoin en fer est fonction de l’écologie alimentaire (50 à 120 mg/Kg MS), la plupart des graines contiennent 30 à 60mg/Kg MS (les graines de légumes>), les parties végétatives des plantes 50 à 700 mg/KgMS, les fruits 15 à 40 mg/Kg MS. Les suppléments minéraux peuvent contenir 2000 à 5000 mg/Kg!. Accumulation dans le foie, hémochromatose fonction des types physiologiques et des écologies alimentaires (200 à 2000ppm). Sensibilité au stress: contrairement aux mammifères, chez les oiseaux transferrine ↑ et absorption TD ↑

  19. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) Une fois décortiquées les graines ↑ énergie car teneurs en PB et Lip ↑ + 36% WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003. Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots

  20. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) Les graines sont toujours plus riches en Lip et donc en ME que les granulés + 45% Maxi 1775 WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003. Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots

  21. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) EM des granulés provient des glucides et celle des graines des lipides WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003. Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots

  22. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) Les granulés sont moins riches en PB que les graines, mais > / unité d’énergie Entretien: 7,5 à 10 WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003. Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots

  23. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) Les graines décortiquées contiennent < fibres qu’entières mais = granulés; moins / unité d’énergie WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003. Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots

  24. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) Le ratio Ca/P s’effondre une fois les graines décortiquées; les granulés sont formulés WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003. Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots

  25. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) Les taux de sodium sont trop bas, même dans certains granulés (12/27 <0,15%) WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003. Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots

  26. Rations alimentaires en captivité (ex. des granivores) 5 4 1, 2, 3 3 grandes zones géographiques, 5 groupes écologiques

  27. « Ration complète » et ingéré réel (rappels) • certaines espèces consomment plus de 80 essences végétales différentes: la variété des fruits, graines, herbes, feuilles, écorces… qui composent les rations naturelles ne se retrouvera jamais dans les rations en captivité • les carences les plus fréquentes des mélanges de graines sont: Lys, Ca, P disponible (pb. Phytates), Na, Mn, Zn (absorption influencée par la présence de phytates), Se, vit.A, vit.D3, vit.E, vit.K, riboflavine, acide pantothénique, niacine, vit B12 et choline. • le niveau de satiété des oiseaux est déterminé par l’ingéré énergétique: une ration à 20% PB et 10% Lip ≠ 20% PB et 15% Lip! D’où l’intérêt de travailler sur des compositions / unité d’EM. Lorsque les oiseaux sont obligés d’augmenter leur ingéré pour obtenir des quantités suffisantes d’AAE, pb. d’élimination du nitrogène. • le taux d’incorporation des granulés dans la ration n’excède jamais 77 à 84% de la MS (lorsqu’ils sont distribués avec des fruits et légumes). Il est illusoire de faire manger des granulés en quantité suffisante si la ration comporte des graines… • les rations dites « ménagères » traditionnellement employées en captivité doivent être bien ciblées et supplémentées (min&vit) étant donné que l’ingéré peut être étonnamment faible et le tri important, s’il n’est pas limité. De la même manière, l’incorporation de granulés en complément ou en substitution de ration complète n’affranchit pas de cette démarche analytique

  28. « Ration complète » et ingéré réel (ex. Mulhouse) • une étude menée en 2002 au Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse sur 14 espèces de Psittaciformes a permis d’évaluer les rations alimentaires réellement ingérées et d’objectiver les apports nutritionnels en captivité • la ration de base des Psittaciformes est composée de pommes et carottes coupées en petits cubes, de maïs germé (21h), tournesol germé (21h) et croquettes pour chien trempées (21h), ainsi que d’un fruit variable selon disponibilité (raisin, banane, poire, prune, orange, mangue, noix, noisettes…) • le tournesol sec, l’avocat et le persil sont proscrits • la ration est saupoudrée d’un CMV produit au Zoo • le respect des proportions du mélange par les soigneurs animaliers a été contrôlé pendant 3 semaines (pesées avant et après trempage), l’ingéré réel des oiseaux (pesées à la distribution, tri des restes et pesées, même le tournesol décortiqué!) pendant: • 1ère phase d’étude: 2 semaines: 5 espèces de aras (n=14) et 1 espèce de cacatoès (n=2) • 2ème phase d’étude: 1 semaine: 4 espèces de aras (n=6) et 1 espèce de cacatoès (n=2) • 3ème phase d’étude: 1 semaine: 1 espèce de ara (n=1) et 1 espèce de cacatoès (n=2) • 4ème phase d’étude: 4 jours: 3 espèces de ara (n=7) et 1 espèce de cacatoès (n=2) • 5ème phase d’étude: 4 jours: 8 espèces de plus petits Psittacidés, répartis en 5 genres: Eclectus (n=4), Amazona (n=4), Poicephalus (n=22), Psittacula (n=1), Pionites (n=6)

  29. « Ration complète » et ingéré réel (ex. Mulhouse 1ère phase) Quantités en g/Al/ j (moy. sur 2 sem) élevage sevrage élevage incubation

  30. « Ration complète » et ingéré réel (ex. Mulhouse) • composition approximative du mélange Perroquets en %MH (16 j de pesées en 2002): 45,6% pommes; 8,1% carottes; 24,7% T. tr.; 11% maïs tr.; 7,1% Cr. tr.; 3,6% Poudre Carniv. • composition approximative de l’ingéré en %MH (1ère phase d’étude en 2002, Aras et Cacatoès): 43% pommes; 1% carottes; 40 % T. tr.; 12% maïs tr.; 4% Cr. tr.; 2,6 à 3,0% Poudre Carniv. • par la suite le maïs a été remplacé chez les petits Psittacidés par un mélange de graines pour pigeon (mélange Liégeois de VL) germé (trempé 24h, égouté et germé au bout de 48h): environ 100g sec (200g germé) pour 1Kg de tournesol sec (1,750 à 1,900 Kg trempé) • la distribution du tout est rationalisée : Ex. Aras et Cacatoès: une poignée de mélange FL + 120 de Tournesol et graines + 1 fruit extra / couple

  31. « Ration complète » et ingéré réel (ex. Mulhouse) • suite à l’étude le CMV a été reformulé et les doses d’incorporation revues • la ration est saupoudrée d’un nouveau CMV produit au Zoo et spécifiquement calculé comme complément du tournesol: 2,5g / 45g de graine de T. (MH) soit 2,5g / 42,6g de graine de T.(MS) • en pratique la dose de poudre est doublée sur le tournesol trempé car les pertes sont estimées à 50% (5% soit 5g /100g de T.tr.) et les fruits et légumes saupoudrés séparément (1%) composition de la nouvelle poudre « Oiseaux » (Ca/P ≈ 5,7) en g : Rappel:

  32. « Ration complète » et ingéré réel (ex. Mulhouse) • le tout à l’aide du logiciel Zootrition ®

  33. Elevage à la main • les poudres pour élevage à la main ont fait leur apparition peu après les granulés industriels • les études menées sur les besoins en croissance ont finalement montré empiriquement deux grands types de besoins protéiques (en incluant proportions d’AAE) et lipidiques chez les espèces de Psittaciformes les plus élevées artificiellement • si ces résultats sont une grande source d’information quant aux besoins seuils de certains nutriments chez les Psittaciformes, ils ne tiennent pas toujours compte de certaines spécialisations alimentaires: composition des matières grasses et teneurs en vitamines notamment Cacatoès des Moluques, Zoo de Mulhouse

  34. Elevage à la main (ex. Villars-les-Dombes – JF.Lefèvre) Cacatoès des Philippines (Cacatua haematuropygia)

  35. Elevage à la main (ex. Mulhouse)

  36. Elevage à la main (ex. Mulhouse)

  37. Elevage à la main

  38. Elevage à la main

  39. Mais que retenir sur les besoins nutritionnels???

  40. Mais que retenir sur les besoins nutritionnels???

  41. Mais que retenir sur les besoins nutritionnels???

  42. Mais que retenir sur les besoins nutritionnels???

  43. Mais que retenir sur les besoins nutritionnels???

  44. Mais que retenir sur les besoins nutritionnels???

  45. Bibliographie FISCHER I., KELLER P., HATT J.-M., 2005 (8th EAAV proceedings 24-30/04/05, p.447-450). Influence of a seed diet versus a formulated diet on bodyweight and intestinal flora in budgerigars (Mellopsittacus undulatus) over a six month period. STOCKDALE B.C., 2005 (8th EAAV proceedings 24-30/04/05, p.340-347). The nutritional implications of producing the ‘optimal egg’ in captive birds. KRAUTWALD-JUNGHANNS M.-E., STELZER G., SCHMIDT V., 2005 (8th EAAV proceedings 24-30/04/05, p.25-26). Food intoxication in nestling Psittacines. JANSSENS G.P.J., GEEROMS B., BURKLE M., CROSTA L., REINSCHMIDT M., WERQUIN G., 2005 (4th European Zoo Nutrition Meeting, abstract book, 20-23/01/05). Long term effect of diluation degree of nectar food and the feeding of pollen on the condition of nectarivorous parrots at Loro Parque Fundacion. STOECKEL E., 2005. Les perroquets nectarivores de la famille des Loriinae: particularités, maintenance et élevage – étude bibliographique et expériences d’élevage-. Thèse doctorat vet. Lyon, n°88, 03/10/05. WERQUIN G.J.D.L., DE COCK K.J.S, GHIJSELS P.G.C., 2003 (7th EAAV proceedings 22-26/04/03, p.96-103). Comparison of the nutrient analysis and caloric density of 30 commercial seed mixtures with 27 commercial pellets for parrots. STANDFORD M., 2003 (7th EAAV proceedings 22-26/04/03, p.269-275). Measurement of ionised calcium in Africangrey Parrots (Psittacus erithacus). The effect of diet. KLASING K.C., 1998. Comparative avian nutrition, p.85, p.89, p.96, p.133 et suiv. MARQUARDT C., HOWARD K., 1998 (Palm Cockatoo SSP Husbandry Manual. American Association of Zoos and Aquariums). Nutritional Requirements of Adult Palm Cockatoos. ALTMAN R.B., CLUBB S.L., DORRESTEIN G.M., QUENSBERRY K., 1997. Avian medecine and surgery, p.27, p.73, p.501 DEL HOYO J., ELLIOTT A., SARGATAL J., 1997. Handbook of the birds of the world, vol.4, p.246, p.255, p.281, p.307 RITCHIE B.W., HARRISSON G.J., HARRISSON L.R, 1994. Avian medecine: principles and application, p.63, p.842 DORRESTEIN G.M., HAGE M.H., SCHIPPERS R., 1993 (Verh.ber. Erkrg. Zootiere,35). Feeding of parrots in zoos, new developments. LOW R., 1991. Hand-rearing parrots and other birds. STOODLEY J., STOODLEY P.,1990. Genus amazona, p. 123-126 ROUDYBUSH T., 1986 (Proc. Annual Meeting of the AAV, Miami, p.333-340). Growth, signs of deficiency, and wasting in cockatiels fed deficient diets. ROUDYBUSH T., GRAU C.R., 1986. Food and water interrelations and the protein requirement for growth of an altricial bird, the cockatiel (Nymphicus hollandicus). J. Nutr. 116, 552-559. PETRAK M.L., 1982. Disease of cage and aviary birds, p.220 CANNON C.E., 1981. The diet of Eastern and Pale-headed Rosellas. Emu 81, 101-110. FORSHAW J.M., COOPER W.T., 1978. Parrots of the world, p.22, p.31 ARNALL L., KEYMER I.F., 1975. An introduction to the study of birds in health and disease, p.71

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