1 / 45

LA CHIMIE THÉORIQUE

LA CHIMIE THÉORIQUE. Chapitre 4 La vibration pure. La vibration pure. La molécule diatomique peut vibrer le long de sa liaison. Comment peut-on observer ce mouvement moléculaire ? Est-ce que l’application de la mécanique classique renseigne sur les lois qui gouvernent ce mouvement ?

zora
Télécharger la présentation

LA CHIMIE THÉORIQUE

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LA CHIMIE THÉORIQUE Chapitre 4 La vibration pure

  2. La vibration pure • La molécule diatomique peut vibrer le long de sa liaison. Comment peut-on observer ce mouvement moléculaire ? • Est-ce que l’application de la mécanique classique renseigne sur les lois qui gouvernent ce mouvement ? • L’introduction de la mécanique quantique est-elle nécessaire ? • Si oui, quelles en sont les conséquences sur l’interprétation des observations ?

  3. Résultats expérimentaux • Absorption dans le proche infrarouge entre 1 et 100mm. • Avec un appareil de faible dispersion, on observe une série de bandes à peu près équidistantes. • Avec un appareil à haute résolution, on aperçoit à l’intérieur de chacune de ces bandes une série de raies que l’on étudiera ultérieurement.

  4. Domaine d’observation de la vibration longueur d’onde l (nm) 1 cm 105 103 0,1 10 énergie n (cm-1) fréquence n (hertz) 1 100 104 106 108 1010 1016 1018 1012 1014 1 kcal/mol 1 kJ/mol 1 eV Rayons X Ultraviolet Infrarouge Micro-ondes Spectre électromagnétique

  5. Quelques bandes fondamentales

  6. Absorption l Région de 1 à 10 mm Bande de vibration • Observation avec un appareil de basse résolution (labo. d’analyse instrumentale).

  7. Intensité k = 1 k = 2 k = 3 k = 4 k = 5 15 0 5 10 Énergie 1000 cm-1 Absorption de HCl gazeux dans la région des micro-ondes

  8. Bandes observées pour HCl

  9. Rationalisation du spectre de rotation • Les nombres d’ondes sont assez bien représentés par la formule : • En réalité, les intervalles entre les bandes successives ne sont pas égaux mais décroissent lentement : • Pour HCl, par exemple : b = 2 937,30 cm-1 et c = 51,60 cm-1. • Notons que l’absorption n’est pas continue.

  10. Le modèle mécanique de l’oscillateur harmonique • Un tel oscillateur est défini comme un point de masse m, rappelé vers une position d’équilibre par une force proportionnelle à la distance du point à sa position d’équilibre (Loi de HOOKE). • Si k est la constante de rappel :

  11. V(r) Énergie potentielle rmax rmin Distance internucléairer Énergie potentielle  énergie cinétique Énergie cinétique

  12. V(r) Énergie potentielle rmin rmax Distance internucléairer Énergie potentielle  énergie cinétique • En système classique, l’énergie potentielle prend une valeur quelconque. • On remarque que le système passe plus de temps aux extrémités, rmin et rmax, qu’à la distance à l’équilibre, re. re Énergie cinétique

  13. Le modèle mécanique de l’oscillateur harmonique • La solution de l’équation différentielle du mouvement est bien connue : x = x0sin(2pn t + j) • n est la fréquence d’oscillation :

  14. 2 ¶ r 1 = -k (r – re) m 1 2 ¶ t Application de ce modèle à la molécule biatomique • Nous supposons que les deux atomes ne sont plus liés de façon rigide. • Ils peuvent osciller autour de leur position d’équilibre re le long de l’axe internucléaire. • Si r la distance réelle des deux atomes au temps t :

  15. r1 r2 m2 m1 G avec r m G Application de ce modèle à la molécule biatomique • Le centre de masse de la molécule est fixe et les deux atomes vibrent par rapport à ce point fixe. • Le modèle est équivalent à une masse m vibrant à une distance r (position d’équilibre re ) :

  16. Comme Application de ce modèle à la molécule biatomique • La fréquence d’oscillation, en s-1, est donnée par : • Dans un tel mouvement, il y a continuellement transformation de l’énergie potentielle en énergie cinétique. On peut donc caractériser l’énergie du système par son énergie potentielle.

  17. Application de ce modèle à la molécule biatomique • L’énergie potentielle V est liée à la force F par la relation : • En admettant que V = 0, quand r = re: • L’absorption (l’émission) de l’énergie par une molécule en vibration devrait être un phénomène continu.

  18. Vibration et constante de force

  19. 2 2 y p m d 8 é ù 1 y ê ú k (r – re)2 + E = 0 - 2 ê ú dr2 h 2 ë û Solution de l’équation de Schrödinger (modèle harmonique) Dans ce cas, l’équation de SCHRÖDINGER s’écrit : • n est la fréquence de vibration et u est un nombre quantique de vibration pouvant prendre les valeurs : • u = 0, 1, 2 . . . et les valeurs de l’énergie totale sont :

  20. Les niveaux d’énergie de la molécule en vibration • On montre donc que E = h n (u+ 1/2 ). • Le nombre quantique u détermine la valeur de l’énergie de l’oscillateur. • L’énergie de la molécule ne peut varier que par quantités bien définies. • Les niveaux d’énergie totale possibles sont représentés par des lignes horizontales équidistantes.

  21. Énergie Parabole = 1 Distance internucléaire = 0 re r 0 Courbe de potentiel Oscillateur harmonique : modèle quantique

  22. Spectre d’absorption de l’oscillateur harmonique • La condition : pour qu’il y ait absorption ou émission de radiation il faut qu’il y ait variation du moment dipolaire. • D’où la présence de règles de sélection :Du = ± 1. • La fréquence correspondante au passage de u = 1 à u = 0 est telle que : À la température ordinaire, seul le niveau zéro est peuplé. On ne devrait donc observer qu’une seule bande.

  23. Les défauts du modèle harmonique • L’oscillateur harmonique est un modèle trop simple. • Toutes les fréquences expérimentales ne sont pas représentées. • La fonction potentielle est certainement fausse : • pour des valeurs r, le potentiel ne devient pas .Cette énergie est limitée à l’énergie de dissociation ; • physiquement r ne peut prendre de valeurs négatives ; • La branche droite doit tendre asymptotiquement vers une valeur finie.

  24. Perfectionnement du modèle : le modèle anharmonique • Supposons que V = f(r -re)2- g (r -re)3 • Cette courbe de potentiel est caractéristique d’un oscillateur anharmonique. • Cette valeur du potentiel portée dans l’équation de SCHRÖDINGER donne les niveaux d’énergie E = h n(u + 1/2) -h nxe(u + 1/2) 2 + . . . • La valeur en cm-1 des niveaux d’énergie est appelée terme spectral et en ne retenant que les deux premiers termes :

  25. Perfectionnement du modèle : le modèle anharmonique • Le diagramme de niveaux d’énergie de l’oscillateur anharmonique est donc composé d’une série de lignes qui ne sont pas tout à fait équidistantes. • La constante wexe est appelée constante d’anharmonicité. • Comme xe est beaucoup plus petit que 1, l’intervalle entre les niveaux d’énergie décroît progressivement d’une petite quantité chaque fois que l’on passe d’un niveau à l’autre .

  26. Énergie Parabole Oscillateur anharmonique =1 =0 Distance internucléaire re r 0 Courbes de potentiel

  27. Caractéristiques vibrationnelles de quelques molécules simples Les valeurs pour les molécules de type X2 sont obtenues à l’aide des spectres électroniques (voir plus loin).

  28. Spectre d’absorption de l’oscillateur anharmonique • Les règles de sélection sont un peu modifiées par rapport au modèle simple (harmonique) précédent. • On trouve que si la transition Du = ± 1 se produit toujours avec une grande probabilité. • Les transitions Du = ± 2, ± 3, . . . peuvent également se produire, mais avec une probabilité beaucoup plus faible. • Comme à la température ordinaire, en général seul le niveau u = 0 est peuplé, on peut identifier les transitions uniquement à partir de ce niveau.

  29. u = 3 Énergie 2ème harmonique u = 2 1èreharmonique u = 1 u = 0 Bande fondamentale Distance internucléaire r Transitions vibrationnelles

  30. Énergie u = 3 u = 2 u = 1 u = 0 re Distance internucléaire r Transitions vibrationnelles • En mécanique quantique, les niveaux d’énergie ne sont pas quelconque. • La molécule passe plus de temps au voisinage de re et peu de temps aux extrémités rmin et rmax.

  31. Spectre d’absorption de l’oscillateur anharmonique • Les fréquences des bandes correspondant à ces transitions sont : • Cette dernière formule est tout à fait analogue à la formule empirique nu = bu-cu2 • La faible probabilité des transitions Du = 2, 3 . . . interprète la décroissance rapide de l’intensité des diverses harmoniques du spectre d’absorption.

  32. Notions de vocabulaire • Transition u = 0 u = 2 première harmonique d’énergie n2 aussi appelée 2 n1. • Transition u = 0 u = 1 bande fondamentale d’énergie n1.

  33. L’énergie de la transitionentre les niveaux  u= 0  et u =  1 (en absorption) correspond à : Fréquence de vibration et fréquence d’absorption • La fréquence de la vibration de la liaison est donnée par la relation: • La fréquence de la transition est donc égale à la moyenne entre les fréquences de vibration des deux niveaux impliqués.

  34. Énergie du point zéro • Le niveau énergétique vibrationnel le plus bas que la molécule puisse atteindre est celui qui correspond à u = 0. L’énergie de l’oscillateur est alors : • L’énergie de l’oscillateur n’est pas nulle. • Il est impossible que la molécule s’arrête complètement de vibrer, et cela même à T = 0 K ! • Ce niveau d’énergie minimum est appelé énergie du point zéro.

  35. Constantes moléculaires • Les constantes théoriques we et we xe sont déterminées expérimentalement. • we est appelé à tort constante de force (voir k). • we xe est liée à l’anharmonicité. • Que peut-on tirer de ces deux constantes ? • Une valeur liée à la courbe de potentiel est l’énergie de dissociation . Comment l’obtenir ?

  36. Énergie Do De u = 1 u = 0 Distance internucléaire r Dissociation spectroscopique et dissociation chimique Asymptote re

  37. La méthode de BIRGE-SPOONER • L’hypothèse : • Au fur et à mesure que le nombre quantique u croît, les niveaux se rapprochent de plus en plus. À la limite, la différence entre deux niveaux tend vers zéro lorsque ceux-ci atteignent la valeur de l’énergie de dissociation De . • Au voisinage de l’énergie de dissociation, la différence d’énergie est nulle entre deux niveaux successifs : DG = 0.

  38. La méthode de BIRGE-SPOONER • Posons DG = G(u + 1) -G(u) = 0 • G(u + 1) = we (u + 3/2) -wexe (u + 3/2)2 • -G(u) = -we (u+ 1/2) + wexe (u + 1/2)2 • DG = we-wexe(2 u + 2) • DG = we-2wexeu- 2 wexe • En admettant que xe << 1, ou que we >> wexe, il vient que DG = we- 2 wexeu = 0 • Cette valeur (maximum) de u permet de calculer De.

  39. La méthode de BIRGE-SPOONER • Le calcul de De = G(umax) permet d’obtenir la valeur de l’énergie de dissociation de la molécule : • Cette valeurcorrespond à l’énergie de dissociation spectroscopique : c’est la valeur absolue de l’énergie de dissociation. • L’énergie de dissociation chimique, D0, est égale à De diminuée de la valeur de l’énergie du point zéro. • Les valeurs ainsi calculées sont relativement proches des valeurs expérimentales : voir la figure qui suit.

  40. 80 N2 60 CO HF NO De mesurées (1000 cm-1) 40 H2 O2 HCl CH HBr 20 Br2 I2 Li2 Na2 100 40 60 20 0 1000 cm-1 Decalculées : BIRGE-SPOONER Dissociation spectroscopique : valeurs calculées et mesurées

  41. Caractéristiques de vibration d’autres molécules simples *: indique une molécule dans un état électronique excité.

  42. Les courbes de potentiel • Courbes harmonique, anharmonique, … • L’expression mathématique convenable est celle de MORSE : • La courbe représente convenablement la réalité moléculaire : • pour r   VDo • pour r  re V = 0 • pour r  0 V valeur finie.

  43. Asymptote Courbe harmonique Énergie Courbe de Morse Courbe anharmonique u = 1 u = 0 re Distance internucléaire r Courbes de potentiel

  44. Conclusion • La mécanique classique est insuffisante pour l’interprétation des observations spectroscopiques du mouvement de vibration des molécules diatomiques. • Elle permet de mieux comprendre l’application de la mécanique quantique. • Quels sont les résultats de cette application ?

  45. Conclusion • Les molécules diatomiques ne peuvent vibrer qu’avec des niveaux d’énergie quantifiés. • Ces niveaux se traduisent par l’introduction d’un nombre quantique de vibration u. • Les transitions acceptables entre ces niveaux sont celles qui obéissent à la règle de sélection Du = ± 1, ± 2, ± 3, . . . • L’interprétation du spectre observé dans l’infrarouge permet d’établir la constante de force de la liaison, sa fréquence de vibration de même qu’une très bonne approximation de l’énergie de rupture de cette liaison.

More Related