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Chapitre 10 – L'immunité innée

Chapitre 10 – L'immunité innée Immunité : Lutte contre les infections (prolifération de micro-organismes pouvant avoir des conséquences néfastes sur notre organisme) et élimination des cellules anormales. Inné : présent dès la naissance

adila
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Chapitre 10 – L'immunité innée

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Presentation Transcript


  1. Chapitre 10 – L'immunité innée Immunité : Lutte contre les infections (prolifération de micro-organismes pouvant avoir des conséquences néfastes sur notre organisme) et élimination des cellules anormales. Inné : présent dès la naissance L'immunité innée recouvre un ensemble de processus immunitaires qui ne dépendent pas du type de micro-organisme ni de l'histoire du sujet (micro-organisme déjà rencontré ou non). Exemple étudié : la réaction inflammatoire.

  2. Inflammation de la peau : rougeur, léger gonflement, picotement voire douleur, sensation de chaleur.

  3. Peau normale et au cours d'une réaction inflammatoire

  4. • Elargissement des capillaires sanguins → augmentation du flux sanguin dans la région → rougeur.• Paroi des capillaires devient perméable → fuite de plasma sanguin qui s'accumule dans le derme → gonflement.

  5. Mastocytes et macrophages adhèrent aux micro-organismes grâce à des récepteurs TLR.(TLR = Toll-Like Receptor = semblable au récepteur toll existant chez la Drosophile)

  6. Ici un récepteur TLR reconnaissant l'ARN double brin (L'ARN double brin n'existe pas dans les cellules humaines, il est forcément d'origine virale.)

  7. Les deux chaînes (rouge et bleue) de ce récepteur TLR forment un creux où vient se loger l'ARN double brin. Cette liaison déclenche une cascade de réactions dans la cellule qui porte ce récepteur.

  8. D'autres récepteurs TLR reconnaissent des constituants typiques de la paroi des bactéries, notamment les lipopolysaccharides (molécules n'existant pas chez les animaux).

  9. Les récepteurs TLR ont été bien conservés au cours de l'évolution, des végétaux verts aux animaux ! (doc. 4 p. 291)

  10. Une fois accroché à la membrane de la cellule phagocytaire, le microbe est phagocyté : internalisé puis détruit (par des enzymes et des oxydants).La phagocytose se déroule à peu près de la même façon dans les autres cellules phagocytaires (=capables de faire la phagocytose : macrophages, cellules dendritiques, ...) Phagocytose (ici d'un micro-organisme par un granulocyte

  11. Miam, miam !(Frontispice du chapitre, p. 284)

  12. Mastocytes et macrophages qui ont détecté et phagocyté des microbes produisent des molécules qui déclenchent le processus inflammatoire (cytokines et prostaglandines).

  13. Macrophages et mastocytes sécrètent des cytokines (petites protéines) à rôle inflammatoire et des prostaglandines.Les mastocytes sécrètent, en plus, de l'histamine.Les porstaglandines stimulent les nocicepteurs, récepteurs à la douleur → picotements voire douleur. (documents p. 293)

  14. Ces molécules inflammatoires ont notamment pour effet de rendre la paroi des capillaires sanguins perméable et "adhésive" pour les granulocytes (doc.2 p.294).

  15. Les granulocytes (et de nombreux autres leucocytes) adhèrent à la paroi des capillaires, se faufilent entre deux cellules de cette paroi...

  16. ...et s'accumulent dans la région.Les cellules phagocytaires (macrophages, granulocytes...) vont être ainsi nombreuses à phagocyter les microbes et vont donc limiter leur prolifération. C'est le rôle premier de la réaction inflammatoire.

  17. Les cellules dendritiques sont des cellules phagocytaires un peu particulières...

  18. ...stationnant dans les tissus, à l'affût, prêtes à phagocyter les micro-organismes qui auraient pénétré.

  19. microbe (virus ici) molécule du CMH peptide antigénique Une fois qu'elle a phagocyté un microbe (ici un virus), et qu'elle l'a digéré, elle porte à sa surface des fragments peptidiques provenant du microbe : elle devient une cellule présentatrice de l'antigène (CPA).

  20. Macrophages et cellules dendritiques sont les deux principaux types de cellules capables de devenir des CPA. Que deviennent ces CPA ?

  21. trajet des cellules dendritiques jusqu'au plus proche ganglion site d'infection Les CPA s'infiltrent dans des vaisseaux lymphatiques et se laissent emporter par le courant jusqu'au plus proche ganglion, où elles vont déclencher l'alerte.

  22. La lymphe est le liquide dans lequel baignent en permanence les cellules de tous les tissus de l'organisme. Elle est constituée par du plasma qui a fui des capillaires sanguins.Les vaisseaux lymphatiques ont pour rôle de drainer la lymphe (la recueillir)...

  23. ... et la ramener vers la circulation sanguine (cela évite ainsi l'accumulation excessive de lymphe dans les tissus).Sur le trajet des vaisseaux lymphatiques se trouvent les ganglions (et autres organes lymphoïdes) ; ceux-ci contiennent de nombreux lymphocytes.

  24. Dans le ganglion le plus proche, les CPA provoquent l'activation de lymphocytes T CD4 spécifiques de l'antigène présenté : ils se multiplient et se différencient en lymphocytes T auxiliaires.

  25. Les lymphocytes T auxiliaires migrent par la circulation sanguine jusqu'au site d'infection, où ils stimulent les cellules phagocytaires grâce à des médiateurs chimiques (des cytokines).

  26. phospholipides membranaires • acide arachidonique • prostaglandines - - - corticoïdes anti-inflammatoires phospholipase anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, ibuprofène...) cyclo-oxygénase Voie de synthèse des prostaglandines et mode d'action des médicaments anti-inflammatoiresUn signe signifie que l'enzyme est inhibée.L'action des corticoïdes est plus puissante que celle des anti-inflammatoires non stéroïdiens : en cas d'infection, il ne faut pas en prendre, car en bloquant la réaction inflammatoire, ils empêchent aussi le démarrage des réactions immunitaires adaptatives.

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