1 / 130

Chapitre 2 Au cœur de l’économie industrielle: la firme

Chapitre 2 Au cœur de l’économie industrielle: la firme. Qu’est-ce qu’une entreprise ?. Cette question n’est pas aussi saugrenue qu’elle ne le paraît. Une entreprise (firme) se présente comme un réseau de relations contractuelles entre individus organisées autour de la production .

Télécharger la présentation

Chapitre 2 Au cœur de l’économie industrielle: la firme

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Chapitre 2 Au cœur de l’économie industrielle: la firme

  2. Qu’est-ce qu’une entreprise ? • Cette question n’est pas aussi saugrenue qu’elle ne le paraît. • Une entreprise (firme) se présente comme un réseau de relations contractuelles entre individus organisées autour de la production. • Relations contractuelles: propriétaires vs managers, managers vs travailleurs, propriétaires vs créanciers, etc. • Réseau: l’ensemble de ces relations contractuelles est complexe et plus ou moins formel. • Production: transformation de certains biens (travail, machine, espace, électricité, etc.) en d’autres biens.

  3. Deux approches de l’entreprise • Approche néo-classique: s’en tient à la définition descriptive de la firme comme institution qui produit (transforme certains biens (inputs) en d’autres biens (outputs). • Approche institutionnelle (Williamson): essaie d’expliquer la constitution du réseau de relations contractuelles sous-jacents à l’entreprise. • Exemple: Renault: plusieurs usines fabriquent des voitures à partir de composantes parfois fabriquées en interne, parfois achetées à des entreprises externes. • Qu’est-ce qui explique la décision de fabriquer en interne plutôt que d’acheter à une autre entreprise (intégration) ?

  4. Intégration de l’entreprise • Verticale: Une entreprise achète certains de ses fournisseurs ou de ses détaillants pour intégrer le processus de production de l’amont à l’aval. • Horizontale: L’entreprise achète ses concurrents ou des entreprises produisant des biens complémentaires. • Exemple: Orange fait produire ses « Live box » par Sagem ou Thomson. Il s’agit d’une décision de (dés) intégration verticale. • Exemple: Air France et KLM décide de fusionner (intégration horizontale). De même, le brasseur de bière Indien Kingfisher décide de lancer une entreprise de transport aérien.

  5. Les 2 approches de l’entreprise • se distinguent par le focus qu’elles font sur ces deux aspects complémentaires. • L’approche néo-classique prend l’existence de la firme envisagée comme producteur comme une donnée (le fait que Renault soit organisée en plusieurs branches intégrées ou en une seule, qu’elle sous-traite certaines unités à d’autres firmes ou non est négligé). • L’approche institutionnelle explique l’intégration et la désintégration des firmes au moyen de l’économie des coûts de transaction • Examinons tour à tour ces 2 approches (même si le cours privilégiera l’approche néo-classique).

  6. L’approche néo-classique • On considère pour simplifier une firme ne produisant qu’un seul bien (output) (la généralisation à plusieurs biens ne posant pas de problèmes particuliers). • La firme utilise ninputs (facteurs) pour produire cet output. • L’ensemble des activités productives que la firme est techniquement capable de mettre en œuvre est décrit au moyen d’une fonction F: n+ +qu’on appelle fonction de production. • Cette fonction associe à toute combinaison d’inputs (x1,…,xn) n+ la quantité maximale F(x1,…,xn) d’output qu’il est techniquement possible de produire pour la firme avec cette combinaison d’inputs. • F est donnée à la firme; elle décrit sa technologie.

  7. Fonction de Production (illustration) un input, un output Quantité d’Output y = F(x) y’ y’ = F(x’) est la quantité maximale d’output que peut produire la firme avec x’ unités d’input. x’ x Quantité d’input

  8. technologie avec plusieurs inputs Output, y x2 (8,8) (8,1) x1

  9. Technologies à plusieurs Inputs • L’isoquante associée à la quantité d’output y est l’ensemble de toutes les combinaisons de quantités d’inputs permettant de produire au maximum y unités d’output. • Les isoquantes permettent une description géométrique commode des technologies impliquant plusieurs inputs.

  10. Isoquantes avec deux inputs x2 y º 8 y º 4 x1

  11. Isoquantes avec deux inputs Output, y y º 8 y º 4 x2 x1

  12. Plusieurs Inputs x2 y x1

  13. Plusieurs Inputs x2 y x1

  14. Plusieurs Inputs x2 y x1

  15. Plusieurs Inputs x2 y x1

  16. Plusieurs Inputs x2 y x1

  17. Plusieurs Inputs x2 y x1

  18. Plusieurs Inputs y x1

  19. Plusieurs Inputs y x1

  20. Plusieurs Inputs y x1

  21. Plusieurs Inputs y x1

  22. Plusieurs Inputs y x1

  23. Plusieurs Inputs y x1

  24. Plusieurs Inputs y x1

  25. Plusieurs Inputs y x1

  26. Plusieurs Inputs y x1

  27. Plusieurs Inputs y x1

  28. La technologie • Dépend de l’entreprise • En économie, il n’est pas rare qu’on suppose de la technologie qu’elle présente une structure particulière. • Considérons des exemples de telles structures.

  29. Technologie Cobb-Douglas • Une fonction de production Cobb-Douglas est de la forme

  30. Technologie Cobb-Douglas • Une fonction de production Cobb-Douglas est de la forme • Par exemple:

  31. Technologie Cobb-Douglas • Une fonction de production Cobb-Douglas est de la forme • Par exemple:avec

  32. Technologies Cobb-Douglas x2 Les isoquantes sont toutes des hyperboles assymptotiquesaux axes x1

  33. Technologies à coefficient de proportion fixe • Une fonction de production à coefficients de proportion fixe à la forme:

  34. Technologies à coefficient de proportion fixe • Une fonction de production à coefficients de proportion fixe à la forme:

  35. Technologies à coefficient de proportion fixe • Une fonction de production à coefficients de proportion fixe à la forme: • E.g.avec Technologie Léontieff

  36. Technologie Léontieff x2 x1 = 2x2 min{x1,2x2} = 14 7 min{x1,2x2} = 8 4 2 min{x1,2x2} = 4 4 8 14 x1 Parfaite complémentarité entre facteurs

  37. Technologies à substituabilité parfaite • Une fonction de production avec substituabilité parfaite a la forme:

  38. Technologies à substituabilité parfaite • Une fonction de production avec substituabilité parfaite a la forme: • Par exemple:

  39. Technologies à substituabilité parfaite • Une fonction de production avec substituabilité parfaite a la forme: • Par exemple:avec

  40. Technologie à substitution parfaite x2 x1 + 3x2 = 9 x1 + 3x2 = 18 x1 + 3x2 = 24 8 Isoquantes sont linéaires et parallèles 6 3 x1 9 18 24

  41. Produit Marginal Physique • Le produit marginal physique de l’inputimesure le taux de variation de l’output maximal qu’entraîne une variation infinitésimale de l’inputi, en gardant fixées les quantités des autres inputs. • Formellement,

  42. Produit Marginal Physique Par exemple si: le PM1 est: et le PM2 est:

  43. Produit Marginal Physique Le produit marginal physique d’un input dépend du niveau utilisé des autres inputs. Par exemple avec: si x2 = 8, Alors que si x2 = 27 on a:

  44. Produit Marginal Physique • Le produit marginal de l’input i est décroissant s’il diminue lorsque le niveau d’emploi du facteur augmente:

  45. Produit Marginal Physique e.g. si alors et

  46. Produit Marginal Physique e.g. si alors et donc:

  47. Produit Marginal Physique e.g. si alors et donc et

  48. Produit Marginal Physique e.g. si alors et donc et les deux produits marginaux sont décroissants.

  49. Rendements d’échelle • La notion de produit marginal concerne l’impact d’une variation du niveau d’emploi d’unseul input sur l’output produit. • Le concept de rendements d’échelle décrit l’impact d’une variation proportionnelle du niveau d’emploi de tous les inputs sur l’output produit.

  50. Rendements d’échelle Si, pour un niveau d’emploi (x1,…,xn) des ninputs, alors la technologie décrite par lafonction de production F fait l’objet de rendements d’échelleconstant.E.g. (k = 2) doubler tous les niveauxd’emploi d’inputs double le niveau d’output produit.

More Related