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LA LIAISON ECOLE COLLEGE

LA LIAISON ECOLE COLLEGE. Philippe PALLIN – I.E.N. PLAN. LES REUNIONS DE LIAISON Réunions de liaison et conseils écoles – collèges Composition Outils pour les réunions de liaison CONSEILS ECOLES – COLLEGES : aspects didactiques Français – production d’écrits

briana
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Presentation Transcript


  1. LA LIAISON ECOLE COLLEGE Philippe PALLIN – I.E.N.

  2. PLAN • LES REUNIONS DE LIAISON • Réunions de liaison et conseils écoles – collèges • Composition • Outils pour les réunions de liaison • CONSEILS ECOLES – COLLEGES : aspects didactiques • Français – production d’écrits • Mathématiques – résolution de problèmes • Disciplines instrumentales et culturelles (histoire, géographie, sciences) • CONSTRUIRE DES PASSERELLES • Observables • Conclusion

  3. REUNIONS DE LIAISON 1 • Réunions de liaisons et conseils écoles - collèges • Les réunions de liaison ont des finalités pratiques lors de l’entrée des élèves au collège : composition des classes, étude des situations individuelles (notamment pour les élèves en difficulté), mise en place des dispositifs d’aide … • Les conseils écoles – collèges ont des objectifs pédagogiques très différents et très ouverts – et visent à obtenir une meilleure connaissance des pratiques dans chacun des degrés (et une évolution de ces pratiques en conséquence)

  4. REUNIONS DE LIAISON 2 * COMPOSITION DES CONSEILS • Les commissions de liaison concernent essentiellement les enseignants de CM2 et de 6ème ainsi que tous les experts susceptibles d’apporter des informations importantes sur les élèves concernés (directeurs, psychologues scolaires …) • Les conseils écoles – collèges concernent tous les enseignants du cycle (CM1 – CM2 – 6ème) ainsi que tous les cadres pédagogiques locaux des deux degrés (Principal, Principal adjoint, CPE, IEN, Conseillers pédagogiques de circonscription, directeurs d’école) ainsi que tous les personnels experts en matière pédagogique : psychologues scolaires, IMF, coordonnateur du RRS … (énumération non exhaustive)

  5. REUNIONS DE LIAISON 3 • OUTILS POUR LES REUNIONS DE LIAISON • Les résultats quantifiés (si possible) et analysés des évaluations nationales CM2 (qui portent sur des compétences de fin d’école élémentaire, à travers des items nécessairement ponctuels) • Les L.P.C. – qui présentent un listing de compétences validées (ou non) pour chaque élève. Cet outil doit être renseigné avec la plus grande précision pour les élèves en difficulté. • Les PPRE – passerelles : parcours de l’élève, dispositifs d’aide éventuels, difficultés spécifiques et points forts pouvant servir de points d’appui; • Le mise en relation de ces trois outils doit favoriser une connaissance de plus en plus fine des élèves en difficulté et permettre la mise en place des aides différenciées dès leur entrée au collège.

  6. REUNIONS DE LIAISON 4 • PERIODICITE • Deux réunions annuelles sont prévues : • La commission de liaison de juin • Une seconde commission (pour retour sur les PPRE notamment) en début d’année scolaire (octobre)

  7. CONSEILS ECOLES – COLLEGES : LA PRODUCTION D’ECRIT 1 • Les énormes difficultés rencontrées par de nombreux élèves lors de leur entrée au collège sont liées à l’extrême complexité du champ disciplinaire. Descompétences multiples et très diverses sont ainsi sollicitées : • La compréhension de la consigne (sollicitant souvent des actes de langage très divers : raconter, décrire, argumenter, expliquer …) • La connaissance du type textuel (lettre, notice, compte rendu, récit dialogué, poème, conte …) • La construction du texte (plan, unités de sens …) • La cohérence textuelle (emploi des temps, anaphores, indicateurs logiques et chronologiques …) • La construction des phrases, la syntaxe (Cf. récit Vs discours) • Le lexique adapté • L’orthographe • La graphie (l’effort sollicité, chez certains, peut provoquer des erreurs d’attention dans tous les autres domaines) • En conséquence il est quasiment impossible de remédier aux erreurs commises par les élèves – tant elles sont multiples et d’une extrême diversité.

  8. CONSEILS ECOLES – COLLEGES la production d’écrit 2 Un outil pédagogique : la dictée à l’adulte • L’ENSEIGNANT • Propose le sujet, énonce la consigne • Écoute les propositions des élèves • Les renvoie au groupe • Les met à l’épreuve des huit critères (Cf. supra), relance • Apporte des informations complémentaires (Cf. lexique) pour débloquer, enrichir, anticiper des séances futures … • Valide la proposition retenue et l’écrit au tableau • Commente à l’occasion des questions spécifiques (Cf. orthographe) • LES ELEVES • Proposent, argumentent, INTERAGISSENT • REDIGENT le texte collectivement • Le copient • Écrivent INDIVIDUELLEMENT un fragment du texte (phrase, petit §)

  9. CONSEILS ECOLES – COLLEGES Mathématiques – problèmes 1 • Sur la transition pédagogique • Le saut didactique repose sur les capacités d’abstraction des élèves : • à l’école, le problème doit toujours renvoyer à une situation (« concrète ») identifiée à laquelle l’abstraction des opérations doit toujours renvoyer • au collège, la situation (« concrète ») doit s’effacer pour que le problème porte sur une situation et des objets essentiellement mathématiques • Exemples • La division par un nombre décimal n’est pas abordée à l’école (non pas parce que le niveau baisse ou autre fantasme) mais parce que le niveau d’abstraction est tel qu’on ne peut que très difficilement rattacher l’opération à une situation compréhnsible pour le sélèves. • … à la différence de la multiplication (( x 0,5 indique qu’un invité ne prendra que la moitié d’une part …) 3. De nombreux élèves ne sont pas prêts pour effectuer immédiatement ce passage à l’abstraction intégrale.

  10. CONSEILS ECOLES – COLLEGES Mathématiques – problèmes 2 OUTILS PEDAGOGIQUES • Les PROBLEMES POUR CHERCHER • Le problème ou la situation-problème ne peuvent pas être résolus par les élèves au moyen de procédures expertes qu’ils ne possèdent pas. • Il convient donc d’y apporter des réponses par d’autres moyens, empiriques, qui impliquent une mise en relation constante entre la situation et les seuls outils disponibles (ainsi du schéma). • La TRADUCTION DU LANGAGE MATHEMATIQUE EN LANGAGE DE SITUATION • La résolution de problèmessollicite de fortes capacités à la fois en matière de lecture et de production d’écrits : compréhension de l’énoncé exprimé en termes de situation, production impliquant de fortes capacités d’inférence et exprimée dans un code autre. • Ce niveau de complexité justifie le fait que l’on demande aux élèves de rédiger alors même que la finalité est bien d’atteindre un autre mode de « rédaction » : la référence explicite à la situation garantit le fait que celle-ci est prise en compte dans la démarche retenue, dans les notions mobilisées - afin de prévenir la dérive « âge du capitaine ». (Cf. exemple dans diapo suivante)

  11. CONSEILS ECOLES – COLLEGES Mathématiques – problèmes 3 • Les anciennes évaluations nationales 6eproposaient régulièrement des exercices favorisant cette articulation (la fameuse passerelle entre code et sens) : il s’agit non plus de trouver la bonne opération par rapport à la situation problématique, mais au contraire de trouver le sens de l’opération (qui est alors donnée) par rapport à la situation de référence - en quelque sorte de traduire du langage mathématique en français (produire un énoncé correspondant à un calcul donné). • 1. Dans le texte qui suit, certaines données ont été effacées. Observe attentivement les calculs effectués par le marchand de journaux et complète les cases. • Calculs du marchand de journaux : •  3 x 4,10 = 12,30 10 x 1,50 = 15 12,30 + 15 = 27,30  50 - 27,30 = 22,70 • Frédéric achète 10 paquets d’images à __________ francs l’un et __________ cahiers à __________ francs l’un. • Frédéric sort un billet de ___________ francs. Le marchand calcule la dépense et lui dit : « je te rends __________ francs ». • 2. a. Pour répondre à la question qui était posée à la fin d’un problème, François a écrit la calcul exact suivant : (5,60 x 7) + (3,10 x 3) + 1,50 = 50 • Complète le texte ci-dessous à l’aide du calcul de François : • A la boulangerie, Lucie achète __________ baguettes de pain à 3,10 francs l’une et 7 pains au chocolat à __________ francs pièce. Elle donne un billet à la caissière, qui lui rend __________ francs. • b. Voici une liste de questions. Coche la question qui a été posée à la fin de ce problème. •  Combien a-t-elle dépensée à la boulangerie ? Quel est le prix des pains au chocolat ? Quelle est la valeur du billet donné à la caissière ? Quel est le prix des baguettes de pain ? Combien la caissière rend-elle ?

  12. CONSEILS ECOLES – COLLEGESDisciplines instrumentales et culturelles 1 • Sur les causes de l’échec à l’entrée au collège • Selon les sources, le nombre des élèves concernés peut varier de 10 à plus de 30 % (notamment autour de la question de l’illettrisme) : quelle fiabilité ? • La cause la plus évoquée est l’absence de maîtrise des compétences de base dans les disciplines instrumentales : dire – lire – écrire – compter • En particulier la cause principale (« l’illettrisme ») serait l’incapacité de ces élèves à comprendre le sens d’un texte simple d’une vingtaine de lignes. … Et si l’on inversait les perspectives …

  13. CONSEILS ECOLES - COLLEGESDisciplines instrumentales et culturelles 2 2. Un déficit culturel et non instrumental • La plupart des élèves (autour de 90 %) comprennent des textes courts d’une vingtaine de lignes. • En fait les difficultés ne tiennent pas au manque de maîtrise par rapport à l’instrument, mais à un déficit de connaissances – par rapport aux attentes des spécialistes du Second Degré. • Ces insuffisances portent à la fois sur les contenus culturels et sur les codes propres à chaque discipline : lecture et compréhension des documents propres au champ disciplinaire, lexique spécifique … • Cela vaut pour toutes les disciplines culturelles et artistiques (histoire, géographie, sciences, éducation artistique) mais aussi à l’intérieur des dissciplines horizontales (CF. littérature, poésie, dimension culturelle dans l’apprentissage d’une langue étrangère) • Cela impose donc une approche pédagogique renouvelée.

  14. CONSEILS ECOLES-COLLEGESDisciplines instrumentales et culturelles 3 • Des connaissances , forcément limitées à l’école mais indispensables : si l’école se conente d’enseigner les disciplines instrumentales (français / mathématiques) et délègue aux familles les apprentissages culturels, elle condamne ipso facto les élèves issus des milieux les plus fragiles … • et des compétences : elles sont de trois ordres - des capacités propres à chaque champ disciplinaire : structuration du temps (histoire), structuration de l’espace (géographie), approche de la méthode expérimentale (sciences) - la compréhension et la lecture de documents et de textes propres à chaque champ (à commencer par le fonctionnement des manuels scolaires …) ; renseigner une carte de géographie ne peut se concevoir sans un apprentissage spécifique - l’enrichissement du lexique propre à chaque discipline. • Cela suppose une nouvelle conception des séances, partagées pour chacune de ces disciplines. Un exemple de séance en histoire (excellente), en ligne sur le site de circonscription : • http://www.ien-plaisir.ac-versailles.fr/spip.php?article351

  15. CONSTRUIRE DES PASSERELLES ENTRE LES DEUX DEGRES : les OBSERVABLES La connaissance de l’autre est indispensable afin de combler un fossé largement « interculturel » entre école et collège. Une expérimentation relativement simple a pu être conduite dans le cadre du R.R.S. de PLAISIR : la constitution de binômes, l’organisation de visites de classe (à diversifier en fonction des domaines disciplinaires visés) de CM2 (pour les enseignants du collège) et de 6ème (pour les professeurs des écoles). Afin de faciliter cette observation j’ai établi une liste d’observables à l’intentions des Professeurs du collège. Ces observables sont de trois ordres.

  16. LES OBSERVABLES 2 • LES DOCUMENTS (POUR LA CLASSE) • Les livres, manuels, fichiers • Les cahiers • Cahiers / classeurs du jour : domaines disciplinaires, sous-domaines (notamment pour le français et les mathématiques), types de tâches, modalités de correction • Cahiers de référence • Cahiers propres à chaque discipline : place des fiches, écrit des élèves, documents joints • Fichiers • Autres cahiers, carnets … • Outils d’évaluation • l’emploi du temps (normalement affiché) : place et horaire de chaque discipline, positionnement respectif des disciplines instrumentales (français / maths), culturelles et artistiques, de l’E.P.S., durée des séances … • les progressions périodiques (mensuelles ou bimestrielles (obligatoirement affichées) : il s’agit de l’outil d’organisation et de communication pédagogiques essentiel dans le premier degré. Il est normalement centré sur les compétences en jeu précisées par les objectifs d’apprentissage spécifiques correspondant pour la période et les contenus correspondants, précisant également les ajustements effectués au cours et eu terme de chaque période en fonction des avancées effectives de la classe • les évaluations (exemples divers) • Les livrets d’évaluation, le LPC • Le cahier-journal • Les outils relatifs à l’aide aux élèves en difficulté (PPRE, dossier APC …)

  17. LES OBSERVABLES 3 • LES DOCUMENTS (POUR L’ECOLE) • Le projet d’école • Les comptes rendus des divers conseils, réunions pédagogiques • L’exploitation des évaluations nationales • Les documents nationaux (programmes, socle) • LA GESTION DE L’ESPACE • la disposition (frontale, en U, en groupes, modulable …) • les coins (lecture, informatique, TNI, travail en autonomie …) • les affichages (auxiliaires didactiques, affichages culturels, vie scolaire, productions d’élèves écrites ou plastiques) • OBSERVATION DE LA CLASSE • 4 paramètres pédagogiques : • La passation des consignes (modalités, exécution collective d’items, travail en autonomie ou non) • La gestion matérielle (documents, auxiliaires didactiques, fiches, tableau ou TNI …) • La gestion du temps (durée, adaptation au niveau des élèves …) • La gestion sociale (modalités : temps collectifs / individuels / sous-groupes, rôles respectifs de l’enseignant / des élèves …) • La cohérence de la séance (construction, équilibre entre temps de recherche et temps de structuration …)

  18. CONSTRUIRE DES PASSERELLES 4 • En manière de conclusion très ouverte … • Un texte de Daniel GAUCHON, ancien I.E.N., datant d’une quinzaine d’années – soulevant de nombreuses sources de difficultés pour la liaison école / collège (en particulier le passage de l’enseignement généraliste à l’enseignement des spécialistes). • Le texte est à la fois polémique et stimulant … • … d’autant plus que les initiatives et les réponses qu’ils appellent semblent presque anticipe rla création des conseils écoles – collèges. • Le texte est en ligne sur le site de circonscription : • http://www.ien-plaisir.ac-versailles.fr/spip.php?article122

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