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HISTOIRE GRECQUE ET ROMAINE

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HISTOIRE GRECQUE ET ROMAINE

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    1. HISTOIRE GRECQUE ET ROMAINE

    2. Histoire grecque Les grandes priodes La civilisation crtoise La civilisation mycnienne Les sicles obscurs Priode archaque Lpoque classique Le IVe sicle Le monde hellnistique

    3. La civilisation crtoise Minoen ancien et moyen Minoen ancien (2800-2000): rien dexceptionnel; agriculture, levage, petites communauts disparates. Minoen moyen (2000-1600): construction de palais (sans fortification), probablement pacifiste, organisation sociale concentre et administre dans le palais; criture: linaire A, pictographique et non dchiffre; 1700: destruction des palais, causes: conflits internes, trangers, sisme ou raz-de mare.

    4. La civilisation crtoise Minoen rcent Minoen rcent (1600-1120): reconstruction du palais du roi Minos; thalassocratie: domination de la mer probablement conomiquement; Cnossos est le centre le plus important; 1450: destruction de tous les palais, sauf Cnossos (dtruit en 1375), causes possibles: ruption volcanique, tempte ou conflits internes; criture: linaire B, dchiffr. Cycladique: une amoncellement dles; lle de Thera (Santorin actuel) aurait inspire le mythe de lAtlantide.

    5. La civilisation mycnienne Helladique rcent Helladique rcent (1580-1100): le palais de Mycnes, palais avec rempart, militaris; hirarchie: Wanax, personnage important pas ncessairement un roi, Lawagetas: commandant en chef, Telestai: les administrateurs, Damos: le peuple; socit esclavagiste; vie religieuse: prsence des douze divinits principales; destruction des palais en 1200, hypothses: conflits internes, les invasions doriennes, les peuples de la mer.

    6. Les sicles obscurs (1200-800) Le XIIe sicle (1200-1125): peu de vestiges archologiques et fin de lcriture; continuit de lartisanat et de la religion; 1120: destruction dfinitive des palais mycniens. Priode 1125-1025: continuation de la cramique; 1100-1000: le fer remplace progressivement le bronze. Priode 1125-800: changements considrables; oraisons funbres, combat naval, premiers temples.

    7. Lpoque archaque (800-500) Renouveau dans le monde grec: naissance de la cit (polis): un tat indpendant sans gouvernement central; pouvoir des grandes familles ; Syncisme: regroupement des communauts sous une seule bannire; centralisation du pouvoir Athnes; cration de la citoyennet pour les hommes (politeia); femmes, esclaves et mtques ne sont pas citoyens; les mtques apportent le commerce.

    8. Lpoque archaque (800-500) Expansion coloniale: 1re vague de colonisation (770-675) vers loccident au sud de lItalie de la Sicile qui sera nomm Grande Grce; 2me vague de colonisation (675-510) au nord de la mer ge et sur le littoral de la mer noire; colonies indpendantes de la mre patrie, les nouvelles cits sont principalement commerciales et non politiques, les indignes adoptent progressivement la culture grecque; causes de lexpansion: troitesse des sols (stnochria), crises sociales; expdition men par un chef (oikists) dont le rle est de transporter les dieux poliades; rapport entre colonies et mtropole: essentiellement religieux; hellnisation des peuples indignes; Boum conomique.

    9. Lpoque archaque (800-500) Les diffrentes classes sociales: aristocratie (la noblesse), les fortuns (Kaloskagathos) loppos des pauvres (Kakos); pouvoir dun petit nombre (Oligarchie); laristocratie a des privilges exceptionnels: hautes-magistratures, droit de faire la guerre, contrle des tribunaux, butins de guerre (terres); classe moyenne: artisanat et commerce, la plupart sont des mtques; classe pauvre et esclaves: ils ont trs peu dinfluence dans la polis; pour tre citoyen il faut possder une terre et un hritier (mle). Consquences: crise agraire entre noblesse et les autres classes, grande pauvret.

    10. Lpoque archaque (800-500) Rforme hoplitique: fantassins grecs lourdement arms regroups en phalange et arms dune longue pique; larme employait aussi des mercenaires trangers; les peltastes: soldats lgrement quips; le bouclier de lhoplite est muni dun porpax et dun antilab qui changrent la face de la guerre; ceux qui combattaient, les citoyens, devaient payer pour leur quipement de soldat; cause de limportance du territoire, il fut ncessaire douvrir la phalange hoplitique aux classes moins aises; ces nouveaux soldats revendiqurent les mmes privilges que laristocratie (dbut de la dmocratie)

    11. Lpoque archaque (800-500) Les hoplites: recruts parmi les citoyens de classes moyennes, entre 18 et 60 ans, ces fantassins lourds doivent squiper leur frais. Cuirasses de cuir renforcs de plaques de mtal, casques cimier et protection nasal, jambires en bronze (cnmides), pe courte double tranchant et longue lance de plus de deux mtres constituent lquipement indispensable de ces paysans-soldats. Mais surtout, les hoplites doivent leur nom leurs boucliers de forme circulaire (hoplon), armes dfensives sans lesquelles les phalanges, formations serres de soldats, nexisteraient pas. Larges de 90 centimtres, ils sont lourds (8 kilos) et gnralement faits en bronze et en cuir. Sur la face interne, une double poigne (antilab) permet de bien les tenir. Les boucliers des hoplites expriment la fois lefficacit guerrire de ces citoyens et leurs tonnants liens de solidarit [] Disposs les uns ct des autres, ils protgent simultanment leur possesseur et lhomme situ sur la gauche.

    12. Lpoque archaque (800-500) Les solutions la crise agraire: la tyrannie; pouvoir exceptionnel pour mettre fin aux crises sociales; Solon (VIe sicle): il rendit la terre aux paysans et permit la majorit des habitants de participer aux affaires publiques; Pisistrate: prts aux paysans (les riches doivent verser une dme), systme de juges itinrants; Hipparque: encouragea les potes, dbut du thtre grec, il fit mettre par crit les rcits dHomre; ils ne sont jamais parvenus rgler dfinitivement les crises sociales. Les lgislateurs: pouvoir exclusif de changer les lois; Solon apporta une srie de rformes Athnes en 594; ses mesures: abolition des dettes des gens les plus pauvres (Seisachteia), loi qui empche de rduire quelquun en esclavage; retour des exils; cration dun tribunal populaire (Hlie)

    13. Lpoque archaque (800-500) Rgime censitaire de Solon (bas sur la production de bl); ce systme permettait un mouvement des classes Pentacosiomdimnes: 500 mdimnes, hautes charges, privilges militaires, cavalier ou hoplite. Hippeis: 300 mdimnes, charges infrieures, cavalier ou hoplite. Zeugites: 200 mdimnes, certaines charges, hoplite. Thtes: moins de 200 mdimnes, certaines charges, peltaste. (ce systme plus dmocratique permettait laristocratie de jouer un rle prpondrant)

    14. Lpoque archaque (800-500) La rforme de Clisthne: le pre de la dmocratie athnienne. Les dmes: 139 rpertoris sur le territoire de lAttique. Les tribus: Quatre regroupaient les grandes familles. Clisthne en cra 10. Il regroupe les dmes en trente trittyes; 4 5 dmes par trittyes; trois par tribus. Cration du conseil des 500 (Boul). Stratges: lection de 10 stratges militaires. Clisthne conserve le rgime censitaire de Solon. Instauration de lostracisme, exil de 10 ans (par 6000 voies)

    15. Lpoque classique (500-323) Lavnement du Ve sicle et lempire dAthnes: lorsque Athnes sortit des guerres mdiques en 480-479, elle tait la plus grande puissance navale du monde grec. Mme si la cit tait alors en cendre, les Athniens taient considrs comme les chefs de la coalition grecque contre les Perses. Tant que se maintient la menace dune nouvelle invasion, cette suprmatie permit Athnes de poursuivre ses ambitions imprialistes.

    16. Lpoque classique (500-323) Lexpansion territoriale spartiate: les Spartiates ou Lacdoniens, en conqurant des territoires voisins (Laconie, Messenie), faisaient de leurs nouveaux vaincus des esclaves appels Hilote. Les Hilotes soccupaient de toutes les activits, sauf la guerre. Pour 250 000 Hilotes, il y avait 5000 citoyens spartiates. Les esclaves redoutent de se faire assassiner par les jeunes garons forms la guerre. Le militarisme tait leur activit principale. En 540, Sparte est la plus grande puissance militaire du monde.

    17. Lpoque classique (500-323) Lempire perse et les cits grecques dIonie (900 avant JC): LAssyrie est une grande puissance dune grande cruaut. 610: le roi Cambyse du royaume des Perses anantie le royaume des Mdes. 540-530: conqute dun immense territoire oriental. 530, mort de Syrus, fils de Cambyse; Cambyse II fait la conqute de lgypte. 522: mort de Cambyse II, Darius lui succde. Il conquier les colonies grecques du Pont Euxin. 500: domination des Perses sur la Mditerrane.

    18. Lpoque classique (500-323) Les guerres mdiques: 1re: 490 Marathon 2me: 480-479 Plate. Les Ioniens et les Athniens dfendront le territoire avec le gnral Miltiade. 489: victoire athnienne; ils repoussent les Perses Marathon. Thmistocle succde au gnral Miltiade. 483: dcouverte de mines dargent; Thmistocle fait construire 300 navires. Athnes devient une puissance navale. Consquences: quilibre entre Athnes (puissance navale) et Sparte (puissance terrestre).

    19. Lpoque classique (500-323) La Guerre du Ploponnse: 445: entente tacite entre Spartiates et Athniens (sous Pricls), une paix de trente ans qui en durera quinze. 431: dbut de la guerre du Ploponnse. Pricls meurt lors de lpisode de peste qui dcime la cit. Nicias, le vieux conservateur et Clon, le jeune aventureux lui succdent comme stratge. Consquences: la Grce entire est ravage; perte de foi pour les anciens dieux; grande pauvret; mercenariat auprs des Perses; fin de lpoque classique.

    20. Le IVe sicle (400-323) Les vnements de 401 356: Expdition de lAnabase (401-399) dans laquelle sengagea lhistorien Xnophon. Les Grecques durent marcher sur leur orgueil de la servitude et sengagrent comme mercenaires pour la Perse. 399: mort du philosophe Socrate; il sest oppos de mettre mort par dmocratie directe les stratges lors du procs des Arginuses. 399-356: hgmonie spartiate en 371; 354: fin de la grande puissance grecque menace par la Macdoine au nord.

    21. Le IVe sicle (400-323) Les conqutes de Philippe II de Macdoine (356-338): 359: rgne de Philippe II 357-352: conquiert les colonies grecques: Amphipolis, Abdne, Marone et la Thessalie. 338: bataille de Chrone; dfaite de larme grecque. Philippe nannexe pas le territoire mais le contrle. 337: lAssemble de Corinthe; Philippe devient lHgmn (chef suprme). 336: campagne contre les Perses; assassinat de Philippe II. Alexandre, son fils, lui succde.

    22. Le IVe sicle (400-323) Les conqutes dAlexandre le Grand: 335: expdition du nord de la Macdoine; rvolte et destruction de Thbes. 334: premier affrontement contre Darius III; Alexandre vainc malgr linfriorit en nombre de son arme. 334-333: soumission des peuples des collines de Phrygie et de Lycie. 331: bataille de Gaugamel; prise de Babylone, de Suse et de Perspolis. 327: mariage dAlexandre et de la princesse Roxane (une barbare). 15 juin 323: Alexandre meurt de la malaria.

    23. Le monde hellnistique (323-30) Problme de succession: Alexandre neut pas dhritier. Roxane eut un fils de lui: un semi-barbare. Il ne pouvait donc pas reprsenter la Macdoine. Les tats furent distribus aux Diadoques, ses gnraux. Hellnistique dsigne la diffusion de la culture grecque dans le monde. 305: fin de lempire dAlexandre. 276: trois grands royaumes hellnistiques en Grce: Lagide (gypte), lempire Sleucide et le royaume Antigonide. 276-223: apoge du monde hellnistique; peu de guerres; les pigones succdent aux Diadoques. Dbut des conqutes romaines.

    24. Histoire romaine Les grandes priodes LItalie des origines La cit romaine La croissance de la Rome rpublicaine Crise et fin de la Rpublique Auguste et les empereurs du 1ier sicle Lapoge de lempire La dynastie des Svres La fin de lempire romain

    25. LItalie des origines (8ime-4ime sicle) Caractristiques gnrales de Rome: Au centre de lespace gographique de lItalie. Situ aux abords du Tibre, site stratgique. Rome sest inspir ouvertement des civilisations grecque, trusque, msopotamienne et gyptienne. Elle va apprendre des autres; ce quelle sapproprie, elle le romanise. Influence du commerce maritime (Phniciens, Grecs) Un empire multi culturel et multi ethnique; maintient de lunit dans la diversit.

    26. LItalie des origines (8ime-4ime sicle) Rome a t fond sur les bons auspices des dieux (Pax deorum = stabilit). Dans Lnide de Virgile, ne est un soldat troyen quittant la ville de Troie aux mains des Achens. Il se rend au Latium quil va coloniser aprs stre heurt aux populations locales. Le miracle romain: la ville de Rome, une portion seulement de la population latine, connatra une srie de succs militaires. Elle colonisera et diffusera sa culture. Prservation: financement dune arme; impts aux coloniss; intgration culturelle.

    27. LItalie des origines (8ime-4ime sicle) Priode royale: fondation de Rome en 753 av. JC: ne, fils de la desse Vnus, colonise le Latium. Un jour, Rha Sylvia, une descendante dne, tombe enceinte du dieu Mars et donne naissance aux jumeaux Romulus et Rmus. Ils furent les fondateurs de la ville de Rome. Les deux frres montent sur une colline et font des auspices afin de connatre les prsages divins. Ils voient des oiseaux, prsage dune puissance annonce.

    28. LItalie des origines (8ime-4ime sicle) Priode royale: Les limites de la ville sinscrit dans un sillon, une enceinte sacre. Au VIIIe sicle, durant 245 ans, Rome est gouvern par le rgne de sept rois. Quatre taient des Latins et des Sabins. La ville fut ensuite prise par les trusques; trois rois trusques. Contrairement la lgende, les trusques sont les vritables fondateurs de Rome; ils taient une civilisation plus avance que les Romains (villes, fortifications, canalisation, etc.) Le dernier roi trusque fut chass de Rome (fin de la monarchie, dbut du systme rpublicain).

    29. LItalie des origines (8ime-4ime sicle) Lapport des trusques: La religion en gnral Dieux romains Rituels Sacrifices Divinations En somme, Rome est un hybride de deux principales influences: les trusques et les Grecs.

    30. La cit romaine administration, religion et socit Les Patriciens et les Plbiens: il existait deux principaux groupes Rome, les Patriciens, la vieille aristocratie aux origines de Rome et les Plbiens, issue dun mtissage avec les populations locales. Malgr une rivalit de classes, les Patriciens possdaient le vritable pouvoir. Les Plbiens assumaient un contre-pouvoir en crant le tribun de la plbe, afin dempcher lapplication de certaines dcisions qui iraient lencontre de lintrt du peuple. Le tribun a une fonction sacre et inviolable.

    31. La cit romaine administration, religion et socit Expansion romaine: lextrieur de Rome se trouve un territoire peupl de Latins, le Latium. Une des ambitions de Rome consistait conqurir le reste du territoire. La conqute se fit progressivement et sacheva en 265 av. JC. Les Gaulois: il existait deux Gaules pour les Romains, la transalpine et la cisalpine. Ils taient perus comme des barbares et il fallait les contrler. Les Samnites: population montagnarde dorigine indo-europenne. Ils furent dabord des allis dans la conqute du Latium. Rome contrle le centre de lItalie; sa croissance sera exponentielle.

    32. La cit romaine administration, religion et socit Les structures sociales: Deux tribus: urbaine et rurale. Guentes: regroupes en clans; structures familiales largies incluant des Patriciens et des Plbiens. Familiae: groupe familial troit; des gens riches; percevaient des rentes annuelles sur le profit de leurs terres. Capite Kensi: un groupe nayant aucun poids politique; pas de fortune prestigieuse. Nobilitas: avoir un anctre magistrat suprieur (Prteur, Consul). Snat: une classe mi sociale mi politique; compose environ de snateurs et de futurs snateurs.

    33. La cit romaine administration, religion et socit Les structures sociales: Equites (chevaliers): ils sont des milliers et reprsentent le grand commerce quils mnent partout dans les provinces romaines; domaine fiscal: ils sont la tte des grandes entreprises. Clientlisme: rapports rciproques quentretiennent les grandes familles avec certains individus; tre un client de quelquun cest demander la protection dun plus puissant (rapport patron-client). Pour agrandir le prestige et gravir les chelons politiques, des familles patriciennes de bonne naissance mais avec une richesse modre craient des alliances (mariages) avec des familles plbiennes de naissance modeste mais trs riches.

    34. La cit romaine administration, religion et socit Les charges politiques: Citoyennet: la citoyennet romaine donne accs llectorat et aux pouvoirs politiques. Collgialit: division du pouvoir et partage des responsabilits. Cursus honorum: course aux honneurs par la carrire politique pour acqurir puissance et prestige. Hirarchie: en lien avec la maturit. Succs: trois facteurs; largent, comptence et la naissance; dans certaines circonstances, le talent peut compenser la naissance.

    35. La cit romaine administration, religion et socit Les assembles (Comices): Curiate: divise en curies; 30 individus; fonctions religieuses: rex sacrorum (culte Janus); adoptions et testaments; votent les lois de limperium (pouvoir renouvel chaque anne). Comices centuriates: divis en centuries; composs de cinq classes fortunes et militaires; cinq ans de stabilit puis possibilit de permutation; la plus riche des classes accde linfanterie lourde et la cavalerie; lection annuelle des magistrats suprieurs; voter des lois; voter la guerre, etc.

    36. La cit romaine administration, religion et socit Les assembles (Comices): Comices tributes: compos de quatre tribus urbaines et de 31 tribus rurales; les tribus rurales votent en premier, les tribus urbaines votent en second; votent pour les magistrats des peuples infrieurs. Si le vote des tribus rurales est majoritaire, les tribus urbaines ne votent pas. Concilia Plebis (concile de la Plbe): lection des magistrats de la Plbe et vote des lois qui sappliquent la Plbe (plbiscites).

    37. La cit romaine administration, religion et socit Les Magistratures: Elles impliquent une campagne lectorale. Il faut tre trentenaire. Caractristiques communes toutes les Magistratures: Potentas: pouvoir de faire quelque chose. Lus edicendi: droit de prendre des dcisions. Coercitio: protger ses lois. Auspicium: consulter les dieux. Prohibitio: droit dinterdir de prendre une dcision. Intercessio: interdiction dappliquer une dcision.

    38. La cit romaine administration, religion et socit Magistrature de la Plbe: Pour contrer les abus de pouvoir des Patriciens. Inviolabilit: personne physique sacre. diles de la Plbe: ils sont quatre; administration et jeux plbiens. Tribuns: ils sont dix; dfenseurs des intrts de la Plbe; droit dintercessio sur les magistratures, sauf une magistrature extraordinaire; ils appliquent les amendes et les peines de mort; ils doivent tre disponibles en tout temps.

    39. La cit romaine administration, religion et socit Magistrature infrieure: Questure (questeurs): fonctions dadjoint; gardiens du trsor au temple de Saturne; surveillance fiscale; douaniers (impts) et archivistes. Edilite curale (diles): surveillance des marchs; approvisionnement; entretien des btiments publics et des aqueducs; police des rues de Rome; Ludi romani: doivent tenir des jeux et un banquet somptueux.

    40. La cit romaine administration, religion et socit Magistrature suprieure: Prture (prteurs): gestion des tribunaux et des procs; administration des provinces. Consulat (consuls): pouvoirs lgislatif et militaire. Censure (censeurs): 2 lus; lection aux cinq ans; recensement; surveillance des terres, des comptes et des impts. Magistrature extraordinaire: Dictature (dictateur): compos de militaires majeurs; rsoudre des crises internes et des dsordres civils; dcisions sans appel (pas dintercessio).

    41. La cit romaine administration, religion et socit Promagistrature: Personnes lus dtenant limperium militaire; le commandement militaire sapplique hors du Latium; les lus seront drogs en cas dinsuccs militaire; le consolat dcide du retour des troupes. Toga virilis (toge virile): pour monter les chelons du pouvoir, il faut deux prrequis: lge lgal (17 ans) et avoir exerc la classe prcdente; pour tre crdible sur le champs de bataille, il faut avoir t sous-officier dans linfanterie. Le Snat existe depuis les origines de Rome o le conseil tait constitu de trois cents personnes, des chefs, sages, nobles de grandes familles.

    42. La cit romaine administration, religion et socit Snat: Ils reprsentent le vritable pouvoir. Ils ont une vision du long terme. Contre-pouvoir des magistratures (forte influence). Dcisions collectives. Membre vie. Prrequis: carrire de magistrat. Classs en fonction de la seigneurie, de lge et de lexprience. Auctoritas patrum: pouvoir de sanctionner ou de lgitimer une loi. Autorisent les dpenses; gardiens de la religion; politique extrieure: dcident de la paix et de la guerre.

    43. La cit romaine administration, religion et socit La religion romaine - caractristiques gnrales: Les dieux doivent tre en accord avec lexpansion de Rome. Prsage ou divination: anticiper les vnements futurs. Dieux pnates: petites divinits qui protgent le garde-manger. La force virile des hommes est protg par leur gnie. Les femmes (matrones) sont protges par la desse Junon. Religion prive: univers religieux propre au foyer. Le foyer familial est protg par les dieux Lares.

    44. La cit romaine administration, religion et socit La religion romaine - caractristiques gnrales: Origines: 1-migrations indo-europennes; influence de la culture locale (culte de la fertilit); 2-indo-europens; triade Jupiter-Mars-Quirinus; proximit des trusques et des Grecs. Les Latins ont davantage t influenc par les trusques notamment dans la pratique quotidienne de la religion. Les dieux sont la fois craints et aims; ils ont besoin dtre adors; il est possible de les djouer. Pax deorum: paix des dieux; Elle dpend de la pax romana et de la religio. Sil y a beaucoup de succs militaire, cela signifie que les dieux sont favorables lexpansion romaine.

    45. La cit romaine administration, religion et socit La religion romaine - caractristiques gnrales: Religio: ensemble des rites et pratiques religieuses (rites, offrandes, divination). Deux types de prsage: favorable ou dfavorable. Aux dieux principaux, secondaires et tertiaires ont t ajouts les micro-dieux, davantage spcialiss. Un univers divin fragment. Panthon romain: lieu de prire pour tous les dieux en mme temps. Chez les Grecs, il ny a pas de micro-dieux et les divinits ont diffrentes couleurs locales. Janus, qui a deux ttes, est un dieu typiquement romain.

    46. La cit romaine administration, religion et socit Calendrier religieux: Deux types de ftes religieuses: militaire et purification des morts. Janvier: marque le dbut dune nouvelle anne politique. Mars: saison de la guerre. Fvrier: associ la purification; naissance de la nouvelle anne. Juin: de la desse Junon. Juillet: de Julius Csar. Aot: de Augustus. Ce sont les Censeurs qui ajoutent des mois au calendrier.

    47. La cit romaine administration, religion et socit Les prtres: Regroups dans des collges; rservs aux hommes (sauf vestales); nomms par les membres; fonctions vie; privilges et prestige; gestion quotidienne; spcialiss. Rex sacrorum: prtre de Janus (qui remonte lpoque royale). Flamines: prtres de la triade Jupiter-Mars-Quirinus. Prtre dialis: prtre de Jupiter. Pontifes: sassurent de la bonne dmarche des ftes religieuses. Pontifex maximus: chef suprme de la religion romaine.

    48. La cit romaine administration, religion et socit Les prtres: Augures: analysent les prsages par divination dductive; les dieux parlent travers les augures. pulons: ils soccupent des banquets et de la codification de la religion romaine. Hommes chargs des sacrifices: sacrifient les victimes (bliers, taureaux) et sassurent du respect des procdures. Les confrries: Arvales: associs au culte de fcondit. Luperques: associs aux Lupercales. Saliens: associs au dieu Mars. Ftiaux: associs aux dclarations et protocoles de guerre.

    49. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Caractristiques gnrales: Classes principales: citoyens (de naissance ou par affranchissement); trangers (non-romain); esclaves (variations des conditions de vie). Lhomme: autorit totale; soccupent de ceux qui dpendent de lui; le pre a le droit de reconnatre ou non ses enfants. La femme: mineure; dpendante juridiquement; pas de poids politique. Les gens travaillent durant la journe et soccupent de leur loisir durant le soir. Mariage pour les nobles et concubinage pour les autres. Funrailles: incinration et spulture dans une urne.

    50. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Croissance de la Rpublique: En 290 av. JC, Rome contrle le centre de lItalie. Les villes vaincues doivent verser un tribu Rome. 280: contact direct avec les Grecs; influence colossale: religion (panthon grec incorpor au panthon romain), lart grec (sculpture, peinture et cramique), littrature (le style et le genre), la philosophie. Richesse multiplie par le butin de guerre. 280-273: conqute et prise de Tarente, la plus puissante ville grecque; impts trs lourds; rbellion des villes grecques.

    51. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Les guerres puniques: Guerres contre Carthage, un empire maritime sur les ctes africaines. Sa puissance militaire est compose principalement de mercenaires. Les guerre puniques reprsentent un rite de passage pour Rome: de puissance rgionale puissance mondiale. Objectifs: stendre en Italie, volont de puissance et guerre prventive. Rome bnficie de troupes allies (socii): Latins et Italiens. Aprs la ville de Tarente et des autres villes grecques, Rome possde le deux tiers de lItalie.

    52. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Premire guerre punique (264-241): Enjeux: conqute de la Sicile; fertile en bl. Guerre dapprentissage: force terrestre et non navale. Les Romains bnficient de lappui de Messine et Syracuse. 259: guerre de Mylae; 241: guerre des les dgates. Rome est vainqueur et signe un trait: elle sapproprie la moiti de la Sicile carthaginoise (devient une province romaine) et lautre moiti appartient Syracuse. Entre deux guerres: Carthage souffre dune difficult financire; Rome sempare des mines de Sardaigne; Rome sempare des plaines du P (fertile en bl).

    53. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Seconde guerre punique (218-201): Carthage dclenche la guerre sous le commandement du gnral Hannibal. Hannibal dispose de 70 000 hommes et des lphants. Il arrive Rome par la gaule cisalpine en franchissant les Alpes; 217-216: quatre victoires majeures. Beaucoup dallis (Tarente, Syracuse, Sardaigne, Agrigente) abandonnent Rome. 216: Hannibal nattaque pas Rome; 214: sige de Syracuse; 211: Rvolte de la Sicile; Rome sempare de Capoue, ancienne allie, et les soumet lesclavage.

    54. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Seconde guerre punique (218-201): Deux occupations romaines: consolidation de lItalie et expditions punitives. 209: Rome reprend Tarente; 30 000 esclaves; la Sicile redevient romaine. Rle de Scipion lAfricain: carrire trs jeune; clbrit; met fin la guerre contre Hannibal; prcurseur des grands imperators (grands chefs militaires. 203: Scipion dbarque en Afrique; octobre 202: bataille de Zama et dfaite dHannibal. 201: signature dun trait; rparation de guerre; confiscations; Carthage perd lEspagne (province en 197)

    55. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Les conqutes et leurs consquences: Rome conquiert dans son ensemble le bassin mditerranen. Mise en place dune culture grco-romaine. Mise en place de colonies romaines (soldats la retraite) et essor de la romanisation (non radicale). Imprialisme romain: 200-148: Rome se dploie conomiquement en Orient; Pergame et Rhodes deviennent allies; 171-168: guerre contre Perse, roi de Macdoine (150 000 esclaves); Rome soccupe pacifier la gaule cisalpine; 148: rvolte grecque; 146: Corinthe est incendie; la Macdoine devient romaine.

    56. La croissance de la Rome rpublicaine (3ime sicle) Troisime guerre punique (148-146): 150: Rome se rend Carthage; long sige et mise mort. 146: salaison, pillage et incendie; le sol est recouvert de sel (pour les dieux infernaux). LAfrique autour de Carthage devient une province romaine. Consquences de la fin de la guerre punique: 2ime sicle: beaucoup de richesses et desclaves (une dizaine de millier). Inflation. Changement dans les murs: vanit et got du luxe.

    57. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Caractristiques gnrales: Conqutes et confiscation de terres par ltat (surtout en Sicile). Rancune envers les anciens tratres (socii). Les grandes exploitations mnent vers dautres productions (levage, olives, vignes). Grande concentration desclaves et conditions extrmement mauvaises (tincelle de rvolte potentielle). Tension plus grande dans la classe politique. Classe questre insatisfaisante. Grande instabilit gnrale.

    58. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) La crise des Gracques (133): Tibrius et Caius Gracchus, frres issus des grandes familles; Tibrius soccupera de la question agraire; il se fait lire Tribun. Problme: les paysans nont plus dautonomie financire, car ils nont plus de terre. Revendication: prenons les paysans sans terre et donnons leur les terres sans paysans. Le Tribun Octavius bloque la loi de Tibrius Gracchus; Tibrius jette Octavius hors de la Magistrature (geste sans prcdent). Tibrius met en place une commission compose de lui-mme, de son frre et son beau-frre.

    59. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) La crise des Gracques (133): Tibrius meurt lanne suivante; Caius se prsente comme Tribun en 123; il sera rlu en 122 (acte sans prcdent). Systme politique clat: le Snat ne nomme plus les gouverneurs des provinces (tirs au sort); il enlve au Snat le contrle du tribunal provincial; les gouverneurs snatoriaux seront jugs par les chevaliers; Tribus de lAsie seront administrs par la classe questre; Terres disponibles Carthage (geste dimpit); il propose la citoyennet romaine aux Latins et la citoyennet latine aux Italiens. 121: Caius veut se faire rlire mais se heurte une forte opposition du peuple (il fera un coup dtat).

    60. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Les guerres serviles: Il y a beaucoup trop desclaves; ils sont maltraits; aucune protection juridique. 140: rvoltes chelle rduite; 135: rvoltes desclaves en Sicile (3 ans); 103: rvoltes en Campanie (fin en101). 73-72: le gladiateur Spartacus; trs charismatique; beaucoup de supporters; entran pour se battre. Son but tait de sortir, lui et les autres esclaves, de lItalie; ils russissent battre les troupes romaines; Crassus revient la tte de dix lgions. 6 000 esclaves, dont Spartacus, sont crucifis.

    61. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Les guerres sociales: Concerne les socii: anciens allis de Rome devenus tratres. 91: Livius Drusus est assassin aprs avoir pris parti en faveur des allis (leur donner la citoyennet). 91-88: mprise des tratres; confiscations et redistributions de leurs terres; guerre civile entre Romains et Italiens (massacre des Romains). Loi varia: tout appui aux allis est considr comme une trahison. 90: loi sur la citoyennet aux fidles de Rome; 89: citoyennet ceux qui veulent arrter de se battre; citoyennet latine la Gaule cisalpine.

    62. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Deux premiers grands imperatores: Grands gnraux qui prcdent le rgne des empereurs. Arme marienne: ncessit de Marius de recruter des proltaires dans son arme. Deux nouvelles factions naissent Rome: Populares (ceux qui dfendent les intrts du peuple en apparence), ils sont progressistes; Optimates (traditionnalistes, litistes (valeurs snatoriales), conservateurs) Trois pisodes de guerre civile. 1-Marius (157-86): trs fortun, naissance modeste, trs puissant, talents militaires, se trouve au bon endroit au bon moment.

    63. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Deux premiers grands imperatores: 119: il devient tribun; il instaure le vote secret dans lassemble. 115: il devient prteur. 112: il participe la guerre contre le roi des jugurta qui sattaque aux provinces de lAfrique. 107: il est lu consul; on lui donne le commandement de la guerre en Afrique; qualits militaires; il est second par Sylla, son lieutenant. Pendant ce temps, Rome est prise avec la migration des Cimbres et des Teutons, dorigines germaniques; Rome envoie deux armes. 105: bataille dOrange; massacre des deux armes (100 000 morts!)

    64. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Deux premiers grands imperatores: 104: il est rlu consul in absenta; il recrute de nouveaux militaires (proltaires); pauvres, non membre dune arme censitaire; ltat paye pour lquipement; reoivent une solde; droit une partie du butin. Marius traverse la Gaule; il est rlu en 103, 102, 101, 100 (carrire exceptionnelle); il gagne et ramne 140000 esclaves. Proto-empereur: Marius est le prcurseur de la puissance des empereurs; citoyen le plus puissant de Rome. Une fois la menace carte, il est snob cause de son origine modeste; devient semi-retrait. 98-97: devient ambassadeur.

    65. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Deux premiers grands imperatores: 2-Sylla (138-78): noble sans fortune; bonne naissance; bon militaire diplomate; combat dans lombre de Marius; mariage avec une Julia (grande famille, ancienne patronne de Marius). Sylla se bat aux cts de Marius contre les Jugurtha, les Cimbres et les Teutons. 97: il devient prteur; 88: devient consul cinquante ans; le tribun Rufus lui retire son commandement contre le roi Mithridate pour le donner Marius; Sylla marche sur Rome et fait gorg tous les tribuns; 87: Marius marche sur Rome et fait massacrer tous les partisans de Sylla;83: Sylla revient en Italie et marche de nouveau sur Rome; Pompe lattend (mort de 70 000 soldats et 3000 excuts sur le champs de Mars).

    66. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Deux premiers grands imperatores: Sylla demande une dictature dure indtermine. Une srie de rformes samorcent: Administration; augmentation du nombre de snateurs (600). Augmentation du nombre de questeurs (20). Il enlve aux tribuns le droit de faire carrire. Aucune arme na le droit de rester immobilis sans laccord du snat. Purges: 80 snateurs indsirables et 440 chevaliers sont recherchs, condamns mort et leurs biens confisqus. Sylla se sert de largent pour dmobiliser une partie de ses troupes (retraite). 79: Sylla abandonne la dictature aprs ses rformes.

    67. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Pompe (106-48): g de 23 ans. Il possde trois lgions prives. Talentueux gnie militaire. Trs riche, ambitieux et imptueux. Il deviendra un instrument du snat. Il participe la guerre civile de Sylla Rome; il se retrouve en Sicile et en Afrique pour instaurer un contrle et sen sort vainqueur; de retour Rome, il demande un triomphe et le titre de Magnus. Il demande aussi dtre consul 26 ans, ce quon lui refuse (il na ni lge ni la carrire)

    68. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Pompe (106-48): Il est menac par les trusques. 75-71: il est envoy en Espagne pour contrer Sertorius, un partisan exil de Marius. 71: il revient en Italie terminer la rvolte de Spartacus. 70: il devient consul. 67: il met fin la piraterie en Mditerrane, ce qui lui octroie une gloire immense. 66: il affaiblit le roi Mithridate. 66-62: guerre prventive contre les Parthes; il sempare de la Syrie et scurise le Liban et la Jude. 61: il revient Rome et reoit son triomphe, le plus opulent de lhistoire de Rome. 48: Pompe est dfait la bataille de Pharsale.

    69. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Jules Csar (100-44): Membre de la famille des Iulii, fils dne dans la lgende (Iule). Famille relativement pauvre. Il prtend tre dascendance divine (Vnus, mre dne et Mars, gniteur de Romulus et Rmus). Marius maintient des liens avec sa famille et laide dans sa carrire politique. Il fut nomm prtre de Jupiter. Il parvient dans sa carrire acqurir les pouvoirs dun proto-empereur. sa mort, il fut divinis et un temple lui fut consacr.

    70. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Sa carrire: 65: Csar devient dile et emprunte des sommes considrables pour des jeux et des banquets; par ses festivits, il sattire un capital de sympathie. 63: il est lu Pontifex Maximus, le plus haut poste religieux de Rome. 62: il devient prteur. 61: il devient proprteur en Espagne; il accumule les butins pour rembourser ses cranciers. 60: il rentre Rome mais ne reoit pas de triomphe. Il fait une alliance secrte avec Crassus et Pompe (triumvirat) parce quil a besoin dargent; Pompe pouse sa fille.

    71. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Sa carrire: 59: il entre au consulat et fait adopter une loi agraire et une loi pour donner des terres aux vtrans`; il se fait beaucoup dennemis au Snat avec sa loi sur la gestion des provinces (gains long terme). 58: proconsul de la Gaule cisalpine. 52: il doit combattre une rvolte de Vercingtorix. 51: Csar vient bout des Gaulois; Pompe, Cicron et Caton forment une alliance contre Csar; Csar sallie au tribun Marc-Antoine. 50: Csar est dclar hors-la-loi. 49: Csar entre Rome et sempare du trsor. 48: Csar et Pompe saffrontent Pharsale; Pompe senfuit en gypte (o il est assassin).

    72. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Sa carrire: 46-45: fin de la guerre civile. 44: Csar est nomm dictateur vie; il a des prtentions monarchiques (trs mal vu!). 15 mars: il est assassin de 20 coups de couteaux, perptr par des tyrannicides, qui espraient rtablir la Rpublique; Marc-Antoine cre un engouement: il prsente le cadavre de Csar la population, ce qui entrane des meutes; les assassins quittent Rome. Mars 44: les mesures de Csar ne sont pas annules; la vieille monarchie est morte. 44-27: Rome connat une troisime guerre civile en lien avec la lutte du pouvoir de Rome.

    73. Crise et fin de la Rpublique (2ime sicle) Querelles de succession: Trois successeurs potentiels se querellent. Marc-Antoine, le lieutenant de Csar. Lpide: affili Csar. Octave: le petit neveu de Csar adopt par testament. Octave prend le camp du Snat qui lui donne des troupes. Aot 43: Octave demande un consulat quon lui refuse; il marche sur Rome. 36: Lpide est envoy en retraite forc; Marc-Antoine est en campagne contre les Parthes; il sduit Cloptre. 32: Octave demande le testament de Marc-Antoine aux vestales; il le lit publiquement pour lhumilier; Octave prend le contrle de lItalie (trente lgions). 30: Marc-Antoine et Cloptre se suicident.

    74. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Octave devient Auguste: Dans les quatre annes qui suivent: Octave paye pour la dmobilisation dune partie de ses lgions (60 25 lgions). Il rtablit la paix et lordre. Janvier 27: fin de la guerre civile; Octave remet ses pouvoirs mais le snat le prie de rester; il reoit le titre dAuguste avec tous les pouvoirs requis; il veut montrer quil est sage loppos de son pre adoptif; en apparence, il joue la carte de lhumilit qui cache une grande ambition.

    75. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Les pouvoirs de lempereur: Il reoit le titre dAuguste, titre exclusif et symbolique lui octroyant un prestige presque surnaturel. Il obtient limperium proconsulaire sur toutes les provinces et le commandement de toutes les armes. Il se fait attribuer les Lauriers, associ la victoire et la symbolique militaire. Il reoit la couronne civique, symbolique du sauveur de la Rpublique et un bouclier sur lequel est inscrit les quatre vertus: virtus (vertueux), climentia (modration), iusticia (justice) et pietas (pit). Son nom dempereur officiel: imperator caesar divi fi filius Augustus.

    76. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Les pouvoirs de lempereur: lapproche dune comte, Auguste divinise Csar et rpand son culte. 23: il acquiert la puissance tribunitienne (tribunicia potestas); il possde les pouvoirs de la magistrature mais sans les charges. Comme protecteur du peuple, il revt une figure de quasi-tribun (personne sacre, inviolable). Il a le droit de veto sur lensemble des magistratures. 12: Lpide meurt et Auguste se fait lire Pontifex Maximus; il est un guide spirituel, lintermdiaire entre les hommes et les dieux. Ses pouvoirs sont de trois ordres: religieux, militaire et civil; il insiste pour que sa candidature soit renouvele chaque anne.

    77. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Critres favorables au rgime: Auguste emprunta une vision positive: le modle hellnistique dOrient dans lequel le roi est encadr par des conseills et des fonctionnaires. Le gouvernement devint inadapt ltendu de lempire; les guerres serviles ont discrdit les institutions politiques. Lvolution des mentalits: dsir de stabilit et de paix dans un rgime centralis; Courants philosophiques la mode: platonisme, stocisme et picurisme.

    78. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Critres personnels dAuguste: Fils du divin Csar. la tte dune grande arme; il surpasse ses gnraux. Il a le pouvoir sur les snateurs, les chevaliers et llite provinciale. Immensment riche. Imperator = prestige et aura militaire. Gnie dAuguste: il respecte la structure de la Rpublique et maintient ses structures politiques (snat, magistrature et assemble populaire); il maintient son contrle. La Rpublique devient une faade, un dcor dans lombre dAuguste. Modration apparente: il ne veut pas tre assassin comme son pre adoptif Csar.

    79. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Le nouveau rgime: La situation ne cesse de samliorer Rome. La politique est rserve lempereur et ses conseillers. Perspectives long terme: paix, ordre, stabilit, prosprit. Rome est devenu le centre de lempire. Administration: Snateurs (magistratures). Prteurs, consuls: tches administratives des provinces. Chevaliers: ils soccupent des finances. Le peuple de Rome na plus aucun pouvoir. Pas dimpt payer; une vie meilleure. Possibilit de citoyennet romaine pour llite provinciale. Les villes sont des vecteurs conomiques; les peuples des provinces vivent mieux (stabilit).

    80. Auguste et les empereurs du 1ier sicle 3 niveaux administratifs: Rome: lempereur et ses auxiliaires; bureaux administratifs. Villes: prfets (snateurs); prfets du prtoire (2); garde prtorienne (protecteurs de lempire); prfet annone (approvisionnement); prfets vigiles (police et incendie). Provincial: lItalie compte 500 villes autonomes divises en 14 rgions. Province part: lgypte (prfet dgypte, gnralement un chevalier). Larme devient un vhicule de promotion sociale: arme de 250 000 hommes ( lgionnaires, auxiliaires); bonne solde; serment lempereur; terre et statut de notable en fin de carrire; 1ire tape vers une carrire politique.

    81. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Les succs du rgime: Ldifice du rgime va survivre Auguste; il centralise ce qui est essentiel; il rpond aux intrts des groupes (collaboration); la brutalit est utilise en dernier recours. Sens du devoir de llite. Dsir de paix gnralis. Respect des particularismes. Autonomie des autres villes dItalie. Bureaux administratifs et administration provinciale. Prosprit des provinces dAsie. Maintient des religions dans le domaine priv. Maintient de la pax deorum. Les Romains sont ouverts aux modles des autres civilisations. lites locales favorables lordre et la prosprit.

    82. Auguste et les empereurs du 1ier sicle La religion: Religion traditionnelle restaure par Auguste. Culte imprial: apothose de lempereur; le snat dcide si un empereur est divinis ou non aprs sa mort; damnatio memoria (damner la mmoire dun mauvais empereur); Auguste nappuie pas le culte imprial mais ne le dcourage pas non plus. Sacrifices lempereur: il est un quasi-dieu. La mort dAuguste: Aprs sa mort samorce un processus dynastique (affiliation par le sang). Fixation des frontires: fin des conqutes; stabilisation et cohsion; frontires naturelles: Sahara et lAtlantique, frontires nord: Rhin et Danube; maintenus durant 5 sicles. Tibre, adopt par Auguste, lui succde.

    83. Auguste et les empereurs du 1ier sicle La monte du christianisme: Nouveaux cultes qui viennent de lOrient. Promesse dune vie ternelle. Adhsion de la population modeste (urbaine et pauvre). Il stend progressivement dans lempire. Son fondateur est historique. Collision avec le judasme, le culte imprial, le polythisme et les cultes mystre. Menace pour Rome: mcontentement des dieux; grande trahison; symbole de rejet entre les Romains et leurs dieux. Perscutions de chrtiens dans larne; exutoire.

    84. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Situation la fin des Julio-Claudiens: Essor des provinces. Arme augmente. Conflits avec le christianisme. Nron se suicide en juin 68; il ny a plus de successeur affili par le sang. La lutte est ouverte pour la succession: Othon: fidle de Nron. Galba: un vieux snateur. Vitellius: fidle de Nron la tte des lgions de Germanie. Vespasien: possde des troupes orientales du Danube. La succession passe normalement par lhrdit; sinon, elle sappuie sur la force des lgions et le rle des prtoriens.

    85. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Lempereur Vespasien: Il devient empereur et cre une nouvelle dynastie. Sa lgitimit est base en partie sur la force de ses lgions. Il restaure la paix. Il attnue la mmoire et lhritage de Nron. Il est proclam par ses troupes (lgitimit militaire). Il donne le pouvoir la bourgeoisie italienne. Il met par crit les pouvoirs impriaux (indit). Rforme du snat: de plus en plus de notables italiens et moins en moins de Romains au snat. Structures hrditaires: ses deux fils sont dsigns comme ses successeurs; dornavant, le successeur reoit le titre de Csar. Vespasien supporte activement le culte imprial. Consolidation des frontires; routes stratgiques.

    86. Auguste et les empereurs du 1ier sicle Lempereur Domitien (81-96): Il perscute les snateurs. Il se proclame matre (dominus) et dieu (deus). Le culte imprial progresse. Fin de la guerre des Juifs: les temples sont pills et dtruits. Construction du Colise: inaugur sous Titus Vespasien. ruption du Vsuve: Pompi croule sous la cendre. Les chevaliers prennent de limportance. Dclin de laristocratie snatoriale. Monte des colons provinciaux. Llite romaine est efface par llite italienne.

    87. Auguste et les empereurs du 1ier sicle chelles de la promotion sociale: Lempire romain est gigantesque mais peu peupl (50-60 millions dhabitants). Travail agricole inefficace; rendement moyen. Maladies importantes: tiphus, malaria, peste. Les femmes meurent en couche. 50% mortalit infantile. Au 2e sicle, lchelle de promotion sociale est base sur la ncessit. Les Romains ont avantage tre ouverts socialement lensemble de lempire. La citoyennet romaine incite lengagement dans une carrire administrative et militaire. Le talent pur est rcompens et les responsabilits sont proportionnelles au rang.

    88. Lapoge de lempire (2ime sicle) Les Antonins (96-192): Transition dynastique des Flaviens aux Antonins; Nerva (70 ans) na pas de fils; il adopte son successeur Adrien; Adrien adopte son tour Antonin. Tous les Antonins sont issus de la bourgeoisie italienne. Antonin adopte marc-Aurle. Marc-Aurle est un bon empereur; il combat les Parthes et les Germains. Le fils de Marc-Aurle, Commode, est un empereur incomptent et sans modration. 193-197: il ny a plus dAntonins; Rome connat la mme crise quen 68-69. 16 lgions appuient Septime Svre.

    89. La dynastie des Svres (3ime sicle) Lempereur Septime Svre: Il est dorigine africaine. Priode de guerre civile. Septime Svre est froce avec ceux qui ne lont pas appuy. Il privilgie les militaires et le peuple. Il est hostile envers le snat. Il renouvelle la structure des prtoriens en les remplaant par des lgionnaires. Il est la tte des lgions de Germanie. Sa femme, fille dun prtre syrien, implante les valeurs syriennes Rome. Influence grandissante des provinciaux et des orientaux.

    90. La dynastie des Svres (3ime sicle) Lempereur Svre Alexandre: Politique dynastique. Penchants absolutistes: au-del de toute contingence humaine; rle quasi-divin = forte crdibilit. Meilleure qualit de vie des soldats issus de milieux moins fortuns. Lempereur est sous lemprise des Julia (212-235): pouvoir fminin influent. la fin de son rgne, lempire Parthe saffaiblit. 220: le nouvel empire perse exerce une pression sur les frontires. Front germanique: grce au commerce, les Germains connaissent de mieux en mieux les tactiques romaines; 235: Rome est dans une priode dinstabilit.

    91. La Fin de lempire romain (4ime sicle) Faiblesse des frontires: Construites depuis le rgne dAuguste, les structures des frontires sont considrables et exigent un grand dispositif stratgique. Sa principale faiblesse est sa taille, ce qui engendre des problmes concrets. Les Germains sont la plus grande menace pour Rome. Les frontires ne sont fortes quen apparence. Dynamique de base: Expansion Stabilisation Consolidation

    92. La Fin de lempire romain (4ime sicle) Dynamique de base: Expansion Capacit militaire. Butins de guerre: argent et esclaves ( court terme). Impts imposs aux provinces. Territoires conquis administrs. Talents militaire et administratif. Moyens de communication convenable. Stabilisation Structures frontalires. Provinces militarises et pacifies. Routes stratgiques.

    93. La Fin de lempire romain (4ime sicle) Dynamique de base: La stabilisation devient un cot important. Il ny a plus de production de richesses. 40-70% des richesses annuelles sont verses aux lgions. Consolidation Renforcer les limites construites par larme. 28 30 lgions (350 000 hommes). Cote trs cher entretenir (immobilit) Richesse fixe produite par une population fixe. Convoitise des autres peuples. Dfis administratifs. quilibre stratgique: 28-30 lgions contre les pressions sur les frontires.

    94. La Fin de lempire romain (4ime sicle) Les contraintes: 1-Dmographiques Territoire vaste. Drastiquement sous-peupl: 50-60 millions dhabitants. Au IVe sicle: 600 000 hommes seulement. Recrutement dtrangers. Arme moiti romaine et moiti trangre. Mercenariat. Affranchissement. Production agricole faible. Mortalit infantile leve; femmes meurent en couche; maladies.

    95. La Fin de lempire romain (4ime sicle) 2-Financires Rgime pr industriel. Production de richesse trs moyenne. Surfiscalisation; rvolte fiscale Rome au IVe sicle. Impossibilit daugmenter les effectifs (les femmes, les esclaves, les mineurs et les agriculteurs sont exclues). 3-Technologiques Blocage dmographique. Sciences moins instrumentalises; les esclaves excutent. Peu de communication. Routes bien construites mais empruntes par des fantassins. Le manque de transport est le problme majeur.

    96. La Fin de lempire romain (4ime sicle)

    97. - FIN -

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