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La confiance dans les autres et dans les institutions

La confiance dans les autres et dans les institutions. Dimension fondamentale du vivre ensemble … inégalement partagée . Michel LEGRAND Session de La Vie Nouvelle, 3 juillet Domaine de Branguier. Plan. INTRODUCTION Intérêt et importance du thème de la confiance

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La confiance dans les autres et dans les institutions

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Presentation Transcript


  1. La confiancedans les autres et dans les institutions • Dimension fondamentale du vivre ensemble … inégalement partagée Michel LEGRAND Session de La Vie Nouvelle, 3 juillet Domaine de Branguier

  2. Plan INTRODUCTION Intérêt et importance du thème de la confiance Objectifs et nature de l’intervention Définitions, dimensions, niveaux, … deux citations, échantillon de la recherche source QUELQUES DIMENSIONS ET ASPECTS SOCIAUX DE LA CONFIANCE La confiance dans les autres en France et en Europe Confiance, défiance : des attitudes inégalement partagées La confiance dans les institutions en Europe et en France Confiance et démocratie en Europe et en France QUELQUES ELEMENTS GENERAUX ET SPÉCIFIQUES D’ANALYSE QUELQUES PISTES

  3. La fabrique de la défiance,Yann ALGAN, Pierre CAHUC et André ZYLBERBERG, Ed. Albin Michel, 2012, 192 pages – Nombreuses références aux recherches mondiales sur les valeurs et aux recherches sociales européennes • La France déboussolée,Robert ROCHEFORT, Odile Jacob, 2002, 250 pages • Economie et confiance. La confiance : un facteur indispensable, mais complexe,Guy SCHULLER, janvier 2004, 41 pages • EVS, European Values Studies, Recherche Européenne sur les Valeurs (REVS), 2008 et 1999 • Recherche du CEFIS surL’intégration, les rapports aux autres et les réseaux de relations(capital social), Luxembourg, 2011 • Sources principales : • La fabrique de la défiance : observations, analyses, conclusions, pistes • + vérifications dans la REVS 2008 Europe et France Introduction – Sources

  4. Objectifs de l’interventionDonner une base et proposer des données pour réfléchir sur les (a) dimensions sociales et collectives de la confiance, sur les (b) conditionnements socio-économiques et culturels de la confiance, (c ) sur les raisons et les causes de la méfiance sociale et politique croissante et (d) sur des pistes en vue de renforcer la confiance sociale, l’une des bases du « vivre ensemble » • Nature de l’interventionSynthèse des apports sur ces thèmes du livre de base utiliséPrésentation pédagogique des résultats de la Recherche européenne sur les valeurs, 2008, qui aborde de nombreuses questions sur la confiance ou liées à la confiance, et permet de comparer la situation en France et dans 38 autres pays européens (appartenant ou non à l’Union européenne NB. La présente version a été augmentée de dimensions, données et tableaux complémentaires vu l’intérêt que la présentation avait suscité Introduction – Objectifs et nature de cette intervention

  5. Redécouverte de la confiance dans les années 85-90 <– thème de la société comme société de risques et donc d’insécurités diverses <– successions de crises diverses et des insécurités liées <– approfondissement des diverses formes de l’individualisme, des concurrences et conflits, affaiblissements du lien social, de la cohésion sociale Introduction – Intérêt & importance (Schuller et Fabrique de …)

  6. <– après plusieurs décennies de valorisation de la science et du progrès, découverte parfois douloureuse des limites et des échecs des sciences <– les sociétés se sont complexifiées et spécialisées: il n’y a plus un système unique, unifié sous un principe directeur –> perte de l’unité –> insécurité, en raison d’une incertitude quant au comportement des autres acteurs (« contingence de l’action sociale ») <– l’histoire et les événements sont vus de moins en moins comme résultats de la nature des choses, du destin, du hasard, de Dieu, mais comme résultant de l’action humaine – avec toutes ses contingences Introduction – Intérêt & importance

  7. Diversité et multiplicité des domaines et niveaux d’application • Liens réciproques entre confiance individuelle, interindividuelle –> <– confiance institutionnelle qui fournit un cadre institué et régulé aux relations individuelles et interindividuelles Introduction – Intérêt & importance

  8. Vu les dimensions diverses et nombreuses de la confiance, il en existe des définitions nombreuses et le concept n’est pas clair au niveau scientifique • Selon Wikipedia: sentiment de sécurité vis-à-vis de quelqu’un ou quelque chose. Il s'agit d'un mot du langage courant plutôt que d'un concept scientifique rigoureusement défini. Cependant, le thème a fait l'objet de nombreuses études par des philosophes, psychologues et chercheurs en sciences sociales. • Sentiment initial naturel indispensable, qui trouve son origine dans les premiers instants de la vie d'un individu avec son entourage. Dans une relation dite "normale", le nouveau né se sentira en confiance avec sa mère. Il est au chaud, entouré d'amour et d'affection –> niveau le plus global et général : atmosphère, mode de … confiance (voir la « confiance de base ») • La confiance favorise l'activité économique, la constitution d'entreprises, l'investissement, la prise de risque mais parfois elle est excessive et peut conduire à des bulles spéculatives. • Selon diverses études, la confiance vis-à-vis des autres est plus importante dans les sociétés anglo-saxonnes et nord-européennes que dans des pays comme la France ou l'Italie. Introduction – Définitions

  9. La confiance de base (familiarity, Vertrautheit) :état plutôt inconscient, parce que tout ce qui en relève est plutôt accepté tel quel - sans aucune remise en question, ni même thématisation. C’est quelque chose qui a toujours existé pour un acteur (le « Urvertrauen » de l’enfant) ou cela a été développé et assimilé dans le temps et s’est totalement imprégné (habitude, tradition, évidence). • La confiance au sens large (confidence, Zuversicht) : l’on n’est pas tout à fait sûr de l’issue, mais l’on s’attend à un résultat positif, tout en n’excluant pas une évolution contraire. Une issue négative pourrait être assumée sans grand dommage, sans déception excessive. • La confiance au vrai sens du terme (trust, Vertrauen) : La confiance commence là où la calculabilité et le contrôle s’arrêtent. La confiance est une décision dans un contexte incertain (c’est-à-dire recelant un risque), dans le but d’ouvrir une marge de manœuvre aux acteurs impliqués dans la relation de confiance. Introduction – Trois niveaux (selon Schuller)

  10. … La notion de confiance est ainsi mise fortement en relation avec le concept de risquepropre à l’époque moderne… … Importance de l’expérienceet des expériences, individuelles et collectives, positives et négatives, en rapport avec les conditions d’existence. … la question de la confiance se pose différemment si l’on part de l’hypothèseque l’homme est plutôt égoïste, rationnel ou de l’hypothèse admettant qu’il est un être guidé par des considérations morales dans un système de normes et de conventions Introduction – Trois niveaux (selon Schuller)

  11. « L’époque est à la défiance. Sécurité, économie, travail, santé, retraite, politique, avenir de la jeunesse, information, culture, environnement : dans chaque domaine de la vie collective ou personnelle, une question de confiance est posée » Bruno Frappat, La Croix 28 juin 2002 « …sans la confiance des hommes les uns envers les autres, la société tout entière se disloquerait – rares en effet sont les relations uniquement fondées sur ce que chacun sait de façon démontrable de l’autre, et rares celles qui dureraient un tant soit peu, si la foi n’était pas aussi forte, et souvent même plus forte que les preuves rationnelles.» Georg Simmel Introduction – Citations

  12. Introduction – Echantillon REVS 39 pays

  13. La confiance dans les autres en France et en Europe : une attitude inégalement partagée • La confiance dans les institutions en Europe et en France • Confiance et démocratie en Europe et en France QUELQUES DIMENSIONS ET ASPECTS SOCIAUX DE LA CONFIANCE

  14. La confiance dans les autres est particuliè-rement faible en France … La confiance dans les autres – France et Europe

  15. La confiance dans les autres en France et en Europe : une attitude inégalement partagée

  16. … et beaucoup moins grande que dans d’autres pays et régions de l’Europe La confiance dans les autres – France et Europe

  17. Incidence nulle du sexe, de l’âge, du statut matrimonial, du nb d’enfants … • Mais incidence très forte du niveau d’études et de revenus, du fait d’avoir une activité professionnelle et du statut socio-professionnel, ainsi que du positionnement politiqueet de l’adhésion à des partis Quelques exemples sous forme de graphiques … La confiance dans les autres en France – très inégale

  18. La confiance dans les autres en France – niveaux d’études

  19. La confiance Fr – revenus

  20. La confiance en France – rapport au travail

  21. La confiance en France – professions

  22. La confiance en France – échelle politique

  23. La confiance – et adhésions politiques

  24. En résumé • La confiance apparaît davantage liée à des groupes sociaux qui vivent dans une plus grande sécurité d’existence, garantie, au moins partiellement, par des conditions sociales, culturelles et économiques aisées ou très aisées. • Elle caractérise davantage aussi des personnes se retrouvant dans les orientations de partis écologiques, de gauche et du centre et moins de la droite. • La confiance comme attitude fondamentale ne peut donc être limitée à ses dimensions personnelles ou interpersonnelles, mais renvoie à des sous-bassements et à des conditions collectives d’existence, de sécurité ou d’insécurité. La confiance dans les autres en France

  25. Introduction : la confiance dans les institutions dans les REVS • La situation globale en France • Comparaison France – pays européens • Comparaison France – pays de l’Europe du Nord, de l’Europe occidentale • Analyse de 5 ensembles d’institutions et des attitudes des divers groupes sociaux à leur égard La confiance dans les institutions en Europe et en France

  26. En introduction … • Vivre ensemble exige un certain niveau de confiance individuelle et interpersonnelle … • … mais vivre ensemble exige tout autant des normes et des règles de comportement ainsi que des systèmes d’organisation et d’institutions dont l’une des fonctions dans les démocraties est de garantir un fonctionnement équilibré, juste et transparent au service de tous et sécurisants pour tous, une « cohésion sociale » suffisante. • Or il n’y a pas que le monde et les hommes politiques qui sont décriés et critiqués: c’est le cas de la plupart les grandes institutions publiques et des institutions démocratiques mais aussi des entreprises. • Cette confiance dans les institutions devrait sans doute être liée au degré de confiance globale que les personnes ont les unes dans les autres, dans la vie, dans la société. La confiance dans les institutions

  27. Dans les Recherches Européennes sur les Valeurs, depuis trente ans, et dans les Recherches Sociales sur les Valeurs, on prend en considération, dans une question centrale,18 institutions contribuant au fonctionnement de toute société et Etat démocratique : • des institutions régaliennes : police, armée, justice ; • des institutions nationales ou internationales, dont certaines sont liées à la représentation politique : gouvernement, parlement, Union européenne, ONU, OTAN ; • des institutions « services », telles que : systèmes de santé et de sécurité sociale, système de l’enseignement, administrations ; • et des institutions issues de la société civile organisée ou des individus organisés, telles que : partis politiques, presse, syndicats, Eglises, entreprises, ONG Les institutions dans les REVS et les ESS …

  28. La confi-ance dans les institu-tionsFr08

  29. 5 institutions sont au sommet du hit parade français (plus de 7 personnes sur 10) : trois institutions de service, à commencer par le système de santé, suivi de l’enseignement, puis de la sécurité sociale, et deux institutions régaliennes : la police et l’armée • A l’autre extrémité, en-dessous de 50% de confiance, on trouve, au plus bas les partis politiques (16%), puis graduellement le gouvernement, la presse, les syndicats, l’Eglise (43%) et les grandes entreprises (45%) : soit deux institutions politiques, une institution sociale, une institution culturelle, une institution religieuse et une institution économique, la plupart jouant un grand rôle dans le fonctionnement de nos sociétés démocratiques : D’où le grave problème que peut constituer le manque de confiance des citoyens à leur égard. • Dans la zone d’adhésion intermédiaire (50% à 70%), on trouve plusieurs des institutions à dimensions internationales (Union européenne, OTAN, ONU : de 52 à 63 %) ou environnementales (69%) et deux institutions importantes au niveau des relations des citoyens entre eux et avec l’Etat : le système judiciaire et l’administration. • Grosso modo, les personnes sont relativement ou peu confiantes dans 13 des 18 institutions dont la plupart jouent un rôle important dans la vie des gens, soit pratiquement, soit symboliquement. • On analysera les attitudes différentes des groupes sociaux à l’égard des institutions lorsqu’on travaillera sur 5 sous-ensembles différents d’institutions. La confiance dans les insti-tu-tions

  30. Pour lire les graphiques suivants (dia 31 et dia 33) : • commencer par suivre les bâtonnets verts qui indiquent de gauche à droite les % de confiance en France en ordre décroissant d’importance : de la plus importante, le système de santé (presque 80%), à la moins importante, les partis politiques (16%) • puis suivre les bâtonnets bleuxqui indiquent les % des pays de l’Europe occidentale: système de santé (69%) … partis politiques (21%) - puis passer en revue les bâtonnets rouges qui indiquent pour chaque institution les différences (de %) entre la France et les pays de l’Europe occidentale. Lorsque ces bâtonnets rouges sont situés au-dessus de la ligne de base, ils signifient que la confiance en l’institution concernée est plus élevée en France que dans l’ensemble des pays de l’Europe occidentale. Ainsi, la confiance dans le système de santé est plus élevée de 10% en France que dans l’ensemble des pays d’Europe occidentale (bâtonnet rouge au-dessus de la ligne de base, à hauteur du chiffre 10). Lorsque les bâtonnets rouges sont situés en-dessous de la ligne de base, ils signifient que la confiance en l’institution concernée est moins grande en France : ainsi, la confiance dans les partis politiques en France est non seulement la plus basse, mais elle est encore 6% plus basse en France que dans les pays de l’Europe occidentale. La confiance dans les institutions : France-Europe

  31. La confiance dans les institutions : France-Eu_Occ

  32. Dans l’Europe des 39 pays enquêtés, la France se distingue d’abord par une confiance nettement plus importante (10% ou plus) dans l’armée et dans le système de santé, et plus importante (moins de 10%) dans 11 autres institutions (entre autres: la sécurité sociale, l’ONU et les administrations) • La France se caractérise surtout par la moindre confiance dans plusieurs institutions à caractère politique: les partis politiques, le gouvernement, les syndicats et la justice, soit au niveau de la moyenne globale, de la moyenne UE_Occou de la moyenne de l’UE_Nord • La France se distingue aussi et le plus dans sa méfiance à l’égard des Eglises tant par rapport à la moyenne globale (-16%) que par rapport à la moyenne des pays de l’Eu_Nord (-13%). La confiance dans les institutions : France-Europe

  33. La confiance dans les institutions : la France et le nord de l’Europe

  34. Les pays nordiques sont connus pour le développement important de leur société civile et de leur participation politique. • Les distances entre la France et ces pays nordiques s’avèrent particulièrement fortes précisément aux niveaux d’institutions politiques, de la société civile et de la justice: sans parler de la confiance dans les Eglises, la confiance plus marquée dans les pays du Nord concerne le la justice, les syndicats, les partis politiques, le gouvernement et la presse (bâtonnets rouges sous la ligne de base). • Le hit parade positif français apparaît donc encore plus clairement ici quand on voit, par rapport aux pays du nord, la confiance des Français dans les institutions de santé, la sécurité sociale et les administrations, mais aussi dans l’enseignement, l’armée et la police. • On cherchera des éléments d’explication à ces phénomènes dans la dernière partie de cette présentation. La confiance dans les institutions : la France et le nord de l’Europe

  35. Mon attitude personnelle à l’égard des institutions et l’attitude des Français à l’égard de ces institutions viennent d’être approchées institution par institution. Mais ma véritable attitude, mon positionnement personnel réel – ou celle de chaque Français ou de sous-groupes de Français) – n’est pas fait de mon attitude à l’égard de telle ou telle institution prise isolément : mon positionnement institutionnel est constitué de mes attitudes à l’égard de chacune ET de l’ensemble de ces 18 institutions. Dans un échantillon de 1500 Françaises et Français, il est normal que des positionnements d’ensemble existent (des combinaisons différentes de confiance et de méfiance) et que certains sous-groupes se distinguent par des positionnements globaux différents. Les outils statistiques permettent de déceler dans les données l’existence de tels ensembles – sans que le chercheur intervienne aucunement dans les regroupements et les combinaisons trouvées. C’est ce que permettent de faire ce qu’on appelle les analyses multi-dimensionnelles (travailler sur plusieurs dimensionsou questions simultanément). Les analyses « factorielles » en sont l’une des applications. C’est elles que nous avons utilisées ici. Ici donc, l’analyse factorielle a décelé 5 combinaisons (sous-ensembles) d’institutions (voir dia suivante) ; le nombre de X en face de chaque institution indique le poids statistique de cette institution dans l’ensemble considéré. La confiance dans les institutions : 5 domaines …

  36. Soit 5 combinaisons décelées exclusivement par l’outil statistique (et non pas par le chercheur); le nombre de X indique le poids de chaque institution dans l’ensemble considéré. A chaque ensemble, on a donné un « nom » qui cherche à exprimer le sens ou l’orientation de cet ensemble. La confiance dans les institutions : 5 domaines …

  37. Les types d’institutions associées et la force d’explication de chacune dans l’ensemble aident à « interpréter » le sens de chacun de ces ensembles : L’ensemble « sécurité physique et morale » : cet ensemble trouve son sens principal dans le besoin de se sentir en sécurité physiquement, assuré ici par des institutions comme l’armée et la police; ce besoin de sécurité trouve son complément dans un besoin de sécurité morale (et spirituelle), assurée ici par une institution comme les Eglises. L’ensemble « international » combine ici les trois institutions internationales du questionnaire, donnant la priorité à deux institutions : l’OTAN et l’ONU, dans leur dimension principale d’appareil sécuritaire international. L’UE y est rattachée, sans doute pour la sécurité économique et culturelle qui viennent compléter la sécurité physique. La confiance dans les institutions : 5 domaines …

  38. L’ensemble « santé physique et sociale » : cet ensemble trouve son sens principal dans les besoins liés à la santé dans deux de ses principales dimensions : la santé physique et la santé sociale. L’ensemble intitulé « liberté d’action et d’expression » est plus difficile à caractériser. Les trois institutions liées ici ont ceci de caractéristique qu’elles renvoient toutes trois à des libertés fondamentales du citoyen organisé et constituent soit des expressions de ces libertés, soit un garant de leur respect. L’ensemble « pouvoirs politiques » associe étroitement deux des institutions les plus liées au pouvoir politique: le gouvernement, en tant que lieu de l’exercice de ce pouvoir, et les partis politiques comme moyens d’accéder à ce pouvoir. La confiance dans les institutions : 5 domaines …

  39. La confiance dans les institutions : 5 domaines … Note de lecture : Les % indiquent les proportions de personnes qui expriment leur positionnement à l’égard de chacun des sous-ensembles d’institutions, en y adhérant soit positivement (confiance dans les institutions composant ce sous-ensemble), soit négativement (méfiance par rapport aux institutions constituant ce sous-ensemble). Ainsi : 59% des personnes expriment un positionnement négatif (méfiance) à l’égard des institutions de pouvoir, contre 11% un positionnement positif (confiance).

  40. Les adhésions sont les plus fortes aux deux approches centrées sur la sécurité : sécurité physique (armée et police) et morale (Eglises) d’abord, puis santé sociale et physique. La confiance dans les institutions internationales reste supérieure à la méfiance, puis on arrive à un certain équilibre de confiance et de méfiance parmi ceux qui expriment une approche centrée sur les libertés telles qu’elles peuvent être assurées et symbolisées par les institutions d’éducation, d’opinion et d’expression (presse) et de défense des intérêts des groupes (syndicats). Le rejet le plus fort (6 personnes sur 10) et l’adhésion la plus faible (1 personne sur 10) concernent deux des institutions liées au pouvoir politique : le gouvernement ET les partis politiques. La confiance dans les institutions : adhésions aux 5 domaines

  41. La confiance dans les institutions : adhésions et rejets très marqués selon divers groupes sociaux

  42. Dans les dias suivantes, on se demande quelles attitudes ont les divers groupes sociaux, culturels et économiques de l’échantillon, constitutifs de la société française, à l’égard de chacune des combinaisons / domaines institutionnels décelés : quelles sont les attitudes des ouvriers, des jeunes, des universitaires, des aînés, des personnes sans travail …, en postulant qu’il doit exister des différences d’attitudes entre ces groupes. Identifier les attitudes d’un groupe à l’égard de chacun des domaines institutionnels repérés permet de mieux comprendre son positionnement global et d’en trouver certaines raisons (sociales, culturelles, économiques …). Cependant, dans ce travail, nous nous limiterons aux différences vraiment significatives (valeur statistique et sens des différences). Dans les dias qui suivent, nous allons passer en revue chaque sous-ensemble / domaine d’institutions et voir si et en quoi les orientationsdes divers groupes sociaux se ressemblent ou diffèrent. La confiance dans les institutions : adhésions et rejets très marqués selon divers groupes sociaux

  43. Pour rappel, ce domaine comprend 3 institutions : La confiance dans les institutions de sécurité physique et morale

  44. Les graphiques qui suivent nous montrent que la confiance et la méfiance dans ce type d’institutions sont fortement marquées par les clivages politiqueset le statut matrimonial des personnes, plus relativement par l’âge. Ce type de confiance est peu influencé par le niveau d’études, de revenus, de statut professionnel. • Font (nettement) plus confiance à ces institutions : • Les personnes veuves, mariées ou pacsées • Les personnes qui se définissent à droite sur l’échelle politique gauche-droite ou appartiennent à un parti de droite, plus relativement du centre • Plus relativement, les personnes âgées ou retraitées • Font nettement moins confiance à ces institutions : • Les personnes divorcées, séparées ou jamais mariées (célibataires) • Les personnes qui se définissent à gauche sur l’échelle politique gauche-droite ou appartiennent à un parti de gauche ou aux écolos La confiance dans les institutions de sécurité physique et morale selon les groupes sociaux

  45. La confiance dans les institutions de sécurité physique et morale selon le statut matrimonial

  46. La confiance dans les institutions de sécurité physique et morale et adhésions politiques

  47. Ce domaine institutionnel de confiance comprend : • L’ONU 63% XXXX • L’OTAN 55% XXXX • L’Union Européenne 52% XXX La confiance dans les institutions internationales

  48. Les graphiques suivants montrent que: • La confiance dans ces institutions est très valorisée par les détenteurs de hauts diplômes et de revenus importants et par les catégories socio-professionnelles supérieures, et inversement. • Elle est moins valorisés par les gens qui se situent à gauche ou se réfèrent aux partis de gauche. • En résumé, la confiance dans le domaine des institutions internationales est DAVANTAGE valorisée PAR les CATEGORIES SOCIALES SUPERIEURES La confiance dans les institutions internationales selon les groupes sociaux

  49. La confiance dans les institutions internationales selon les niveaux d’études, de profession et de revenus, Fr08

  50. La confiance dans les institutions internationales selon les partis et l’idéologie politique, Fr08

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