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MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire

IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille. MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire . Soins infirmiers à un patient atteint de - lithiase urinaire - colique néphrétique (prévention, dépistage, et conduite à tenir en situation isolée)

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MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire

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  1. IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULESOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire Soins infirmiers à un patient atteint de - lithiase urinaire - colique néphrétique (prévention, dépistage, et conduite à tenir en situation isolée) – lithotripsie extra-corporelle D.E.I. 3 - année 2008 - 2009 durée = 2 heure 00 Mr. BELLANGER 01/04/2014

  2. OBJECTIFS DU COURS •  Savoir identifier une crise de colique néphrétique et réagir en urgence et en situation isolée •  Connaître les examens para-cliniques appropriés •  Savoir donner des conseils hygiéno diététiques aux patients atteints de maladie lithiasique •  Connaître les différents traitements de la maladie lithiasique

  3. LA LITHIASE URINAIRE

  4. Les coliques néphrétiques • I DEFINITIONS • II L’ÉTIOLOGIE • III LA CLINIQUE • IV L’ÉVOLUTION • V LES C.N. COMPLIQUEES • VI LE TRAITEMENT

  5. INTRODUCTION  Affection très fréquente,  En augmentation dans les pays en voie de développement.  Dans 90% des cas, les calculs sont petits,  Ils passent parfois inaperçus,  Peuvent de retrouver sur tout l’arbre urinaire.

  6. I - DEFINITIONS • La lithiase rénale : • On appelle lithiase rénale, la présence de calculs dans les cavités excrétrices rénales (calices, bassinet). Les calculs peuvent cheminer dans toute la voie excrétrice, ou rester bloqués à des niveaux variés (uretères, vessie).

  7. Fréquentes, • Récidivantes. GENERALITES Ses manifestations sont fonction de :    la taille des calculs    la nature du calcul, lithiase calcique, lithiase urique, lithiase oxalique … • Les signes cliniques = douleur, hématurie, infection… • Le traitement = prescriptions diététiques, chirurgie

  8. La plupart des calculs urinaires sontradio opaques, On les retrouve àtous les niveaux de l’arbre urinaire.

  9. II ETIOLOGIES Les mécanismes de formation s’expliquent par :  un déséquilibre entre le solvant et les substances dissoutes,  une modification du Ph urinaire,  la stagnation de l’urine (malformation).

  10. LES FACTEURS FAVORISANTS Facteurs à connaître =  les personnes âgées de 20 à 40 ans,  les hommes (pour des raisons qu’on ignore),  les personnes qui n’ont qu’un seul rein,  l’infection,     la stase urinaire,  l’immobilisation prolongée,  une trop grande concentration de certains constituants,  antécédentsgénétique ou familiale.  Peu de consommation liquide,  Consommer trop peu de légumes et de fruits,  Trop de jus de pamplemousse, Vitamine D,  Consommer trop de protéines (viande, volaille, poisson…),  Manquer d’exercice physique,  Les aliments riches en oxalate : épinards, rhubarbe, betterave, noix, chocolat, thé, amandes, son de blé, arachides, fraises,  l’immobilisation prolongée.

  11. LES MESURES PREVENTIVES Hydratation, Observer ses urines, Réduire la consommation de protéines, Alimentation équilibrée, Manger des aliments riches en fibres, Pratiquer de l’exercice physique.

  12. CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE Fortuitement, Hématurie, Episode de colique néphrétique, Episode infectieux, Bilan HTA ou Insuffisance rénale.

  13. LA CRISE DE COLIQUE NEPHRETIQUE

  14. Les coliques Néphrétiques • I DEFINITIONS • II L’ÉTIOLOGIE • III LA CLINIQUE • IV L’ÉVOLUTION • V LES C.N. COMPLIQUEES • VI LE TRAITEMENT

  15. I - DEFINITIONS • La colique néphrétique : • Il s’agit d’un syndrome douloureux paroxystique lombaire lié à la distension brutale des cavités rénales en amont d’une obstruction urétérale • La colique néphrétique nécessite un traitement urgent

  16. II CLINIQUE • A - Les circonstances de survenue • B - La douleur • C - Les signes urinaires • D - Les signes généraux

  17. A -Circonstances de survenue • Activité physique • Voyage, restriction hydrique ou fortes chaleurs

  18. B - La douleur • siège typiquement lombaire, • à irradiation antérieure vers les organes génitaux externes, • de début brutal, • continue en règle générale intense, • avec paroxysmes, • responsable d’agitation, anxiété • pas de position antalgique. Certains calculs rénaux donnent peu de symptômes

  19. C - Signes urinaires • Dysurie, • Hématurie macroscopique

  20. D - Signes généraux • Agitation, car aucune position ne soulage la douleur • Des nausées, des vomissements accompagnent généralement la crise.

  21. III - DIAGNOSTIC Les arguments cliniques : -     La description de la douleur, -     Antécédents de calculs, -     Boissons insuffisantes, -     Infections urinaires récidivantes, -     Travail en atmosphère chauffée, -     Certaines maladies / goutte, hémopathie… -     Immobilisation prolongée, -    Certains traitements : Vit D, trithérapie… Les arguments bio-radiologiques :  ASP,  UIV,   Bandelette urinaire,  ECBU, Créatinine et urée sanguine,  NFS.

  22. A - Traitement de la crise RESTRICTION HYDRIQUE 500ml / 24h immédiate pour soulager le patient en attendant que le calcul soit évacué. • DES CONSEILS HYGIENO DIETETIQUES • Déambulation, marche, natation, sport, cure thermale. • Conseils alimentaires, • Si calcique : Éviter laitages et fromages, • Si urique : Alcaliniser les urines soit par des moyens naturels en buvant des eaux riches en bicarbonates (eau de vichy Célestin) et diminuer l’apport d’aliments acides, • Si phospho-ammoniaco-magnésienne : Pas d’eau gazeuse. • Un TRAITEMENT MEDICAL • ANTISPASMODIQUES par voie IV • ANTI-INFLAMMATOIRES en l’absence de CI • ANTALGIQUES MAJEURS en cas de douleurs rebelles

  23. Actes infirmiers 1°) Expliquer et mettre en place les mesures diététiques, notamment « la cure de diurèse » : à la cessation de la douleur boire 2 à 3 litres d’eau par 24 heures le but est de : -           assurer un bon drainage du rein, -           éviter la stase urinaire, et -           éviter l’hyperconcentration des urines. 2°) Expliquer au malade qu’il doit : -           garder ses urines pour en mesurer le volume,  boire 3 litres d’eau/jour avec ½ litre le soir au coucher pour permettre un lavage nocturne du rein  éviter les sueurs abondantes provoquées par le sauna, l’exposition au soleil ou les efforts physiques violent (sueurs = concentration des urines)  éviter les infections urinaires qui modifient le pH de l’urine

  24. V - L’ÉVOLUTION • D’une façon générale, le patient évacuera spontanément les petits calculs de diamètre inférieur à 1 cm. • Ceux qui sont supérieurs à 1cm sont retirés grâce à des manipulations ou au cours d’une intervention chirurgicale

  25. C.N. COMPLIQUEES • A LA COLIQUE NEPHRETIQUE FEBRILE • B COLIQUE NEPHRETIQUE ANURIQUE • C COLIQUE NEPHRETIQUE HYPERALGIQUE

  26. A - C.N. fébrile • Véritableurgence thérapeutiqueà cause du risque de septicémie et de destruction du parenchyme rénal par néphrite interstitielle. •  traitement antibiotique en urgence, •  levée de l’obstacle en urgence 

  27. B - C.N. anurique • Survient en général chez les patients porteurs d’unrein uniquecongénital, acquis ou fonctionnel •  levée de l’obstacle en urgence

  28. C - C.N. hyper algique • Ne cède pas sous traitement médical •  drainage des urines en urgence

  29. surveillance et soins infirmiers • Soins du rôle propre infirmier : • Accueil et installation du patient - Ouverture du dossier de soin • Expliquer les examens qui seront réalisés : bilan sanguin, urinaire (bandelette, E.C.B.U.), imagerie (A.S.P.,échographie) • Soins du rôle prescrit : • Soulager la douleur par administration d’antalgiques et d’antispasmodiques sur prescription • administration d’anti inflammatoires sur prescription • Mise en place d’un perfusion : soluté glucosé isotonique contenant un anti-inflammatoire, et un antispasmodique. • Soins en collaboration : • * Calmer l’agitation de la personne en soulageant la douleur et en la rassurant • * La restriction hydrique : afin de ne pas accroître la distension rénale en amont de l’obstacle. • Entre les crises douloureuses, si le patient ne vomit pas, le faire boire abondamment • Tamiser les urines à travers une gaze • Le calcul envoyé au laboratoire, pour analyse chimique • Vérifier le pH urinaire en trempant dans l’urine une bandelette, ceci trois fois par jour. • * Prendre la température afin de dépister une infection •  * Assurer le repos au lit. • On demande au malade de boire sauf au moment des crises douloureuses. • Une urine diluée permet aussi de dissoudre certains cristaux • Garder toutes les urines émises et les filtrer afin : • -          de vérifier l’expulsion du calcul • -          de le récupérer en vue d’analyse • -          de vérifier le pH urinaire à la bandelette

  30. B - Traitement de la cause dans un second temps • Dans le cas de lithiase, l’évolution spontanément favorable avecémission du calcul est fréquente. • Si elle persiste on peut envisager : • LA LITHOTRIPSIE EXTRACORPORELLE • LES METHODES PERENSDOSCOPIQUES • LES METHODES CHIRURGICALES

  31. PRINCIPAUX TITRES DE DIAGNOSTICS INFIRMIERS • Lors de la crise de colique néphrétique (lithiase) • Douleur aiguë • liée à: - distension • -          - traumatisme et œdème de tissus sensibles • -          - ischémie cellulaire • se manifestant par : • - plaintes de douleurs soudaines et intenses, • -          coliques • -       comportements d’autoprotection ou de diversion • -          focalisation sur soi • -        réactions du système nerveux autonome (changement • dans les signes vitaux) •  Connaissances insuffisantes (besoins d’apprentissage) • sur la maladie, le pronostic et les exigences du • traitement • lié à : - ignorance du sujet • -          manque de mémoire • -          interprétation erronée des informations • se manifestant par : - demandes d’informations • -          verbalisation du problème • -          apparition ou retour de complications évitables • Elimination urinaire altérée • liée à : - formation d’un œdème • - irritation ou inflammation des tissus urétraux, vésicaux,.. • se manifestant par : - mictions impérieuses • - mictions fréquentes • - rétention urinaire • - hématurie • Risque de déficit des volumes liquidiens • lié à : - stimulation des réflexes rénaux ou intestinaux • causant des nausées des vomissements et de la diarrhée • -          altération de la diurèse, polyurie postopératoire • -          apport liquidien réduit • Risque de rétention urinaire • lié à : - obstruction de l’écoulement urinaire • Anxiété • Liée à… se manifestant par… • Risque d’infection • lié à : - stase urinaire

  32. Diagnostiques infirmiers En relation avec l’acte chirurgical • Mobilité physique réduite • Douleur aiguë • Risque de déficit de volume liquidien • Risque d’infection En relation avec le régime diététique Prise en charge inefficace du programme thérapeutique Non observance du traitement Connaissances insuffisantes

  33. CONDUITE A TENIR EN Début de crise

  34. En cas d’urgence Savoir reconnaître la crise de colique Mise au repos strict et prévenir le médecin Constantes + recueil et filtration urines Restriction hydrique si douleur Pose perfusion (VVP faible débit) Préparer antalgique, antispasmodique…

  35. CONCLUSION Le diagnostic des coliques néphrétiques est en généralaisé, La conduite à tenir est simple, Toutefois il ne faut pas méconnaître lesformes compliquéesimposant uneprise en charge urgente en milieu spécialisé.

  36. IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULESOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire SOINS INFIRMIERS AUX PATIENTSATTEINTS D’UNE INFECTION URINAIRE D.E.I. 3 - année 2008 - 2009 durée = 2 heure 00 Mr. BELLANGER 01/04/2014

  37. OBJECTIFS DU COURS •  Reconnaître l'infection urinaire, • Savoir de quelle partie de l'appareil urinaire provient l'infection en examinant le malade, • Reconnaître rapidement les infections aiguës, • Participer à découverte de la cause pour la traiter de façon urgente, • Savoir conseiller pour éviter les récidives.

  38. I - DEFINITIONS • L’infection urinaire : • L'infection urinaire est une prolifération microbienne accompagnée d'une réaction inflammatoire, touchant n'importe quel point de l'appareil urinaire: on parle de cystite en cas d'atteinte de la vessie, de prostatite pour la prostate, d'urétérite pour l'uretère et enfin de pyélonéphrite pour le rein.

  39. II PHYSIOPATHOLOGIES

  40. Les cystitessont généralement causées par des bactéries qui remontent les voies urinaires ;on y retrouve des bactéries du tractus digestif par migration ascendante des micro-organismes depuis la région anale où ils migrent le bas urètre et remontent l'ensemble du tractus urinaire. (80% des IU sont à Escherichia coli). > Une mauvaise hygiène dans les régions intimes chez la femme (souvent suite à contamination par les bactéries des selles). > Des rapports sexuels chez la femme

  41. III - LES FACTEURS FAVORISANTS • Sexe féminin, dû à l'urètre courte • Paraplégie avec sondages urinaires répétés. • Présence d'un résidu post mictionnel • Grossesse • Diabète • Déficit immunitaire • Obstacle sur les voies excrétrices • Infections gynécologiques • Mauvaise hygiène périnéale • Rapports sexuels • Boissons insuffisantes • Mictions peu nombreuses

  42. Infection du haut ou du bas appareil ? Les signes cliniques et l'examen suffisent souvent à différencier si c'est le haut appareil ou le bas appareil qui est en cause : haut appareil = reins, bassinet, uretères, bas appareil = vessie, urètres (prostate chez l'homme adulte).

  43. IV - CLINIQUE • Cystite : • Elle se manifeste par des signes fonctionnels classiques de l'infection urinaires qui apparaissent rapidement : • Pollakiurie (augmentation de la fréquence des mictions), parfois impérieuse • Dysurie (douleurs à la miction), • Brûlures urétrales et mictionnelles • Sensation de pesanteur pelvienne • Urines troubles témoignant de la prolifération bactérienne et de l'hyperleucocytosurie (= Pyurie) • Possible Hématurie (présence de sang dans les urines). • Prostatite : • C'est un tableau fébrile avec • douleurs périnéales, • accompagnées de brûlures mictionnelles • et parfois d'un syndrome d'obstruction, caractérisé par un toucher rectal très douloureux, pouvant évoluer sans traitement vers un abcès prostatique puis une septicémie. • L'urétrite : • (le plus souvent, après contact vénérien (rapport sexuel avec une personne contaminée). • Tableau d'écoulements purulents par l'urètre • accompagnés de brûlures mictionnelles, • sexuellement transmissible. • La pyélonéphrite aiguë : • C'est l'infection de l'uretère, du bassinet et surtout du rein. • On retrouve les symptômes que dans la cystite, • accompagné d'un syndrome infectieux général (fièvre rapidement élevée (39° - 40°) d'allure septicémique, hyperleucocytose...), • et des signes de localisation comme des douleurs lombaires du côté atteint pouvant être provoquées par palpation abdomino-lombaire. • L'orchiépididymite : • infection survenant plus souvent à l'opportunité d'une prostatite ou d'une urétrite, • se caractérisant par une douleur intense des bourses, • des signes locaux inflammatoires , • et brûlures mictionnelles.

  44. V - DIAGNOSTIC Le seul examen nécessaire et suffisant pour déterminer l'infection et le germe reste l'examen cytobactériologique des urines (ECBU) accompagné d'un antibiogramme si positif. • L'infection urinaire est confirmée en cas de bactériurie > à 105/ml chez la femme et 103/ml chez l'homme, associé à une pyurie > à 104 leucocytes/ml.

  45. Autres examens paracliniques : L'hémoculture : doit être systématique en cas d'IU accompagnée d'un syndrome fébrile. L'échographie rénale : recherchera une lésion ou une obstruction pouvant être à l'origine de l'infection ou une complication (lithiase,abcès). L'UIV permet de visualiser les voies urinaires ainsi que de déterminer la présence d'un résidu post-mictionnel. La NFS, VS, CRP et ionogramme sanguin sont des examens qui seront réalisés en cas de doute ou de complication.

  46. VI - TRAITEMENT • Il est simple car : • basé sur l'antibiothérapie, • associée à une suppression ou une diminution des facteurs favorisants. • En cas d'infection simple non compliquée, une antibiothérapie d'une semaine est le plus souvent prescrite. • En cas de pyélonéphrite aiguë, on aura recourt à une bi antibiothérapie IV jusqu'à l'apyrexie, puis monothérapie selon antibiogramme pendant 3 semaines minimum. • Les antibiotiques les plus utilisés sont de la famille des béta-lactamines (Augmentin, Fortum) et des quinolones(Ciflox, Oflocet). • Un ECBU réalisé quelques jours après l'arrêt du traitement positivera la réussite thérapeutique.

  47. Symptômes cystite - Cystite symptômes Une personne atteinte de cystite a constamment envie d'uriner. Le volume d'urine est souvent peu important (pollakiurie). L'émission d'urine est difficile et (très)douloureuse(dysurie) associée en général à des sensations de brûlures ressenties en urinant. Des douleurs peuvent aussi être relevées au niveau du dos ou du bas ventre.

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