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Exploration des Sciences Economiques et Sociales

Plan. I. Mnages et Consommation . A. Comment les revenus et les prix influencent-ils les consommateurs ?A.1. Revenu disponible et pouvoir d'achatA.2. Choix entre consommer ou pargnerA.3. Les diffrentes formes d'pargne (Keynes)A.4. Le crdit la consommation : prudenceA.5. Comment consomme

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    1. Exploration des Sciences Economiques et Sociales Classe de Seconde Année 2010 – 2011 PARTIE 1. 1

    2. Plan. I. Ménages et Consommation A. Comment les revenus et les prix influencent-ils les consommateurs ? A.1. Revenu disponible et pouvoir d’achat A.2. Choix entre consommer ou épargner A.3. Les différentes formes d’épargne (Keynes) A.4. Le crédit à la consommation : prudence A.5. Comment consomment les ménages en fonction de leur revenu Les différents types de bien A.6. Quels sont les effets du prix sur les choix des consommateurs Elasticité prix et revenu B. La consommation comme marqueur social B.1. Evolution de la consommation en France B.2. Pourquoi consomme-t-on différemment : ex. De l’alimentation (déjà dit plus haut? Avec types de bien et niveaux de revenu) B.3. Signification sociale de la consommation B.4. Qu’est-ce qui influence la consommation 2

    3. Introduction Dans cette partie A du I., nous allons définir les revenus, la consommation (les dépenses), les formes d’épargne et la variation de ces 2 dernières composantes en fonction des prix et des revenus. Cette partie concerne les Ménages : En sociologie et selon la définition de l’INSEE, un MENAGE est l’ensemble des personnes partageant le même logement qu’elles aient ou non un lien de parenté ? un ménage peut donc être constituté d’une seule personne comme d’un grand nombre de personnes (cf. Livre p. 14) Un ménage n’est pas forcément une famille : au sens de l’INSEE, cette dernière est constitué d’au moins 2 personnes (un couple marié ou non avec ou sans enfant ; un parent avec un enfant) En macro-économie qui raisonne sur les grands agrégats (les grands chiffres de la Nation) et selon la Comptabilité Nationale qui définit, entre autre, la richesse créée annuellement par les secteurs ou agents d’un pays, on parle du PIB, LES MENAGES, représentent un de ces “secteurs institutionnels”, il y en a 5 plus le reste du monde, dont la fonction économique principale est la Consommation. Dans ces ménages sont inclus les entrepreneurs individuels (agriculteurs, artisans, professions libérales, etc.) En micro-économie qui étudie le comportement des agents économiques individuels, les ménages sont caractérisés par leurs ressources (revenus du travail notamment), et leurs goûts, c’est-a-dire comment et pourquoi ils dépensent tout en cherchant à maximiser l’utilité de leurs dépenses (leur degré de satisfaction). Ils constituent également le capital humain, la force de travail nécessaire à la production et nous verrons cet aspect dans les chapitres suivants. 3

    4. A. Comment les revenus et les prix influencent-ils les consommateurs ? A.1. Revenu disponible et pouvoir d’achat 1. De quoi est constitué le revenu d’un ménage ou d’une famille ? 2. Faire découvrir les documents 1 et 2 p. 14. et connaître les notions suivantes : Revenu du travail, salaire brut et net Cotisations sociales Patrimoine Action et Dividende Impôts et Taxes = Prélèvements obligatoires. Allocations = prestations sociales = redistribution = principe de l’Etat Providence qui intervient pour tenter de réduire les inégalités. Le principe de l’assurance : on cotise pour récupérer en cas de besoins (c’est le principe des cotisations sociales Le principe de l’assistance : on prélève sur tous les revenus pour distribuer à ceux qui n’ont rien ? un impôt et taxe (cf. CSG pour payer RMI, CMU par exemple) Revenus mixtes Revenu primaire Doc 3. p.15 : recopier schéma et rédiger phrase correspondant à ce schéma Penser à lire et comprendre et retenir les idées des points notions. 4

    5. Définitions de la slide précédente Cotisations sociales : Prélèvement obligatoire sur le revenu des agents économiques (salariés) qui sert à financer la protection sociale. Prestations sociales : Versements fournis à toute personne assujettie (inscrite) à un organisme de sécurité sociale lors de la réalisation d’un risque couvert (maladie, retraite, invalidité, chômage, etc.) CSG : Contribution Sociale Généralisée, instaurée en 1990 pour obtenir un financement supplémentaire de la protection sociale. Montant directement versé aux organismes de Sécurité Sociale. Patrimoine : Ensemble des biens possédés par un agent économique à un moment donné et qui ont une valeur monétaire (un prix). A la différence du revenu qui constitue un flux sur une période donnée, le patrimoine se définit en terme de stock (nous pouvons voir la fiche méthode sur la différenciation entre stock et flux) d’avoirs/de possession à un moment précis. Patrimoine net = patrimoine brut – dette ? valeur d’un appartement – emprunt à rembourser (dettes) 5

    6. Formation du Patrimoine des ménages 6

    7. Définitions et compréhension des termes découverts, suite Actions, actionnaires, dividendes Une action est un titre de propriété sur une partie du capital de l’entreprise dont le statut juridique est S.A. (Société Anonyme) et dont le Capital est divisé en actions ou part (nous verrons cela en partie II du cours lorsque nous étudierons les différents statuts des entreprises. L’actionnaire, par déduction, est celui qui détient une ou des actions : cela peut être une personne individuelle, mais aussi une autre entreprise ou l’Etat. Le dividende est la rémunération de l’action qui correspond à la partie du bénéfice identique à la partie du Capital détenu = si l’actionnaire détient 10% du capital (=10% des actions), il recevra 10% du bénéfice(si l’entreprise est bénéficaire). Le dividende est donc un revenu variable. Impôts et Taxes – L’impôt est un versement obligatoire que font les agents économiques (ménages et entreprises) au profit du budget de l’Etat et des Collectivités Locales. Les impôts sont directs, directement prélevés à ceux qui le paient ou indirects, indirectement prélevés, via un intermédiaire : c’est typiquement la TVA, prélevée sur les entreprises, mais payée par les consommateurs. (versée par les entreprises, supportée par les consommateurs). Impôts sur le revenus, IRPP, IRPF – annuel, en fonction du revenu et de la taille du ménage Taxe foncière, IBI – Impôt local payé par le propriétaire pour son bien Taxe d’habitation – Impôt local payé pour l’utilisation des services pour ce bien (ordures ménagères par exemple, infrastructures locales) Redevance audiovisuelle - est une « Contribution à l’audiovisuel public ». Elle finance les organismes publics de télévision et de radiodiffusion (France Télévisions, Arte-France, Radio France, RFO, RFI, Institut national de l'audiovisuel). TVA : Impôt portant sur les biens et les services consommés. que s’est-il passé cet été 2010 à ce sujet ?? Revue de presse 7

    8. Les revenus – faire découvrir doc 3 . P 15 et alimenter avec les infos ci-dessous Les revenus primaires sont des revenus bruts ; ils font l’objet de répartition entre les différents agents. Ils sont perçus en rémunération de l’activité salariée ou non ou en fonction de la propriété Dans le cas d’une profession libérale, on parle de revenus mixtes car ils rémunèrent à la fois le travail fourni par l’agent économique (le travailleur) et un patrimoine qui lui appartient et qui est utilisé dans son activité. Les revenus primaires ne correspondent pas à ce dont les ménages disposent pour consommer ou épargner. ? Des salaires, sont enlevés les cotisations sociales et les impôts ; des revenus mixtes sont enlevés les impôts ; y sont ajoutées les prestations sociales pour donner le revenu disponible. ? Cotisations et prestations sociales représentent les transferts sociaux ; les prestations sociales sont les revenus de transferts Revenus financés par les cotisations (essentiellement) et par l’impôt et versés aux assurés sociaux pour les couvrir contre les risques sociaux dont ils ne sont pas responsables (maladie, vieillesse, accidents du travail, etc.) 8

    9. Revenus primaires bruts des ménages 9

    10. Revenu disponible – exercices de TP Le revenu primaire, redistribué (- cotisations sociales + prestations sociales ou revenus de transferts), donne le revenu disponible des ménages qui sera consommé (dépensé) ou épargné. ? Consommation + Epargne = Revenu Disponible Faire fiche activité 2. A. p. 7 – voir tableau slide suivante sur action et obligation. Fiche 2. B. p. 8 avec fiches méthodes sur comment lire un graphique (A) ; puis proportion et % de répartition (B) et CM, taux de variation (C) et indice, fiche D ; p. 83 à 90 des TP. Connaître formules et schémas comment passer de CM, Tv Var. à Indice. Ajouter lecture des Fiches Méthodes du livre pour approfondir, p. 158, 159, 160 et 163, 164, 165 Fiche 3. A. Calculs sur les prélèvements obligatoires (voir tableau comparatif slide suivante 14) Fiche 3. B. p. 10 sur les revenus de transferts. 10

    11. Fiche TP 2 B. pour conclure 11

    12. Fiche TP 2 B. pour conclure A faire ensemble ou à dicter pour faire. 12

    13. ACTIONS ET OBLIGATIONS : synthèse 13

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    15. A. Comment les revenus et les prix influencent-ils les consommateurs ? A.1. Revenu disponible et pouvoir d’achat - SUITE Après les fiches TP, revenons au livre p. 15 pour parler du pouvoir d’achat : c’est la quantité de biens et de services qu’un certain revenu permet d’obtenir. Lorsque les prix augmentent, on dit qu’il y a inflation, et on peut acheter moins de biens avec la même somme ? le pouvoir d’achat diminue. On peut calculer l’évolution du pouvoir d’achat d’une certaine somme (disons 10 000 €) entre deux dates, t1 et t2, entre lesquelles l’inflation (l’augmentation des prix à la consommation) a été de 3%. En t1, année de départ ou de base, on dit que l’indice des prix est de 100. En t2, avec une inflation de 3%, il est de 103. Pour savoir combien en réalité, 10 000 € de t1 “valent” en t2, on effectue le calcul suivant : (valeur réelle = valeur nominale ou en € courants / indice des prix en t2) x 100 (indice des prix de base). (10 000 / 103 ) x 100 = 9 708,73 € 10 000 € est la valeur à prix courant ou valeur nominale en t2 ; mais si on déflate = si on tient compte de l’inflation, la valeur réelle à prix constants par rapport à l’année t1 est de 9 708,73€. Le passage d’une valeur à prix courants à une valeur à prix constant se fait grâce à un déflateur, ici l’indice des prix. Déflater consiste à corriger une grandeur économique des effets de l’inflation. 15

    16. Exercice : Que se passe t-il sur le pouvoir d’achat si le revenu augmente ainsi que les prix entre t1 et t2 ? Le salaire passe de 2 000 à 2 300 € Taux de variation = [(2300-2000)/2000]x100 = 15 % ? indice = Taux variation +100 = 115 L’indice des prix à la consommation (l’inflation) passe de 100 à 104,8 ? 4,8% d’inflation Pour trouver l’augmentation réelle du pouvoir d’achat, il ne suffit pas de faire la différence entre les 2 pourcentages, mais de faire le rapport entre les indices de l’année considérée. ? Indice du pouvoir d’achat = (Indice du salaire nominal / indice des prix) x 100 = 115 / 104,8 x 100 = 10,97 Le PA a augmenté de près de 11% entre les 2 dates. Vocabulaire à noter : Valeur nominale = valeur à prix courants Valeur réelle = valeur à prix constants par rapport à une date de base (la valeur réelle mesure le pouvoir d’achat). 16

    17. Formules à connaître Taux de variation = (Va – Vd / Vd) x 100 Oú Va = valeur d’arrivée ; Vd = valeur de départ à laquelle on compare Va. CM = Valeur comparée / Valeur à laquelle on compare ou Va/Vd Indice = CMx100 Voir fiches TP méthodes et leur correction et fiches du livre p. 159 et 160. 17

    18. Relations entre CM, Tx de Var. et Indice Taux de Variation = Indice – 100 = (CM x 100) - 100 Indice = CM x 100 = Taux de Variation + 100 CM = (Taux de Variation + 100)/100 = Indice / 100 18

    19. A. Comment les revenus et les prix influencent-ils les consommateurs ? A.2. Consommer ou Epargner ? Nous avions vu que le Revenu Disponible est soit consommé soit épargné ;RD = CF + E Nous allons maintenant, à partir de la p. 16 du livre et avec les TP, approfondir ces notions et comportements de consommation en fonction des prix des biens et services, du RD, des taux d’intérêts des placements, de la classe sociale, etc. Découvrir le texte La Cigale et la Fourmi, version économique et définir ce qu’est l’Epargne et pourquoi épargne-t-on ? Doc. 2 – Comprendre la notion de taux d’intérêt de l’épargne (c’est le taux créditeur = ce que l’on reçoit en récompense de l’épargne) ; définir le taux d’épargne (noter dans répertoire). Dans l’exemple = Taux d’intérêt = Montant intérêts / Montant capital ? Montant intérêts = taux intérêt x montant capital = 5% x 1 000 = 50 € / an Doc. 3 p 17 – nous permet de comparer le comportement des ménages face à l’épargne dans divers pays européens. Noter le point outil et le fait que les français épargnent 4 fois plus que les espagnols. Doc. 4 : impact de la crise sur l’épargne. Noter que la crise incite les gens à épargner plus, pour le présent, les imprévus / incidents de parcours et le futur de leurs enfants et petits-enfants. ? recopier l’exercice à trous. 19

    20. Fiches TP sur Consommer ou Epargner ? Fiche 4. A. p. 11 sur Epargne. Méthode sur propension moyenne et marginale à consommer et épargner. Voir transparents suivants. Calculer sur le doc 2 fiche TP 4. p. 11 (scanné ci-après), propensions moyennes à consommer et épargner chaque année, et les propensions marginales de 2002 à 2005 et de 2005 à 2008 et commentez chaque résultat. Correction pour Pm entre 2002 et 2005 ?RD = 110,7 ; ?C = 114,3 ; ?E = -3,5 ; Pmc = 114,3/110,7 = 1,03 ; Pme = -3,5/110,7 = -0,03 On vérifie que Pmc + Pme = 1 Entre 2002 et 2005, le RD a augmenté mais les ménages ont eu plus tendance à consommer au détriment de l ‘épargne 20

    21. Propension moyenne On part donc du fait que les revenus sont soit consommés soit épargnés. La partie du revenu qui n’est pas dépensée est épargnée et vice versa. La propension moyenne à consommer = C/R = PMc La propension moyenne à épargner = E/R = PMe Elles s’expriment en “pour 1”. Dans la mesure oú le revenu ne peut avoir que deux utilisations, la consommation ou l’épargne, la somme des deux propensions est toujours égale à 1. ? C/R + E/R = 1 21

    22. Propension marginale Elle nous indique les nouveaux choix qu’effectue un ménage lorsque son revenu varie ? va t-il plus consommer ou épargner ? Quels produits va-t-il plus ou moins acheter si son revenu augmente ou diminue ? Le calcul de la propension marginale à consommer ou épargner permet de répondre à ces questions. Elle nous indique quelle part représente la consommation ou l’épargne supplémentaire (ou en moins) par rapport à un revenu supplémentaire (ou en moins). ? Propension marginale à consommer = ? C / ? R = Pmc ? Propension marginale à épargner = ? E / ? R = Pme Elles s’expriment en “pour 1” La somme des propensions marginales à consommer et à épargner est aussi égale à 1 puisque le revenu supplémentaire ne peut être que consommé ou épargné. (? C / ? R ) + ? E/ ? R) = 1 22

    23. Conclusion et exercice Avoir en tête que : La propension moyenne est exprimé par un rapport de 2 chiffres La propension marginale est exprimée par un rapport de 2 écarts absolus Exemple : Soit un ménage disposant d’un revenu annuel de 30 000 Euros qui a été réparti de la façon suivante : Consommation = 24 000 € ; donc Epargne = 6 000 €. La propension moyenne à consommer est de 0,8 (24 000 / 30 000) ? on dit que la consommation de ce ménage représente 80% de son revenu. Par déduction, la propension moyenne à épargner est de 20% ; 6 000/30 000=0,2 Le calcul de la propension moyenne nous indique donc les choix effectués en fonction du revenu. Supposons maintenant que le revenus du ménage augmente de 750 Euros. Ce revenu supplémentaire permet au ménage d’augmenter sa consommation de 675 €, le reste 75 € est épargné. D’oú la Pmc = 675 / 750 = 0,9 ? 90% de l’augmentation de revenu est consommé (dépensé) La Pme = 1 – 0,9 = 0,10 ? 10% de l’augmentation du revenu est épargné. 23

    24. Calculer les propensions moyennes et marginales à consommer et à épargner de 2002 à 2005 et de 2005 à 2008 et commentez chaque résultat. 24

    25. Fiches TP sur Consommer ou Epargner ? Fiche 4. B. p.12 sur Consommation Finale Effective des ménages. Copier texte à trous dans cours. Production marchande : production des biens et services destinée à être vendue sur un marché Consommation marchande : Utilisation d’un bien ou d’un service acheté sur un marché Production non marchande : services gratuits ou quasi gratuits réalisés avec des facteurs de production obtenus sur le marché ; ils sont de façon générale rendus par les administrations : ex. les services d’enseignement de l’Education Nationale. Consommation non marchande : utilisation d’un bien ou d’un service ne s’échangeant pas sur un marché et dont le prix est inférieur au coût de la production ou est nul. Le budget du ménage correspond à l’ensemble des dépenses de consommation (il ne recouvre que les dépenses) Les postes budgétaires sont les biens et services, répartis en différents groupes tels que : produits alimentaires, loisirs, culture et enseignement, logement, chauffage et éclairage, transports et communications, santé et services médicaux, habillement et meubles, etc. Le coefficient budgétaire représente la part de la consommation d’un produit ou service (ou d’un poste budgétaire) dans le total de la consommation. Coeff. Budg. = Montant d’un Poste budg. / Total Consommation 25

    26. A.3. Les différentes formes d’épargne p. 18 et TP p. 13 Doc 1. p. 18 – découvrir les différents types d’épargne Dans la comptabilité nationale, l’épargne des ménages correspond à 3 éléments: L’épargne des entrepreneurs individuels (qui rappelons-le font partie des ménages) mesurée par les investissements en biens de production qu’ils réalisent pour l’exercice de leur métier : on parle de FBCF : Formation Brut de Capital Fixe (ce sera le même terme pour les entreprises) Les achats de bien immobiliers ; les remboursements de prêts immobiliers font partie de cette épargne, dite contractuelle car réalisée suite à contrat avec banque, organisme prêteur. 1 et 2 sont de l’épargne non financière. L’épargne financière appelée capacité de financement des ménages On dit que l’épargne conservée par les ménages en or ou biens précieux et non réintroduite dans le circuit économique est thésaurisée. L’autre partie de l’épargne financière, livret, actions, obligation, assurance vie, est confiée au système financier, moyennant une rémunération : intérêts, dividendes, rente. 26

    27. Quelques formules et précisions à comprendre Le taux d’épargne des ménages = Epargne brute / RD brut Tx E = E / RD X 100 Le revenu disponible est dit Brut lorsqu’il comprend l’amortissement des entrepreneurs individuels = sommes destinées au renouvellement de leur outil de production = montant estimé de la dépréciation de l’outil (en compta) L’épargne est dite brute ou épargne “tout court” lorsqu’il s’agit du revenu diminué de la consommation ; on parle d’épargne nette qui est épargne (brute) diminuée des amortissements (c’est à dire les sommes mises de côté pour permettre le renouvellement des équipements). Pour les entrepreneurs, l’épargne correspond à leur autofinancement, c’est à dire aux bénéfices non distribués. On parle d’épargne brute pour faire ressortir les amortissements Epargne brute des entrepreneurs = Bénefices non distribués + amortissement. POUR INFO : Taux d'épargne nationale = (Epargne nationale / PIB) x 100 Taux d'épargne des ménages = (Epargne brute des ménages / Revenu disponible brut) x 100 Taux d'épargne des entreprises = (Epargne brute des sociétés / valeur ajoutée) x 100 27

    28. Les déterminants de l’épargne 28

    29. Analyse du phénomène de l’épargne selon les 2 grandes théories économiques Classique ou libérale ; Keynésienne ou interventionniste. Pour les économistes classiques, le partage du revenu entre la consommation et l’épargne s’explique par le niveau du taux d’intérêt ; ainsi un taux d’intérêt élevé favorise l’épargne car elle est bien rémunérée (récompensée). Un taux élevé compense le sacrifice représenté par la renonciation à une consommation présente. Pour l’économiste John Maynard Keynes (1883 – 1946), économiste britannique, les ménages choisissent d’abord un certain niveau de consommation, l’épargne étant alors ce qui reste du revenu. Ainsi, les ménages à faibles revenus épargneront peu tandis que ceux à forts revenus pourront épargner plus. C’est ainsi qu’il a défini la propension à consommer et à épargner que nous avons vu et qu’il a observé que la propension à épargner augmente avec le niveau de revenu. Pour Keynes, le taux d’intérêt permet aux ménages, dans un second temps, de répartir leur épargne, entre une forme financière (rémunérée au taux d’intérêt en vigueur) et une épargne liquide (thésaurisation). Ainsi, le taux d’intérêt explique la structure de l’épargne et non son montant global. 29

    30. Revenu disponible et son utilisation – exercices de TP Fiche 5. A p13 sur les différentes formes d’épargne Analyser le Doc 3. Théorie du cycle de vie, présentée par l’économiste américain d’origine italienne Franco Modigliani (1918 – 2003) pour décrire l’évolution de l’épargne des ménages en fonction de leur âge Fiche 5. B p.14 : Recopier le schéma récapitualtif dans cahier de cours. 30

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    32. Commentaire schéma précédent Le profil typique du cycle de vie fait ainsi apparaître trois périodes : « jeunesse », « activité » et « retraite ». Le comportement d’endettement et d’épargne est fortement relié à l’âge du consommateur : l’épargne est réalisée dans la période d’activité (B), et transmise pour la consommation durant la jeunesse (A) et la retraite (C), ce qui suppose l’absence de contrainte financière pour les jeunes. Au total, l’accumulation patrimoniale répond surtout au besoin d’épargne pour les vieux jours, et la richesse suit une évolution « en bosse » en fonction de l’âge. 32

    33. CSP et PCS : la vision actuelle La nomenclature des catégories socioprofessionnelles (CSP) a été élaborée par les statisticiens de l’INSEE dans les années 50 (en 1954) . Elle constitue le principal instrument d’analyse de la structure sociale en France. Elle a pour objectif : «  de classer l’ensemble de la population en un nombre restreint de catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale». Cette nomenclature a été modifiée en 1982 lors du recensement au profit de celle des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). Une nouvelle nomenclature ne remettant pas en cause l’essentiel et conservant le nom de PCS est entrée en vigueur en 2004. 33

    34. Les critères de classement pris en compte L’activité professionnelle (le métier) est le point de départ. Le statut : position juridique (salarié ou indépendant) La qualification Le niveau hiérarchique L’importance de l’entreprise (nb de salariée et / ou CA, taille…) Le secteur d’activité Le secteur public / secteur privé 34

    35. Huit postes ou groupes socioprofessionnels La nomenclature actuelle existe à un niveau agrégé de 8 postes ou groupes socioprofessionnels : 1. agriculteurs exploitants ; 2. artisans, commerçants et chefs d’entreprises de plus de 10 salariés ; 3. cadres et professions intellectuelles supérieures ; 4. professions intermédiaires ; 5. employés ; 6. ouvriers ; 7. retraités ; 8. autres personnes sans activité professionnelle. 35

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    38. Inégalités face à l’épargne ; Livre Doc 4. p. 19 Cours sur la représentation des inégalités avec les quantiles, les déciles, la médiane. Slides suivantes 38

    39. Moyenne et Médiane Dans une série statistique, il peut être intéressant de savoir comment se répartit une variable ? quelle est la valeur moyenne de la série de la variable = la moyenne (l’unique valeur qu’aurait la variable) ? quelle est la valeur occupant une valeur centrale dans la série et autour de laquelle se répartissent les autres valeurs = la médiane La médiane est une moyenne de position. Elle détermine la valeur qui partage la population étudiée en deux parties de même effectif. 39

    40. La moyenne Une notion très facile pour les élèves qui calculent leur moyenne trimestrielle en fonction de toutes les notes obtenues. La moyenne peut être arithmétique simple ou pondérée. ? Arithmétique simple (chaque terme de la série a la même importance ou le même poids) M = (X1 + X2 + X3 + …..Xn )/ n Soit 5 notes : 18, 8, 12, 13 et 4 La moyenne simple est 55 / 5 = 11. ? Arithmétique pondérée ? chaque variable se voit attribuer un coefficent de pondération démontrant l’importance qu’on lui donne. Le calcul est alors : Mp = Somme des XiCi / somme des Ci, i allant de 1 à n. Exemple avec les notes précédentes auxquelles on attribue un coefficient. 40

    41. Utilisation de moyennes Les valeurs telles que PIB par habitant, salaire moyen, revenu disponible moyen, consommation moyenne, VA moyenne, taille moyenne des entreprises permettent de rendre compte de situations économiques. La durée moyenne du chômage, la durée moyenne des études, l’âge moyen au premier mariage, à la première naissance, la population moyenne à une date, le nombre moye d’enfants par famille, l’espérance de vie, sont des moyennes rendant compte de situations sociales et démographiques. Attention au traitement de ces données moyennes qui peuvent cacher de grandes disparités dans les données qui ont servi à les calculer. La moyenne donne un aperçu global mais ne fait pas disparaître les inégalités inhérentes à la série. 41

    42. La médiane La valeur médiane d’une série est celle pour laquelle les valeurs de la variable correspondant à la moitié de la population étudiée lui sont inférieures et celles correspondant à l’autre moitié lui sont supérieures. Cette valeur partage la population étudiée en deux parts égales. Ainsi, si l’on dit que le revenu disponible médian des ménages en 2001 était de 22 620 Euros, cela signifie que la moitié des ménages avait un revenu disponible inférieur à 22 620 € et que l’autre moitié un revenu disponible supérieur. Détermination de la valeur médiane. Il faut : Classer les valeurs de la variable en ordre croissant ; Repérer le terme de la série qui occupe une “position centrale”, c’est à dire qui partage la population étudiée en deux parties égales ; Repérer la valeur de la variable qui lui correspond qui est la valeur médiane de la série, c’est à dire qu’il y a autant de valeurs lui sont inférieures que d’autres qui lui sont supérieures. Exemple : une série de 5 élèves et 5 notes. Quelle est la note médiane ? 42

    43. Correction question précédente La série étant de 5 termes, la valeur centrale est en troisième position, est la valeur médiane de cette série est 12. 43

    44. Exploitation de la valeur médiane La valeur médiane (contrairement à la moyenne) est une valeur réelle, c’est-à-dire présente dans la série étudiée ; elle a donc un sens réel qui guide la lecture et nourrit l’argumentation. La valeur médiane peut servir de base pour le calcul d’un indicateur. C’est le cas, par exemple, du “seuil de pauvreté” qui est fixé par l’INSEE à 50% du niveau de vie médian. Certaines variables statistiques réclament une approche plus fine de leur distribution. Des indicateurs spécifiques de dispersion sont alors utilisés : les quantiles. Voir slides suivantes 44

    45. Les quantiles Ce sont des indicateurs de dispersion utiles pour rendre compte de variables dont les valeurs présentent de gros écarts (on dit qu’elles sont dispersées) et montrent des inégalités. ? on parle de l’éventail des salaires, de la disparité des revenus. Les quantiles sont les valeurs de la variable qui séparent la série en n parts d’effectif égale Nous avions vu que la médiane sépare en 2 parts d’effectif égales ; ici nous allons affiner l’analyse. Le quantile est la valeur maximale de chaque part (la valeur supérieure) 45

    46. Les différents quantiles Ils ont des noms différents selon le nombre de parts que comporte l’effectif total Les quantiles les plus utilisés sont les déciles, notés de D1 à D9 et la médiane qui est D5. 46

    47. Exemple et lecture 47

    48. Exploiter les quantiles On calcule en général : un écart absolu à l’aide d’une soustraction On parle d’intervalle interquantiles Selon notre exemple sur les revenus disponibles, l’intervalle interdécile entre D9 et D1 est de 45 880 – 10 490 = 35 390 €. Ou un écart relatif en calculant le Coefficient Multiplicateur à l’aide d’un rapport On parle de rapport interquantiles montrant un degré de dispersion D5/D1 rend compte du degré de dispersion de la première moitié de la série ; D9/D5 mesure le degré de dispersion relative de la moitié supérieure de la série On calcule le plus souvent D9/D1 qui mesure le degré de dispersion relative de toute la série ; plus ce rapport est élevé, plus les inégalités sont fortes. Dans notre exemple : le rapport D9/D1 = 45 880 / 10 490 = 4,37 48

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    50. La représentation graphique de la dispersion : la courbe de Lorenz Développée par Max Otto Lorenz (1880 - 1962), économiste américain qui inventa le concept de courbe de Lorenz en 1905 pour décrire et représenter graphiquement les inégalités de revenu. Le terme courbe de Lorenz semble avoir été utilisé pour la première fois en 1912 dans un livre intitulé The elements of Statistical Method (Les principes de la méthode statistique). Pour tracer cette courbe, il faut disposer de la part du revenu disponible perçu par les différentes parts de l’effectif total. L’INSEE nous fournit ces données. Pour tracer la courbe, il faut calculer les % cumulés 50

    51. Interprétation de la courbe de Lorenz L’analyse de la courbe de Lorenz permet de repérer le caractère plus ou moins égalitaire de la répartition Si la répartition était parfaitement égalitaire, 10% des ménages percevraient 10% du revenu disponible, 20 % des ménages percevraient 20% du RD, etc. ? la représentation graphique de cette situation parfaite (utopique) est la bissectrice ou droite d’equi-répartition. Donc plus la courbe réelle de Lorenz est éloignée de cette droite, plus la répartition est inégalitaire. Pour la lecture et l’analyse détaillée, il faut faire des calculs et non seulement une lecture immédiate ? la lecture de la courbe (slide suivante) nous indique que : 90% de la population a perçu environ 75% du revenu disponible total ? ce qui veut dire que les 10% les plus riches s’arrogent 25% (100-75) du RD. 51

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    53. A.4 - Le crédit à la consommation Lire et analyser doc 1 et 2 p. 20 Copier point notion sur le crédit. Le taux d’intérêt ici est débiteur : ce que le ménage doit à la banque. Lire et analyser Doc 3 et 4. Comprendre ce qu’est le Crédit revolving 53

    54. A5. Consommation et revenu (livre p. 22 et 23) Doc. 1 – faire exercice pour répartir les 3 budgets Analyser les dépenses indispensables, première nécessité, des dépenses de luxe. Copier notion de consommation dans répertoire Le Doc 2. nous donne 3 catégories : Dépenses contraintes, incontournables, facultatives Doc 3 p. 23 sur poste et coef. Budgétaire Doc. 4. sur l’élasticité Faire une phrase avec chaque chiffre de l’encadré en vert – correction voir slide suivante Cours sur élasticité ci-après Différents types de produits 54

    55. Correction lecture / interprétation tableau vert livre 2010 p. 23 Er alimentation : 0,44 ? si les revenus augmentent de 10%, alors la consommation (ou les dépenses) du poste alimentation augmente de 4,4% Er pommes de terre = - 0,71 ? si les revenus augmentent de 10%, alors les dépenses de consommation de pommes de terre diminuent de 7,1% Er loisirs = 1,3 ? si les revenus augmentent de 10%, alors les dépenses du consommation du poste loisirs augmentent de 13 % Er logement : 0,45 ? si les revenus augmentent de 10%, alors la consommation (ou les dépenses) du poste logement augmente de 4,5% Er transport : 1,51 si les revenus augmentent de 10%, alors la consommation (ou les dépenses) du poste transport augmente de 15,1% 55

    56. L’Elasticité au prix / au revenu et les différents types de biens La notion d’élasticité a été développée par l’économiste néoclassique Alfred Marschall (1824 – 1924) dans ses Principes d’économie politique en 1890. Il établit une relation de causalité entre 2 variables : un variable dépendante (VD) et une variable explicative (VE). On cherche à savoir quelle sera l’évolution de la demande d’un bien de consommation (VD) par rapport à l’évolution de son prix ou de son revenu (VE) . 56

    57. L’Elasticité au revenu Il s’agit d’analyser comment varie la consommation des produits en fonction de la hausse ou baisse de revenu E/r ou eR = (VariaQ/Q) X100 / (VariaR/R) X100 Le résultat du rapport lui-même n’a pas d’unité ; on utilise les % pour faciliter la lecture. Si la demande de pain diminue de 2% lorsque le revenu augmente de 3%, nous avons une élasticité de : -2 / 3 = - 0,66. Si Er du bien B est de 2 = la consommation de B augmente de 2% lorsque le revenu augmente de 1%. Si Er du bien est – 0,4 = la consommation de ce bien diminue de 4% si le revenu augmente de 10% 57

    58. Différents types de biens p/r au revenu Bien inférieur : c’est un bien dont la consommation diminue avec l’augmentation du revenu et donc son élasticité au revenu est négative (<0) (cf. Le pain, la margarine, la pomme de terre) Bien supérieur : c’est un bien dont la consommation augmente plus que l’augmentation du revenu et donc son élasticité est positive (>1): santé, loisirs, gadgets. Bien normal : bien pour lequel l’augmentation du revenu implique une hausse de sa consommation, mais moindre que la hausse du revenu : 0 < Er < 1. 58

    59. Elasticité prix : Méthode de calcul et application L’Elasticité d’un bien au prix exprime comment varie la quantité achetée/vendue par rapport à une variation du prix. L’élasticité est le rapport (quotient, division) entre le taux de variation de la quantité vendue et le taux de variation du prix en %. Ce rapport n’a pas d’unité. E/p ou eP = (Var.Q/Q) X100 / (Var.P/P) X 100 59

    60. Caractéristiques de l’élasticité - prix L’élasticité prix est en général un chiffre négatif ? si le prix augmente, la quantité vendue diminue ; si le prix baisse, la Q augmente (rapport d’un chiffre négatif avec un chiffre positif). Une élasticité de -2 veut dire que lorsque que le prix augmente de 1%, la consommation baisse de -2 % ou que Lorsque que le prix baisse de 1%, la consommation augmente de 2% On dit que la demande est élastique (ou sensible au prix) lorsque le pourcentage de variation de la quantité demandée est supérieur au pourcentage de variation de prix. 60

    61. Différents types de biens p/r au prix (1) On parle de biens substituables lorsque l’un peut facilement remplacer l’autre : ils satisfont le même besoin ? beurre et margarine ; baguette et pain de mie ; vin et bière (tout étant relatif et dépendant des goûts et du pouvoir d’achat) On parle de biens complémentaires lorsque leur consommation simultanée est nécessaire pour satisfaire le besoin ? voiture et essence ; APN et carte mémoire ; lecteur DVD et DVD 61

    62. Différents types de biens p/r au prix (2) Bien de Giffen : ce sont les biens de première nécessité ? leur consommation augmente malgré la hausse des prix Explication: à cause de la hausse du prix de ce bien essentiel, le pouvoir d’achat pour les autres biens va diminuer ? on n’achète plus ces autres biens, plus chers, et on revient sur le bien de base dont la consommation augmente. Effet Veblen : les biens à connotation ostentatoire ? “c’est parce que ce bien est cher que je l’achète” = on exhibe son statut social Le dernier Ipod ; le dernier Notebook ou gadget. Voir schéma livre p. 39 à recopier dans cahier cours et commenter ensemble. Lire et recopier points notion des p. 30 à 35. 62

    63. TPs application TP 2010 : Fiche 6 A et B p.15 et 16 Le caddie moyen désigne à l’origine le montant moyen des achats réalisés lors d’une visite par les clients des enseignes de grande distribution. Par extension, il désigne également le montant moyen des achats réalisés sur un site Internet. On dit aussi Panier de la Ménagère : celui qui est rempli des produits courants de « première nécessité ». Fiche 7, A et B, p. 17 et 18 Copier le texte à trous dans cahier cours. 63

    64. A6. Consommation et prix – livre p. 23 On observe le doc 1 p. 24, on répond aux Q. et on rappelle ce qu’est un indice Voir erreur : la base 100 est en 1975 et non en 1970 sur le graphique. Faire un tableau avec les indices et calculer taux de variation (sans calculatrice) p/r à indice de base de 1975 = 100 Commenter les 2 courbes et faire calcul de taux de variation sur la consommation de tabac en gramme. Attention les ordonnées sont à regarder à droite et à gauche Doc 2,3,4 et 5 sur élasticité – prix Cours déjà fait ; on pose questions pour voir si compris et notes prises et on répond aux questions du livre. Rappel sur qualificatif des élasticités slide suivante. (à copier et savoir si non déjà fait) 64

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    66. Fin Partie A du Chapitre I. Chez soi, lire l’essentiel p. 26 et 27 et recopier dans cahier : p. 26 Reproduire le schéma récapitualif p. 27 dans le cahier de cours 66

    67. I. B. Consommation marqueur social (livre p. 29 et TP fiche 8) B.1. Evolution de la consommation en France B.2. Pourquoi consomme-t-on différemment : ex. De l’alimentation (déjà dit plus haut avec types de bien et niveaux de revenu) B.3. Signification sociale de la consommation B.4. Qu’est-ce qui influence la consommation ? 67

    68. B1. Comment la consommation évolue-t-elle en France Livre p. 30 et 31 Le Taux d’équipement des ménages de tel ou tel bien est le rapport entre le nombre de ménages disposant d’un bien durable (automobile, électroménager – TV, réfrigérateur, etc.) et le nombre total de ménages x 100 Tx eqpt bien = (Nbre ménages ayant ce bien / nbre total ménages) x 100 Consommation de masse avec augmentation du pouvoir d’achat de tous et l’atteinte d’un certain bien être. Mode de vie : Façon de vivre, de consommer, d’utiliser ses loisirs, etc. qui varie d’un ménage, d’un groupe social à l’autre. Niveau de vie comparatif Nombre de ménages ? INED : Institut National d’Études Démographiques ; www.ined.fr Voir tableau slide suivante Bilan noter texte à trous dans cahier de cours. 68

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    70. B2. Pourquoi consomme-t-on différemment ? Livre p. 32 et 33 Analyser doc 1 et 2 et 3 Faire ressortir éducation, milieu social, âge, comportement alimentaire et santé. Doc 4. Pizza : un phénomène de mondialisation Idem Mac Do Article sur l’indice BIG MAC Fiche 8 B p. 20 Nathan 2010 – voir les quartiles (déjà expliqués) 70

    71. B3. Consommation et signification sociale Livre p. 34 Lire doc 1 et 2 p. 34 Copier la notion d’effet de signe social dans répertoire, La nature des biens consommés traduit l’appartenance à un certain milieu social, à un certain statut social. La consommation devient une sorte de langage qui permet de faire savoir aux autres quelque chose sur soi-même. ainsi la consommation de vêtements particuliers et le goût pour les marques correspondent à des effets de signe ou de démonstration ? les individus recherchent certains objectifs de nature sociale : le prestige, se faire remarquer, se différencier, etc.) Le sociologue américain Robert Merton a distingué dans les années 50 : Groupe d’appartenance : Groupe auquel appartient l’individu en fonction de critères objectifs (revenu, âge, position sociale, etc.) Groupe de référence : Groupe auquel un individu s’identifie. Groupe d’appartenance et de référence : Le groupe d’appartenance est le groupe dans lequel s’opère les interactions qui conduisent à l’acquisition de normes et de valeurs dans un cadre statutaire donné (profession, famille…) ; le groupe de référence  est le groupe dont un individu vise à acquérir les normes, les valeurs et éventuellement le statut qui leur est associé en vue de construire son identité sociale. Le groupe de référence peut être assimilé au groupe d’appartenance ou alimenter des tensions avec ce dernier. Consommation et symboles 71

    72. La consommation : signe d’appartenance ou d’identification / d’imitiation Favorisée par les possibilités de mobilité sociale, l’identification à un groupe de référence auquel on désire appartenir fait que l’on adapte son comportement et ses attitudes sur les modéles de conduite de ce groupe. Robert King Merton (1910 – 2003), sociologue américain, donne à ce phénomène le nom de socialisation anticipatrice ? C’est l’adaptation de son comportement et de ses attitudes sur le modèle de conduite d’un groupe social auquel on souhaite appartenir. 72

    73. B3. Consommation et signification sociale Livre p. 35 Lire doc 3 p. 35 – Pierre Bourdieu (1930 – 2002) – Voir slides suivantes, cours sociologie. ? Domination symbolique ? dialectique de la divulgation, de l’imitation et de la recherche de la distinction qui est, pour Bourdieu, à l’origine de la transformation des pratiques culturelles. Copier le point notion sur les classes sociales. Doc 4. Ostentation : Étalage indiscret d'un avantage ou d'une qualité; attitude de qqn qui cherche à se faire remarquer; affectation. Ostentatoire : Qui manifeste de l'ostentation; affecté. Signe ostentatoire de richesse. Recopier le texte à trous bilan dans cahier de cours. 73

    74. La notion de capital Ici capital n’est pas à prendre dans sa définition uniquement économique mais dans le sens des atouts, capacités, ressources qui peuvent être de différents types. Ainsi, Pierre Bourdieu distingue quatre types de capitaux fondamentaux : Le capital économique mesure l'ensemble des ressources économiques d'un individu, à la fois ses revenus et son patrimoine. Le capital culturel mesure l'ensemble des ressources culturelles dont dispose un individu. Elles peuvent être de trois formes : incorporées (savoir et savoir-faire, compétences, forme d'élocution, etc.), objectivées (possession d'objets culturels) et institutionnalisée (titres et diplômes scolaires). Le capital social mesure l'ensemble des ressources qui sont liées à la « possession d'un réseau durable de relations d'interconnaissance et d'inter-reconnaissance ». Le capital symbolique désigne toute forme de capital (culturel, social, ou économique) ayant une reconnaissance particulière au sein de la société. Bourdieu désigne par le terme de capital toutes ces ressources sociales dans la mesure où elles résultent d'une accumulation qui permet aux individus d'obtenir des avantages sociaux. Le capital économique et le capital culturel constituent, pour Bourdieu, les deux formes de capitaux les plus importantes dans nos sociétés. Toutefois, il existe pour lui un type de capital spécifique à chaque champs social, qui en détermine la structure et y constitue l'enjeu des luttes. Schéma slide suivant date du début des années 1990 et a évolué, d’autant plus qu’il se base sur des enquêtes antérieures. 74

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    76. La théorie des champs Pierre Bourdieu définit la société comme une imbrication de champs : champs économique, culturel, artistique, sportif, religieux, etc. Chaque champ est organisé selon une logique propre déterminée par la spécificité des enjeux et des atouts que l’on peut y faire valoir. Les interactions se structurent donc en fonction des atouts et des ressources que chacun des agents mobilise, c’est-à-dire, pour reprendre les catégories construites par Bourdieu, de son capital, qu’il soit économique, culturel, social ou symbolique. Le champ est un espace social de position où tous les participants ont à peu près tous les mêmes intérêts mais où chacun a en plus des intérêts propres à sa position occupée dans le champ. Chaque champ a ses règles spécifiques mais on peut retrouver des règles générales : lutte entre les anciens et les nouveaux, tous acceptent les enjeux du champ et tous souhaitent sa survie. 76

    77. La violence symbolique La notion de violence symbolique renvoie à l’intériorisation par les agents de la domination sociale inhérente à la position qu’ils occupent dans un champ donné et plus généralement à leur position sociale. Cette violence est infra-consciente et ne s’appuie pas sur une domination intersubjective (d’un individu sur un autre) mais sur une domination structurale (d’une position en fonction d’une autre). Cette structure, qui est fonction des capitaux possédés par les agents, fait violence car elle est non perçue par les agents. Elle est donc source d’un sentiment d’infériorité ou d’insignifiance qui est uniquement subi puisque non objectivé. La violence symbolique trouve son fondement dans la légitimité des schèmes de classement inhérent à la hiérarchisation des groupes sociaux. 77

    78. Théorie de l’espace social Présentée dans La distinction (1979), cette théorie se propose d’expliquer principalement 1) la logique de constitution des groupes sociaux à partir des modes de hiérarchisation des sociétés, 2) les styles de vie et les luttes que se livrent ces groupes sociaux (espace social relationnel), 3) les modalités de reproduction des hiérarchies sociales et des groupes sociaux. Nous allons approfondir ces notions dans les transparents suivants : 78

    79. Hiérarchisation Après avoir distingué les différents types de capitaux (cf. schéma remis), Bourdieu insiste sur le fait que sa vision de l’espace social est relationnelle : la position de chacun n’existe pas en soi, mais en comparaison des quantités de capital que possèdent les autres agents. Il se crée une hiérarchie. Si Bourdieu pense que capital culturel et capital économique sont les deux types de ressources qui structurent le plus en profondeur les sociétés contemporaines, il laisse la place à tout autre type de ressources, qui peuvent, en fonction de chaque société particulière, occuper une place déterminante dans la constitution des hiérarchies sociales. 79

    80. Espace des styles de vie et luttes symboliques Pour Bourdieu, les styles de vie des individus sont le reflet de leur position sociale. Ainsi, Bourdieu s’efforce de faire apparaître une forte corrélation entre les manières de vivre, sentir et agir des individus, leurs goûts et leurs dégoûts en particulier, et la place qu’ils occupent dans les hiérarchies sociales. Cette corrélation entre positions et pratiques sociales est illustrée par le schéma remis (slide 51), qui fait correspondre à un espace des positions sociales, un espace des pratiques sociales, culturelles et politiques. Pierre Bourdieu pense qu’une partie de la lutte entre groupes sociaux prend la forme d’une lutte symbolique. Les individus des groupes sociaux dominés s’efforcent, en effet, d’imiter les pratiques culturelles des groupes sociaux dominants pour se valoriser socialement. Toutefois, les individus des groupes sociaux dominants, sensibles à cette imitation, ont alors tendance à changer de pratiques sociales : ils en cherchent de plus rares, aptes à restaurer leur distinction symbolique. C’est cette dialectique de la divulgation, de l’imitation et de la recherche de la distinction qui est, pour Bourdieu, à l’origine de la transformation des pratiques culturelles. 80

    81. Espace social relationnel Cependant, dans ces luttes symboliques, les classes dominées ne peuvent être que perdantes : en imitant les classes dominantes, elles en reconnaissent la distinction culturelle ; sans pouvoir jamais la reproduire. « La prétention part toujours battue puisque, par définition, elle se laisse imposer le but de la course, acceptant, du même coup, le handicap qu’elle s’efforce de combler ». On retrouve ici l’idée fondamentale de Bourdieu sur l’espace social : celui-ci est relationnel. Il n’y a pas de goûts qui soient en eux-mêmes vulgaires : s’ils le sont, c’est parce qu’on les oppose à d’autres définis comme distingués. Le golf ne pourrait être distingué s’il n’existait pas d’autres sports, comme le football, auquel on puisse l’opposer. De fait, la distinction des pratiques sociales se modifie avec le temps, essentiellement en fonction de leur adoption par les classes sociales les plus basses. Le schéma remis ne représente donc qu’un moment du lien entre positions sociales et pratiques sociales et culturelles. Ce lien change avec les luttes sociales de distinction. Ainsi, le tennis est aujourd’hui bien moins distingué qu’au moment de la réalisation des enquêtes (qui datent des années 1960) dont est tiré ce graphique. Et, de fait, sa pratique s’est largement vulgarisée au sein de la petite bourgeoisie. Les styles de vie sont ainsi objectivement distingués : ils reflètent les conditionnements sociaux qui s’expriment à travers l’habitus. Mais ils sont aussi le produit de stratégies de distinction, par lesquels les individus visent à restaurer la valeur symbolique de leurs pratiques et goûts culturels à mesure de leur imitation par des groupes sociaux moins privilégiés. 81

    82. B4. Une Consommation sous influence Livre p. 36 et 37 – TP Fiche 9 p. 21 Doc 1. La publicité ? l’offreur cherche à influencer les choix des consommateurs Le consumérisme : mouvement de défense du consommateur, avec les associations de consommateurs, les revues comparatives de produits : que choisir ? 60 millions de consommateurs ? La DGCCRF – Direction Générale de la Consommation de la Concurrence et de la Répression des Fraudes. www.quechoisir.org http://www.60millions-mag.com/ 82

    83. Doc 2. Georg Simmel (1858 -1918), philosophe et sociologue allemand Dans son livre Sociologie paru en 1908 , il développe l’idée que la socialisation implique toujours une influence réciproque des uns sur les autres et que la socialisation est toujours quelque chose de dynamique. Simmel (G.) écrit sur « La mode », dans Philosophie de la modernité, [1911] « La mode est une « forme sociale », faite de la régularité d’événements inter-individuels. Elle assure un compromis entre la tendance à une dissociation hyper-individualiste et celle à une cohésion sociale uniformisante.” On retrouve la même idée que précédemment avec Bourdieu ? recherche de la distinction, de la différenciation (individualisme), qui est copié, puis quand la mode, n’est plus la mode, car “trop à la mode”, il y a lassitude et une autre mode, signe de distinction se crée et ainsi de suite ? une dialectique ? créativité et évolution culturelle. On peut dire que c’est un bien. 83

    84. Doc 4 p. 37 – “on a plus qu’on est” ? mal - être social Risque : on juge les personnes sur ce qu’elles ont et non plus sur ce qu’elles sont. Or “l’habit ne fait pas le moine”. Problème actuel grave avec cet état d’esprit d’une partie de plus en plus importante de la population ? les chômeurs, et surtout de longue durée Ils n’ont plus, ou ont moins … et s’excluent de plus en plus de la société (ou sont exclus), du groupe auquel ils appartenaient. Car ils n’ont plus (salaire, voiture, vacances, etc.), bien qu’ils restent les mêmes personnes. 84

    85. Pour finir complètement ce chapitre RECOPIER sur cahier de cours : Les ESSENTIELS p. 38 du Livre et p. 23 du TP Le schéma qui synthétise p. 39 du livre Savoir le commenter / le présenter Les mots clés du livre et TP (certains se complètent) dans le répertoire. Faire fiche de révision p. 24 des TP Approfondir page 40 doc 2 et doc 4. Sur obésité Sur Schizophrénie et contradiction des comportements des consommateurs. 85

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