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La Commercialisation du Bétail et de la Viande au Mali

Ministère du Développement Rural Direction Nationale des Productions et des Industries Animales. REPUBLIQUE DU MALI un Peuple un But une Foi. La Commercialisation du Bétail et de la Viande au Mali. Atelier méthodologique et de lancement

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La Commercialisation du Bétail et de la Viande au Mali

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  1. Ministère du Développement Rural Direction Nationale des Productions et des Industries Animales REPUBLIQUE DU MALI un Peuple un But une Foi La Commercialisation du Bétail et de la Viande au Mali Atelier méthodologique et de lancement Promotion du commerce régional de la viande et du bétail dans l’espace CEDEAO 12 – 14 Février 2014 Hôtel Belle Côte Présenté par : Dr Faman DOUMBIA / DNPIA

  2. Sommaire - Contexte - Niveau d’organisation des Acteurs - Infrastructures et équipements Statistiques -Principaux défis Recommandations Annexes

  3. 1.Contexte • La campagne de commercialisation 2012 – 2013a été caractérisée par un démarrage tardif et dans un contexte socio- économique marqué par les effets de la crise sécuritaire de 2012. • L’installation tardive de l’hivernage et l’arrêt précoce des pluies dans plusieurs localités du pays ont occasionné par endroits des poches de sécheresse et plusieurs localités vulnérables avec un déficit fourrager • La situation a été plus prononcée dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et une partie de la région de Mopti,.

  4. Forces et Faiblesses Les points faibles: • Presence d’animauxmaigressur les marchés des la fin de la saisonsèche; • Faibledisponibilité et coutsélevés de l’aliment bétail; • Mouvements désordonnés du bétail, difficilesacces aux marchés et conflits entre acteurs; • Prix élevés du bétail et de la viande;

  5. Forces et Faiblesses Les points faibles (suite) : Insuffisance en infrastrucures et equipementsmarchands; • SIM bétail non performant, faute de moyenshumains, materiels et financiers; • Faible appropriation du SIM bétail par les professionnels; • Faibleniveaud’alphabetisation et de professionnalisation des acteurs; • Faibleniveaud’organisation et faibles surfaces financieres des acteurs ;

  6. Forces et Faiblesses • Les Points forts: • Effectifspresentes et vendussur les marchésglobalementsuperieurs a ceux des 2 anneesprecedentes; • Effectifsexportes en hausse; • Production de viande en hausse par rapport aux 2 dernieresannees • Creation d’Associationsd’exportateurs de viandes • Processussuffisammentavance de mise en place du GUECT;

  7. Forces et Faiblesses • Les Points forts (suite): • Organisations de foires de ventespromotionnelles de moutons et de bovins; • Creation/renforcement de fabriquesd’alimentbetail; • Apporvisionnement de la RCI et du Senegal en moutons de Tabaski et du Nigeria en bovins de boucherie;

  8. Niveau d’Organisation des Acteurs • Existence de nombreusesorganisations: • 336 pour la filierebetail/viande; • 49 pour le lait; • 15 au titre des peaux et cuirs, • 62 pour la filiereavicole ; • 12 pour la filiereapicole; • Federations • Societes– Cooperatives • Cooperatives • Associations • Syndicats • Mutuelles • Regroupements…

  9. Infrastructures et Equipements • - Il existe au Mali 375 marches a betaildont35 ménages sommairement. • - 2 Abattoirs frigorifiques, de 5 abattoirs regionaux et de 2 abattoirs locaux et 286 Aires d’abattages; • Transport des animauxvivants a l’aide de camions ordinaires, non adaptes a ceteffet; • - Transport de la viandedans des conditions encore plus mauvaises.

  10. Statistiques • Production: • Effectifs: 9 721 327 de bovins, 13 081 451 d’ovins, 18 216 006 de caprins • Production controlee de viande: 78 55 2,35tonnes (toutesviandesconfondues). • Elle est en hausse par rapport au 2 anneesprecedentes.

  11. Statistiques • Commercialisation: • Les effectifs d’animaux vendus et les taux de vente: • 948 011 bovins vendus sur 1 199 671 présentés aux différents marchés, soit 79,02%; • 1 886 227 ovins vendus sur 3 142 770 présentés, soit 60,02% • 1 102 036 caprins vendus sur 1 389 666 présentés soit 79,30 % • 47 826 asins vendus sur 108 428 présentés soit 44,11% • 5 494 équins vendus sur 11 505 présentés soit 47,75% • 266 camelins vendus sur 1 487 présentés soit 17,89% • 13 954 035 de volailles vendues sur 11 847 584 présentés, soit un taux de vente de 84,90% • Les exportations contrôlées d’animaux vivants au cours de 2012 ont concerné: • 207 266 bovins, 358 829 ovins, 34 244 caprins, 1 614 équins, 1 190 asins, 7 702 camelins, 637 362 volailles et 440 porcins.

  12. Principauxdéfis: • Insuffisance en infrastrucures et equipements de transformation, de commercialisation, de conservation et de stockageappropries; • Insuffisance en formations des acteurs; • Faibles surfaces financieres et dificultesd’acces au credit pour les professionnels • SIM non performant (notamment, manqued’analyses, de diffusion), faute de moyenshumains, materiels et financiers consequents; • - Faible appropriation du SIM par les professionnels • - Faibleniveaud’alphabetisation et de professionnalisation des acteurs; • - Faibleniveaud’organisation et faibles surfaces financieres des acteurs • - Faibledisponibilite et prix prohibitif de l’alimentbetail

  13. PrincipalesRecommandations - Renforcer le SIM betail: formations, equipements, analyses et diffusion; - Realiser des infrastructures appropries de commercialisation, de transformation et de conservation; - Renforcer les capacites de acteurs: organisation, formations, equipements, acces au credit; - Appuyer la mise en place d’unites de fabriqued’alimentbetail; - Accompagner les acteursdansl’organisation des bourses et foirescommerciales; - Appuyer les acteursdans la promotion des echangesd’experience aux niveauxsous regional et regional; - Appuyer les acteursdans la recherche de nouveaux debouches et l’exportation de la viande

  14. Conclusion • Dans l’ensemble, la campagne est moyenne en dépit des nombreuses difficultés enregistrées pour cause de mauvaise saison pluvieuse qui a affecte le niveau d’approvisionnement des marches au cours du second semestre de l’année. • Le volume des abattages contrôlés s’est maintenu à un niveau relativement constant au cours de ces trois dernières années avec des pics de productions enregistrés à la veille de certaines manifestations religieuses . Cette hausse de production conjoncturelle s’explique par une forte demande des populations en produits carnés consécutive à ces évènements. Mais le pic le plus important a été obtenu en 2012 et le plus faible en 2010. • Les mouvements commerciaux des animaux sur le territoire national sont suivis sur 60 marchés. Les marchés à bétail ont été régulièrement approvisionnés au cours de l’année.

  15. Annexes

  16. L’évolution des effectifs du cheptel de 2003 à 2012

  17. Production de viande

  18. Les approvisionnements des marchés à bétail contrôlés au cours de l’année 2012

  19. Prix des animaux vendusLes Prix moyens (en FCFA) des animaux vendus par espèce et par région

  20. LesExportations contrôlées d’animaux vivants par région et par espèce (Têtes)

  21. Exportation des bovins par destination

  22. Exportation des ovins/Caprins par destination

  23. Exportation de bovins par pays & Exportation d’ovins/caprins par pays

  24. Destination des Animaux Exportés (Unité : Têtes)

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