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250 millions d'enfants travaillent dans le monde !

250 millions d'enfants travaillent dans le monde !. Des travailleurs dociles et mal payés. Il faut avoir : Dans quel pays ? Pour travailler dans: 18 ans Bolivie le bâtiment États-Unis le bâtiment Luxembourg les abattoirs Pérou les ports, la navigation

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250 millions d'enfants travaillent dans le monde !

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Presentation Transcript


  1. 250 millions d'enfants travaillent dans le monde !

  2. Des travailleurs dociles et mal payés Il faut avoir : Dans quel pays ?Pour travailler dans: 18 ans Bolivie le bâtiment États-Unis le bâtiment Luxembourg les abattoirs Péroules ports, la navigation 17 ans Autriche la tannerie, la verrerie Canada les travaux maritimes Birmanie les mines Pakistan les scies circulaires 16 ans Côte d'Ivoire les mines Mexique les acides Royaume Uni les substances toxiques 15 ans Costa Rica le commerce de rue Italie les machines en mouvement Thaïlande les bars 14 ans Chypre le bâtiment Inde les explosifs, le tissage Sri Lankale commerce de rue 13 ans Allemagne les petits travaux agricoles Danemarkles magasins (assistant) 12 ans Bénin les petits travaux agricoles Burkina Faso le placement domestique Egyptetous les travaux Source : Conditions of work digest and combatting child labour, Assefa Bequele et Jo Boyden, Genève 1998

  3. Rappel de la réglementation française avant mars 2006 • Code du travail modifié par ordonnance N° 2001-174 du 22 février 2001Age minimum : 16 ans (15 ans pour les apprentis)Durée maximum de travail : 7 heures par jour, 35 heures par semaines Travail de nuit : interdit de 20 heures à 6 heures (quelques exceptions possibles mais réglementées)Repos hebdomadaires : 24 heures par semaineRepos quotidiens : 14 heures par jourTemps de pause par jour : possibilités d'une pause de 30 minutes après 4h30 de travail* C'est l'Inspection du travail qui est chargée de la surveillance du respect de ces dispositions.

  4. Une nouvelle loi « L’égalité des chances »!! • un apprentissage en alternance à partir de l'âge de 14 ans. • la création de nouvelles zones franches urbaines • des mesures de lutte contre les discriminations : création d'une Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances • actions dans le domaine de l'audiovisuel. • l'instauration d'un « contrat de responsabilité parentale » en vertu duquel le président du conseil général peut sanctionner les parents d'un enfant sujet à l'absentéisme, par exemple en suspendant le versement des allocations familiales + 750€ d’amende. • la mise en place d'un « service civil volontaire » • le travail de nuit à partir de quinze ans sous certaines restrictions : limitation à certains métiers - boulangerie...-, sous dérogation renouvelée tous les ans par un inspecteur du travail, avec des contrôles effectuées et des limites strictes au niveau des horaires

  5. 246 millions d'enfants sont astreints à des formes de travail qu'il faut abolir Pour le BIT, le principal obstacle à l'abolition effective du travail des enfants est sa prépondérance dans un secteur qui échappe au contrôle de la plupart des institutions officielles, indépendamment des moyens économiques du pays

  6. Qui sont-ils? • Les enfants producteurs (mines, verres, tapis) • Les enfants en servitude pour dettes (cf Asie par ex.) • Les enfants esclaves (domesticité et prostitution). Dès 5 ans en Afrique • Les enfants travailleurs dans leur famille ou leur communauté ( 1/3 de la main d'œuvre agricole dans certains pays en développement) • Les filles qui participent aux tâches domestiques ne sont pas considérées au travail.

  7. Les principaux facteurs du travail des enfants : Pauvreté Analphabétisme Différence de salaire négligeable entre adultes et enfants Décès ou absence permanente du père Niveau de sous-développement rural Conditions de vie dans les quartiers pauvres de la ville Impossibilité du système scolaire de garantir un emploi futur Ecole buissonnière Exigences physiques spécifiques pour effectuer certaines tâches ( mines, tissage des tapis, etc.) Enfants abandonnés ou errants Familles nombreuses Emploi des parents.

  8. Le travail des enfantsen France le travail des enfants n'a pas l'ampleur qu’il revêt dans le tiers-mondeNéanmoins: • plusieurs milliers d’enfants vivent en dehors de toute scolarisation, • l’opacité la plus totale règne sur ces réalités • bon nombre d’entre eux sont exploités, • d’autres, sous couvert d’apprentissage, sont en fait déjà dans le monde du travail et de la production.

  9. les modalités: • Travail par dérogations • des objectifs : - l'insertion professionnelle - « la découverte du monde du travail » apprentis, jeunes en alternance adolescents pendant les vacances scolaires, entraide familiale • des secteurs : commerce, artisanat agriculture.

  10. Un travail , des abus 150 000 adolescents sur 18 millions de salariés soit 0,85% . • 3% dans le commerce et dans la réparation automobile • 2,5% dans les industries agricoles et alimentaires, • 2,2 dans l'hôtellerie-restauration et la construction. Les apprentis (230 000 contrats ch. année) constituent les gros bataillons des jeunes de moins de dix-huit ans au travail.

  11. Beaucoup d'enfants sont exposés à des violations du droit du travail • non-paiement des salaires, • promesses d'engagement non tenues, • horaires excessifs, • non-respect des dérogations à l'interdiction du travail de nuit des mineurs et des douze heures de repos consécutifs obligatoires, • violences physiques et harcèlements sexuels.

  12. impossible transparence • mineurs de quatorze à seize ans affectés à des travaux dans les périodes de vacances scolaires • dans le secteur agricole, déclarations effectuées (12 000/an) largement en deçà de l’existant • 13 500 d'enfants recensés par les fichiers de quinze agences de mannequins titulaires d'un agrément leur permettant d'employer des enfants • "petits boulots" qui fournissent de l'argent de poche aux adolescents et "stages sauvages" • exploitation domestique des enfants acheminés en France avec des papiers falsifiés [cf diplomates et immunité de juridiction pénale ]

  13. Les enfants des rues • Guerres, • difficile adaptation des structures sociétales traditionnelles, • industrialisation sauvage et désordonnée, • désintégration des liens sociaux … …Pour un enfant sur dix la rue est devenue son foyer « des millions d’enfants semblent ne voir le jour que pour sombrer aussitôt dans la nuit. »

  14. 120 millions d’enfants dans la rue • Ilsont entre 5 et 16 ans, • Certains, 3 ou 4 ans, protégés par leurs frères plus âgés . • La majorité sont des garçons. • issus de familles nombreuses rurales • vivent dans des agglomérations urbaines, c’est à dire souvent dans des bidonvilles.

  15. Les filles sont moins visibles dans la rue : • moins aventureuses elles hésitent plus à quitter leur milieu familial même lorsque les conditions de vie sont difficiles. • elles travaillent de façon moins visibledomestiques, ouvrières dans des ateliers clandestins prostituées dans les établissements spécialisés.

  16. les organismes spécialisés les classent en 3 groupes 1) Les enfants qui vivent avec leur famille dans la rue. 2) Les enfants qui travaillent dans la rue, cf apport économique à la famille). . 3) Les enfants démunis, orphelins, enfants réfugiés ou déplacés, chassés de la maison ou abandonnés fugueurs (cf pays occidentaux)

  17. 2 regards : • bandes, délinquance , rapine et mendicité • activité laborieuse, petits métiers incessante quête quotidienne pour trouver de quoi subsister

  18. Activités……. • Le travail organisé par la famille à laquelle il reverse la recette de son activité (vente de différents produits) • L’enfant abandonné qui crée son propre emploi pour survivre. porteur devant un supermarché, livreur, gardien ou laveur de voitures, cireur de chaussures, nettoyeur de tombes (Pérou) tireur de pousse-pousse ou de chariots taxi ( Philippines) • utilisé pour le trafic drogue, mendicité, (gangs ) vol, agressions armées

  19. France : • 40 000 enfants dans la rue : flux migratoires venant des pays de l’est (minorités Tziganes Roumaines) • 3000 enfants arrivent seuls chaque année en France • de très jeunes enfants : • proposent leurs services à certains carrefours de nos grandes villes : ex. nettoyage des pares brises des voitures • mendient dans les rues ou le métro • sont prostitués • un million d'enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. (CERC 2004) Les minorités vivant en France ne peuvent pratiquer leur culture. C'est le principe de souveraineté qui est mis en avant. La mise en place des nouvelles lois dites de "justice et de sécurité" remettent gravement en cause l'ordonnance de 1945

  20. Les mineurs étrangers isolés • Une étude, commandée par la direction des populations et des migrations sur la prise en charge des mineurs isolés, arrivés seuls dans les aéroports ou les gares françaises, critique sévèrement la désorganisation des services publics et l'inadaptation des dispositifs d'aide à l'enfance[Jean-Charles CHAMPAGNAT ]

  21. Un nombre croissant de mineurs étrangers isolés les statistiques fluctuent selon les autorités saisies : • la police aux frontières • La direction de la protection judiciaire de la jeunesse • l'ASE Leur présence se diffuse à l'ensemble du territoire Les orientations sont différentes selon les modalités et les lieux de leur arrivée en France La mise en place d'une protection affronte des obstacles et freins récurrents: • Absence de papiers • indétermination de l'âge(cf examen osseux )

  22. Des interprétations différentes: • application hésitante de la loi et dénominations: enfants à risque…. enfance en danger… enfants maltraités ….? • tensions au sein du judiciaire parquet, "davantage sélectif", juge des enfants, "davantage protecteur" • mise sous tutelle non systématique • quid de l’ avenir de l’enfant? demande d'asile ou acquisition de la nationalité

  23. Déficit de structures d'accueil d'urgence • inadaptation" du dispositif existant. Prévu pour un autre type de population • L'accompagnement éducatif aussi "pose question" Recherche du lien avec la famille…. • aucune activité occupationnelle dans les foyers • méfiance des acteurs sociaux à l'égard de ces enfants dilution de la dimension "enfance" dans la dimension "immigration » Insérez-les provisoirement ou a minima".

  24. La typologie des enfants étrangers isolés • Les exilés : ils viennent des régions en proie à la guerre et aux conflits ethniques. Leurs parents ont souvent été tués. Ils fuient les persécutions, l'enrôlement forcé dans l'armée ou les troupes rebelles. Certains sont passés par des camps de réfugiés, d'autres ont été recueillis par des communautés religieuses et des organisations humanitaires qui les mettent à l'abri en Europe. • Les mandatés : leurs parents leur donnent "mandat" de se rendre en Europe afin de travailler et d'envoyer de l'argent à la famille restée au pays. Leur entourage peut aussi envoyer ces enfants poursuivre des études ou apprendre un métier. Dans ce cas, leur famille, aisée au départ, a dépensé ses dernières économies pour payer le voyage. • Les exploités : aux mains de trafiquants, ces enfants ou adolescents sont "l'objet" du trafic ou deviennent des petites mains exploitées dans des réseaux de prostitution, de transport de drogue ou encore sont conduits à participer à des activités délinquantes. • Les fugueurs : ils entrent dans le schéma traditionnel de fuite du domicile en raison d'un conflit familial ou de maltraitance. • Les errants : déjà en situation d'errance dans leur pays d'origine, vivant dans la rue, ils décident de tenter leur chance dans un pays riche

  25. Le point de vue de Jean-Pierre Rosenczveig(*) • ce phénomène appelle des réponses politiques, qui passent par une nouvelle politique de coopération internationale. • le nombre d'enfants a été multiplié par trois en trois ans. Et ce phénomèneva s'amplifier dans les dix ans. • Certains du côté du siège comme du parquet ou à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) exercent une vigilance trop pointilleuse, avec des excès dangereux. • Je suis en accord avec l'idée d'accompagnement particulier, dans un lieu d'accueil et d'orientation. • il faut un accueil spécifique dans les zones d'attente, qui prenne en compte les besoins de ces enfants en souffrance (*) Président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis) et Pdt de l'association DEI France

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