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1. Liste de rfrence Thtre et pistes pdagogiques Cycles 2 et 3
2. Comment choisir les uvres littraires? 4 domaines de critres exposs par Max Butlen Equilibre entre uvres patrimoniales et crations
-Disponibilit des titres
-Diversit des auteurs, des illustrateurs, des diteurs
-Cot des livres
-Objectif de familiariser les lves avec les grandes catgories de la littrature
-Rencontre de personnages archtypaux
Proximit affective (processus didentification vis et attention ce que le livre soit la porte des lves)
Ouverture sur des activits cratrices (usages pdagogiques et ducatifs des ouvrages)
Des textes qui rsistent (mdiation de lenseignant ncessaire)
Cahiers pdagogiques avril 2008 n462
La littrature jeunesse : une nouvelle discipline scolaire?
3. Thtre cycle 2 Bernard, Frdric La comdie des ogres Albin Michel jeunesse 2
Brun-Cosme, Nadine Et moi et moi ! Lcole des loisirs 3
Charlip, Rmy Maman ! Maman ! J ai mal au ventre ! Circonflexe 1
Elzbieta Le voyage de Turlututu Lcole des loisirs 1
Lebeau, Suzanne Souliers de sable ditions Thtrales 3
Sylvestre, Anne Mchant ! Acte sud Heyoka jeunesse 1
Wegenast, Bettina Erwin et Grenouille Lcole des loisirs 2
4. Thtre cycle 3 Anne, Catherine Petit Lcole des loisirs 2 2004
Castan, Bruno Belle des eaux Thtrales jeunesse 2 2004
Danis, Daniel Le pont de pierre et la peau dimages Lcole des loisirs 3 2004
Demarcy, Richard Les Deux bossus suivi de Voyages
d'hiver, Le Secret Actes Sud-papiers 3 2002
Dorin, Philippe Villa Esseling monde La Fontaine 3 2004
Gonzalez, Jos-Luis P - Le marchand de coups de bton Seuil jeunesse 2 2004
Grumberg, Jean-Claude Le petit violon : thtre Actes Sud Heyoka jeunesse 3 2002
Heurt, Yves L'horloger de l'aube Syros jeunesse 3 2002
Jouanneau- Le Pavec Mamie Ouate en Paposie : comdie insulaire Actes Sud Heyoka jeunesse 3 2002
Kenny, Mike Pierres de gu Actes sud Heyoka jeunesse 2 2004
Lebeau, Suzanne Petit Pierre Thtrales jeunesse 3
Madani, Ahmed Il faut tuer Sammy Lcole des loisirs 2 2002
Milovanoff, Jean-Pierre Les sifflets de M. Babouch Actes sud Heyoka jeunesse 1 2004
Nordmann, Jean-Gabriel Le long voyage du pingouin vers la jungle La Fontaine 1 2002
Papin, Nathalie Mange-moi Lcole des loisirs 3 2002
Paquet, Dominique Son parfum davalanche Thtrales jeunesse 1 2004
Py, Olivier La jeune fille, le diable et le moulin Lcole des loisirs 2 2002
Rebotier, Jacques Trois jours de la queue dun dragon Actes sud 1 2004
Richard, Dominique Le journal de grosse patate Thtrales jeunesse 3 2004
Serres, Karin Colza Lcole des loisirs 2 2004
Wegenast, Bettina tre le loup Lcole des loisirs 2
P - Farces et fabliaux du Moyen Age 3 2002
P - La farce de Matre Pathelin Lcole des loisirs 3 2004
5. De la lecture la mise en voix des textes (lectures haute voix, rcitations, mises en scne) Une culture littraire lcole - Littrature lcole mars 2008 Si la lecture haute voix est une modalit du parcours des textes, elle peut tre aussi une fin en soi. Il convient donc de donner toute sa place la lecture interprtative qui ajoute lmission intonative de base de la lecture courante des valeurs expressives spcifiques (accents dinsistance, variations rythmiques, jeu sur les intensits, etc.). cet gard, la lecture haute voix sinscrit, ct de la classique rcitation dun pome ou dune saynte, dans lensemble des activits dexpression qui viennent soutenir et, souvent, conclure le travail effectu sur une uvre littraire. La lecture haute voix peut porter sur un passage qui a particulirement retenu lattention des lves (par exemple, en sollicitant fortement leur motion, ou encore en crant une surprise, etc.). Certains textes se prtent particulirement des lectures orales. Llve peut tre plac en situation de les mettre en voix ou dapprcier comment dautres lecteurs parviennent faire goter leur rythme, leurs sonorits, les images, les univers potiques, etc.
6. La classe peut lire haute voix un texte choisi, entreprendre sa diction, lcouter, le rcouter, le mettre en scne, procder des enregistrements Ces lectures contribuent fortement la mise en mmoire des textes. Lorsque le texte a particulirement retenu lattention des lves et que sa qualit formelle est vidente, il peut tre appris par cur et devenir un des lments du rpertoire de la classe (au mme titre que les chants appris dans le cadre des activits musicales). cet gard, il serait intressant de construire cette mise en mmoire des textes dans une gradation qui va de la lecture cursive la lecture interprte (et donc dj en partie mmorise), et se termine par la lecture rcite (et donc apprise par cur). Le passage dun niveau lautre dpend dune dcision prise en commun en fonction de lintrt des textes rencontrs. La mmorisation dun texte peut utilement tre faite en classe : on peut utiliser les techniques qui consistent effacer progressivement des parties de textes, ou encore travailler oralement et collectivement comme on le fait en cole maternelle. Il importe de bien donner tout son sens cet exercice. Il ne peut que suivre un travail approfondi de lecture (ou interagir avec celui-ci) et non le prcder. En effet, pour interprter un texte, il faut lavoir lu et relu, il faut lavoir compris. Linterprtation est une activit dlicate qui suppose un dbat, des dcisions et la mise en uvre de techniques qui ne sont pas innes et doivent donc avoir t entranes. En ce sens, linterprtation dun texte est peu diffrente de linterprtation dun chant et met en jeu des comptences trs voisines. Dans les deux cas, cest la voix qui est en action.
7. La lecture duvres thtrales doit videmment dboucher sur leur mise en voix, puis sur linscription dans lespace de la diction du texte. Des uvres comme celle de Tardieu font un pont naturel entre posie et thtre.
Dautres installent demble les lves dans cet univers si particulier. On peut aller jusqu une vritable mise en scne sans toutefois quelle occupe tout le temps disponible. Les activits thtrales font partie des projets de partenariat de lcole et peuvent utilement sappuyer sur lexprience de professionnels.
8. Le pont de pierres et la peau dimages Il faut imaginer des enfants venus de toutes parts et qui ont tous une histoire douloureuse. Par mille chemins, ils sont arrivs au pays sans guerre . Ils y vivent solidaires. Ils ont fui leur terre dorigine pour chapper aux malheurs des guerres. Dsormais, ils tiennent ensemble . Le rcit progresse en 14 parties (appeles passages), encadres par lentre et la sortie du chur, les Tenants . Ce groupe a pour fonction de soutenir les deux personnages principaux Mung et Momo, les diseurs dont la pice expose le parcours: tous deux viennent de deux pays diffrents. Momo, le garon, voudrait un jour construire des ponts de pierre comme lont fait ses prdcesseurs familiaux. Mung, la jeune fille, a reu de sa grand-mre une peau de cuir sur laquelle est dessine une lgende sans paroles. Leur longue fuite les conduit affronter ensemble la souffrance, le froid et rencontrer aussi, lamiti, la solidarit en atteignant la terre promise. Ce chant potique et thtral se prte des mises en voix qui permettront aux lves de sessayer une diction qui suppose de moduler individuellement et collectivement les interprtations et prises de parole en passant, par exemple, de la dclamation la confidence. On sappuiera tantt sur les indications explicites de lauteur notamment pour les interventions des Tenants , tantt sur la discussion collective pour confronter les manires de comprendre et de dire un texte assez difficile et riche. Du titre la dernire rplique du chur, lappropriation par les lves suppose lorganisation de dbats interprtatifs. Ceux-ci pourront tre nourris par des mises en rseaux avec la littrature qui voque les enfants dans la guerre. La pice Iq et Ox de Jean-Claude Grumberg (Actes Sud-Heyoka) offre une autre version sur ce thme. Des apports dinformation et des recherches documentaires sur les mouvements utopistes aideront construire collectivement la pluralit des significations dune uvre qui conduit sinterroger sur les dchirements du monde contemporain comme sur la possibilit ddifier une socit idale, fraternelle, pacifie durablement.
9. Le pont de pierres et la peau dimages Intrt du texte
Thmes riches : la guerre du point de vue des enfants, la notion du temps (le souvenir pour exister, pour grandir, pour se reprer le deuil), lexil, la valeur de limagination
Forme antique utilise : chur, paroles des personnages ayant pour fonction de dcrire un rcit
Texte en prose
Rfrences culturelles
Thtre antique : Promthe
Hansel et Gretel ,Peau dne
Max et les maximonstres, Le petit Prince
Ulysse
La nuit du chasseur, Les cerfs-volants de Kaboul, Narnia
Guernica de Picasso
Le pont de Mostar (en Bosnie)
Pistes de travail privilgies
Comprhension et travail sur les rfrences culturelles
Ecrire ce quil y a dans le sac du petit garon.
Mimer, dessiner la peur
Propositions de travail pour une pratique thtrale
Lecture publique avec tableaux collectifs et chorale (le vent)
Improvisations sur la symbolique du pont (tissage), sur lexpression mes pieds en colre
Relaxation sur le thme du voyage (la petite boule)
10. Mamie ouate en paposie Cette fantaisie dramatique prsente, dans une le
dserte imaginaire, la rencontre improbable entre
une vieille entomologiste blanche et un autochtone
noir. Elle est la recherche dun papillon rarissime,
il se met son service, jusqu la fin. Les relations
entre les personnages, dans le huis clos de lunit de
lieu, illustrent plusieurs types dopposition : le savoir
dominant lignorance, le mensonge, le chantage, le
recours des stratagmes pour terrifier mais elles
se tiennent toujours dans laire de la tendresse, la
solidarit, lchange, le jeu. Lusage de strotypes
dcals, particulirement net dans une scne de
thtre dans le thtre mais lisible dans le texte
comme dans les didascalies, donne lensemble un
ton fantaisiste et humoristique. Le registre toujours
familier et les indications de mises en scne qui relvent dune esthtique baroque rendent acceptable la fin malheureuse, et en mme temps, dans la tradition des machines, parfaitement merveilleuse.
11. Mamie ouate en paposie Intrt du texte
Parcours initiatique et philosophique
Oppositions : vie/mort, diffrence gnrationnelle, diffrence culturelle, humour et ton grave
Rfrences culturelles
Les naturalistes du 18me sicle (Lamarck, Buffon, Redout)
Lart nouveau (Emile Gall et lcole de Nancy)
La classification des espces
Gauguin, le peintre des les Jai voulu tablir le droit de tout oser.
Arts premiers (Ocanie)
La colonisation des Noirs comme avant chapitre 3
Il tait un petit navire (chapitre 6)
Pistes de travail privilgies
Transcrire le passage du chapitre 4 en langage courant
Ecrire la recette de llixir
Ecrire les commentaires des photos et du carnet scientifique
Propositions de travail pour une pratique thtrale
Lecture rcite du passage (acte 3) en racontant la manire du griot
Jeu intgral deux par deux
Dire srieusement la recette de llixir avec des ingrdients farfelus
12. Il faut tuer Sammy Quel est ce mystrieux Sammy qui vit au fond dun trou alors que Ed et Anna passent leur temps le nourrir de pommes de terre et que le cousin joue du violoncelle dans son rfrigrateur, car la chaleur est insoutenable ? Sous lapparente banalit des situations,
travers les changes anodins entre les personnages frlant parfois labsurde, ce texte thtral interroge les valeurs de la vie et du travail, la place de lart (musique).
Tous les modes de lecture (lecture voix haute, plusieurs voix) jusquau jeu dramatique et la mise en scne, pourront tre mens sur des passages slectionns, conduisant ainsi les lves vers des interprtations de plus en
plus argumentes.
13. Les sifflets de Monsieur Babouch Dans cette courte pice, Jean-Pierre Milovanoff installe sur scne le personnage de M. Babouch, conteur gnreux et pote dramaturge, qui son tour met en scne six personnages en qute daventures.
Par son dynamisme, sa brivet, son efficacit, le texte se prte bien une mise en scne par la classe. Un peu comme un magicien ou un marionnettiste qui rvle ses tours, lauteur divulgue les ficelles du dramaturge. Que faut-il pour raconter plaisamment une histoire ? Chaque lecteur/spectateur est appel apprcier le pouvoir du crateur sur lorganisation des dcors, la conduite de lintrigue, la conformit ou la distance des personnages par rapport des archtypes et des fonctions traditionnelles. la manire de Diderot, lauteur dploie une belle nergie pour dmontrer quil est facile dcrire des contes et pour interroger rgulirement le lecteur sur la suite des vnements. Il invite enfin chacun exercer son imagination en fabriquant sifflets et sarbacane.
14. Les sifflets de Monsieur Babouch
Intrt du texte
Texte se construisant avec le public qui est souvent sollicit pour apprcier les choix effectus.. Les diffrentes parties du rcit (situation initiale, qute, situation finale) sont explicites.
La sarbacane et les sifflets de M. Babouch amnent cette construction magique.
Rfrences culturelles
Les contes (leur structure), le personnage du diable,
Guignol et la comedia del arte
Pistes de travail privilgies
Ecriture des rponses du public
Ecriture dun conte partir de la trame de la pice
Propositions de travail pour une pratique thtrale
Spectacle de marionnettes avec manipulateurs, mise en voix
15. Mange-moi Quand Alia, appele la grosse par ses camarades de classe, ne supporte plus son existence et senfuit en emportant un dictionnaire, on ne sattendait pas ce quelle rencontre un autre type de dvorant, logre , mais un ogre atypique, squelettique, qui se refuse manger les enfants. Ce texte crit pour la mise en scne dramatique est rythm par lentre en jeu de personnages symboliques (loiseau, le mangeur de mmoire, la dvoreuse de temps, le bonhomme, la dvoreuse de livres) qui vont uvrer la rsolution du problme vital dAlia et de logre dans leurs rapports la nourriture, leur rapport la langue et leur rapport aux autres et eux-mmes. On rencontre une problmatique similaire dans Le Journal de grosse patate (d. Thtrales) et dans Boulimiro (LArche). Le lecteur pourra exprimenter pour lui-mme les pouvoirs des mots et du langage travers ce texte source dinterprtations de diffrents registres.
16. Mange-moi Intrt du texte
dimension potique : jeu de mots et dexpression (dvorer le temps, dvore des yeux, lhorizon= avenir, le temps qui passe, dvoreuse de livres )
mtaphores
Thme : La diffrence (thme du handicap, obsit ), dvore la nourriture= connaissance = dictionnaire
Rfrences culturelles
-Les rencontres de personnages : parcours initiatique pour lhrone
il suffit de vouloir que les choses existent pour quelles existent
Ex de rencontres : logre, (nest pas dans son rle) loiseau ( avec un langage spcifique, que le lecteur apprend peu peu, le mangeur de mmoire , la dvoreuse de temps , le Bonhomme qui dvore des yeux et qui sait pleurer, la dvoreuse de livres ) ,
-Culture commune Les ogres et les anti-ogres idem pour dautres personnages des contes tels que les loups (G.Pennart le loup est revenu, les sorcires etc ) Le gant de Zralda ; Le petit Poucet ; le loup, logre et la petite fille (Corentin)
- Le magicien dOz (qute de lidentit, retrouver ce que jai perdu )
-Les plantes et lalternance jour et nuit
-Le dictionnaire (dvorer = voyager ?)
Pistes de travail privilgies
Travail de lecture comprhension : Entres en slectionnant
des extraits soit en rfrence logre , par la posie ou en lisant aux lves le dbut
Mise en rseau : thme saccepter soi-mme
Jeux dcriture, sur la langue.. : mots - valises ,
Comparer le personnage de logre travers cette uvre et dautres.
Propositions de travail pour une pratique thtrale
-Peut se travailler indpendamment mais veiller ne pas perdre la logique intgrale de luvre (Alia apporte un lment daide chaque rencontre pour sauver logre)
-Dedans /dehors (effets des voix mise en voix , les corps, les lieux o se droulent une action )
17. La Jeune Fille le Diable et le moulin Dans cette fable thtrale, un pauvre meunier signe un pacte avec le Diable : il deviendra riche au prix de sa fille. Quand le Diable vient la chercher, celle-ci se montre la plus forte, elle part, rencontre un prince Mais le Diable sentremet. Et cest un paisible jardinier qui va remettre les choses leur place . On dgagera le merveilleux chrtien o saffrontent le bien et le mal, on aidera les lves percevoir les valeurs sous-jacentes luvre. Lintrigue est construite partir de personnages, symboles, motifs strotyps venus des contes traditionnels, ce qui la rend particulirement lisible. On pourra sappuyer sur la culture des lves pour identifier ces lments et observer comment le texte thtral les traite. On sintressera aussi au montage de thtre dans le thtre, qui organise une mise en abyme sans donner rellement de clef. On pourra aussi sintresser la dimension potique dimages qui sollicitent les quatre lments, la nature, la figure du silence La relative simplicit du texte permet denvisager un travail de mise en scne.
18. La Jeune Fille le Diable et le moulin Intrt du texte
Rfrences culturelles
Pistes de travail privilgies
Propositions de travail pour une pratique thtrale
19. Les trois jours de la queue du dragon Une pice en forme de grande parade o un bonimenteur commente un spectacle, mi-cirque mi-kermesse, inspir du dfil des Rogations. En vedette, le dragon : les deux premiers jours il est en tte, le troisime jour en queue. Ce joyeux tte--queue , men tambour battant au rythme de la musique et de la danse, est loccasion dun vritable festival verbal. Le commentaire , qui constitue lui seul le texte de la pice, ne cherche ni dcrire ni raconter quoi que ce soit. Il prend la forme dune parodie dexpos, un cours complet de btise comme le dit lauteur, accumulant jeux de mots et digressions loufoques, prcisions pseudo-scientifiques et maximes approximatives, pour entraner le spectateur-lecteur dans un jeu qui repose entirement sur la fantaisie. Au fur et mesure que la leon progresse, les appels une complicit active se multiplient, en autant de clins doeil aux rituels scolaires : exercices, problmes, conjugaison, grammaire sans queue ni tte videmment ! Lillustration, la mise en pages et la typographie adoptent le mme registre et en redoublent leffet. Ce parti pris ludique et parodique peut suggrer de multiples appropriations. Facile dcouper en petits sketches, riche dincitations jouer loral, lcrit, en dessins en suivant les rgles proposes ou en les transformant, cette pice permet de faire dcouvrir et de manipuler quelques ressorts du non sens.
20. Les trois jours de la queue du dragon Intrt du texte
Texte potique avec beaucoup de jeux de mots (absurde)
Rfrences culturelles
En lien avec les rogations
Musique et instruments de musique
Maximes et proverbes
Pistes de travail privilgies
Travail avec les illustrations
Ecrire partir des illustrations pages 16 et 17, page 31
Ecrire comme la page 7 pour enrichir les descriptions
Relev des proverbes et les classer en rel / approchant de la ralit
Mise en rseau avec Le coupeur de mots, Magasin Zinzin, Dix dodus dindons, Lle des Zerts
Propositions de travail pour une pratique thtrale
Diction sur les vire-langues
Jeu du texte de la page 7 plusieurs
Lecture rcite des dfinitions, conjugaisons et descriptions humoristiques du texte (dragonne, clarinette)
21. Colza Trois personnages, une mre et ses deux fils, Grand lan et Petit le cadet. Un lieu : la maison de la mre en Dordogne dans la campagne au printemps colore par le jaune des champs de colza, proche de la ligne de chemin de fer Bergerac-Libourne-Sarlat. Grand est un enfant pas comme les autres ; depuis sa fentre derrire les volets entrebills, il regarde le monde. Petit linterroge et recherche sa prsence rassurante. Quand un jour Grand disparat, Petit se sent perdu. La mre imagine pour Petit un rve, le rassure et se persuade que ce qui la lie ses enfants est indestructible. Pendant ce temps, Grand voyage bord du TER imaginant un monde avec les lments du paysage qui dfile. Toute la terre, jai retourn, pour te retrouver ! et Mon colza, ma lumire, cest toi . Ces paroles de Petit et de la mre disent la joie quils ont de retrouver Grand. On pourra demander aux lves de formuler une question sur lhistoire raconte, lissue dune premire lecture de la pice. En effet, pourquoi Grand veut-il partir dune maison aussi aimante dans laquelle il a si peu de contraintes ? Les lves pourront alors relever dans le texte ce qui rpondra leurs questions. Ils aborderont ainsi les thmes des rapports familiaux, de la construction de soi avec ou contre lautre, du rapport la nature comme miroir rflchissant des motions travers lexpression des sensations et des images dont le texte fourmille.
22. Colza Intrt du texte
Texte pur, fort, avec un style, suggestif et construisant une ambiance.
Monologues potiques (champ lexical du champ dvelopp).
Identifications possibles aux personnages de Grand et Petit (2 frres)
Rfrences culturelles
Mme style que le thtre de Beckett
Pistes de travail privilgies
Lecture cursive jusqu lacte 8 Viens, voir ! Maman! et
crit danticipation : crire le dialogue qui va suivre entre Petit et Maman
Dbat interprtatif partir de la question Maman est-elle inquite du dpart de Grand?
Propositions de travail pour une pratique thtrale
Lecture rcite des monologues potiques et/ou sensuels de Maman : pages 15/28/42-43/ 47/ 58-59
Jeu trois sur 18 actes
23. Farces et fabliaux du Moyen Age Le mot fabliau, au Moyen ge, dsignait toutes sortes de textes courts principalement destins un public populaire ; aussi bien des pomes que des contes dvots ou comiques, voire des chroniques historiques rimes.
Le mot farce tait rserv de courtes pices thtrales dont le ton et les thmes se distinguaient des spectacles religieux comme les mystres .
Des centaines de farces et fabliaux sont parvenus jusqu nous. On y trouve quantit de thmes, de scnes, de jeux qui ont nourri toute la littrature jusqu nos jours, du Roman de Renart Rabelais, de Molire Feydeau. Lpouse autoritaire se retrouve dans un grand baquet deau; le prtre profiteur est finalement dpouill de sa vache ; le comdien jongleur est sauv du diable par saint Pierre Comiques ou srieux, les fabliaux sont dune comprhension immdiate.
Mme si farces et fabliaux ne se terminent pas par une moralit, ils sont porteurs dun message difiant facile percevoir. On pourra donc les mettre en rseau avec des fables et voir comment chaque genre a volu pour parvenir des caractristiques diffrentes (fable et fabliau ont la mme origine tymologique). Ces farces et fabliaux peuvent donner lieu des spectacles vivants jous par les lves qui ainsi sapproprieront les textes, les mettront en bouche et les restitueront avec le ton qui convient. Ce qui, au-del de cette activit, peut tre lorigine dune approche des procds comiques dans le thtre.
24. Farces et fabliaux du Moyen Age intrt du texte
?travail sur le titre
anachronismeet ambigut ? formulation contemporaine et polysmique partie / party, contraste entre formulation implicite et polysmique et formulation explicite ? La housse partie ? jeu sonore, Christian Poslaniec aime raconter des histoires qui ont lair de se passer ici et maintenant et qui, en fait, se droule ailleurs.
proposer un crit soit en entier soit parcellaire: lorthographe est porteuse de sens si on prend juste le dbut Je vais vous lire un texte dont le titre est La housse partie privilgier dabord loral puis lcrit
choix du titre (jeu de mots, qqch qui nous a donn envie de lire ce texte plutt que les autres: nigmatique
? le fond
ingratitude
fatalit du pre: rsign (pour donner son argent, accepte de partir),
faiblesse: il vieillit ne sert plus aucun, titre pour rendre intemporel le texte: cest une morale: elle est valable aujourdhui
? rsistance du texte/ obstacles la comprhension
suivre les personnages (dsignation) + chanes anaphoriques
lexique spcifique et syntaxe moyengeuse
lexique spcifique aux pices de thtre (tableau, le rcitant)
accs la comprhension via la production dcrits: Imaginez la suite: ? Dbut jusqu Beau grand-pre venez, confrontation; Jusqu Donne-la-lui tout entire: dclencheur de comprhension; enfin: Imaginer ce que pourrait dire le rcitant en guise de morale.
? CM2 ractivation des connaissances historiques acquises en CM1 sur le Moyen Age
- rfrences culturelles
intertextualit / mise en rseauthmatique:
ingratitude, chantage, ducation, vie / mort
mise en rseau autour de la formulation du titre: Vendredi ou la vie sauvage / La housse partie ou la couverture partage (ou inclusif ou exclusif)
mise en rseau avec lhistoire des arts
tableau-tableau, triptyque,
posie: sonorits, rimes, tirades en huit pieds
fables, contes: morales
- pistes de travail privilgies
le rle de la femme: chantage: une seule tirade, mais quelle tirade!!! Le statut de la femme dans le courant de sa vie. Le pre est dmuni quand il se retrouve tout seul. (bonne marier: na pas son mort dire puis prend tout pouvoir), mme un fils ni sot ni malapprispeut devenir ingrat
la place des personnes ges dans la socit
cest le fils du fils qui ouvre les yeux son pre: sous jacent le thme de lducation
la morale: ne pas reproduire le modle des parents
morale judo-chrtienne
- propositions de travail pour une pratique thtrale
mise en scne: peinture, partir dun tableau fig et le mettre en vie
dcoupage du texte en tableaux, chaque tableau correspond une tranche de vie: triptyque