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Non admission et occupation des lits dans un service de réanimation: étude prospective unicentrique sur une période de 16 mois. Mémoire de DESC de REANIMATION MEDICALE Dr Zahi AFIF. Introduction. La demande d’admission en réa excède l’offre
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Non admission et occupation des lits dans un service de réanimation: étude prospective unicentrique sur une période de 16 mois Mémoire de DESC de REANIMATION MEDICALE Dr Zahi AFIF
Introduction • La demande d’admission en réa excède l’offre • Tri des malades mal admis par les réanimateurs français malgré les Guidelines anglo-saxonnes • Par ailleurs, décret relatif à la réa et aux services de soins intensifs et de surveillance continue paru en 2002: nouvelle organisation sanitaire concernant l’autorisation de lits, aggravation du déficit existant
Introduction • Etude: 2 objectifs • Étudier le nombre de refus, facteurs influençant la non admission en réanimation • Déterminer le nombre de journées de réa potentiellement disponibles si les filières d’aval de réa auraient pu prendre le jour de la demande les patients qui leur avaient été proposés
MatérielsetMéthodes • Etude prospective réalisée au CHU de Saint-Etienne dans un service de réanimation médico - chirugicale de 15 lits du 01/01/03 au 30/04/04 • Recueil des données: - Tri par téléphone • Formulaire rempli au moment de la demande concernant le malade (motif d’admission, terrain, âge), le nombre de lits disponibles, la raison du refus (manque de lits, absence de signes de gravité, absence de bénéfice à la réanimation, autres raisons), le devenir immédiat des patients • Récupération ultérieure de tous les dossiers des malades refusés • Le nombre de malades potentiellement sortants en rééducation post-réa et en court séjour noté quotidiennement
Résultats • Sur la période de 16 mois: - 438 (78,7%) malades admis - 118 (21,2%) malades refusés
Patients refusés Nombre de patients 67% 14% 10% 9%
Discussion • La demande d’admission excède l’offre (67% des refus liés à un manque de lits) • Quels sont les moyens pour limiter ce manque? • Le tri des malades • L’amélioration des filières d’aval post réanimation
I- Le tri des malades • Le tri par téléphone n’est pas toujours une chose aisée mais possible comme en témoignent les résultats de notre étude • Dans notre étude le tri a été bien mené puisqu’il n’y a eu perte de chance pour un seul malade • Le rationnement des lits est une réalité aux Etats-Unis et risque de l’être en France avec le nouveau schéma d’organisation sanitaire autorisant l’installation de lits de réanimation • Facteurs associés au refus d’admission en réa paraissent liés essentiellement au terrain sous jacent
II- L’amélioration des filières d’aval post réanimation
II- L’amélioration des filières d’aval post réanimation • Dans notre étude, 20% des journées d’hospitalisation auraient pu être libérées permettant d’admettre près de 100% des malades refusés par manque de lits • 1348 journées auraient pu être libérées permettant d’accueillir près de 84 patients supplémentaires (79 refus par manque de lits) • Taux d’occupation des lits de 96,8%
Comparaison des 2 périodes avant et après l’ouverture du SRPR Le service de rééducation post réanimation a ouvert le 01/10/03
Limites de l’étude • Etude monocentrique • Le refus d’admission en réa par téléphone pour manque de lits (y a-t-il d’autres patients nécessitant la réa mais non proposés?) • Le biais de sélection des malades (présence de 3 services de réanimation au CHU à orientation différente) • L’ouverture du service de rééducation post réanimation en cours d’étude
Conclusions • Tri par téléphone difficile mais possible • Le manque de lits ne doit pas être un facteur de risque de non admission d’un patient en réanimation • Il peut être en partie pallié si les filières de soins d’aval de la réanimation arrivent à accueillir tous les malades qui leurs sont proposées