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Histoire de l’urbanisme

Histoire de l’urbanisme. Séance 3 Matteo Cavallaro. Erevan. Ville ancienne: 782 av. J.C. Cas particulier entre soviétisation et nationalisme arménien. Capital d’un pays qui n’avait existait que 2 ans en temps modernes (1918-1920).

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Histoire de l’urbanisme

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Presentation Transcript


  1. Histoire de l’urbanisme Séance 3 Matteo Cavallaro

  2. Erevan • Ville ancienne: 782 av. J.C. • Cas particulier entre soviétisation et nationalisme arménien. • Capital d’un pays qui n’avait existait que 2 ans en temps modernes (1918-1920). • La ville n’a changé de skyline (par rapport à l’époque soviétique) qu’en 2001. • Style de l’époque soviétique: « néo-arménien ». • « Selon l’historiographie soviétique, l’urbanisme tamanianien correspondait a` une opération de « reconstruction » (veragaroutsoum) : toutes proportions gardées, il s’agit bien en effet d’une politique d’haussmannisation, mais aussi d’occidentalisation, rasant les vieux quartiers délabrés de la ville orientale, dégageant axes et perspectives. » (Ter Minassian 2009)

  3. Une ville révolutionnée • Centre: seul quartier pré-soviétique qui n’a pas été complètement « changé » par Tamanian. • La ville persane et les églises ont presque disparu. • Vision « polycentrique »: deux places principales: • Place Lénine (Maison du Gouvernement) – Centre admin. • Place de l’Opèra (Maison du Peuple – théâtre) – centre culturel.

  4. Le style

  5. Le style

  6. La Havane • Situation bizarre: la capital ennemie du pouvoir. • Symbole du passé colonial et capitaliste, le gouvernement cubain n’a jamais trop investi sur la capitale. • Politiques se concentraient sur le milieu rurale (économie agricole). • Ex. 100,000 unité hab. bâtie entre 1959 et 1961: 6,000 dans la capitale. • Même modèle de bâtiments résidentiels qu’en Union Soviétique. • Très peu d’effort sur le côté « historique » => vision négative du tourisme (initialement). • Tout change après la chute du mur de Berlin => Tourisme grandissant et travaux sur HabanaVieja (patrimoine UNESCO) et le développement des loisirs à Vedado.

  7. Vedado

  8. Vedado - Malecón

  9. La Gentrification

  10. Possibles Définitions • « Gentrification entails the reinvestment of real estate capital intodeclining, inner-city neighborhoods to create a new residentialinfrastructure for middle and high-incomeinhabitants. In coiningthe term “gentrification” in 1964, Ruth Glass emphasizedthatclass relations lie at the core of the process, which has generallyinvolved the displacement of working-class residentsfrominner-city zones and the gradual influx of a new “gentry” of well-off professionals. » • Glass => parle de Londres, mais ce n’est pas que les pays anglophones: sablonisation • « London, always a ‘unique city » (Glass)

  11. Sablonisation

  12. La Gentrification • Débat sur la définition et manque de consensus • Points sur lesquels il y a d’accord: • Processus (économique et social) • Changement souvent lent, se différencie du renouvellement urbain (+ vite) • Possibles acteurs: sociétés, mais individus aussi. • Quelques auteurs  rôle gouvernement • Déplacement des classes populaires qui seront substituées par les classes moyennes • Pas d’accord sur les causes (leurs importances) et sur des aspects plus détaillés de ce processus. • Plus d’importances aux changements sociologiques de la population, aux services, aux politiques renouvellement esthétique .. Etc

  13. La Gentrification: un concept multidisciplinaire • Economie: hausse des loyers, changement dans la structure du marché immobilier • Sociologie: changement des classes sociales. • Socio+Eco: changement distribution/accès services publics. • Architectes: design urbain (possibilités). • Histoire de l’art: quartiers de gentrification sont la source de nouvelles formes artistiques. • Etudes de genre: rôle des femmes des classes moyennes, mais aussi changements du rôle des femmes des classes populaires qui restent.

  14. Causes • Débat: consensus concentré sur les résultats, pas d’accord sur les causes. • Déclenchant? • Glass + Zurkin: Idéologie • Changement culturel  Vision positive du centre ville par les classes moyennes. • « A switch fromsuburban to urban aspirations  » • Appel à la restauration des centres historiques. • Gentrification: state-led produit de l’action de récupération du patrimoine historique. Limites: que le centre ville?

  15. Causes • Démographie et genre • Déséquilibre de fertilité classes moyennes/populaires et composition des familles • Divorces et familles monoparentales • Données: gentrification comporte + de jeunes femmes singles • Femmes => employées dans le services (centre ville). • Dédiabolisation de la communauté gay. • Economie • « Rent gap » • Désindustrialisation • Financiarisation de l’économie (hausse du tertiaire) et importance de l’économie immatérielle • Changement consommations. • Sortie du fordisme (biens standardisés). • Une nouvelle classe moyenne.

  16. Les causes • Harvey (mais aussi Brenner et Rousseau): entrepreneurialisme. • « À l’échelle des villes, le changement de mode de régulation sociale se traduit par une évolution des politiques urbaines du managérialismevers l’entrepreneurialisme » • Prises de risque par les élites urbaine • Modèle compétitif de relation entre le ville • Développement local (et non plus national) • Société post-fordiste/de la connaissance

  17. Histoire de la gentrification • Ancêtre: moitié du XIX siècle, embourgeoisement noté par Friedrich Engels. • 1ère vague: 1960 (surtout pays anglophone). • Rôle de l’Etat souligné par plusieurs auteurs: vraie gentrification ou renouvellement? • 2ème v. fin 1970: crise économique (choc du pétrole). • Désindustrialisation et économie du tertiaire. • Financiarisation de l’Economie et rôle grandissant du marché immobilier. • « Capital-led » et rôle « inversé » de l’Etat:son absence. • 3ème v. 1990  aujourd’hui. • Crises finacières fin de la gentrification/dégentrification? NON • Mixte (capitaux pub. Et privés)

  18. La gentrification et ses critiques • Côté postif • « Renaissance » des villes • Processus favorisant la mixité sociale • Rénovation et mise en sécurité des bâtiments. • Investissements privés importants. • Réévaluation capitaux + pauvres • Coté négatif • Neil Smith et Sharon Zukin: approche revanchiste. • Produit de politique urbaine qui s’en prennent aux pauvres. • Reconquête des classes moyennes urbaines. • S’appuient sur les travaux de Engels • « rénovation » ? • Gentrification et race.

  19. Nouvelles pistes de recherche • Elargissement du terme et nouveaux acteurs. • Elites globalisées / mondialisation. • Classes créatives. • Elitisation des villes. • New build gentrification • Gentrification comme aspect de compétition inter-villes? • Gentrification: processus localisé ou « globale » dans la ville? (Smith 2003)

  20. Pause

  21. Les villes perdantes • Auteur • Rousseau (2008) • Chercheur au CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) • Enseignet à Sciences Po Lyon et Sciences Po Paris • Article qui présentaient, de facto, sa thèse. • Problématique: « montrer comment les changements actuellement à l’oeuvre dans les contextes socio-économiques nationaux conduisent progressivement celles-ci à mettre en oeuvre des politiques visant à transformer symboliquement le centre-ville pour l’adapter au goût des classes moyennes dont la venue – pour résider, mais aussi pour consommer – est attendue afin de pallier le déclin économique. »

  22. Les villes perdantes • Les changements économiques ont changé la carte urbaine en laissant des villes gagnantes et des villes perdantes. • En particulier: • Villes portuaires • Ville d’ancienne industrialisation • Deux critères de définition • Objectif • Problèmes certifiés par des données • Subjectif • Auto-perception par les habitants

  23. Les villes perdantes • Deux villes étudiées • Roubaix • Sheffield • « les villes étudiées présentent pour caractéristique principale d’être des villes essentiellement bâties sur l’industrialisation fordiste. La crise économique des années 1970 et les délocalisations industrielles liées à l’accélération de la mondialisation les ont intensément touchées. » • Gentrification du centre ville comme seul outil pour survivre • Obj de ces villes: changement d’image • Attraire les élites urbaine • Favoriser la transition tertiaire • Quoi faire pour réaliser ces objectifs?

  24. Marketing et capital créatif • Tout au début: politique de l’offre  attirer les entreprises (imposition fiscale/ droits de construction / partenariat) • Echec  politique de la demande : « retour » des classes moyennes • Marketing territorial • Surtout politiques culturelles et événements. • Développement du capital humain local • Haut niveau d’instruction  haut niveau d’innovation  favorise tertiaire. • Côté offre ET demande  ouverture de commerces • Une forme particulière de capital humain: le capital créatif (Florida)

  25. Roubaix • 94 000 habitants environ • Capitale du textile au XIX° siècle (siège de la bourse de la laine) • Population étrangère: 30% • Rattachée à la commune de Lille. • Siège de la gang de Roubaix.

  26. Face à la désindustrialisation • Années 1970: crise économique et désindustrialisation. • Fin de la décennie: premières actions par la mairie • Secrétariat d’action économique • Echec • Mais partiel changement  succès vente par correspondance • Taux de chômage 27% • Au lieu de la gentrification  accueil/centre des exclus • Point à noter: Roubaix  « politique de l’offre »  échec. Lille  politique municipale de gentrification  succès  replacement des exclus vers la banlieue.

  27. Changement de stratégie • 1994 « Ville renouvelée » • Présenté par le maire (Vandierdonck) comme une « reconquête urbaine et sociale » • Côté politique: réalignement de la mairie à la région (Vandierendonck vice-prés du conseil régional) et à l’état  financements • Deux actions: • Requalification du centre-ville • Politiques associatives/culturelles

  28. Requalification du centre-ville

  29. Politique Socio-culturelle • Les acteurs principaux: le maire et l’association Art-Action • Son président devient adjoint à la culture. • Nécessité de trouver des particularités (concurrence de Lille sur le niveau culturel  monopôle lillois) • Plusieurs mesures: • création d’une « zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager » (ZPPAUP); • financement par la mairie de la rénovation et de la coloration des façades par les habitants; • obtention par Roubaix du label « Ville d’art et histoire » en 2001 • L’architecture industrielle change et de « poids » devient « richesse ». • Ouverture du Musée de La Piscine (2001)

  30. Le Musée de la Piscine

  31. Politique socio-culturelle • Culture populaire  instrument communicatif • Ateliers artistiques dans des anciennes usines • Avant-garde et passé industriel • Politique de communication très « agressive » • Campagnes de promotion sur les médias • Visites aux « lofts » dans les usines (souvent de propriété de la mairie) • « Style de vie loft » / bohème • Multiculturalisme • Changement d’avis • Année 1970: fondation de Villeneuve-d’Ascq (ville nouvelle)  projet considéré comme déloyal par les élites roubaisiennes et critique de cette embourgeoisement forcé • Maintenant: gentrification recherchée

  32. Politique socio-culturelle

  33. Politique socio-culturelle

  34. Politique socio-culturelle

  35. Bibliographie • Sophie Didier, « Disney urbaniste : la ville de Celebration en Floride », Cybergeo : European Journal of Geography [En ligne], Dossiers, Colloque "les problèmes culturels des grandes villes", 8-11 décembre 1997, document 96, mis en ligne le 06 mai 1999. URL : http://cybergeo.revues.org/1147  • PintilescuCorneliu, « OrasulStalin » (La Ville de Staline) 1950-1960 La construction politique d'une identité à Brasov, Histoire urbaine, 2009/2 n° 25, p. 49-68. • Ter MinassianTaline, Architecture et patrimoine à Erevan De l'identité nationale à « l'héritage » soviétique ?, Histoire urbaine, 2009/2 n° 25, p. 15-48. • Eric Sheppard, Socialist cities?, Urban Geography, 2000 21:8, p. 758-763 • Joseph L. Scarpaci, Reshapinghabanavieja: revitalization, historicpreservation, and restructuring in the socialist city , Urban Geography, 2000 21:8, p. 724-744

  36. Bibliographie (gentrification) • Rowland Atkinson et Gary Bridge, Gentrification in a Global context, Londres, Routledge, 2005 • Japonica Brown Saracino, The Gentrification debates, Londres, Routledge, 2013. • Cusin François, La gentrification en question Entre stratégies résidentielles des nouvelles classes moyennes et mutations socioéconomiques des villes, Espaces et sociétés, 2008/3 n° 134, p. 167-179. • Loretta Rees, A reappraisal of gentrification: towards a ‘geography of gentrification’, Progress in Human Geography September 2000, n° 24,p. 389-408, • Max Rousseau , « Bringingpolitics back in » : la gentrification comme politique de développement urbain ?. Autour des « villes perdantes », Espaces et sociétés2008/1-2, n° 132, p. 75-90.

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