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Actualités vaccinales 2012 : les nouvelles recommandations, les spécificités régionales

Actualités vaccinales 2012 : les nouvelles recommandations, les spécificités régionales. Centre de vaccinatio n départemental du Gard Semaine de la vaccination 2012 Dr Elisa DIEGUEZ DR Alain DEVALLEZ. Les recommandations 2012. Grippe : - femme enceinte - IMC > 40

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Actualités vaccinales 2012 : les nouvelles recommandations, les spécificités régionales

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Presentation Transcript


  1. Actualités vaccinales 2012 : les nouvelles recommandations,les spécificités régionales Centre de vaccination départemental du Gard Semaine de la vaccination 2012 Dr Elisa DIEGUEZ DR Alain DEVALLEZ

  2. Les recommandations 2012 • Grippe : - femme enceinte - IMC > 40 • Nouveau vaccin antigrippal • Mayotte : BCG et hépatite B à la maternité • SEV 2012 : population difficile à atteindre coqueluche, méningo C, HPV, varicelle

  3. Les recommandations 2012 : grippe • Grippe : vacciner les femmes enceintes quelque soit le terme et les patients ayant un IMC > 40 kg/m2 • complications respiratoires et décès liés au virus grippal A(H1N1)pdm09 (2009, 2010-2011) • Pas de risque pour la femme enceinte ni fœtus quel que soit le stade de la gestation • Protection des nourrissons contre la grippe durant les six premiers mois

  4. Recommandations 2012 : grippe • Nouveau vaccin, vivant atténué • Vaccin trivalent • Il contient les même souches que les vaccins atténués • Voie nasale => agit sur l’immunité muqueuse • AMM : enfants de 2 à 17 ans avec facteurs de risque • En priorité lors d’une première vaccination

  5. Recommandations 2012 : grippe • Évaluation : efficacité supérieure chez l’enfant par rapport au vaccin inactivé, et ce d’autant plus que l’enfant est plus jeune. • Chez l’adulte : les anticorps pré existants inactivent les virus vivants? • Bonne tolérance mais : • Ce vaccin peut être à l’origine d’accès de dyspnée expiratoire sifflante chez le nourrisson, d’où sa limite d’utilisation à 2 ans

  6. Actualités vaccinales 2012 Vaccination anti Méningocoque C

  7. Intérêt de la vaccination anti méningococcique C • Point épidémiologique en Europe et en France après la vaccination • Caractéristiques des IIM • Schéma vaccinal

  8. QUESTIONS • En France, les infections invasives à méningocoque (IIM) sont dues principalement au : - méningocoque B - méningocoque C - méningocoque A • Le nombre de morts d’IIM à méningocoque C en France est actuellement de : - 50 - 300 - 1000 • la mortalité liée à un IIM est de l’ordre de : - 10 % - 50% - 70%

  9. EFFICACITÉ DU VACCIN? • Diminution du nombre de cas en Europe après l’introduction de la vaccination systématique • Vaccins conjugués : effets sur le portage nasopharyngé. Il existe bien une protection indirecte des moins de 1 an. • Pas de switch capsulaire observé (pas plus de méningo B) • Pas plus de cas d’IIM C dues au complexe ST 11 , plus agressif

  10. L’EXPERIENCE ANGLAISE : IIM C élevée avant la mise en route de la vaccination généralisée. En 2009, la France devient le pays à plus forte incidence. En 2010 : introduction du vaccin au calendrier vaccinal français

  11. Vaccination généralisée méningo C en Europe.

  12. Epidémiologie IIM en France, 2011 • Taux d’incidence annuel des IIM : entre 1 et 2 cas pour 100 000 habitants, depuis plus de vingt ans. L’incidence globale est en diminution depuis 2008. • Taux estimé d’exhaustivité de la DO : supérieur à 90% depuis 2005. • Les groupes d’âges les plus touchés sont les moins de 1 an, les 1-4 ans et les 15-19 ans. • Pic des IIM qq semaines après le pic de la grippe saisonnière BEH N°45-46, 2011

  13. Epidémiologie IIM en France, 2011 • Méningo B = Sérogroupe prédominant (74% des cas), les plus atteints ont moins de 5 ans. • La létalité des IIM en 2010 était de 10% (53 décès), stable depuis 2003 • La létalité des IIM C déclarées était égale à 7% en 2010 (différence non significative avec la létalité des IIM B en 2010) BEH N°45-46, 2011

  14. Epidémiologie IIM en France, 2011 • 522 cas, 53 décès • Létalité environ 10% • Baisse d’incidence significative pour les IIM C entre 2009 et 2010 • 55% des souches invasives circulants appartenaient à 3 complexes dont le ST 11 BEH N°45-46, 2011

  15. Epidémiologie en France, 2011

  16. Un peu de physiopathologie …

  17. Un peu de physiopathologie…

  18. Quel vaccin? Quel schéma? …. Nos fiches

  19. QUESTIONS • En France, les infections invasives à méningocoque (IIM) sont dues principalement au : - méningocoque B - méningocoque C - méningocoque A • Le nombre de morts d’IIM à méningocoque C en France est actuellement de : - 50 - 300 - 1000 • la mortalité liée à un IIM est de l’ordre de : - 10 % - 50% - 70%

  20. REPONSES • En France, les infections invasives à méningocoque (IIM) sont dues principalement au : - méningocoque B - méningocoque C - méningocoque A • Le nombre de morts d’IIM à méningocoque C en France est actuellement de : - 50 - 300 - 1000 • la mortalité liée à un IIM est de l’ordre de : - 10 % - 50% - 70%

  21. QUESTIONS • En Europe, la vaccination systématique anti-méningococcique C existe depuis : - 1970 - 1999 - 2010 • La vaccination anti méningococcique C diminue le portage des méningocoques : - vrai - faux

  22. REPONSES • En Europe, la vaccination systématique anti-méningococcique C existe depuis : - 1970 (date d’élaboration des premiers vaccins M C) - 1999 en Angleterre - 2010 • La vaccination anti méningococcique C diminue le portage des méningocoques : - vrai étude hollandaise : effet groupe pour les < 1 an - faux

  23. Actualités vaccinales 2012 Vaccination ROR

  24. ROR • Pourquoi deux doses de ROR? • Couverture vaccinale en Languedoc Roussillon • Bilan de l’épidémie rougeoleuse en France • Et aujourd’hui?

  25. Pourquoi 2 doses • Dans le but d’éliminer la maladie rougeoleuse • 10 % d’échec à la vaccination après une dose • La majorité des sujets font une séroconversion à la deuxième dose. • La rougeole est une maladie extrêmement contagieuse (R0 à 15-20). • La maladie circule tant qu’il y a des sujets réceptifs, même en faible nombre.

  26. En Suède, en Finlande • 2 doses ROR depuis 1982 • Couverture vaccinale proche de 95%, obtenue rapidement. • Taux incidence pour les 3 maladies : inférieur à 0,5 / 100 000 habitants • En Suède : cas de rougeole sont importés ou d’un groupe religieux • En Finlande : aucun cas depuis 1996

  27. 2 doses en France • Depuis 1996 : D2 à 11-13 ans • Depuis 1997: D2 à 3-6 ans • Objectif: plus de 85% de vaccinés avant 2 ans, neutralise la circulation du virus • Actuellement: première dose dès la disparition des anticorps maternels (1 an) et deuxième dose entre 13 et 24 mois

  28. Couverture vaccinale en LR, 2010, CIRE LR • Certificats de 24 mois reçus par les PMI • 40% de retour • 11664 certificats vus • Pour les 6ème : carnets de santé vu lors des bilans de santé • 18420 carnets vus

  29. Couverture vaccinale LR , CIRE LR • CV plus basse que la moyenne nationale • Permet un diagnostic de territoire • Existence de poches de sous vaccinations • Permet de cibler la promotion de la vaccination envers les professionnels de santé et institutions

  30. Bilan de l’épidémie de rougeole depuis 2008 • >22000 cas • Plus de 4000 hospitalisations • 1008 pneumopathies graves • 26 complications neurologiques • 10 décès (déficit immunitaires) • Les plus touchés : moins de 1 an et 20-29 ans • En 2012 : 356 cas dont 17 pneumopathies graves

  31. Depuis 2012 dans notre région

  32. Cas de rougeole depuis 2012 INVS, CIRE LR

  33. Actualités vaccinales 2012 Vaccination Contre le papillomavirus

  34. La vaccination HPV • Qu’en disent vos patients ? • Effets secondaires notifiés • Un rappel sur le papillomavirus • La vaccination dans le monde

  35. Paroles de parents/ parole de PS pour contre • ATCD perso HPV • Peur du cancer • Préserver leur enfants • Nouveau vaccin • Peur • Effets secondaires graves? Le monde, juillet 2011 • Lien avec la sexualité : difficile …

  36. Effets secondaires notifiés • Ce sont ceux des RCP • le taux de notification des effets graves est de 8 pour 100 000 doses de vaccin • Ce bilan est proche des données publiées dans d’autres pays et ne fait pas apparaître de signal particulier. • Notifications effets indésirables Gardasil/Cervarix AFFSAPS

  37. Histoire naturelle de l’infection à HPV un cancer invasif : se développe 15 à 25 ans après l’infection par HPV

  38. EPIDEMIOLOGIE HPV EN FRANCE • Cancer du col utérin est le 8ème cancer chez la femme, 15ème cause de décès par cancer • Age médian de découverte de cancer col : 51 ans. • Nbre de décès liés à ce cancer est en baisse entre 1980 et 2000. • Estimation : 904 décès en 2002 • Incidence condylomes génitaux : 10 / 100 000 cas, dont 40% de femmes. • En 2000 : 34% de femmes n’ont pas eu de frottis en 6 ans, avec disparités régionales HSCP 17.12.2010 

  39. Discours • Vaccination • Frottis • Préservatif

  40. Quel vaccin? Quel schéma? Il n’y a pas lieu de préférer un vaccin ç un autre vis-à-vis de l’HPV, HSCP 2010

  41. Actualités vaccinales 2012 Vaccination Contre l’Hépatite b

  42. Épidémiologie de l’hépatite B En France en 2001: 1327 décès imputables à l’hépatite B avec présence d’un Carcinome Hépatocellulaire dans 35% des cas et d’une cirrhose dans 93 % des cas Passage à la chronicité : 5à 10% des immunocompétents 45 à 60 % des hémodialysés , des diabétiques 90% chez le nouveau né

  43. Épidémiologie de l’hépatite B • La prévalence du portage de l’AgHBs est environ 3 fois supérieure chez les bénéficiaires de la CMUc • Ce taux de prévalence est compatible avec un nombre de porteurs chroniques de l’AgHBs de l’ordre de 280 000 chez les sujets de France métropolitaine âgés de 18 a 80 ans. • 0.7% de la population générale AgHbS+ • Enfin, la moitie des personnes infectées par le virus de l’hépatite B l’ignoraient

  44. Épidémiologie de l’hépatite B • Les hépatites chroniques sont le plus souvent d’évolution silencieuse sur de nombreuses années • Pas de signe clinique ou alors non spécifique : • Fatigue • Douleurs articulaires • Le diagnostic est trop souvent fait de façon fortuite • Le dépistage chez les personnes ayant des facteurs de risque demeure insuffisant

  45. la vaccination • Un vaccin efficace sur le portage chronique avec diminution de la prévalence de l’Ag HbS même en zone d’hyper endémie • sur les hépato carcinomes avec réduction du taux de CHC • sur les hépatites aigues avec diminution de l’incidence des Hépatites aigues

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