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Analyses 1: Données quantitatives

Analyses 1: Données quantitatives. Deux approches principales. Les statistiques descriptives Les statistiques explicatives

beryl
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Analyses 1: Données quantitatives

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Presentation Transcript


  1. Analyses 1: Données quantitatives

  2. Deux approches principales • Les statistiques descriptives • Les statistiques explicatives • Les deux visent à faire des inférences en établissant un lien quantifiable entre divers ordres de données. Mais les statistiques descriptives servent surtout à soutenir et illustrer une explication plus large, tandis que les statistiques explicatives tendent à expliquer par elles-mêmes. Les statistiques explicatives excluent d’autres types d’explication. NB: Il est toujours nécessaire de faire des statistiques descriptives pour analyser des données quantitatives. Il n’est généralement possible de faire des statistiques explicatives que lorsqu’on a une large base de données quantitatives. (Les exceptions sont relatives à des choses comme votre population cible…)

  3. Soit un point de départ « enquête sur questionnaire » • Avec 200 sujets vous pouvez avoir jusqu’à 4000 éléments de données brutes suivant l’étendue de votre questionnaire. • Pour interpréter ces données, vous devez obtenir une idée des valeurs typiques de ces données et de la manière dont elles varient. Vous devez obtenir des tables de fréquence incluant la taille de l’échantillon, les valeurs minimales et maximales, les moyennes et les mesures de variation autour de ces moyennes. On parle de tendances centrales et de dispersion. • Nous allons donc voir en quoi consistent ces divers éléments.

  4. Premières étapes • Population Cible === Population observée === Echantillon • Réponses: données brutes • ICI COMMENCE L’ANALYSE: Nettoyage des données (réponses multiples, réponses absentes, etc.), création de catégories tabulables pour les réponses ouvertes ou les « autres ». • Organisation des données dans des tableaux de fréquence (fréquence des différentes catégories de réponse). Si vos données brutes sont en petit nombre, vous pouvez créer ces tableaux manuellement (voir exemple) ou par Excel. Lorsqu’elles sont larges ou requièrent un traitement sophistiqué, il faudra une calculatrice et un logiciel informatique (Excel, SPSS, etc.)

  5. Votre analyse dépend en grande part du type de données que vous avez collecté

  6. Exemple des résultats d’un test

  7. Le type de données est en particulier important pour le type de calcul de la tendance centrale possible…

  8. Tableau de fréquence sur catégories chiffrées en intervalle (données ratio) • Soit une enquête par questionnaire sur le nombre de fois où les habitants de la commune V achètent de l’essence fraudée par semaine. • Voici les résultats enregistrés: • 1,2,1,0,3,4,0,1,1,1,2,2,3,2,1,4,0,0 • On divise les résultats (X) en intervalles, puis on compte le nombre de résultats dans chaque intervalle. Dans ce cas ce sera le fait qu’un sujet n’achète pas de l’essence fraudée, le fait qu’un sujet en achète 2 fois, 3 fois, etc. • On crée un tableau à l’aide de colonnes séparées pour les intervalles (nombre de fois où l’essence est achetée), les résultats cochés et la fréquence des résultats pour chaque intervalle: Nombre de fois, décompte, fréquence • Lire la liste de données de gauche à droite et mettre une coche dans la rangée appropriée. Par exemple, le premier résultat est un 1; mettre une coche dans la colonne décompte correspondante, etc. • Vous pouvez créer des graphiques à partir des tableaux de fréquence. Les graphiques sont plus attrayants que les tableaux de fréquence. Nous avons déjà vu des tabulations croisées ou tableaux de contingence.

  9. Ensuite, on observe… L’étendue ou fourchette: valeurs minimales et maximales Les tendances centrales: • La moyenne: division de la somme des observations d’un ensemble de données par le nombre d’observation. • La médiane: point du milieu dans une série ascendante. Cela implique qu’il faut ordonner les données. On calcule la médiane comme la position située au niveau de l’ensemble des données plus une réduite de moitié: (n+1)/2. • Le mode: la valeur la plus fréquente dans un ensemble de données. NB: Ceci est important pour l’orientation que l’on veut donner à l’information. Si l’on présente les moyennes d’une performance, par exemple, il se peut que le mode nous en apprenne plus sur les aptitudes réelles du sujet. Aussi…

  10. …Suite

  11. …Fin La dispersion: Variance Ecart-type La dispersion permet généralement de passer au stade des inférences explicatives, puisqu’elle déduit de la variation des données autour de la moyenne des relations de causalité probable (ou non) entre le comportement des données et la variable indépendante. Cela se fait sur la base de calculs mathématiques très encadrés.

  12. Et le questionnaire…l’origine de tout cela • Vos données démographiques (âge, sexe, profession, etc.) sont naturellement catégorielles. (Nominales, ordinales et binaires). Exceptions: revenu, années d’éducation, peuvent être ratio. • Les données issues de cette question (échelle de Likert) seraient de quel type: Français : excellent bien assez bien passable débrouillard pas du tout

  13. …Suite …ordinale, mais peut être convertie en ratio par commodité: Scolarisation en français :Universitaire Bachelier Brevet Certificat Rue pas du tout

  14. En gros vous avez posé des questions (en gras) qui génèrent ces types de données et de possibilités d’analyse (les questions en italique sont absentes de vos efforts):

  15. Rappel Le questionnaire n’essaie pas d’extraire • Des informations de fait, car ceux-ci sont soit documentés, soit indisponibles. • Des analyses, car ceux-ci ne sont pas une réponse, mais un discours. Le questionnaire sollicite: • Des opinions • Des réponses sur les valeurs • Des réponses sur les perceptions • Des réponses sur les pratiques

  16. Exemples de ce problème • Quelle est la fourchette des salaires perçus par les employés ? • Qu’entendez-vous de l’expression « compétitivité internationale » ? • Existe-t-il des organisations qui luttent contre la corruption au Niger ? 

  17. Autre rappel • Le questionnaire ne doit pas faire travailler le répondant. • Et moins il le fait travailler, moins il vous fait travailler. • Exemples: • A supposer qu’ils ont un même prix, lequel préférerez-vous ? pourquoi ? • Quelles stratégies adaptez-vous en cas de sécheresse ? • Quelle est votre fréquence d’utilisation (en pourcentage) de chacune de ces langues dans une journée ? (encadrez la bonne réponse) Français : 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%. Haoussa: 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%. Zerma:10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%.

  18. En particulier, il faut savoir « briser » les questions pour obtenir des réponses faciles à évaluer « Avez-vous un problème d’eau ces 10, 20, 30 ans passés? » Quels sont les problèmes de cette question?

  19. solution A votre avis, l’eau était plus facile ou plus difficile d’accès il ya

  20. Dans le même ordre d’idée… … Créer des catégories. Cela permet: • De moins faire travailler le répondant • De briser les questions: La corruption est-elle toujours condamnable ? OUI □ NON □ Pourquoi ? Jugez vous la corruption toujours condamnable/Oui/Non/Si Oui pour:/Raison de moralité/Raison d’efficacité/Les Deux/Autre (Laquelle?) NB: Les questions trop ouvertes sont souvent intraitables. La règle est de les éviter et de ne les utiliser que faute de mieux.

  21. Comment formuler des bonnes questions et composer un questionnaire cohérent? • Sachez ce que vous cherchez • Sectionnez le questionnaire par type de réponses sollicitée • Effacez-vous Voyons ces points un par un.

  22. Sachez ce que vous cherchez • Un questionnaire peut être long, mais il ne doit pas être bavard. Assurez vous que chaque question que vous posez correspond à un élément de donnée qui vous est indispensable. Eliminez les redondances et facilitez-vous la tâche fastidieuse mais nécessaire du nettoyage post-collecte. • Par suite, établir un questionnaire nécessite une recherche exploratoire. Pourquoi selon vous?

  23. …Suite • En dehors des questionnaires de marketing et similaires, le questionnaire s’inscrit dans une théorie reliant des variables de comportement (usage de la langue, corruption, prise de risque, etc.) ou de prédisposition (perceptions, valeurs) à un phénomène donné (créolisation, répression, responsabilité sociale, etc.). Le questionnaire essaie de formaliser ce lien à travers des données quantifiables. • Il peut donc y avoir (1) des questions hors-sujet, n’ayant rien ou pas grand-chose à voir avec le lien (2) des questions « informes », qui ne formalisent pas assez ce lien et (3) des questions manquantes dans un questionnaire qui ne prend pas assez en charge les implications de ce lien. • Mais plus votre théorie (ou thèse) est solidement développée et argumentée, plus l’établissement du questionnaire est évident et facile.

  24. …Suite Dans une enquête sur les perceptions du changement climatique Avez-vous constaté des litiges entre agriculteurs et éleveurs ? Oui : □Non : □ Si oui ! Autour de quoi ? Dans une enquête sur la consommation de l’essence fraudée et les perceptions de commodité Pourquoi consommer-vous l’essence fraudée ? Question en deux temps (Etablir la pratique puis la perception): • Consommez-vous de l’essence fraudée de manière régulière? Oui/Non • Si oui, est-ce pour XYZ/AUTRES (Cochez toutes les réponses adéquates).

  25. Sectionnez le questionnaire • Un questionnaire sollicite rarement des faits, en dehors d’informations biographiques sur le sujet. Dans ce cas, le fait est parfois sensible et il faut savoir l’approcher (parfois, les approches sensibles produisent aussi des données faciles à traiter, comme les questions sur les revenus en catégories). • Un questionnaire sollicite des données sur: • Les perceptions (satisfaction ou non; impression) • Les opinions • Les valeurs • Les pratiques et usages (qui sont de l’ordre du fait, mais spécifiques et contextuels) • Si vous avez accès à une information fiable sur les faits empiriques, vous pouvez analyser la perception (par exemple) en rapport avec le fait, mais vous ne pouvez pas ériger la perception en fait.

  26. …Suite • Si vous avez des questions, par exemple, de pratiques, de valeurs et d’opinions, vous pouvez grouper les questions par section: « pratiques », « valeurs », etc. Vous pouvez également mêler, par commodité, des questions d’objectif différent dans une même section, mais en sachant les séparer au moment de l’analyse. • En présentant le questionnaire par section au sujet, votre intitulé peut inclure ces termes « pratiques », « perceptions », mais dans une formulation propre à votre travail. Faites suivre par un libellé explicatif. Naturellement, vous pouvez sectionner autrement que par objectif de question. Mais il est toujours bon, en tout cas, de sectionner.

  27. Effacez-vous Il ne faut pas que: • Le sujet n’ait pas vraiment de choix de réponse (que vous lui imposiez une réponse pouvant confirmer vos vues). • Le sujet devine votre propre opinion. Il pourrait la refléter ou la rejeter, ce qui biaise complètement la collecte et la rend oiseuse.

  28. …exemples • Savez vous que l’eau de l’usine est polluée par la radioactivité ? □oui □ non • savez vous que des analyses ont montré que l’air que vous respirez est aussi pollué  par des éléments chimiques radioactifs? □ oui □ non Ces questions sont en réalité des affirmations. Vous pouvez décomposer ainsi, dans un dialogue: • L’eau de l’usine est polluée par la radioactivité. Le savais-tu? • Je le savais – Je l’ignorais. Cette approche détermine les réponses du sujet, qui est mis au courant de certains faits connus par l’enquêteur, et qui va désormais réagir par rapport à cette « conscientisation ». En fait, les questions formulées de cette façon sont des consignes et des relances propres aux séances de sensibilisation, non à la collecte de données.

  29. …Suite Question adressée à des militants d’ONG: Depuis environ quarante ans les ressources minières ont juste permis de payer des salaires des fonctionnaires de l’Etat comment voyez vous cette situation  ? □ bonne □ acceptable □ mauvaise Comment croyez-vous que le militant interrogé va répondre à une question ainsi formulée?

  30. …Karshe D’une manière générale, habituez-vous: • A commencer vos question par « A votre avis… », « Estimez-vous que… ». Elles vous entraînent à vous effacer, et elles permettent au sujet de se rendre compte que c’est de lui (de son opinion, de ses valeurs, etc.) qu’il s’agit, et non de vous. • A donner des alternatives au sujet pour lui permettre de bien isoler sa position.

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