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Le web 2.0 dans les bibliothèques

Otlet : «  On peut imaginer le télescope électrique, permettant de lire de chez soi des livres exposés dans la salle des grandes bibliothèques, aux pages demandées d’avance. Ce sera le livre téléphoné . ». Le web 2.0 dans les bibliothèques. Présentation. Christophe Bulté

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Le web 2.0 dans les bibliothèques

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Presentation Transcript


  1. Otlet : « On peut imaginer le télescope électrique, permettant de lire de chez soi des livres exposés dans la salle des grandes bibliothèques, aux pages demandées d’avance. Ce sera le livre téléphoné. » Le web 2.0 dans les bibliothèques Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  2. Présentation Christophe Bulté Bibliothèque électronique Avenue F. Roosevelt 50 - CP 180. Campus du Solbosch : Bâtiment A, AX2.143. 1050 Bruxelles 02/650.43.77 – 0476/59.23.06 cbulte@ulb.ac.be • Licence en Histoire & DES en Infodoc • Archiviste aux A.G.R. • Assistant en Faculté de Philosophie et Lettres de l’ULB • Actuellement : Assistant à la Bibliothèque Électronique (nouvelles technologies, site web, mise à disposition de la documentation numérique) • Formateur à la CFWB Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  3. Programme de la formation: Le web 2.0 • Historique de l’Internet et du web • Principes théoriques • Exemples d'application Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  4. Programme de la formation: Folksonomie et Social Networking • Principes techniques • Avantages et inconvénients • Usages internes Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  5. Programme de la formation : Les wikis • Principes techniques • Usages internes • Outils de recherches • Présentation critique des grandes plateformes Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  6. Programme de la formation : Les blogs • Principes techniques • Avantages et inconvénients • Trouver des blogs pertinents : • Moteurs de recherche • Répertoires, • Interconnexion • Exemples d'incontournables Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  7. Programme de la formation : Les flux rss • Aspects techniques • Logiciels • Intégration dans la bibliothèque Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  8. Programme de la formation : Les podcasts • Principes techniques • Moteurs de recherche dédiés • Podcasts médiatiques • Podcasts académiques • Podcasts personnels Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  9. Programme de la formation : Bibliothèque 2.0 • Démarches • Répondre aux besoins de l’usager • Construire avec l’usager • Exemples Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  10. Etat de la situation • L’usage du web est devenu la composante informative privilégiée par la majorité de la population. • Larévolution numérique touche les contenants mais aussi le la forme contenus. • La présence d’informations accessibles via le réseau est devenue primordiale pour toute institution : effet vitrine. • Depuis quelques années le public ne se contente plus d’information : il veut être créateur et acteur de l’information. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  11. Le web 2.0 • Historique de l’Internet et du web • Principes théoriques • Exemples d'application Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  12. Historique (1) • 1962 : DARPA et réseau social par Licklider au MIT. • 1962-1965 : recherche sur la communication par paquets et l’ARPANET (réseau servant au maintien des communications en cas de conflit nucléaire). • 1962-1965 : NPL Network au Royaume-Unis. • 1969 : Réseau à quatre nœuds liant les universités de Californie, Stanford, Santa Barbara et Utah. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  13. Historique (2) • 1972 : invention du courrier électronique. • 1972-1974 : protocole TCP-IP. • 1979 : création du usenet. • Fin des années 1980, la NSF (National Science Foundation) met en place cinq centres informatiques surpuissants, auxquels les utilisateurs pouvaient se connecter, quel que soit le lieu où ils se trouvaient aux Etats-Unis  Internet. • 1990 : début des applications commerciales et du WWW. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  14. Historique (3) • L'apparition du World Wide Web au début des années 1990 marque le tournant grand public d'Internet. Le Web est particulièrement utilisé pour : • diffuser des informations sur un site Web. • rechercher des informations dans un annuaire Web ou avec un moteur de recherche. • faire du commerce en ligne. • Parmi les dernières utilisations, on peut citer : • le partage grand public des fichiers informatiques avec les réseaux peer-to-peer. • le jeu en ligne massivement multi-joueurs. • le calcul partagé pour la recherche de pointe. • Le technologies de communication directe. • Les réseaux sociaux Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  15. Web 1.0  Web 1.5  Web 2.0 • Dans sa conception originale, le Web (nommé dans ce contexte le « Web 1.0 ») comprenait des pages Web statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais. • Les succès de solution se basant sur un Web dynamique (parfois appelé « Web 1.5 »), où des systèmes de gestion de contenu (cms) servaient des pages Web dynamiques, créées à la volée à partir d'une base de données en constant changement. • Le Web était considéré principalement comme un outil de diffusion et de visualisation de données, où des aspects comme le nombre de pages vues et l'esthétique revêtaient une très grande importance. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  16. Web 1.5  Web 2.0 • Les partisans de l'approche Web 2.0 pensent que l'utilisation du Web s'oriente de plus en plus vers l'interaction entre les utilisateurs, et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages Web. • En ce sens, les sites Web 2.0 agissent plus comme des points de présence, ou portails Web centrés sur l'utilisateur plutôt que sur les sites web traditionnels. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  17. Principes du Web 2.0 (1) • Concept apparu en 2004 dans un but de relance de l’Internet après le crash de 2002. • Profite des révolutions « Open ». • Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites Web à une plate-forme informatique à part entière, fournissant des applications Web aux utilisateurs. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  18. Principes du Web 2.0 (2) • Le Web 2.0 n'est pas un standard mais plutôt une série de principes d'utilisation de technologies existantes qui vise à une participation plus forte de l’internaute. • Le Web 2.0 définit et regroupe à la fois de nouvelles pratiques sociales sur Internet, de nouvelles techniques de conception de sites/services/applications et un nouveau microcosme économique (nouveaux marchés, nouvelles entreprises et nouveaux modèles économiques). Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  19. Essai de définition • La définition précise d'une application Web 2.0 est encore chaudement débattue. Cependant, il est généralement admis qu'un site Web 2.0 doit montrer certaines caractéristiques : • le site ne doit pas être un jardin secret, c'est-à-dire qu'il doit être aisé de faire rentrer ou sortir des informations du système. • l'utilisateur doit rester propriétaire de ses propres données. • le site doit être entièrement utilisable à travers un navigateur standard. • le site doit présenter des aspects de réseaux sociaux. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  20. Comparatif Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  21. Évolutions concrètes (1) • Passage d'une publicité uniformisée, basée sur les bandeaux (DoubleClick) à des publicités contextuelles, ciblées sur les recherches de l'internaute (Google Adsense). • Paiement de publicité effectué en fonction du nombre de pages vues, il s'effectue maintenant en fonction du nombre de clicks. • Passage d'une solution payante experte (Britannica) à une solution gratuite créée par la communauté (Wikipedia). • Passage de sites personnels créés par des spécialistes aux blogs. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  22. Évolutions concrètes (2) • Passage d'une époque où le nom de domaine était l'objet de spéculation à une époque de recherche d'optimisation pour les moteurs de recherche. • Passage de la publication de contenus à la participation de tous les internautes. • Passage de systèmes individuels de gestion de contenus (CMS) aux Wikis (gestion de contenus, gestion des rédacteurs et utilisateurs). • Passage des annuaires de sites à des systèmes de recherche basés sur des mots-clés définis par les utilisateurs. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  23. Aspect négatif (1) • Pointé par Tim O'Reilly dès 2004 durant une conférence. • Son analyse est la suivante: les utilisateurs sont passés d'une «ère de “hardware lock” où l'informatique était verrouillée par les constructeurs d'ordinateurs à une ère de “software lock in” où les éditeurs de logiciels faisaient la loi pour entrer avec Internet dans l'ère du “data lock in”». • On entend par “data lock in”, le fait pour une entreprise de proposer des services gratuits en échange d'informations portant sur l'utilisateur. On peut donc considérer que ce sont ces informations-là qui représentent un capital, un patrimoine valorisé par certaines entreprises. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  24. Aspect négatif (2) • Ce genre de sites cherchent donc à fidéliser au maximum leurs utilisateurs car plus l'entreprise a de données personnelles d'un utilisateur, moins elle a de chance de le voir quitter du jour au lendemain le service. L'entreprise peut par la suite utiliser ces informations dans des campagnes marketing. • Ce concept n'est pas propre au Web 2.0. Il est en fait présent depuis le Web 1.0. Si l'on regarde les différents services proposés gratuitement dans les années 90, on se rend compte que des services d'hébergement gratuit exploitaient déjà ce concept. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  25. Aspects problématiques • Le grand public donne son avis, recommande, plébiscite, juge, fait les classements… Autant d’actions qui hier étaient dévolues aux experts. • Le commentateur devient anonyme. • L’anonymat pur et simple par : occultation identitaire (l’auteur ne signe plus ses articles, reste dans l’ombre) ou foisonnement des auteurs (Qui est l’auteur d’un article sur Wikipedia ?) • La schizophrénie des avatars. • Par conséquent, la question de la validité intellectuelle se pose : que vaut le matériel que ces sites 2.0 mettent en ligne ? Comment éviter l’adoubement d’informations mensongères ou partiales ? • Implique une refondation du droit d’auteur. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  26. Conséquences du Web 2.0 • C’est une évolution technique qui tient compte de l’individualisation de la société pas une révolution. • C’est plus une philosophie qu’une réalité concrète. • L’utilisateur devient plus actif. • De véritables communautés (tribus) se créent autour de plateformes. • L’information et les services offerts par ces plateformes sont en perpétuelles évolution (syndrome béta). • Le web 2.0 vise à la diffusion plutôt qu’à la consultation. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  27. Folksonomie et Social Networking • Principes techniques • Avantages et inconvénients • Usages internes Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  28. Définitions : Folksonomie • Une folksonomie est un néologisme désignant un système de classification collaborative décentralisée spontanée. Le concept étant récent, sa francisation n'est pas encore stabilisée, bien que le grand dictionnaire terminologique l'ait ajouté à sa base de données. Le terme folksonomie est une adaptation française de l'anglais folksonomy, combinaison des mots folk (le peuple, les gens) et de taxonomy (la taxinomie). Le terme a été créé par l'architecte de l'information Thomas Vander Wal. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  29. Concepts • À l'inverse des systèmes hiérarchiques de classification, les contributeurs d'une folksonomie ne sont pas contraints à une terminologie prédéfinie mais peuvent adopter les termes qu'ils souhaitent pour classifier leurs ressources. Ces termes sont souvent appelés mots-clés ou tags ou, en français, étiquettes. • L'intérêt des folksonomies est lié à l'effet communautaire : pour une ressource donnée sa classification est l'union des classifications de cette ressource par les différents contributeurs. Ainsi, partant d'une ressource, et suivant de proche en proche les terminologies des autres contributeurs il est possible d'explorer et de découvrir des ressources connexes. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  30. Tags Vs Classification • La classification est faite par des professionnels spécialistes, selon des schémas communs fixes et interopérables. C’est la démarche du catalogage. • Les tags sont combinés par les consommateurs-experts, selon une structure établie ou changeante, non normalisée et propres à des produits ou des services. C’est une démarche de description. • Les deux démarches ne s’opposent pas, elles se complètent. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  31. Mise en place dans un système professionnel • Souvent les tags sont stockés dans une base de données séparée : la notice officielle est ainsi préservée quoi qu’il arrive. • Deux systèmes : • Les utilisateurs peuvent rajouter des mots clés à partir d’une liste contrôlée. • Les utilisateurs utilisent les mots qu’ils souhaitent avec validation ou non par des experts. • Des opérations de désherbage et de maintenance peuvent être menées régulièrement. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  32. Applications : répertoires communs • Un document est mis en ligne par un utilisateur de façon publique ou privée. Est associé à ce document une notice. Les autres utilisateurs autorisés du service peuvent ajouter des descripteurs ou des commentaires. • Exemples : Flickr, Youtube, Dailymotion, Librarything. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  33. Applications : Social bookmarking • Le social bookmarking consiste à partager sur un site Web, en internet ou en intranet une sélection hiérarchisée de liens. • Le social bookmarking permet à l'internaute de partager ses liens favoris avec des personnes qui partagent avec lui les mêmes intérêts. Cela permet aussi de les conserver en lieu sûr pour pouvoir y accéder depuis n'importe quel ordinateur. • Les sites de social bookmarking permettent désormais de classer les liens favoris par tags. • Ils permettent aussi de conserver les liens favoris en accès privé. • Exemples : Del.icio.us (Tags) utilisé par exemple par la bibliothèque de la Sorbonne. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  34. Usages internes • Le système de tags et de social bookmarking peut être un remarquable outil de partage de connaissance au sein de la bibliothèque. • La mise en commun des favoris internet de tous les membres du personnel permet de créer très facilement et à un coût ridicule un portail. • Passé à seuil de qualité, ce portail peut même être rendu public (Signets BNF). Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  35. Bilan • Rend l’information plus accessible et donne une structuration au web. • Utilisation facile : tout le monde peut contribuer. • Des communautés sont possibles. • Peu coûteux. • Permet à l’usager d’indexer des documents ou des informations et de les retrouver grâce à une classification des données à l’aide de mots-clés. • Les consensus ne sont pas nécessaires en folksonomie. Il est alors impossible de lui reprocher les visions politiques ou encore les idéologies. • Détournable par des spammeurs ou des publicitaires. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  36. Les wikis • Principes techniques • Usages internes • Outils de recherches • Présentation critique des grandes plateformes Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  37. Définition • Un wiki est un système de gestion de contenu de site Web qui rend les pages Web librement et également modifiables par tous les visiteurs autorisés. On utilise les wikis pour faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes. • Le wiki a été inventé en 1995 par Ward Cunningham, pour une section d'un site sur la programmation informatique qu'il a appelée WikiWikiWeb. Le mot « wiki » vient du redoublement hawaiien wiki wiki, qui signifie « rapide ». • Au milieu des années 2000, les wikis ont atteint un bon niveau de maturité. • Basés sur les grands standards web (Java, XML, Python,…). Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  38. Principes de bases • Possibilité, pour chaque utilisateur, sauf exception, de créer et modifier chaque page. • Possibilité ou non de s'identifier. • Obligation ou non de s'identifier pour pouvoir éditer une page. • Gestion de l'historique des pages, limité dans le temps ou complète depuis la création de la page. • Possibilité d'inclure ou non du code html dans les pages. • Syntaxe plus ou moins riche du langage associé au moteur. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  39. Principes avancés • Gestion de plugins. • Gestion de calendrier. • Gestion de forums. • Gestion d'album photo. • Gestion d'espaces de discussion. • Gestion de fils d'information Rss. • Liaison de contenu entre différents wikis. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  40. Edition • La liberté de modifier une information n'est limitée que par la nécessité de ne pas compromettre l'intégrité technique du site. • On accède à un wiki, en lecture comme en écriture, avec un navigateur Web classique. • On peut visualiser les pages dans deux modes : le mode lecture et le mode d'édition. • En mode d'édition, le texte est affiché dans un formulaire Web comportant des balises : le wikitexte. • Le wikitexte, plus simple que le langage HTML généralement utilisé pour la rédaction des pages Web, a été conçu pour être facilement assimilable. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  41. Suivi des modifications • Un wiki archive continuellement chaque modification qu'on y apporte, avec sa date et son auteur, et conserve généralement toutes ces informations dans une base de données. • Il est ainsi possible de revoir l'évolution de toute page, de même que les contributions de tout visiteur, et très simple de revenir à une ancienne version. Il est également possible de suivre en temps réel toutes les modifications effectuées dans le site. • Les pages de suivi ne sont évidemment pas librement modifiables. C'est le cas également d'autres pages administratives, comme les pages d'analyse des liens et les pages d'interface avec le système (connexion au compte, préférences, renommage, chargement de fichier). Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  42. Liens • Les wikis favorisent la création d'hyperliens en simplifiant l'écriture et en n'imposant aucune contrainte organisationnelle. • Le wiki devient donc un foisonnement de pages mises au même niveau et reliées les unes aux autres selon la logique propre au contenu de chacune. • Originellement, les wikis utilisaient des MotsWiki (comme « CompteUtilisateur ») pour générer automatiquement des liens vers d'autres pages. • Aujourd'hui, certains wikis ont des règles syntaxiques distinctes pour la création de liens, à l'exemple de MediaWiki où l'on emploie les crochets. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  43. Identification • Un wiki n'est pas forcément modifiable par tout le monde ; on peut exiger que les visiteurs s'inscrivent avant d'être autorisés à modifier les pages. • Dans le cas des wikis qui sont complètement ouverts au public, diverses procédures techniques et sociales sont mises en œuvre pour limiter les modifications jugées indésirables. • Lorsqu'un wiki autorise des visiteurs anonymes à modifier les pages, c'est l'adresse IP de ces derniers qui les identifie ; les utilisateurs inscrits (ceux qui ont un compte) peuvent quant à eux se connecter sous leur nom d'utilisateur. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  44. Fonctionnement humain • Un wiki ouvert au grand public doit être maintenu en bon état de fonctionnement 24 heures sur 24 par une communauté d'utilisateurs expérimentés. • Dès qu'une information est modifiée, les contributeurs réguliers qui s'intéressent à la page correspondante peuvent aller vérifier et, au besoin, corriger ou compléter l'information. Ainsi, les actes de vandalisme, le spam et les divers détournements sont la plupart du temps rapidement détectés et annulés. • Certains contributeurs disposent en outre de pouvoirs administratifs qui leur permettent de supprimer ou de figer des pages, ou d'exclure les visiteurs jugés indésirables. • Une communauté suffisamment nombreuse peut arriver à maintenir la qualité d'un très grand site wiki. En revanche, quand les sites ouverts au grand public sont peu surveillés, le spam et le vandalisme les détériorent vite. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  45. Usages internes à la bibliothèque  • Les Wikis sont des outils de veille professionnelle efficaces. • Le wiki comme site web de la bibliothèque est possible, mais seulement si l'accès des différents auteurs reste contrôlé. • Le wiki est l'outil idéal pour permettre aux lecteurs de dialoguer entre eux et avec le personnel sur les collections. • C’est aussi un outil adapté pour mettre en ligne des produits : revue de l'actualité, annuaire de sites. • C’est aussi un outil idéal pour animer un réseau de bibliothèques via un site web partagé. • Autres possibilités : bibliothèques numériques (Wikisource), support de formation, didacticiels pour les usagers… Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  46. Trouver des wikis • Le wiki est un système technique reposant sur des technologies qui sont bien référencées par les moteurs classiques : il suffit de voir l’interconnexion entre Google et Wikipedia. • En outre, les wikis sont fortement connectés les uns aux autres: la meilleure porte d’accès est donc le plus important : Wikipedia. • Meta Wiki : un moteur de recherche qui permet de chercher les titres des pages sur plusieurs wikis recensés. Il recense aussi les dernières mises à jour de chaque site. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  47. Wikipedia • Wikipédia est un projet d'encyclopédie libre, universelle et multilingue écrite de façon collaborative sur Internet avec la technologie wiki. Wikipédia a pour principe d'offrir un contenu libre, neutre et non-inédit. • 633 437 articles en français, plus de 9 millions dans plus de 250 langues. • Projet utopiste dans la lignée des Lumières, d’Otlet, de Xanadu (Ted Nelson) de l’Hypertexte et de Stallman. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  48. Origines : Nupédia • Issue de Nupédia, un projet d'encyclopédie libre en ligne fondée en mars 2000 par Jimmy Wales et soutenue par la société Bomis avec Larry Sanger comme rédacteur en chef. • Gérée par un comité scientifique. • La progression est lente et, en janvier 2001, à cause de la frustration occasionnée par cette lenteur de progression, Larry Sanger proposa la création d'un wiki afin d'accroître la vitesse de développement des articles. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  49. Origines : projet Wikipedia • Wikipédia a vu le jour en anglais le 15 janvier 2001. La version francophone du projet est fondée le 23 mars 2001. Elle fut la première version non-anglophone de Wikipedia, suivie par les versions germanophones et catalanes. • Nupédia fut définitivement fermée le 26 septembre 2003, faute de financements. Larry Sanger démissionna à ce moment là. • Le 20 juin 2003, la Fondation Wikimédia, a été créée pour financer le soutient technique aux différents projets de Wikipédia. • Elle est financée par des sociétés privées (75000 dollars par mois). Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

  50. Mode de diffusion de Wikipedia • Outre la version internet : • La réalisation d'une version en langue anglaise sur papier ou CD-Rom a été proposée en août 2003 mais a été exclue comme contraire à la philosophie du projet. • En revanche, la Wikipédia en langue allemande est vendue sur CD-ROM depuis le deuxième semestre 2004. • Toujours pour la Wikipédia en langue allemande, des « wikireaders » ont été diffusés. En avril 2007 est édité par Linterweb, une société française, une compilation d'environ 2000 articles sur CD. • Des images ISO contenant tous les articles de la Wikipédia francophone sont disponibles pour des usages particuliers. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

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