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Les scénarios de l’ANCRE

La demande d’énergie à moyen-long termes dans les scénarios ANCRE: perspective et rôle de la technologie 29 avril 2014. Les scénarios de l’ANCRE. L’ANCRE a construit des trajectoires contrastées de transition énergétique à l’horizon 2050 en respectant un double objectif:

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Les scénarios de l’ANCRE

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  1. La demande d’énergie à moyen-long termes dans les scénarios ANCRE: perspective et rôle de la technologie29 avril 2014

  2. Les scénarios de l’ANCRE • L’ANCRE a construit des trajectoires contrastées de transition énergétique à l’horizon 2050 en respectant un double objectif: • Réduction des émissions de GES par un Facteur 4 en 2050 • Réduction de la part de l’électricité nucléaire à 50% en 2025 • L’ANCRE a alors défini les 3 scénarios suivants: • « Sobriété renforcée » (ou SOB) • « Décarbonisation par l’électricité » (ou ELE) • « Vecteurs diversifiés » (ou DIV)

  3. Les scénarios en bref : un point commun l’efficacité énergétique • Scénario "Sobriété renforcée": la réduction des émissions découlant de la consommation d'énergie fera ici essentiellement appel au triptyque sobriété renforcée, efficacité énergétique et développement de la part des renouvelables. • Scénario "Décarbonisation par l’électricité": la décarbonisation de la consommation d'énergie primaire est basée sur de la sobriété et de l’efficacité énergétique, et un rôle central de l’électricité d'origine renouvelable (intermittente ou "dispatchable") et nucléaire. • Scénario "Vecteurs diversifiés": la décarbonisation s'appuie sur l'efficacité énergétique et un renforcement limité des usages électriques, mais l'accent est largement mis sur de nouveaux vecteurs comme les bio-énergies ou la chaleur en réseaux pour les applications basse température (Résidentiel/Tertiaire et Industrie)

  4. Méthodologie : Une analyse prioritaire de la demande 1-Baisse de la consommation d’énergie finale 2-Développement de technologies alternatives à celles fonctionnant avec des énergies fossiles Hypothèses économiques Cadrage Socio & technique Demande Bâtiment Demande Transport Demande Industrie Inputs des GP « Demande » Intégration Offre-Demande Ruptures technologiques Offre d’énergie Inputs des GP « Offre » Emissions de CO2

  5. Evolution des modes de vie : quelques indicateurs Le nombre de m2/hab croit plus lentement La part de l’habitat collectif augmente, (inversion de tendance) Baisse de la mobilité individuelle de 20 % et division par 2 du parc de véhicules

  6. Transport 2050 • Suivant le scénario, une baisse de la demande d’énergie finale de 40 à 50 % • Une demande en carburants fossiles divisée par 3 à 4 • Une dépendance aux fossiles qui décroit de 92 % aujourd’hui à 50 %-70 % selon les scénarios

  7. Transport Hypothèses technologiques Ruptures d’efficacité énergétique VP 2L/100km : 2025 véhicules disponibles 2030 - 2040 généralisation Poids Lourds / Bus : 2030 -30% consommation (malgré norme de dépollution) Développements technologiques transport

  8. Résidentiel et tertiaire 2050 • Suivant le scénario, une baisse de la demande d’énergie finale de 27 à 50%, principalement du fait de la baisse de la demande en chauffage. • Une part des fossiles qui décroit de 47 % aujourd’hui à 9 à 28% selon les scénarios.

  9. Hypothèses communes Rythmes identiques de constructions neuves et destructions (dans la fourchette des scénarios INSEE) sauf scénario SOB (moindre besoin construction malgré destruction accélérée) Rupture en terme de rénovation du parc (2 à 5 fois plus selon scénarios) 2050 TEND : la part du neuf est de 35% (résidentiel) – 25% (tertiaire) 45% du parc est de l’ancien non rénové SOB : la part du neuf est de 35% (résidentiel) – 20% (tertiaire) la totalité du parc existant est rénovée, soit 650 000 logements/an contre 125 000 aujourd’hui ELE etDIV : la part du neuf est de 35% (résidentiel) – 25% (tertiaire) 30% du parc est de l’ancien non rénové Résidentiel/tertiaire Hypothèses d’évolution des parcs de bâtiments Evolution du parc résidentiel (milliards m2) Mutation du secteur d’activité

  10. Résidentiel/tertiaire Hypothèses de performance Evolutions des performances « réelles » du bâtiment • Innovations technologiques • Matériaux (super isolants minces, vitrages performants, VMC, …) • Systèmes de chauffage performants (PAC réversibles, mini cogen, stockages thermiques, chauffe-eau thermodynamiques) • Monitoring / suivi / optimisation des consommations • Approches systémiques intégrées, réseaux intelligents (elec – chaleur) Besoin de formation et qualification des acteurs

  11. Industrie 2050 • Stabilité de la demande en énergie finale. • Baisse de la part des fossiles. La demande en combustibles fossiles est divisée par 2 à 3.

  12. IndustrieHypothèses d’efficacité énergétique IGCE (Exemples scénarios SOB) AI L’amélioration potentielle de l’efficacité énergétique est de 10 à 40 % selon les secteurs (enquête CEREN auprès des industriels) L’amélioration est plus rapide pour les IGCE qui ont un intérêt économique immédiat SOB :95% du « gisement » atteint en 2050 ELE et DIV: 90% des gains atteints pour le scénario SOB en 2050

  13. Industrie Challenges technologiques Réduction de la consommation des composants et des procédés • Amélioration des composants et/ou procédés avec un impact crucial sur la consommation énergétique : fours, moteurs, procédés de séchage, de séparation et de production de froid... • Amélioration des connaissances des phénomènes physiques et chimiques mis en œuvre, modélisation, • Amélioration du pilotage des installations ce qui implique le développement de capteurs, d'actuateurs et de logiciels ou de systèmes de contrôle/commande fiables et à coûts réduits. Réduction et récupération des pertes énergétiques et des matériaux • Recyclage, en particulier des métaux non ferreux et du verre • Minimisation des pertes thermiques (isolants) ou valorisation en réutilisation directe (échangeurs thermiques, intégration énergétique) ou après transformation (chaleur en électricité ou en énergie mécanique par exemple), • Développement de composants et/ou procédés avancés : pompes à chaleur (yc haute température), cycles thermodynamiques, thermo- ou piézo-électricité... • Valorisation des sources de chaleur diffuses et basse température. Intégration et mutualisation énergétique • Intégration énergétique pour la conception / re-conception de procédés (analyse exergétique, pincements...) : procédés, usines, mais aussi sites industriels et territoires, • Mutualisation de la production d'utilités • Composants et/ou procédés : vapeur/chaleur, air comprimé, H2, groupes froid, ..., à l'échelle d'une usine ou d'un site, et réseaux, capacités de stockages adaptées, interfaces entre les réseaux (électricité, chaleur, gaz).

  14. Les grands invariants : Inflexion des évolutions dans les comportements Innovations technologiques au service de l’efficacitéénergétique Avec des incontournables : véhicule basse consommation d’énergie ; véhicules électrifiés ; matériaux isolants ; système de chauffage performant, technologies de monitoring, suivi et optimisation des consommations, échangeurs thermiques, composants et procédés moins énergivores, hydrogène, récupération et transformation d’énergie fatale, etc. Une généralisation des approches systèmes. Conclusion

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