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Distribution des risques économiques et financiers:

Distribution des risques économiques et financiers:. entreprises, ménages, personnes; modalités, coûts et chances de prévention et de protection. Il s’agit d’une question des plus complexes et la plus fondamentale qui se pose à notre société.

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Distribution des risques économiques et financiers:

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Presentation Transcript


  1. Distribution des risques économiques et financiers: entreprises, ménages, personnes; modalités, coûts et chances de prévention et de protection

  2. Il s’agit d’une question des plus complexes et la plus fondamentale qui se pose à notre société. Cette notion de distribution des risques pose en fait plusieurs inéquations. • Pour les aborder, je n’ai trouvé de mieux que ce tableau résumant le rôle des états « dans les années 70-80 » et des administrations publiques aux services des citoyens et qui sont au nombre de 10.

  3. En analysant ces 10 obligations ou services que les états avancés nous inspirent en tant que modèle, nous sommes perplexes devant ce qui se passe dans un pays comme le notre. Dans le tableau qui suit, on remarque clairement qu’une grande partie de ces services n’est pas du tout fournie par l’état ou elle l’est partiellement et que les citoyens, les familles et ou les entreprises doivent supporter ou financer le manque qui en découle dans des proportions parfois très importantes.

  4. Aperçu sur la Distribution des Revenus en USD

  5. Un exemple sur une famille avec un revenu appartenant à une minorité (6%) de la population libanaise. Déficit Permanent

  6. IMPOTS/SALAIRES A PARTIR DE 01.01.1999) A LA CHARGE DE L'EMPLOYE

  7. Parallèlement à cette charge qui touche l’individu et la famille, l’entreprise supporte en tant que charges sociales un pourcentage qui varie entre un minimum de 28% et un maximum de 32% des salaires. COTISATION PATRONALE En effet, au delà de ces charges structurées entre CNSS, allocations familiales, hospitalisation … il y a lieu d’ajouter, pour une entreprise qui se fait moderne et productive, une charge supplémentaire de 10 à 11% des salaires composée de: • provisions avoisinant 5% des salaires. Un ajustement rétroactif des plus coûteux et des plus improductif. • une charge d’assurances complémentaire (groupe) qui est de l’ordre de 3.5%. • et une assistance sociale (scolarité etc..) qui varie entre 2.5 et 3%.

  8. Cette charge est aujourd’hui l’une des plus grands handicaps des entreprises au Liban. On se trouve devant une situation contradictoire. Une loi de travail des plus obsolètes et une charge des plus élevées dans un environnement de plus en plus globaliste, de plus en plus concurrentiel et de plus en plus taxe free (la région du Golf où la taxe est 0). Ajoutons à cette situation un fait qui est aujourd’hui peu perceptible par les Libanais « jeunes et moins jeunes ». Les privilèges et les avantages qu’ils avaient dans le monde arabe particulièrement dans la région du Golf et ailleurs sont entrain de s’estomper doucement mais sûrement en faveur de l’élite indienne et pakistanaise. N’est-il pas nécessaire de reconsidérer cette situation qui pèse déjà lourdement sur la croissance de l’économie du pays. Cette émigration représente le coût le plus élevé de notre économie et le plus grand risque que nous courons. Nous exportons actuellement et en 1èr lieu la meilleure qualité de nos diplômés vers les pays du Golf contre un revenu financier. Ce revenu financier est destiné actuellement et réellement à supporter un déficit chronique dans les budgets des familles et de la nation.

  9. Si les richesses pétrolières du Golf s’épuisent, ces pays auraient à subir les conséquences de cette réalité et nous savons que cette échéance est lointaine. Mais quant à nous et à nos jeunes tout indique que l’avènement de l’élément concurrentiel indopakistanais est invasif et est rapide auquel il y a lieu d’ajouter une nouvelle génération de nationaux (égyptiens…) qui seront sur le marché du travail dans les années à venir. Par conséquent, la marge financière qu’ils ramenaient dans le pays serait réduit à niveau 0 alors que l’endettement du pays et des citoyens ainsi que la charge de nos infrastructures sociales, écoles, hôpitaux … seront disproportionnées avec notre productivité …… Le 2ème élément dramatique de cette inéquation est que nos jeunes nous délaissent et quittent alors que nous sommes sans moyens sociaux modernes pour les vieux jours. Ces jeunes iront supporter les systèmes de répartition d’autres pays. Ils serviront une génération de retraités qui n’est pas la leur. Ils s’appauvrissent et du fait de leur maigre marge d’épargne ils ne pourront pas se constituer de retraite aisée dans le cadre de système de capitalisation de plus en plus en vigueur. Ils se trouvent dans une situation dramatique quand ils atteignent l’âge de la retraite. Coupés de leur racine, démunies de retraite complémentaire, ils prennent le risque d’une fin malheureuse.

  10. Cette réalité est le plus grand risque auquel fait face les jeunes qui émigrent maintenant. Cette immigration ne peut s’arrêter que par l’implantation rapide par l’Etat ou les politiciens du pays d’un Etat qui donne à ces citoyens les droits fondamentaux qui cimenteront l’Europe de demain: • Droits Démocratiques • Droits Civiques (liberté) • Droits Sociaux Deux de ces droits nous manquent. Ajouter à ce déficit chronique à l’échelle des individus et du pays, les risques sont grands et partagés par toutes les générations et toutes les fortunes.

  11. Il est impératif de considérer une politique fiscale et sociale permettant une croissance économique au rythme régional afin de maintenir les forces vives dans le pays et non pas les hypothéquer aux coûts actuels d’un mode de vie et charges sociales disproportionnés avec la réalité. • N’est-il pas nécessaire de cesser d’occulter les effets de la dette nationale et la camoufler par des données inadéquates telles «les dépôts bancaires, la vente de l’immobilier » et de voir la réalité en face: celle de redevenir une nation de production et non de rentier? • N’est-il pas nécessaire d’évaluer les coûts indirects et directs des individus et entreprises et les quantifier à l’échelle nationale et voir comment peut-on sous l’égide de l’Etat et le secteur privé s’organiser pour les réduire et les replacer dans le cadre d’un état moderne? • N’est-il pas temps que le secteur privé, qui est le plus grand bailleur de l’Etat, contribue à sa politique économique et joue un rôle pour assainir ses administrations et ses finances?

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