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L’influence de l’arabe in Sicilie

L’ influence de l’arabe dans le dialecte en Sicile. L’ influence de l’arabe in Sicilie. L’influence de l’arabe in Sicilie. Inseriresto. Inserire testo.

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L’influence de l’arabe in Sicilie

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  1. L’influence de l’arabe dans le dialecte en Sicile L’influencedel’arabe in Sicilie L’influence de l’arabe in Sicilie Inseriresto Inserire testo

  2. On a déjà beaucoup écrit sur l’histoire de l’invasion de la Sicile de la part des Arabes, mais jusqu’ici, on n’a presque rien écrit sur les répercussions sociales et économiques que provoquèrent ces invasions . Il faut préciser aussi que ce seront ces répercussions qui influenceront la langue en insérant automatiquement des expressions linguistiques provenant des secteurs de l’économie florissante pendant cette période.

  3. A partir du débarquement des premiers Arabes en 827, on retrouve l’un devant l’autre deux groupes, culturellement assez différents : d’un coté les envahisseurs, de langue arabe et de religion musulmane, de l’autre coté les vaincus – à exclusion des Juifs – de langue grecque ou latine et de religion chrétienne.

  4. A la différence culturelle se superposaient les différences ethniques. Les islamiques provenaient de différentes parties du «dar al-Islam » : le Maghreb, l’Egypte, l’Arabie, ils étaient berbères, persans, soudanais, et probablement d’autres ethnies encore. Dans l’ile vivait les indigènes de langue grecque et latine, provenant des différentes provinces de l’Empire romain d’Occident, ainsi que de celui d’Orient, mais aussi des barbares, resté en Sicilecomme mercenaires ainsi qu’une communauté de Juifs.

  5. Les grands massacres dus à 70 ansde guerre, et la fuite de nombreux de rescapés avait appauvri l’ile, et l’arrivée des immigrés musulmans servit aussi à repeupler de nombreuses villes, mais après deux siècles de conquêtes, l’Islamavait adopté une série de normes qui conjuguaient d’un coté la gihad ou guerre sainte, et de l’autre les rapports avec les populations non musulmanes soumises.

  6. Quand la population indigènene fut pas exterminée par les conquérants, où réduite en esclavage, les musulmans avaient mis au point un espèce de protocole qui réglementait le tout.

  7. Aux massacreset à l’esclavage, les envahisseurs musulmanspréféraient la soumission qui arrivait après de longues négociations et donc des pactes (minutieusement décrit dans l’accord de Umar). Aux non-musulmans, l’Islamreconnaissait le droit de vivre et de s’exprimer bien que comme «autre » ou« différent» dans les propres structures sociales.

  8. Aux chrétiens de Sicile qui acceptèrent les pactes, on concédait l’aman (= la protection et la sécurité), et à partir de ce moment ils étaient appelés Ahladhdhimma(= gens du pacte) et ont leur octroyait le droit à l’intégritéet à la sécurité, à la liberté religieuse, aux propres us et coutumes, à la propriété totale ou partielle.

  9. La dhimma avait comme contrepartie le payement d’une taxe sur les personnes (la giziah) et sur les biens (le kharag) ainsi que toute une série de limitations et d’obligations comme la défense de construire des églises et d’organiser des processions, de sonner les cloches, du port d’armes, de boire du vin en public, et ils avait aussi l’obligation de mettre un signe de reconnaissance de leur statut sur leurs maisons ainsi que sur leurs habits et ils devaient céder le passage aux musulmans.

  10. Des impôts de la dhimma, les musulmans étaient bien entendu dispensés, mais ils étaient obligés de verser la zakat (aumône légale), qui servait alors et encore maintenant à la subsistance et au secours des plus pauvres.

  11. L’observation de ces règles était quand même assez élastiques et elle dépendait surtout de la majeure ou mineure concentration de musulmans, sans oublier que pour éviter l’aman, il suffisait de se convertir à l’Islam.

  12. Le caractère tolérant de ces règles est démontré du fait que, à leur arrivée dans l’ile, les Normands trouvèrent encore un grand nombre de chrétiens et aussi des monastères grecs - surtout dans la partie nord-orientale de l’ile. A Palerme, capitale islamique, il y avait à l’arrivé de Roger de Hauteville un archevêque grec.

  13. Malgré ce phénomène de persistance de la chrétienté dans l’ile, la Sicile connut quand même un processus d’acculturation arabo-islamique assez profond. A l’islamisation et l’arabisation concoururent les immigrés musulmans provenant de plusieurs parties du dar al-islam, leurs descendants et le nombre incroyable de conversions qui affranchir les indigènes du payement de la giziah et enfin les mariages mixtes qui eurent un rôle important.

  14. Comme témoignage des conversions faciles et intéressées, le voyageur Ibn Hawqal, qui visita la Sicile entre 972 et 973, nous raconte que la pratique de la religion musulmane dans les campagne était faible et que les filles avaient la possibilité de suivre la religion chrétienne de leurs mères. La langue arabe parlé par les indigènes surtout au centre de l’ile était assez rustique et incompréhensible à Ibn Hawqal.

  15. Un rôle important dans l’acculturation arabe fut donné par le programme de l’accastillage, voulu par le calife Miuzz autour de l’an 966, pour défendre les terres de la recrudescence byzantine : la construction de citadelles fortifiées dans lesquelles la population était invitée à prendre domicile. Une telle politique augmenta les terres cultivables, et encouragea les mélanges entre chrétiens et musulmans, en favorisant bien entendu l’enseignement musulman.

  16. L’effective islamisation est démontrée encore aujourd’hui par la toponomastique. Les noms des montagnes (gebel), des sources (fawara) des promontoires (rais) etc. comme ceux des grands centres eurent leurs noms arabisé ; pensons par exemple à Panormusqui devint Balarm (Palerme) ou Drepanis qui devint (Itrabins).

  17. La capitale fut déplacée de Syracuse à Palerme en provocant ainsi le passage de l’aire d’influence greco-byzantine à celle de la Méditerranée occidentale.Palerme fut choisie comme siège du gouvernement, fut dotée de structures bureaucratiques et de services dignes d’une capitale administrative.

  18. Les arabes commencèrent rapidement à lotir les terres et à remplacer en grande partie en cultures intensives les cultures extensives du «  grenier de Rome » ; à travers des implantations de systèmes d’irrigation ingénieux, les envahisseurs améliorèrent et bonifièrent les campagnes en encourageant – surtout sur les cotes nord-occidentales et dans la plaine de Catania, la culture des agrumes, du papyrus et du coton.

  19. On assista ainsi dans l’arc de quelques années à la naissance de petites fabriques pour le travail des tissus, du sucre, et des papyrus pour l’écriture. Palerme et la Sicile devinrent un important centre commercial.

  20. Une période florissante, de bien-être pour tous commença sous la domination des arabes qui étaient porteurs d’une civilisation vigoureuse et originale, qui s’harmonisa parfaitement en la modernisant avec la civilisation millénaire locale. Cette fioriture investit l’art, le bâtiment, les sciences, l’agriculture et la culture dans toutes ses manifestations ayant pour conséquence l’augmentation démographique.

  21. Cette fermentation est présente partout, mais elle a son centre dans la ville de Palerme comme le raconte un écrivain arabe du XIIIème siècle, As-Dimasqi nous dit que « sous la domination musulmane, fleurissaient pour leurs doctrines un grand nombre d’hommes de sciences, de lettres et d’hommes illustres qui rivalisèrent avec l’Espagne».

  22. Ce qui nous manque malheureusement ce sont des documents authentiques sur cette riche période probablement due à l’invasion normande qui aurait été la cause de la destruction de tout l’archive arabe de la Sicile ; et puis une autre cause pourrait être le manque de volonté de la part des érudits de rechercher des documents concernant la Sicile sous les Arabes dans les archives arabes et turques.

  23. Un autre point important à souligner c’est que bien qu’un grand nombre d’Arabes aient abandonné la Sicile au moment de la conquête de la part des Normands, une bonne partie d’entre eux resta et s’était mélangé avec l’élément indigène jusqu’en 1492 – date funeste pour l’économie sicilienne – quand Ferdinand d’Aragon « le catholique » chassât tous les Juifs, les Arabes et les hérétiques des terres sur lesquelles il régnait. Un exemple de la connivence des Arabes en Sicile est que l’empereur Frédéric II était considéré par le pape le « sultan baptisé ».

  24. L’influence de l’arabe dans le lexique des parlés siciliens est évidente, mais les populations indigènes n’avaient pas renoncé à leur parlé local, surtout dans les campagnes ; ils prirent de l’arabe seulement ces éléments qui étaient liés aux différents secteurs de la vie pratique (la culture –surtout celle des agrumes – et la technique de construction des différents ustensiles de travail)là où plus s’exerçait l’influence des dominateurs, les mots arabes eurent leur droit de citoyenneté.

  25. Les mots de l’agriculture Des mesures et des instruments

  26. Parmi les mots arabes qui ont pénétré et qui sont toujours utilisés dans le dialecte sicilien, il y a un grand nombre d’expressions qui se réfèrent à la culture et à l’irrigation des agrumes et à l’agriculture en général

  27. Bbunaca : lieu ou on mettait le lin à macérer (bunaqa/abùnaqa) • Carrubbo : arbre fruitier • dont le fruit est la caroube • Catusu : tube conducteur pour l’eau (gdduss)

  28. Cubba : espèce de coupole mise au dessus des sources d’eau (qubba) • Cuttuni : coton (qutun) • Dogala : bande de terre cultivé le long des torrents + terrain exposé aux inondations (daghal)

  29. Duccara : figue sauvage (dukkar) • Durbu: platane (dulb) • Fastuca : pistache (fustaqa)

  30. Giummara : palmiernain (gummar) • Giurana : crapaud, grenouille (giurana) • Lumia : citronamer (lima)

  31. Favara signifie source impétueuse et abondante (de l’arabe fawwarah) Gebbia citerne ou bassin rectangulaire ou circulaire pour la conservation d’eau des pluies à utiliser pendant l’été (gebiya)

  32. Malazenu : entrepôt de denrées alimentaires (mahzam) • Margiu : marais, eau • stagnante (marg) • Naca : eau stagnante et retenue (naq)

  33. Saja: canal d’irrigation (saqija) Zabara : agave (sabbara) Zaccanù : enclos pour animaux

  34. Zagara : fleur d’oranger (zahar) Zammara : plante à fibres textiles (sebbara ) Zarba : haie (zerb)

  35. Un autre champs lexical est celui des mesurages qui peuvent être considérés en partie du secteur agricole ou même de la commercialisation de produits agricoles

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