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Par : Manu Muñoz

Par : Manu Muñoz. Sacree nouvelle vague du Maarif.

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Par : Manu Muñoz

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Presentation Transcript


  1. Par : Manu Muñoz Sacree nouvelle vague du Maarif

  2. Bon finalement,tous ces sacres petits gamins du Maarif et de tous les autres quartiers de Casa,du a leur saine alimentation et a tous ces efforts physiques de tous ces jeux de la rue,par pluie,vent,froid et chaleur,arriverent a deployer une grande vitalite et avec la croissance,commencerent a se rendre compte qu il y avait autre chose que les soldats de plomb,le tchitcha la fava,le kine,les cerfs volants et tous ces jeux de la rue. Alors,ils deciderent de sortir tout seul de leur coquille et de changer leurs pantalons courts par des longs. Maarifapres

  3. C etait le debut d une periode ou les garçons et les filles sentaient qu il y avait quelque chose a decouvrir entre eux,et bien sur ,cette nouveaute s annonçait comme une grande enigme,car on ne savait pas ou cela allait nous mener et surtout qu a cette epoque,il n y avait personne pour nous conseiller ou au moins nous guider un peu.C etait sur que sur nos parents fallait pas compter,car pour eux nous etions encore ces petits gamins de la rue,en short et pleins de jeux innocents dans la tete. En plus,pas de bouquins,pas de TV, rien pour nous aider dans cet elan juvenil.Donc on decida de foncer tout seul ,fallait le faire car nous avions avec nous ces jolies petites gamines et elles,elles avaient ces beaux petits gamins. Donc peu a peu on commençait a apercevoir des petits groupes de garçons et de filles discuter gentiment, assises sur une fenêtre ou adossées contre un mur ou une voiture. Puis commença a se réunir a l’interieur des immeubles et comme ça que débutât les premiers légers et timides contacts entre gamins et gamines du Maarif. Quand nous voulions êtres plus discrets, nous partions soi disant nous promener dans

  4. Les ruesdevinrent plus calmes,moinsmouvementeesaugrandplaisir des voisins.Doncpeu a peu,oncommença a apercevoir des petitsgroupes de garçons et filles,mais la ce n etaitpaspourjouer a cache-cache,a tu l as ouauballonprisonnier.Toutetait base sur des discussions et onessayait de jouer les petitscharmeurs en prenant des poses a la James DEAN,dimmiter des conversationsquonecoutaitdans les films.Onessayait de mieuxnousconnaitre en dehors de tous ces jeux de la rue.Audebut,onvoyait des petitsgroupes un peupartout,appuyescontre un mur,sur une voiture,assis sur une fenetre,maispeu a peu ,on se glissaitvers nos entrees d immeuble,ou la onetait a l abri des regardsindiscrets.Etvoila,cestcommeça que commencerent les premiers,legers et timidescontacts entre ces petitsjeuneshommes et petitesjeunesfilles.

  5. Puis commenous etions souvent derange par des gens qui entraient et sortaient de l immeuble,nous decidames de nous echapper jusqu au jardin de notre ecole ou l on fit notre quartier general.On faisait le chemin accompagne de loin ,de petits frerots de nos copines,ceux a qui depuis peu,on avait laisse comme heritage,tous ces jeux de la rue.Ils nous suivaient camoufles de voiture en voiture pour voir ou on allait et surtout decouvrir ce qu on allait faire.Et apres un bon moment,vu que rien ne se passait ,car nous aussi on les avait a l oeil,retournaient dans leur reserve qu etait la rue,comme ce fut la notre,sans rien pouvoir moucharder aux parents.On restait des heures la bas et le retour ,on le faisait main dans la main ,et cela nous faisait drole tenir la main d une fille.

  6. Nos mainsquifurentpendantbeaucoup de temps, • Occupees a tenir des sacs de billes,denoyaux et des tire boulettesou des pieges a moineaux..Oui,mais cela jusqu a proximite de notrerue,ouondevait se lacher de peur d etresurpris et de pasetre prepare pour une possibleengueulade a ce sujet,etsurtout de n etre prepare pournousdefendre,car a cetteepoqueondevaitdirepresquetoujours AMEN a ce que nousdisait nos parentsou grandes personnes,pascommemaintenant. • Onetaitcommedans des coconsquicommençaient a eclore ces petitspapillonsquietaientpretpourleur premier envol,et a se poser n importe ou,gouter a tout et nerienlaisserpourapres. • Puiscommencerent ces petitesfetesquonappelait “surpriseparties”

  7. Que l on etait fier de nous promener dans la rue avec nos copines,tournedisques et disques. • L on aurait dit qu on partait en excursion,filles et garçons en petits groupes mais un peu genes de comment nous regardaient les grandes personnes.Au debut ,ces surprises parties se faisaient chez l un de nous toujours avec la presence d une grande personne qui devait etudier notre comportement ,car malgre que nous etions assez innocent,fallaient quand meme etre la.Il fallait que peu a peu,on s y fasse a ce nouveau jeu car ces papillons deployaient a peine leurs ailes.

  8. Puis par la suite ,notre envol demandait quelque chose de nouveau.On passait ces apres midi chez l un de nous,ou notre bon comportement avait fait qu on nous autorisait a les faire seul,sans aucune surveillance.On employait le mot « surveiller » mais apres tout on nous faisait confiance,car a 16-17 ans et a cette epoque ,que pouvait il arriver?Ce serait maintenant,il faudrait au moins les gendarmes pour nous surveiller.Nous avions un specialiste qui s occupait de l interrupteur lorsque nous attaquions la serie de slows.Il passait un bon moment,et nous meilleur,car il n etait pas question de s eloigner de la fille reperee pour aller vers l interrupteur,parce que a peine retourne,on nous la piquait. • ,

  9. Les premieres chansons de l epoque que l on commença a decouvrir grace aux Adamo,Johnny,Christophe,Richard Anthony,Herve Villard,Sylvie Vartan,Sheila,Francoise Hardy,Jacques Dutronc,les chaussettes noires,les pirates,les chats sauvages etc...qui marquerent le debut de cette nouvelle vague appuyee par les chansons »nouvelle vague » de Richard Anthony et 4 garçons dans le vent de beatles.Puis apparurent les Elvis,Bill Halley,Gene Vincent,Vince Taylor,Jerry Lee Lewis,Little Richard ,Eddy Cochran etc....

  10. Puis les groupes ,tels les beatles,les rolling stones, Les bee gees,les beachboys etc..Une fois nous fimes une surprise partie,rue mt.ventoux et quelqu un moucharda a une patrouille de Flics qui passait par la avec leur mobylette pourrie. La raison?On n en savait rien.Peut etre pour le bruit,ou peut etre qu a l epoque savoir que dans un appartement,se trouvaient filles et garçons enfermes,ça collait pas du tout,alors a tout prix,on voulait nous foutre en l air ce bel apres midi ,et ces macros,ne trouverent pas mieux que de nous enfermer en mettant sur les .

  11. battants de la porte de l immeuble,une chaine avec cadenas,en attendant l arrivee d un fourgon,ou on ne sait qui !!!!! • Manque de pot pour eux,,cet immeuble avait une cour qui donnait sur un champs et on profita de faire le mur qui n etait pas trop haut.C est avec plaisir qu on aida nos copines a passer de l autre cote,on avait meme tarde un peu trop a les lacher,une fois soulevee.Puis on disparut emportant disques et tournedisque.Ce qu on ne sut jamais,c est que si les proprietaires de cet appartement eurent des problemes pas la suite.Nous,on mis pas mal de temps avant de repasser dans cette rue.

  12. Pour nous le rock etait un grand defoulement,on s eclatait,on en faisait plusieurs a la suite,on tenait le coup,mais en realite ce que nous attendions ,c etait les slows.Apres la tannee qu on s etait donne en dansant le rock,on aimait souffler un peu,surtout lorsqu on avait repere une fille qui nous plaisait.

  13. Et c est la que commencerent les premieres joue a joue,on s approchait doucement mais vraiment doucement,on faisait que le contact tarde car on ne pouvait savoir la reaction de notre belle partenaire qui pouvait etre de ne pas bouger (ouiiiii)ou se jetter en arriere,mettre les bras avec les coudes en avant en guise de parechoc,(qu est ce qu on a pu prendre comme coup de coudes),te mettre une baffe ou pire te laisser seul sur la piste sous les regards des copains.

  14. Ces beaux petits corps serres l un contre l autre,cette respiration que l on retenait et qui nous faisait les mains moites,mais cela nous empechait pas de sortir notre plus sympa baratin.Pour ces premieres chansons françaises,a part de jolies et dansables,on s en servait pour ecrire des lettres aux copines,on s y identifiait facilement et elles parlaient pour nous.Nous avions un autre moyen et c etait de s envoyer des chansons dedicacees par l intermediaire de la radio.

  15. A cette epoque,il y avait un programme a radio Rabat a midi et demie,presente par Marie France et qui s appelait « la cle des champs »et la on profitait pour s envoyer ces chansons dedicacees d un sujet qui identifiait une romance avec une fille ou servant au moins pour l allumer.Et comme debutant qu on etait pour le dire face a face,on faisait intervenir Marie France. • Bien sur par la suite on arrivait a s arranger tout seul,car le fait de le dire face a face fut un examen plus facile que le Certificat d Etudes Primaires.

  16. Par la suite,on commença a se deplacer dans d autres rues invite dans des surprises parties.Mais la,on commença a apprecier d y aller sans filles,car on savait qu on allait connaitre du nouveau monde,et notre objectif etait de sortir accompagne d une nouvelle fille.Et ça marchait. Je ne sais pas si c est que nous etions des champions de la drague ou c etait que les filles avaient la meme intention que nous.Bref,intention ou pas,les deux cotes etaient bien servis et satisfaits.Et avec ce pot pourri de surprises parties,on arriva a connaitre tellement de monde que l on fit une selection,et c est la que commencerent les premieres bandes.

  17. Nous etions inseparables,c etait la vraie amitie,saine,de la vraie camaraderie.On faisait tout ensemble,personne ne restait en arriere. • C etait les vrais copains de cette epoque. • Puis commença la folie des velomoteurs car il fallait allonger un peu nos deplacements surtout lorsque nous etions bien accompagnes.Les premiers furent le Solex et la Mobylette,(avec fourche fixe puis telescopique)petits engins qui fonçaient dans notre rue du jura car il n y en avait pas un,qui ne soit gonfle a bloc. mobylette solex

  18. Pour le Solex,on avait mis un espece de clapet sur l echappement que l on pouvait activer avec le pied lorsqu on voyait les flics avec leur mobylette pourrie.Oui je sais je l ai deja dis,mais c est vrai qu elles etaient pourries.Les mobylettes etaient mieux arrangees car on etait arrive a chromer presque toutes leurs toles. Le fin de semaine,on se rendait sur un circuit a Ain Sebaa ou l on mettait nos machines a l epreuve.Des paris etaient meme en jeu. Velo vap Mobylette Sport Premiere Mobylette

  19. vespa ITOM Lambretta flandria

  20. NSU Java stadion RUMI

  21. Puis il y eut egalement les velovap,flandria,itom,MT,zundapp,rumi,nsu,cyrus,vespa,l ambretta,gilera ,demn,java stadion(une vraie merde) .Un copain en avait un,oui c etait confortable,mais le moteur,une merde.Une fois nous sommes revenus de manesmann en premiere ,deuxieme,premiere ,deuxieme,il n avançait pasa cause du peu de vent qu il y avait.Une fois arrive dans notre quartier,le copain de rage,l echangea avec un solex. • Des grosses cylindrees de l epoque,j en parle pas,elles n etaient pas a notre portee,nous etions trop jeunes.

  22. Nous profitions d etre motorise pour nous deplacer vers les piscines de la corniche dont notre quartier general etait le Kontiki.A l entree,nous passions ,filles et garçons dans nos vestiares respectifs.Nous en 5mn,etions deja dehors,on ne voulait perdre un seul moment de cette belle journee qui s annonçait.Les filles tardaient ,elles prenaient leur temps,mais lorsqu on les voyait apparaitre dans leur beau bikini qui mettait leur joli corps de cette epoque en evidence,on avait comme des frissons,rien que de penser a la belle journee que nous allions passer.

  23. Cela commençait par un bain,puis par une promenade romantique sur le rivage,puis on se rendait au terrain de volley,ou nos copines s allongeaient pour voir les prouesses de leur petit copain.La plupart,ne savait pas trop jouer,car nous c etait plutot le foot,mais cela ne faisait rien,il y avait des plongeons,des soi-disant smatches,des genous ecorches,des doigts tordus,enfin un peu de tout.Mais on s en foutait,on se relevait en souriant,meme si cela chauffait sec vu que le terrain etait goudronne.

  24. Le ballonetait plus a terre,qu en l air,mais n importe ilfallaitepater nos copines,endeuxmots,faire les gamates,lestchatcheurs et de temps en temps(et onattendait que ça,onallaitleurrouler un patin un peucomme recompense aprestout le mal quon se donnait a taper sur ce merdier de ballon.Oui,nousoncollait des patins,maintenantilsfont des bisous,leschochottes,”allez va caguer la vigna,va “.En realite,levolleynenousimportait,cequonvoulait c etait de se faire remarquer .Par la suite,on termina quand meme par faire des progres,etonarrivait a avoir un oeil sur le ballon et l autre sur nos copines.

  25. Apres avoir marque un temps d arret avec le volley,on partait sur la piste de danse.La,avec les slows et les bikinis,on frissonnait encore plus,de quoi faire des cabrioles!!et c est que nous a l epoque,on faisait des cabrioles pour n importe quoi(ça ne m etonne qu on ait tous des problemes de dos maintenant.Danser les slows en maillots,ça payait bien sur,mais pas le rock ou le madison ou on voyait nos jambes de gringalets,se desarticuler de tous les cotes.Par contre ces danses avec nos pantalons

  26. Pattes d elephants,notre chemise a col releve et nos mocassins blancs,et elles avec leur mini jupe ou jupe longue,souvent plissee,bas de toutes les couleurs et chaussures plates.C etait terrible. • A part le rock et les slows qui etaient nos danses preferees,apparurent le jerk,le surf,le madison,le twist,le locomotion.Mais il y eut d autres danses qui arriverent comme le tamoure,la bosanova et le mashed patatoes,belles a ecouter,mais ça nous branchait pas et on y gagnait rien en essayant de les danser,pas vrai les filles ??

  27. Apres la piste,on allait casser la croute sur les rochers avec comme bruit de fond,les vagues tapant sur ces rochers et notre transistor avec notre musique a nous.On frequenta egalement le Miami avec sa longue jettee, ou a maree basse,nous faisions des matchs de foot,toujours sous le regard de nos copines.Et oui,on etait passe du volley au foot,mais c est que nous a cette epoque on faisait n importe quoi pour plaire a nos copines, c etait au temps ou la tchatche marchait a fond,mais sans faire les fanfarons.

  28. La journee finie,on rentrait tous chez nous nous changer et sortir de nouveau ,mais cette fois çi dans notre quartier general qu etait notre rue de Jura et c etait soit a l alicantina,l ideal ou au cafe de la presse qui etait notre favori a grace a ses kemias et sa bierre grenadine qu on prenait.On arrivait tous avec nos pattes d elephant,notre chemise avec col releve,nos lunettes zamma rayban achetees derriere les planches,et si a tout ça on ajoutait le bronzage de la journee,de vrais petits zazous,quoi !!!!

  29. Les filles arrivaient avec leur mini jupe,leur bas de toutes les couleurs,quelques unes avec un bandeau sur la tete et leur chaussures plates et comme a nous,si a tout cela on ajoutait le bronzage de la journee …d adorables petites poupees.Les filles de l epoque n avaient pas besoin de se deguiser comme celles d aujourd hui pour plaire,elles etaient belles de nature.Il y eut une periode ou la mode etait de porter des bob americains sur les lesquels on ecrivait le nom de nos idoles,tels elvis ,bill halley etc…

  30. Puis vint la mode des chapeaux tyroliens en paille et c etait marrant de voir tous ces jeunes coiffes de ce chapeaudans notre rue du jura.On avait surement l air un peu con,mais c etait la mode .Mais surement moins con que les jeunes d aujourd hui avec leur merde de tatouages,percings,queue de cheval ou chignons et ces merdes de jeans ou la ceinture leur arrive presque a la hauteur des hemmoroides.Puis vint la mode de porter des bagues avec une tete de mort,ça faisait casseur,puis de porter une ancre sur une chaine autour du coup.

  31. Bon pour casseur,apparut la mode des blousons noirs que l on decouvrit dans les films comme la fureur de vivre,le temps du chatiment,j irai cracher sur vos tombes,terrain vague,west side story.On voulait immiter ces jeunes et pour cela on allait les acheter derriere les planches,ils etaient moins chers que rue blaise pascal.On etait fier de les porter,on s imaginait etre ces jeunes dans les films et on se prenait pour des teenegers.

  32. Lorsqu on allait au cinema ,en ville,on entrait toute la bande avec nos blousons et en plus avec nos cols releves.Puree,les gens nous regardaient un peu de travers,pensant qu on venait mettre la pagaille.Mais apres tout ,on etait pas des voyoux,on jouait simplement a ce jeu ,malgre que plus d une fois on nous sortit de la salle pour mauvaise conduite.Lorsqu on etait dans notre quartier,et qu on etait bien accompagne on se mettait au poulailler,parce qu on aimait pas avoir du monde derriere,nous regarder ou nous entendre manger des escargots.

  33. Puis de la haut,on s amusait a jetter sur ceux qui etaient en bas,des pois chiches qu on avait achete a l entracte chez le cacahuetero.On ne sut jamais rien sur leur aterrissage,mais une chose etait sure c est qu a la fin du film lorsqu on se melangeait avec ceux d en bas ,on nous dediait pas de gentils regards.Mais cela n allait pas plus loin,vu que dans notre quartier tout le monde se connaissait. • Puis vint la mode des chemises a petites fleurs,des chemises Mao ou col russe,,en cashemire,les botillons,les blazers avec leur ecusson,les cravattes avec bout carre et les dufflecoats.

  34. Et comme nous etions toujours a la recherche du nouveau,on se mit a frequenter les plages,surtout Paloma ou nous passions nos fins de semaine.On changea nos moyens de transport,car le temps des velomoteurs se terminait,malgre que nous allames plusieurs fois a deux jusqu au KM 13 (ah!!ces dunes) Fini le solex avec son echappement libre et la mobylette avec ses chromes.Donc on commença a se deplacer en voitures.Dans notre bande il y eut une 4CV, deux dauphines,une 600,une 203,une dodge vitesse automatique et une grosse austin du genre mafia . S du nouveau, on se mis

  35. Austin Halley karmann Renault Floride TRIUMPH TR 4

  36. SUNBEAM MG 4CV Fiat 600 DKW Fiat 128 R8 GORDINI FIAT 128 Austin mini Triumph TR4 2CV

  37. Lorsqu on allait a la plage,on arrivait a etre une trentaine et nous n avions que 2 guitounes,mais on arrivait quand meme a dormir tous a l abri de l humidite.Le soir on se reunissait tout autour d un feu et on se racontait des histoires,avec un leger fond de notre musique de l epoque.Ceux qui n aimaient pas les histoires allaient se promener sur le rivage et en faisaient de jolies promenades romantiques.Et ça se voit qu il y avait un peu de vent par la bas,car ils arrivaient tous un peu decoiffes(petits salopards,va !!) L

  38. Au retour ,on s arretait toujours manger des panochas qui etaient grillees sur des vieux couvercles de poubelles tout pourri et on nous les badigeonnait avec un liquide d une bouteille.Pas hygienique du tout,mais comme on les mangeait avec plaisir et qu on etait une jeunesse saine,on eut jamais de problemes. • Dans notre quartier,lorsqu on voulait s evader un peu,on allait taper le baby chez negro,a cote du REX ou au sahara ,en face du MONTECARLO.On passait des apres midis a jouer a la piece,et comme on n etait pas mauvais du tout,les adversaires avaient du mal a nous jetter.Au flipper,on y jouait tres peu.

  39. Nos jardins preferes pour nos rencontres clandestines etaient le nid d iris et le jardin de la chaouia,au quartier gauthier,et cela ne m etonnerait pas pas que sur ces bancs soient encore grave notre passage par la bas.Puis on commença a laisser les parties et s attaquer aux discotheques et on commença par la ville ou nous etions des assidus de la caverne et le surfing , qui etait en face du Lux. • Il y avait deux discotheques,plus tard on sut que c etait des nights club et dont on se contentait de voir les photos en vitrines,c etait le don quichote et l ambassy..On etait encore trop jeune.

  40. Puis on s attaqua a la corniche,et on nous voyait souvent au tangage,la cambuse,l abreuvoir,le tube,la notte,le balcon,le village et le rora qui se trouvait en face du tio pepe.Lorsque nous le frequentions,les apres midi etaient animes par les « Indonesiens »,ils avaient un bon rythme.Personnelement ,j ai un trop bon souvenir de cette discotheque.Le calypso ,etait dit que c etait une discotheque de snobs et de fils a papa,mais cela nous empecha pas d y aller quelques fois au cas ou il y aurait eu a gratter,et plus d une fois ,il y eut a gratter.

  41. Puis une fois motorise en quatre roues,on poussa jusqu au luna park,ou les don Giovanni nous firent passer de bons moments,la gambille et las vegas a bouskoura.Quelle belle jeunesse il y avait dans ces boites.Ces parking plein de voitures de l epoque. • Je me souviens a la gambille,on attendait avec impatience la serie de madison et on se regalait.Que c etait beau nous voir tous bien coordinnes avec tous ces pas fait a la perfection.

  42. C etait dans ces boites que nous passions nos reveillons de la st.Sylvestre,car les danses etaient variees et on pouvait passer d un rock a un charleston,cha cha ou pasodoble.Tous ces copains dans leur voiture,tous dans leur beau costume,le paquet de cigarettes a etrenner et attendant que leur copine sorte du coiffeur.Elles sortaient bien coiffees,bien couvertes dans leur long manteau.Et voila,c est la que commençait cette belle nuit qui se terminait a l aube par une soupe a l oignon pres du portet des churros au Maarif.

  43. On se retrouvait tous ,l apres-midi midi,encore un peu mal foutu tellement on s etait defonce sur la piste et a cote de la piste,et on se rememorait toutes les anecdotes de cette belle soiree. Il nous arrivait,lorsqu on allait en ville,s arreter chez un gars qui se trouvait pres du teatre et qui avait une charcuterie.Je crois qu il s appelait Grosjean.Il nous preparait des demie-parisiennes avec du jambon,beurre et cornichons.On se regalait.

  44. On allait egalement au bar de la republique,pres du Rialto,prendre des demie kesras de brochettes,et cette salade qu ils y ajoutaient composee de tomates,laitues, • Olives,piments et oignons.Rien que de les voir les preparer,on avait l eau a la bouche,et c etait tellement bon,qu on tardait peu de temps a l avaler,si bien qu on faisait un tour et on venait en prendre une deuxieme.

  45. Lorsqu un de nous etait invite a un mariage,on se la ramenait presque toute la bande.Avant cela pouvait se faire vu que ce n etait pas des plats prepares comme maintenant.Et dans ces mariages,inviter 2 personnes et arriver une quinzaine,c etait la meme chose,il y avait de la place et a manger pour tout le monde.Sur les tables etaient poses des plats avec des sandwitchs au jambon,pate,fromage ,salami ,olives et quelques sodas(crush,pepsi,coca,judor,orangina et quelques fois des storck et flag pils).On attendait que les maries coupent la piece montee qu on nous servait

  46. a table accompagnee d autres petits gateaux comme ces fameuses gaufrettes avec ecrit dessus de jolies phrases ou pas jolies du tout.On cherchait toujours la belle phrase qu on donnait a notre copine avec un regard malicieux.C etait rare,mais plus d une fois la fille n etait pas d accord avec ce qui etait ecrit dessus et il fallu la manger de force avec sa belle phrase et tout..La plupart de ces mariages se faisaient au Palm Beach sur la cote pres du rouge et noir,une discotheque ou nous ne mimes jamais les pieds.

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