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FMIT 2007

Plan. Crise financire 19871) L'Environnement de la crise2) La chute des cours boursier3) Raction de la FEDCrise financire 2007 1) Un contexte conomique favorable la mise en place d'une crise 2) Une prise de risque toujours plus importante de la part des investisseu

hallam
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FMIT 2007

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Presentation Transcript


    2. Plan Crise financire 1987 1) LEnvironnement de la crise 2) La chute des cours boursier 3) Raction de la FED Crise financire 2007 1) Un contexte conomique favorable la mise en place dune crise 2) Une prise de risque toujours plus importante de la part des investisseur 3) Une dgradation de lconomie 4) La baisse du march immobilier touche le secteur financier Existe-t-il une analogie?

    3.

    5. A- Contexte Macroconomique Le dbut des annes 80 sest caractris par: Un march des actions en forte croissance; Des rgimes fiscaux favorables qui encouragent les Fusions et acquisitions; Une rvolution High-tech aux USA.

    6. 1979 1985 Envole du dollar la fin de 1979, Paul Volcker, dcide d'une violente remonte des taux dintrt pour combattre l'inflation. Le remde est svre mais efficace: au prix dune svre rcession, linflation disparat. (3,2% en 1983) Ces taux dintrt rels provoquent un afflux de capitaux aux Etats-Unis Le dollar s'apprcie Compte tenu du dficit amricain, cela est manifestement exagr: les pouvoirs publics ne peuvent plus s'abstenir de ragir.

    7. 1985 1987 Accord Plaza Le 22 septembre 1985, Htel Plaza de New York: Intervention des pays du G7 (moins Canada et Italie) 10 milliards de dollars sont ainsi dpenss, avec un effet immdiat Repli immdiat du dollar US

    8. Dsireux de stopper le mcanisme qu'ils ont mis en route mais dont la matrise maintenant leur chappe, les pays du G7 (moins l'Italie), signent alors Paris le 22 Fvrier 1987 les Accords du Louvre: Les Etats-Unis, le Japon, la Rpublique fdrale allemande, la France et la Grande-Bretagne sengagent de ce fait : Coordonner leurs politiques conomiques nationales Intervenir sur les marchs des changes par lintermdiaire de leur banque centrale 1985 1987 Accord du Louvre

    9. Euphorie du march amricain Par ailleurs, le march amricain connat une grande euphorie : Le Dollar est faible ce qui encourage lafflux des capitaux trangers Les Rgimes fiscaux sont favorables ce qui encourage les Fusions et acquisitions Essoufflement de la politique de Paul Volcker Le repli des taux dintrt La baisse des charges financires des Entreprises Les marchs sont dops par la rvolution High-tech aux USA Globalisation: ouverture des marchs et augmentation de la concurrence => Dveloppement du contrle de gestion(Contrle, rduction des cots, etc.)

    10. 1987 Vers une remonte des taux dintrt conomie amricaine dope engendre un boom des marchs Tensions inflationnistes Anticipation du march obligataire dune remonte des taux par la FED Janvier 1987: Augmentation des Taux demprunt dtat LT Augmentation des Dficits Jumeaux Augmentation des Pressions sur le dollar

    11. Dbut de la crise Dollar faible Dficit important Inflation Taux LT Les gestionnaires ayant constitu dimportantes positions la baisse des taux dintrt doivent les rduire Le mouvement sacclre de plus en plus

    12. Bilan: Contexte Macroconomique

    13. B- Contexte Boursier Avec les rvolution High-tech et laccroissement des volumes traits, les marchs financiers ont connu la naissance de Stratgies de trading automatiques. Le but tant de traiter le maximum dordres avec des conditions prtablies. Les program trading les plus utiliss lpoque sont: Le Portfolio Insurance LIndex Arbitrage

    14. Portfolio Insurance Le principe du Portfolio Insurance est de limiter les pertes ventuelles dues la baisse des marchs. Les modles automatique utiliss rduisaient les positions en cas de baisse des marchs et la renforait en cas de hausse. Actuellement acheter un put Lorsque les marchs boursiers ont commenc baisser, le Portfolio Insurance a provoqu un effet boulle de neige: plus le march baissait, plus les systmes passaient des ordres de vente. .

    15. Index Arbitrage LIndex Arbitrage a t conu pour arbitrer entre la valeur spot et la valeur des contrats futurs: Si la valeur spot < valeur terme => le programme achte au spot et revend terme Si la valeur spot > valeur terme => le programme vend au spot et achte terme Pour se couvrir de la baisse des marchs, les investisseurs ont vendus des futurs. Les traders ont donc profit de ce mouvement vendeur du march pour arbitrer (vente spot / achat futures) Lindex arbitrage a donc fortement contribu une baisse des cours des actions.

    17. Semaine du 14/10/87: La descente aux enfer

    18. Mercredi 14/10/87 Deux vnements majeurs entranent une baisse des cours: Fin des avantages fiscaux pour les fusions acquisitions. ? Diminution des cours des valeurs qui taient la cible de rachat puisque des investisseurs revoient leurs anticipations et vendent les titres en question. Dficit commercial US du mois daot suprieur aux attentes. ? - Baisse Dollars - Anticipe restriction de la FED - Hausse des taux dintrts => Pression inflationniste

    19. Jeudi 15/10/87 Poursuite de la baisse des cours Lanxit des investisseurs les poussent se tourner vers le march obligataire. ? Dlaissent les actions ? Accentue la tendance baissire des cours

    20. Vendredi 16/10/87 (1) Intervention des facteurs techniques Tendance baissire ? Options deviennent at the money ? Excutes => Certains prouvent alors des difficults rouler leur position. Afin de rester couvert, les investisseurs se tournent vers le march des futures => Lcart de prix entre les futures et les actions sous-jacentes se creuse du fait de la vente massive de future. Naissent alors des opportunits darbitrage. Les traders tentent de profiter de cette situation en mettant en place des index arbitrage: Achtent des futures Vendent des actions => Cela vient alors accentuer la baisse des cours actions

    21. Vendredi 16/10/87 (2) Intervention des facteurs techniques Dautre part, la tendance baissire entrana lactivation des portfolio insurance qui conseillaient alors de vendre sous jacent et instrument de couverture ce qui renfora de nouveau la tendance baissire. Enfin, certains oprateurs ayant anticip laccroissement des ventes du fait des portfolio insurance, ont tent de devancer le mouvement et de vendre pralablement leurs titres afin de profiter de la baisse ultrieure. Cest ainsi qu la fin de la journe, le S&P enregistrait une perte de prs de 9%.

    22. Lundi 19/10/1987 (1) Le Lundi noir Du fait de la clture la baisse du vendredi, louverture du Nyse une part importante des actions sont rserves la baisse et cartes des indices. Par exemple, sur le S&P la SEC note que, 10h, 30% des valeurs ntaient toujours pas ouvertes la cotation. Le cours des indices tait donc pendant quelque temps sur valu. Paralllement cela, le march des futures ne cessait de scrouler. ? Arbitrage possibles (Achat de futures et vente dactions) Reprise de la cotation = Gap baissier important Certains investisseurs plus confiants rachetrent toutefois des actions (esprent remonte des cours et intervention de la FED) ? Hausse temporaire des cours dans la matine

    23. Lundi 19/10/1987 (2) Le Lundi noir Vers 13h: Commentaire de la SEC sur lintrt dune pause dans la cotation => Rumeur sur la fermeture du NYSE => Les investisseurs soldent leur position (Vente). Pour ce qui est des portfolio insurers, le gap baissier se traduisit par des ventes simultanes de drivs et de leur sous-jacent. Activation des stop-loss => Accentue le mouvement baissier En ce lundi noir, un grand sentiment de panique se fit sentir, les systmes informatique taient en surcharge et la confusion plane. => Une boucle infernale fut lance et les cours se dgradrent tout au long de la journe. Dclin denviron 20% pour le S&P500 et de 29% pour le S&P500 future

    24. Bilan sur les Marchs: Quelques chiffres USUS

    25. La svrit de la crise sexplique en partie par a) Les appels de marge b) Le program trading c) Une efficience relative des marchs

    26. a) Les Appels de marges (1) Dfinition L'appel de marges est le versement obligatoire de fonds supplmentaires auprs de la chambre de compensation Par un intervenant pour couvrir la dprciation de sa position ouverte sur le march Faute de voir sa position liquide l'ouverture suivante du march. (Source: Wikipdia)

    27. Les Appels de marges (2) Lappel de marge permet ainsi de sassurer que linvestisseur sera en mesure de remplir ses obligations, mme en cas dvolution dfavorable des cours. Les appels de marges peuvent alors avoir lieu en journe (intraday marging) ou en fin de journe (end-of the day marging). Lappel de marge se fait dabord pour la position en perte (dbit), puis pour la position gagnante (crdit). Ainsi, les investisseurs ayant diverses positions ( la fois gagnante et perdante) se sont retrouvs dans un besoin de liquidit momentan, les empchant de prendre de nouvelles positions sur le march. Ce lundi noir, on enregistra un records dappels de marge. ?15 fois suprieur la moyenne habituelle.

    28. Les Appels de marges (3) Les chambres de compensation se livrrent alors de nombreux emprunt afin dassurer lensemble des versements. Lors de la crise, les banques amricaines ont souvent prt aux courtiers afin de profiter de taux dintrts plus levs puisque ceux-ci pouvaient les rpercuter sur les marges de leur clients. Les prts accords au courtiers passrent de USD 42 millions USD 50 millions en une semaine. Crdits => Exposition au risque Certains clients ne purent rpondre leurs appels de marge et de nombreuses banques locales firent faillite. Ces faillites venant renflouer le sentiments de mfiance et de panique sur ltat de lconomie.

    29. Les Appels de marges (4) De plus, lincapacit rpondre aux appels de marges entranant une liquidation de la position, la tendance la vente sur les marchs fut accentue (baisse des cours). ? Les appels de marges rduisirent la liquidit des marchs et sont alors lun des facteurs explicatif de la svrit de la crise.

    30. b) Le Program Trading Comme explicit prcdemment le program trading a pu conqurir la baisse des cours. Cependant la profondeur de cet impact reste discutable et est la cause de nombreux dbats.

    31. C. Efficience des marchs? Dans un contexte de volatilit records, lobtention dune information fiable dans des dlais extrmement courts (car les cours varient trop rapidement) tait difficile. Le sentiment de panique et la propagation de rumeurs ont quant eux remit en cause lhypothse de rationalit. Enfin, les importants volumes traits ont entran de nombreux disfonctionnement informatique qui ont renflouer lincertitude des investisseurs. La suspension de cotation participer ce mouvement, puisque certains cours ntaient plus reprsentatifs => Disfonctionnement informatique

    33. Raction de la FED ou la cration du Put Greenspan Au lendemain de la crise, la FED Annonce quelle servira de source de liquidit pour soutenir le march conomique et financier. Baisse les taux au jour le jour de 50 Bp fin de fournir de la liquidit au march.

    34. Raction des pouvoirs publics Afin dcarter le risque systmique: Ouverture de la FED des vannes de liquidit pour permettre aux banques de continuer doprer; Libralisation temporaire des les limites concernant les titres mis par le Gouvernement; (Quantits dtenues et montants changs) Surveillance de la FED des plus grandes banques fin didentifier leurs expositions et pertes potentielles et mesurer les risques de solvabilit et de liquidit des entreprises cotes.

    35. Raction des pouvoirs publics

    57. BNP Paribas, 1re banque franaise par ses fonds propres annonce le gel de trois de ses fonds montaires OPVCM gestion dynamique (V. totale=1,6Mds ) Impossibilit dvaluer les actifs des fonds due lilliquidit des marchs o sont cots les vhicules de titrisation des crdits hypothcaires Sen suit une incertitude sur les engagements directs et indirects des institutionnels en matire de crdit risque, la crise de confiance sinstalle Effet de lannonce du gel des fonds sur laction BNP: le titre passe de 82,57 le 9/08 78.18 le 14/08, soit une baisse de plus de 5% en 5 jours

    59. Le march interbancaire bloqu, consquence directe de la crise de confiance March sur lequel les banques schangent les capitaux entre elles; dhabitude les tablissements en situation dexcdent de capitaux prtent ceux qui en manquent. Mfiance des tablissements entre eux, la non transparence de leurs positions respectives en vhicules de titrisation de subprime conduit au figeage des changes : Envole des taux dintrt cause du risque de dfaut Difficult des tablissements pour de refinancer

    64. Comme nous avons pu lobserver sur les graphiques prcdents, les taux sont monts de plusieurs dizaines de bp en quelques jours (+13bp pour lEonia entre le 8/08/2007 et le 9/08/2007) Dplacement vertical de la courbe des taux US La Fed et la BCE ont jug la situation assez grave pour procder des injections de liquidit afin de satisfaire les besoins des tablissements financiers.

    66. C Injection de liquidits Ces injections ont permit dviter le dclenchement dune crise systmique. La premire intervention date du 9/08/2007; la BCE a inject 94,8 milliards deuros dans le systme financier europen et la FED 24 milliards de dollars. Cest la plus grande mise a disposition de fonds faite en un seul jour par la BCE dpassant les 69,3 milliards deuros prts aprs lattentat du 11 septembre 2001

    67. Des risques subsistent malgr tout Malgr lintervention des banques centrales, la forte hausse en aot et septembre des taux court terme (Eonia, Euribor) a continu et constitu une menace quant au refinancement des banques. Ces taux tant nettement suprieurs aux taux des prts sans risque long terme (4,39% au plus haut pour le Bund 10 ans en septembre) ne facilitent toujours pas le refinancement

    69. La Fed intervient nouveau Le climat ne samliorant pas, la Fed dcide le 18/09/2007 dabaisser son taux directeur de 50bp, passant ainsi de 5,25% 4,75%. Cest la plus forte baisse depuis 2002 (affaire Enron) tant consciente de laffectation de la confiance des agents conomiques lie la crise du subprime, la Fed baisse nouveau son taux directeur de 25bp en novembre.

    70. Similitudes 1987 - 2007 Le contexte Macroconomique: Un Dollar Faible Un Dficit important Des pressions inflationnistes La hausse des taux La crise de liquidit: Dans les deux crises, les banques centrales ont du intervenir pour injecter des liquidits. Le Put Greenspan: La FED a jou un rle de soutient conomique et financier. Grce elle la crise conomique a t vite. LIntervention des autorits: En 1987, Bush pre a mis en place la Rsolution Trust Corporation, une super entreprise pour reprendre les banques en faillites. En 2007, les plus grandes banques crent un super fond.

    71. Perspectives

    72. Perspectives

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