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La reconnaissance des acquis et des compétences langagières des adultes québécois inscrits en formation générale: état d

La reconnaissance des acquis et des compétences langagières des adultes québécois inscrits en formation générale: état de la situation. Association québécoise des professeurs de français Québec, 3 novembre 2006. Geneviève Talbot. Objectifs de l’atelier.

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La reconnaissance des acquis et des compétences langagières des adultes québécois inscrits en formation générale: état d

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Presentation Transcript


  1. La reconnaissance des acquis et des compétences langagières des adultes québécois inscrits en formation générale: état de la situation Association québécoise des professeursde français Québec, 3 novembre 2006 Geneviève Talbot

  2. Objectifs de l’atelier • Présenter un bilan des pratiques qui ont cours en formation générale des adultes pour reconnaître les acquis et les compétences langagières des apprenants. • Sensibiliser les enseignants oeuvrant à l’éducation des adultes aux avantages de la reconnaissance des compétences langagières.

  3. Plan de l’atelier (75 minutes) • Contexte de la problématique • Définition de la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) • Principales pratiques: • les instruments de mesure utilisés; • quelques indicateurs. • Réticences versus avantages pour les adultes • Période d’échanges (15 minutes)

  4. 1. Contexte de la problématique • 1,5 millions des Québécois âgés entre 15 à 64 ans ne détiennent pas de premier diplôme (Statistiques Canada, 1996); • Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue de 2002: Deux orientations: • Assurer une formation de base (diplôme d’études secondaires) aux adultes du Québec. • Valoriser les acquis et les compétences des adultes par une reconnaissance officielle.

  5. 1. Contexte de la problématique (suite) Apprendre peut se faire dans divers lieux et de différentes façons, tout spécialement pour les adultes. Un exemple: Le Rapport québécois de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA) publié en mai 2006 confirme l’existence d’un lien important entre l’usage de l’ordinateur ou d’internet et les compétences en littératie chez les adultes québécois.

  6. 2. Définition de la reconnaissance des acquis et des compétences (RAC)1 Processus permettant d’obtenir la reconnaissance officielle de ses acquis et ses compétences provenant de formations diverses et d’expériences variées. Ce processus se base sur le repérage, l’identification et la validation des acquis et des compétences retenus selon un référentiel donné et en fonction d’un projet de diplomation, de qualification professionnelle, d’insertion en emploi ou d’un projet personnel. 1 (Comité d’experts sur le financement de la formation continue, MEQ, Québec, 2004, p. 87-88)

  7. 3. Les principales pratiques pour reconnaître les acquis et les compétences en français Instrumentation existante: • Les tests d’équivalence de niveau de scolarité (TENS) • 4000 à 6000 adultes / année • Les tests du General Educational Development Testing Service (GEDTS) • 800 000 adultes / année / Amérique du Nord; • implantation progressive au Québec; • 5 tests (écriture, lecture, mathématiques, sciences, sciences humaines); • niveau de difficulté.

  8. 3. Les principales pratiques pour reconnaître les acquis et les compétences en français (suite) 3. Les univers de compétences génériques • 388 adultes desservis / 2003-2004 / 33 Centres d’éducation des adultes; • 4 unités optionnelles de 5e secondaire par univers; • 8 univers possibles tirés des expériences de vie des adultes: • Acquis extrascolaires personnels et familiaux • Acquis extrascolaires sociaux, communautaires et politiques • Acquis extrascolaires culturels et de loisirs • Acquis extrascolaires compétences créatives • Etc.

  9. 3. Les principales pratiques pour reconnaître les acquis et les compétences en français (suite) • Les univers de compétences génériques (suite) L’évaluation se fait en trois étapes ( la banque de renseignements, le carnet de réalisation et le questionnaire) au cours desquelles l’adulte fait la démonstration qu’il maîtrise la compétence. Exemples d’actions possibles mises en relief par l’adulte: • Je remplis différents formulaires (naissance, emploi, etc.) • Je participe à une assemblée, à un comité • Je rédige un curriculum vitae • Je transmets ma culture par un moyen quelconque (parole, écriture, etc.) • J’enregistre mon recueil de poèmes à la Bibliothèque nationale du Québec

  10. 3. Les principales pratiques pour reconnaître les acquis et les compétences en français (suite) • Le bilan des acquis relatifs à la formation générale de base • N’est pas un instrument de mesure en soi; • ne fournit pas de reconnaissance officielle; • c’est une démarche préparatoire à la RAC ou à d’autres projets personnels de l’adulte; • implanté dans les commissions scolaires à partir de septembre 2006 ou 2007; • offert par le service d’accueil, de référence, de conseil et d’accompagnement (SARCA); • s’appuie sur un référentiel de 6 compétences clés dont: « Communiquer en langue première ».

  11. 3. Les principales pratiques pour reconnaître les acquis et les compétences en français (suite) • Le bilan des acquis relatifs à la formation générale de base (suite) • La compétence: « Communiquer en français, langue première » regroupe trois composantes: • Lire et apprécier des textes variés • Écrire des textes variés • Prendre la parole à diverses fins Chaque composante offre une échelle de niveau présentée sous forme de tableaux de descripteurs qui permettent de situer l’adulte quant à son niveau de « scolarité » en formation générale de base.

  12. Présecondaire Je lis les grands titres des pages-couvertures des journaux, des annonces, des affiches ou des dépliants et les courts résumés d’émission dans le télé-horaire. Je lis mon horoscope, des informations sur mes vedettes préférées ou sur de nouvelles voitures ou encore des cartes et des lettres d’amis ou de parents. Je peux lire en quelques mots l’essentiel de ces messages. Je peux lire des listes simples (ex. : bagage nécessaire, description des fonctions d’un petit appareil). Je peux suivre des instructions pour remplir un formulaire ou une fiche d’identité. Je peux lire une recette simple (comme celles qui se trouvent au verso des étiquettes de boîtes de conserve). Je peux lire les règles d’un jeu simple et les appliquer. Niveau 5 Je lis différents écrits journalistiques (nouvelles, chroniques, reportages, éditoriaux, lettres d’opinion de lecteurs, dossiers, etc.) et suis assez habile pour soupeser, comparer et critiquer positivement ou négativement l’information. J’arrive souvent à comprendre les sous-entendus ou les propos humoristiques. Je devine souvent, au milieu ou aux deux tiers d’un texte, le point de vue d’un journaliste et la manière dont l’article se terminera. Je lis des petits, des moyens ou des gros romans de toutes sortes et de différents pays. Le nombre de pages ne me fait pas peur et les intrigues compliquées non plus. J’ai de la patience et une mémoire qui m’aident à apprécier ces ouvrages. Je peux lire des écrits divers pour m’aider à m’organiser seul avec les problèmes techniques fréquents de la vie courante (ex. : travaux de bricolage ou de rénovation). Tableau de descripteurs pour la composante « Lire et apprécier des textes variés »

  13. 4. Les réticences versus les avantages pour les adultes Les réticences: Qualité de la formation et valeur des diplômes remises en question. « Les enseignants craignent que l’on en vienne à transformer tous les acquis d’expérience en « crédits scolaires » et, qu’en ce sens, la reconnaissance des compétences langagières ouvre la porte à l’accréditation de la vie. »2 2 (Centrale des syndicats du Québec, 2005, Québec, p. 25)

  14. 4. Les avantages pour les adultes versus les réticences Les avantages: • Favoriser l’expression de la demande de formation: En 2000, le Conseil supérieur de l’Éducation du Québec rappelait que la plupart des personnes ayant bénéficié d’un service de reconnaissance des acquis extrascolaires n’auraient jamais entrepris une démarche de formation n’eut été de ce service qui a permis d’alléger leur parcours et aussi de les valoriser. 

  15. 4. Les avantages pour les adultes versus les réticences Les avantages (suite): 2. Faire prendre conscience à l’adulte de sa capacité à se former « On n’insistera jamais assez sur le fait que la reconnaissance des acquis et des compétences est un puissant moyen de faire le point sur ses savoirs, mais aussi de les valoriser et de saisir l’intérêt d’aller plus loin. »3  Valorisation de l’éducation tout au long de la vie. 3 (Conseil supérieur de l’Éducation du Québec, Québec, 2006, p. 38 )

  16. 5. Pour susciter les échanges… Les démarches et instruments utilisés aux fins de reconnaissance des acquis et des compétences langagières soulèvent des enjeux. D’une part, il y a la nécessité de rendre justice à l’adulte qui a effectivement acquis, de façon autonome, des connaissances et des habiletés en français, langue d’enseignement, en dehors du cadre scolaire. D’autre part, il y a la nécessité de fournir au système de sanction des études des garanties suffisantes en ce qui concerne la valeur de ces acquis. Compte tenu de cette dernière condition, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec insiste sur l’importance de la rigueur de la démonstration devant être faite par l’adulte qui souhaite obtenir une reconnaissance officielle de ses compétences langagières

  17. 5. Pour susciter les échanges… Croyez-vous que les sanctions obtenues à la suite d’une démarche de reconnaissance des acquis et des compétences langagières attestent réellement des compétences de l’adulte et, qu’en ce sens, leur valeur est équivalente aux évaluations traditionnelles ? 

  18. Bibliographie Centrale des syndicats du Québec (2005). La reconnaissance des acquis et des compétences au Québec: à l’aube d’une relance, Notes de recherche 55, Québec, CSQ, [en ligne], 124 pages. http://www.education.csq.qc.net/sites/1673/documents/publications/D11593.pdf Conseil supérieur de l’Éducation (2006). En éducation des adultes, agir sur l’expression de la demande de formation: une question d’équité, Avis au Ministre de l’éducation, du loisir et du sport, Québec, le Conseil, 74 pages. Institut de la statistique du Québec (2006). Développer nos compétences en littératie: un défi porteur d’avenir, Rapport québécois de l’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA), [en ligne], 256 p. Ministère de l’Éducation du Québec (2002). Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue, Québec, le Ministère, 43 p. Ministère de l’Éducation du Québec (2004). Cap sur l’apprentissage tout au long de la vie, Rapport du Comité d’experts sur le financement de la formation continue, Québec, le Ministère, 157 p.

  19. Mot de la fin ! « Le français fait partie de la vie des apprenants et il s’apprend d’une multitude de façons, pas seulement à l’école. L’admettre, c’est accepter que le français ouvre ses volets vers l’extérieur .»

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