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Management responsable : définition, approche, enjeux et problématiques (3)

Management responsable : définition, approche, enjeux et problématiques (3) Lucile BERNADAC, octobre 2012 Pi Consulting. Les SCOP : gouvernance. Contrôle démocratique et primauté de l’homme sur le capital :

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Management responsable : définition, approche, enjeux et problématiques (3)

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  1. Management responsable : définition, approche, enjeux et problématiques (3) Lucile BERNADAC, octobre 2012 Pi Consulting

  2. Les SCOP : gouvernance Contrôle démocratique et primauté de l’homme sur le capital : La répartition inégale des voix, propre aux sociétés classiques, est fondée sur la répartition du capital : le pouvoir y est proportionnel aux apports en capital. Dans les sociétés coopératives, la primauté est donnée à la personne humaine sur le capital selon la règle « une personne égale une voix ».

  3. Les SCOP : gouvernance Les coopérateurs élisent les membres du conseil d'administration et sanctionnent leur gestion en assemblée générale quand leur est présenté le bilan de la société. Dans la réalité, il est certes parfois difficile pour chaque adhérent de s'exprimer facilement dans une assemblée générale, mais la base est néanmoins équitablement représentée car des représentants des adhérents peuvent siéger avec les cadres au niveau du conseil d'administration.

  4. Les SCOP : gouvernance Démocratie d’entreprise : On confond souvent gouvernance démocratique et pouvoir collectif lorsque l’on pense aux SCOP. Or, comme toutes les entreprises, les SCOP ont une organisation et une direction. Seules les grandes décisions stratégiques sont prises avec l'ensemble des salariés associés lors des assemblées générales. Au quotidien, la direction assume pleinement son rôle, et le dirigeant d'une SCOP est d'autant plus légitime que ce sont les salariés qui l'ont eux-mêmes choisi, et les rapports sociaux en SCOP sont donc souvent plus équilibrés entre salariés et dirigeants.

  5. Les SCOP : gouvernance On trouvera toutefois des coopératives dans lesquelles le nombre des salariés-associés ne représente qu'un faible pourcentage de celui des simples salariés - qui ne sont qu'éventuellement consultés. Le passage de l'état de salarié à salarié-associé pouvant être soumis à des conditions - par exemple un certain niveau de salaire dégagé - ou même à la cooptation, on peut constater dans certains cas un fonctionnement plus oligarchique que démocratique, avec un statu quo maintenu par les mêmes personnes. La durée moyenne d'exercice d'un dirigeant de SCOP est d'une vingtaine d'années.

  6. Les SCOP : gouvernance Propriété définitivement collective, impartageabilité des réserves, solidarité : Le pouvoir dans la SCOP ne dépend pas de ce qu’on y a investi en moyens financiers, mais de son investissement personnel. Au moment de la création de la SCOP, les versements des salariés-associés peuvent représenter jusqu'à six mois de leurs salaires et les versements peuvent être progressifs sous la forme par exemple d'un prélèvement de 10 % du traitement pendant plusieurs années. Mais, le « plus » financier entraîné par le savoir-faire des salariés reste dans l’entreprise : il appartient à la SCOP, personne morale, dont les réserves profitent aux générations présentes et futures.

  7. Les SCOP : gouvernance Les réserves de la SCOP, qui ne peuvent en aucun cas devenir la propriété individuelle des associés, sont la propriété de la SCOP, personne morale. Elles sont impartageables, intergénérationnelles, propriété collective. « Impartageables » signifie que les réserves ne peuvent ni être distribuées, ni être incorporées au capital social. Elles ne peuvent pas servir non plus à réévaluer les parts sociales. Ces réserves impartageables sont indispensables pour pallier la variabilité du capital propre aux SCOP : elles constituent le seul vrai financement des actifs et la seule vraie sécurité des créanciers.

  8. Les SCOP : un réseau solidaire La recherche de fonds propres peut parfois s’avérer problématique pour les SCOP. En effet, elles ne peuvent compter que sur l'épargne volontaire, par nature limitée. C’est pourquoi le réseau des SCOP a mis en place de nombreux outils financiers pour soutenir les SCOP dans leur création et leur développement.

  9. Les SCOP : un réseau solidaire • Solidarité inter-entreprises, fonctionnement en réseau : • Le réseau des SCOP, coordonné par la Confédération générale des SCOP, est présent sur tout le territoire avec 13 Unions régionales et 3 fédérations de métiers et accompagne la création, la reprise et la transformation d’entreprise : • Accueil et suivi personnalisé à chaque étape de la mise en œuvre et du développement du projet par des professionnels de la création et de la transmission d’entreprise au sein de chaque Union régionale des SCOP, • Accès à des solutions de financements adaptées auprès des structures et partenaires financiers du Mouvement, • Appui spécifique des Fédérations dans trois métiers : BTP, communication et industrie, • Formation des salariés et des dirigeants pour accompagner la création et le développement de l'entreprise, • - Représentation auprès des instances régionales, nationales et européennes.

  10. Les SCOP, l’autre façon de transmettre l’entreprise Dans le cadre d’une transmission, la SCOP est une solution efficace pour assurer sans heurt la continuité de l’entreprise. Pour de nombreux dirigeants, la transmission de l’entreprise, le passage de relais, ne sont pas toujours faciles, soit qu’il n’existe pas de descendance directe, soit que celle-ci n’ait ni l’envie, ni les possibilités de poursuivre l’œuvre accomplie. Pour d’autres dirigeants, la réflexion est plus de savoir comment motiver tout ou partie du personnel dans une structure nouvelle et authentiquement participative, voire de franchir un seuil de développement avec des partenaires « internes » dont l’intervention garantit la pérennité de l’entreprise.

  11. Les SCOP, l’autre façon de transmettre l’entreprise Dans les années à venir, de nombreuses entreprises vont se trouver confrontées à ces problèmes. La formule SCOP figure parmi les solutions à la transmission d’entreprise. C’est une solution humaine, juste et efficace.

  12. Les SCOP Une solution humaine : Elle permet de transmettre aux travailleurs de l’entreprise l’outil de production qu’ils ont eux-mêmes contribué à forger ou à faire prospérer. Les salariés sont généralement fiers de l’entreprise dans laquelle ils travaillent. Fiers de son image, fiers de sa réputation. Ceci explique pourquoi, dans les cas de transmission et transformation en SCOP, les salariés, alors devenus coopérateurs, conservent le nom de l’entreprise.

  13. Les SCOP • La transmission sous statut SCOP présente 2 avantages essentiels : • la continuité de l’activité sans rupture d’emploi, • et le maintien dans la cohésion des équipes en place.

  14. Les SCOP Une solution juste : Elle permet de désintéresser, plus ou moins progressivement, les actionnaires qui ont choisi de se retirer. Une solution efficace : Elle permet bien souvent de pérenniser un capital industriel dont le maintien est profitable à l’économie nationale.

  15. Les SCOP Une transition sans heurts : La transformation d’une entreprise traditionnelle en SCOP n’entraîne pas la création d’une « personne morale » nouvelle (loi du 19/07/1978 art. 48). Ce mode de transmission n’est donc, dans la plupart des cas, ni plus compliquée, ni plus coûteuse que les autres formules assurant la continuité de l’entreprise. Le passage de relais se fait donc naturellement et progressivement à la condition, évidemment que les travailleurs intéressés soient pleinement adhérents ; c’est en effet une règle résolue, aucune coopérative de production ne peut se faire sans la volonté de ses employés.

  16. Les SCOP Jean-Yves Gouttebel, président du Conseil Général du Puy-de-Dôme indiquait dans le magazine Participer n° 610 : « La formule SCOP, sans être la solution universelle, permet d’ancrer territorialement l’entreprise. Au contraire, la vente d’une entreprise à un concurrent, à un repreneur extérieur ou à un fournisseur qui pourraient être à distance risque de transformer une entreprise locale en simple établissement dont le centre de décision serait ailleurs ».

  17. Les SCOP : autres atouts Révision coopérative et publication au Journal Officiel : Pour bénéficier des avantages spécifiques aux SCOP, les entreprises doivent faire l'objet d'une révision coopérative. Il s'agit d'un audit du fonctionnement et de la situation de l'entreprise. Ce « bilan de santé » de l'entreprise portant sur la situation financière, le fonctionnement coopératif, l'organisation, la stratégie et la conformité juridique est présenté aux associés lors de l'assemblée générale. La révision coopérative est annuelle pour les SARL sans commissaire aux comptes et quinquennale pour les SA.

  18. Les SCOP : autres atouts La révision permet également au Ministère du Travail de vérifier que la SCOP respecte bien les règles qui lui sont légalement applicables. La liste des SCOP reconnues par le Ministère du Travail est gérée par la Confédération générale des SCOP et publiée chaque année au Journal Officiel. La reconnaissance donne accès à un statut fiscal particulier (notamment l'exonération de la Contribution Économique Territoriale – CET -, ex-Taxe Professionnelle) en contrepartie des contraintes légales comme celles d'impartageabilité des réserves de l'entreprise et à un « accès préférentiel » à la commande publique.

  19. Les SCOP : autres atouts Accès à la commande publique : L'accès privilégié à la commande publique est désormais le même pour les SCOP que pour les artisans, coopératives d'artistes, groupements de producteurs agricoles ou les entreprises adaptées. L'article 53-IV du code des marchés publics définit un « droit de préférence » lors de l'attribution des marchés, à égalité de prix ou à équivalence d'offres. Avantages fiscaux : La SCOP est soumise aux mêmes impôts que toute société de droit commun. Toutefois, en versant beaucoup plus de participation que les entreprises classiques (au moins 25 % des bénéfices), elle réduit d'autant le montant du bénéfice imposable au titre de l'impôt sur les sociétés (IS). Par ailleurs, les SCOP sont exonérées de la Contribution Économique Territoriale (CET).

  20. Les SCOP : autres atouts • Les outils financiers du mouvement : • Les SCOP adhérentes participent au financement du mouvement coopératif. • La cotisation confédérale est distribuée entre Unions régionales, Confédération et outils financiers, dont beaucoup ont été construits en partenariat avec d'autres acteurs de l'économie sociale (ESFIN-IDES, Crédit Coopératif, La Nef...). • SOCODEN (établissement financier géré par les SCOP) propose des prêts participatifs, destinés au financement du besoin en fonds de roulement. • Des prêts personnels aux associés afin de leur permettre de souscrire à nouveau au capital (SOCODEN / Crédit Coopératif).

  21. Les SCOP : autres atouts • SOFISCOP propose un cautionnement des prêts, afin d'éviter aux dirigeants de s'engager sur leurs fonds personnels. • SCOPINVEST, société de capital risque destinée aux SCOP, intervient en fond propre ou quasi-fond propre. • Les Unions régionales des SCOP ont développé des outils de capital-risque complémentaires destinés aux SCOP. • Il s'agit par exemple de Pargest en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et de Transméa en Rhône-Alpes.

  22. Les SCOP : autres atouts Les engagements financiers du Mouvement sont le plus souvent décidés de façon décentralisée (Comités d'engagement financier régionaux). Les outils sont le plus souvent articulés entre eux et un prêt bancaire(au Crédit Coopératif ou éventuellement dans d'autres banques) pour obtenir un effet de levier.

  23. Les SCOP : autres atouts Une assurance pérennité : Les SCOP sont bien armées pour réussir et prospérer. Un exemple : Les coopérateurs décident eux-mêmes de l’utilisation du produit de leur effort. Et on constate qu’ils attribuent une part importante des résultats aux réserves collectives qui deviennent alors source de vie et d’avenir de l’entreprise, et le plus sûr garant de sa pérennité.

  24. Les SCIC Une conception originale : La SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) est un outil pour le développement des territoires, dont la caractéristique principale réside dans le multisociétariat. C’est-à-dire que la SCIC associe et rassemble autour d’un projet commun des partenaires ayant des intérêts de nature différente, et c’est la négociation entre ces intérêts particuliers qui permet la construction de l’intérêt collectif. Le statut SCIC fête en 2012 ses dix ans d’existence effective. Au 31 décembre 2010, on compte 190 SCIC dans le paysage économique français. Ces entreprises sont présentes dans 90 secteurs d’activité.

  25. Les SCIC Un intérêt collectif à négocier : Ainsi, dans un magasin bio sous forme de SCIC, le fait que les clients prennent des parts de capital, aux côtés de salariés et de bénévoles, garantit l’instauration d’un débat (par exemple sur le juste prix de vente des produits), d’où doit ressortir la préservation de l’intérêt collectif. Autre exemple : une SCIC proposant en zone rurale des services aux particuliers de jardinage, repassage et petits entretiens. Parce qu’ils sont présents au capital et impliqués dans les décisions clés, les clients de l’entreprise, mais aussi les bénévoles, les salariés et la collectivité locale débattent, et enrichissent mutuellement leurs points de vue. C’est ainsi que le multisociétariat évite l’appropriation des retombées des actions de la SCIC par une seule catégorie d’associés.

  26. Les SCIC • Une culture commune à inventer : • Cet habillage sur-mesure nécessite néanmoins une grande souplesse de tous les acteurs qui doivent se glisser dans cette nouvelle « peau » et en quelque sorte « muer » pour construire avec les autres associés le projet collectif, en trouvant les convergences et en surmontant les divergences liées aux intérêts particuliers. • Ainsi : • le bénévole doit-il acquérir un minimum de culture économique pour intégrer les contraintes de gestion liées à la nature fondamentalement économique de la SCIC ; • les associés issus du milieu de l’entreprise non coopérative doivent s’ouvrir à une logique d’intérêt collectif et à des principes coopératifs et démocratiques ; • le salarié doit faire l’apprentissage du coentrepreneuriat … • Ainsi se construit pas à pas la SCIC.

  27. Les SCIC Des collèges pour garantir la démocratie : Pour faciliter l’articulation entre les divers intérêts, la Loi sur les SCIC a prévu la possibilité de mettre en place des collèges qui garantissent la démocratie, au-delà du principe - simplificateur dans certains contextes - de la formule « un associé égale une voix ». Chaque projet peut ainsi définir le poids respectif de chaque catégorie d’acteurs au bénéfice de l’intérêt collectif et de la pérennité de la SCIC. Au rang des caractéristiques fondatrices de la SCIC, n’oublions pas de mentionner son caractère non lucratif ou quasi non lucratif qui invite ses associés à rechercher l’enrichissement global de leur territoire et non leur profit individuel. En cela, elle est un outil privilégié de développement des territoires.

  28. Autres formes d’entreprises sociales :les Associations • L’article 1 de la loi du 1er juillet 1901 définit l’association comme • « une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices ». • On peut distinguer, parmi les associations à but non lucratif, les associations militantes et les associations de gestion, lesquelles développent une activité économique. • Les associations peuvent être considérées comme des entreprises sociales quand elles conjuguent un projet économique et une vocation d’utilité sociale.

  29. Autres formes d’entreprises sociales :les Associations • Des limites : • Parvenue à un certain stade de son développement, le statut associatif peut se révéler être une limite pour certaines associations ayant développé une activité économique. • En effet, l’association : • ne peut s’inscrire au registre du commerce et des sociétés, ce qui nuit à sa transparence vis-à-vis des tiers • ne peut pas afficher de capital, lequel est un effet de levier pour l’octroi de prêts bancaires • pré-supose que les salariés ne participent que de manière minoritaire à la gouvernance • n’a pas le droit de conclure un bail commercial • ne bénéficie pas de dispositions fiscales pour les apporteurs de fonds.

  30. Autres formes d’entreprises sociales :les Associations Une passerelle : Depuis 2001, le législateur a prévu une passerelle entre l’association et la coopérative. L’article 28 bis de la loi du 17 juillet 2001 prévoit : « Les associations déclarées relevant du régime de la loi du 1er juillet 1901 ou de la loi du 19 avril 1908 applicable dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin ou de la Moselle peuvent, dans les conditions fixées ci-dessous, se transformer en société coopérative, régie notamment par la présente loi, ayant une activité analogue. Cette transformation n’entraîne pas la création d’une personne morale nouvelle ».

  31. Autres formes d’entreprises sociales :les Associations • Des moyens : • Parmi les moyens facilitateurs favorisant la transformation d’une association en coopérative figure l’apport associatif avec droit de reprise. • Le principe est de permettre à des adhérents de l’association de mettre à la disposition de cette dernière un fonds financier (assimilable au niveau pragmatique à un apport en capital), que l’adhérent futur associé de la coopérative (SCOP ou SCIC) pourra reprendre au moment de la transformation de l’association pour l’apporter au capital de la coopérative. • L’état des lieux : • En France, on compte 730 000 associations employant plus de 1270 000 salariés.

  32. Autres formes d’entreprises sociales :les Mutuelles • Les mutuelles sont réparties en 2 branches : • les mutuelles de santé (encore appelées mutuelles 45), les plus anciennes, • et les mutuelles d’assurance, constituées à partir des années 1930, telles la MAIF (pour les instituteurs) ou la MACIF (pour les salariés de l’industrie et du commerce). • Le principe des mutuelles est que l’assuré (qui cotise pour une couverture de ses risques) soit aussi l’assureur (parce qu’il contrôle la structure couvrant ses risques). • C’est cette caractéristique qui fait dire à Jean-François Draperi, rédacteur en chef de la revue RECMA (Revue internationale de l’économie sociale) : « Les adhérents d’une mutuelle ne sont bien assurés que s’ils sont bons assureurs ».

  33. Autres formes d’entreprises sociales :les Mutuelles • Les principes mutualistes : • primauté de la personne et de l’objet social sur la rémunération du capital, • adhésion volontaire et ouverte, • contrôle démocratique par les membres sur le principe « Un homme = une voix », • conjonction de l’intérêt des membres usagers et de l’intérêt général, • mise en œuvre des principes de solidarité et de responsabilité, • autonomie de gestion et indépendance par rapport aux pouvoirs publics, • excédents financiers destinés à la poursuite de l’intérêt général et au service des membres.

  34. Autres formes d’entreprises sociales :les Mutuelles État des lieux : En France, on compte 2 100 mutuelles employant 55000 salariés et protégeant 38 millions de personnes.

  35. Principe de participation et développement durable La participation de tous au développement durable est un principe de base : le développement durable nécessite des changements de comportements, la sensibilisation de chacun, la participation de tous au processus de décision à travers la démocratie participative… Le développement durable requiert la somme de participations individuelles, à travers des comportements éco-citoyens, responsables et durables en matière de production, de consommation, de choix de vie, de déplacements…

  36. Principe de participation et développement durable Il s’agit également d’informer et d’impliquer les autres dans ces changements d’attitudes. Sur le plan institutionnel, une participation collective est aussi nécessaire pour engager les collectivités territoriales dans la mise en œuvre d'un agenda 21. Tous les acteurs, les habitants, les associations, les entreprises, les élus doivent s’investir dans une action citoyenne, afin de réfléchir et de construire le territoire et leur cadre de vie dans une vision de développement durable.

  37. Dans l’entreprise : principe de participation, développement durable et management responsable Au sein des entreprises, la gouvernance implique également la participation des collaborateurs à l’élaboration de la stratégie de développement durable.

  38. La gouvernance La gouvernance est indispensable à la réflexion et à la bonne application des enjeux du développement durable. Elle est une nouvelle forme de démocratie participative. Elle exige la concertation, la coopération et le partenariat entre tous les acteurs du développement durable. La gouvernance est une démarche de concertation et de prise de décision, qui implique de façon responsable les acteurs ou les populations concernées par les politiques de développement durable et leurs plans d'actions. L'objectif de la gouvernance est d'aboutir à des décisions acceptables par la majorité, dans la mesure du possible, et qui vont dans le sens du bien commun.

  39. La gouvernance • La gouvernance s'applique à toutes les organisations. On parle plutôt de démocratie participative lorsqu'il s'agit de territoires. • Pour les collectivités territoriales, elle implique les citoyens, les élus, les acteurs de la sphère socio-économique et ceux de la sphère politico-administrative. • Elle se déroule en 3 phases : • L'information, qui doit être compréhensible et accessible au plus grand nombre • La consultation, qui consiste à recueillir les avis • La concertation, qui permet d'améliorer et d'enrichir le projet • La démocratie participative est complémentaire de la démocratie représentative. • Elle favorise l'apport citoyen de chacun à la vie de la cité.

  40. La gouvernance • Pour les entreprises, elle implique la participation de toutes les parties prenantes de l'entreprise : • actionnaires • clients / consommateurs • fournisseurs • concurrents • partenaires • pouvoirs publics • investisseurs • associations, ONG • citoyens...

  41. La gouvernance d’entreprise La gouvernance d'entreprise permet l'implication des parties prenantes dans la définition de la stratégie de développement durable, et dans la prise de décision relative à l'administration, la direction et le contrôle de l'entreprise. Investisseurs Groupes de pression Gouvernements Entreprise Clients Fournisseurs Communauté locale Associations professionnelles Salariés

  42. La gouvernance d’entrepriseet le management des Hommes • Aujourd’hui, le manager doit être : • Leader • Coach • Coordonnateur de projets • Animateur de communautés http://videos.lesechos.fr/les-nouvelles-dimensions-du-management-video-4071-257.html Pour conduire, accompagner, coordonner et animer, il s’agit avant toute chose de révéler, de développer les qualités essentielles d’un manager • Ce rôle, c'est de donner du sens : • une direction, mais aussi de la valeur. • Le manager a donc un rôle d’adaptation et de relais. !

  43. Management responsable des Hommes : enjeux Au fil du temps, le management s’est efforcé d'améliorer de manière incessante son action. Aujourd’hui, quels sont les enjeux du management moderne? Principalement - dans un souci d'optimisation et d'harmonisation - d'intégrer l'impact de dimensions nouvelles sur l'art de décider et de gérer : • Prise en compte accrue de la dimension temporelle (recherche d'une cohérence possible entre les horizons de gestion à court, moyen et long terme). • Collecte de l'information et utilisation des savoirs et compétences de tous et de chacun. • Mesure, pondération et responsabilisation des acteurs vis-à-vis du risque. • Respect des intérêts et représentations d'un maximum de parties prenantes aux activités du collectif de personnes ou de l'entreprise.

  44. Management responsable des Hommes : problématiques • La parité • La parité est un concept d'égalité d'état ou d'équivalence fonctionnelle. • Lié au chiffre deux, on le retrouve dans plusieurs domaines : mathématiques, arithmétique, algèbre générale, physique – notamment en mécanique quantique… • En sociologie, la parité fait référence à l'égalité des sexes. • Le principe de parité a pour projet de lutter contre une disparité tant dans le domaine de la représentativité dans les institutions que dans le montant des salaires.

  45. Management responsable des Hommes : problématiques • Lorsqu'il est allégué que certaines catégories sociales subissent une forte disparité entre leur nombre de base et leurs représentants élus, et qu'il existe parfois un handicap de rémunération dans les emplois occupés, notamment dans le secteur public, le principe de parité tente par des lois de combler l’écart subsistant entre égalité de droit et égalité de fait. • Quelques exemples : • Dans le cadre de la défense des droits des femmes, la notion de parité a été avancée pour défendre l'égalité organisée en nombre de sièges ou de postes occupés par les hommes et les femmes dans des institutions (publiques ou privées) qui faisaient apparaitre une discrimination de fait. C'est ainsi que l'on parle de parité dans un parti politique, à l'assemblée nationale, dans une profession. • En France, la loi du 6 juin 2000 sur la parité vise à favoriser l'égal accès des femmes et à des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.

  46. Management responsable des Hommes : problématiques • 27 janvier 2011 : promulgation de la loi relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle. • Ce texte prévoit l’instauration progressive de quotas pour aller vers la féminisation des instances dirigeantes des grandes entreprises, ainsi qu’un système de sanctions financières en cas de non-respect. • Pour aller plus loin : • Ministère du Droit des Femmes http://www.femmes-egalite.gouv.fr/ • Observatoire de la Parité entre les Femmes et les Hommes http://www.observatoire-parite.gouv.fr/

  47. Management responsable des Hommes : problématiques • Une piste de réponses : • La discrimination positive : • elle correspond à l’ensemble des mesures destinées à permettre le rattrapage de certaines inégalités, en permettant la promotion sociale, économique et politique de groupes qui sont ordinairement exclus sur la base de critères sexuels, ethniques, médicaux, linguistiques, socioéconomiques ou territoriaux. • Née aux États-Unis dans les années 1960 et 1970 pour favoriser l'intégration des minorités noire et hispanique, la discrimination positive donne la priorité à ces derniers par rapport aux blancs, par un système de quotas ou de places réservées, afin d'arriver à une égalité dans la représentation raciale aux différents niveaux de la société.

  48. Management responsable des Hommes : problématiques Pour certains, une politique de discrimination positive est justifiée, car elle est à même d'égaliser la façon dont la légitimité d'un groupe ou d'un autre à occuper n'importe quel poste ou niveau social est perçue, et donc de mettre fin à long terme aux préjugés qui entretiennent l'exclusion sociale. Ils soulignent que ces lois sont un moyen, qu'elles sont donc éphémères et ne font pas partie des lois de la société idéale. D'autres contestent ces mesures, qu'ils jugent stigmatisantes envers les catégories qu'elles entendent promouvoir et donc inefficaces pour mettre fin aux préjugés, et discriminatoires envers le groupe considéré comme dominant et qui se retrouve défavorisé par les mesures de discrimination positive.

  49. Management responsable des Hommes : problématiques • « Discrimination positive », une expression contestée • Si certains y voient un exemple du politiquement correct, le mot « discrimination » conserve cependant une connotation extrêmement négative. • On trouve souvent l'expression « égalité des chances » pour désigner cette politique. • D'autres personnes estiment qu'on devrait plutôt employer l'expression « action positive », traduction littérale de l'expression américaine « affirmative action ».

  50. Management responsable des Hommes : problématiques • Autres pistes de réponses : • Mise en œuvre de projets de mentoring féminin, • Politique de parentalité, • Egalité professionnelle…

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