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CARDIOLOGIE

CARDIOLOGIE. BESANCON 2012. PHYTOTHERAPIE ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES. Athérosclérose GENERALE Introduction Physiopathologie Facteurs de risque Thérapeutique - ACTION SUR LES GRAISSES SANGUINES - AGREGATION PLAQUETTAIRE ATHEROSCLEROSE CORONAIRE Physiopathologie Thérapeutique

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  1. CARDIOLOGIE BESANCON 2012

  2. PHYTOTHERAPIE ET MALADIES CARDIOVASCULAIRES • Athérosclérose GENERALE • Introduction • Physiopathologie • Facteurs de risque • Thérapeutique • - ACTION SUR LES GRAISSES SANGUINES • - AGREGATION PLAQUETTAIRE • ATHEROSCLEROSE CORONAIRE • Physiopathologie • Thérapeutique • ATHEROSCLEROSE CEREBRALE • Introduction • Thérapeutique • - PLANTES SPECIFIQUES • - PLANTES ADAPTOGENES

  3. ARTERITE PERIPHERIQUE • EXTRASYSTOLES • Définition • Traitement • - PLANTES ANTIARYTHMIQUES • - PLANTES SYMPATHICOLYTIQUES (ORTHOSYMPATHICOLYTIQUE) • - PLANTES VAGOLYTIQUES • HYPERTENSION • Physiologie et étiologie • Traitement • - PLANTES HYPOTENSIVES • - PLANTES DIURÉTIQUES • - PLANTES RELAXANTES

  4. HYPOTENSION • Définition • Physiologie et étiologie • Traitement • - PLANTES VAGOLYTIQUES ET (ORTHO-SYMPATHICOTONIQUES: • - PLANTES STIMULANTES DU SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE: • - LUTTE CONTRE L'HYPOCORTISOLISME ET L'HYPOALDOSTÉRONISME: • - PLANTES CONTRE L'INSUFFISANCE VEINEUSE • INSUFFISANCE VEINEUSE • VARICES • HEMORROIDES • BIBLIOGRAPHIE • CD roms • Livres • Site Web

  5. ATHÉROSCLÉROSE GENERALE • Introduction • Physiopathologie • Facteurs de risque • Thérapeutique

  6. Introduction • La place des phytomédicaments dans les troubles circulatoires et en cardiologie est importante, elle nécessite un abord très prudent. • De nombreuses plantes contiennent des substances actives tant dans le traitement que dans la prévention des pathologies cardio-vasculaires. • Certaines font partie des plantes extrêmement efficaces et contiennent souvent des substances toxiques. La plupart ont été disséquées jusqu'à en obtenir les principes actifs les plus efficaces et par delà des produits standardisés afin éviter les risques d'intoxication. En effet, la zone de sécurité entre activité et toxicité étant souvent trop faible pour un emploi courant, la standardisation permet une certaine stabilité dans la dose prescrite; c’est le cas de la digitale (Digitalis purpurea), de la belladone (Atropa belladonna) ou de la jusquiame( Hyoscyamus niger). • Des études récentes sont devenues une justification à de vieilles habitudes : la vigne par exemple et son célèbre « French Paradox » ont enlevé toute culpabilité à des usages consacrés de consommation alcoolique ou encore l'utilisation de l'huile d'olive pour son action lipémiante positive qui justifie sa place en première position comme préventif cardio-vasculaire.

  7. PHYSIOPATHOLOGIE • L'athérosclérose est une maladie dégénérative de la paroi artérielle des artères de gros et de moyens calibre caractérisée par l'accumulation de lipides et de diverses cellules, accumulation aboutissant à la formation de plaques d'athérome. • La plaque débute quand les lipides (lipoprotéines LDL) traversent l'endothélium et s'accumulent dans la couche sous-endothéliale. • Cette pénétration des lipides est provoquée par un dysfonctionnement de l'endothélium. • Trois théories expliquent ce processus, elles ne s'excluent nullement : • - La théorie traumatique place comme facteur initiatique les dommages répétés à l'endothélium vasculaire, elle explique la localisation des lésions sur les sites de turbulences sanguines tels que les intersections vasculaires. • - La théorie lipidique donne au dépôt lipidique la primauté de la genèse de la plaque. • - La théorie tumorale considère l'athérome comme un néoplasme bénin résultant notamment de la prolifération des cellules musculaires lisses sous l'effet de carcinogènes chimiques ou viraux. L'influence virale et bactérienne, théorie récente, sera développée dans les facteurs de risques. • Des monocytes pénètrent à leur tour sous l'endothélium, deviennent des macrophages qui accumulent des lipides LDL et se transforment en cellules spumeuses. • Il s'ensuit un remodelage de la paroi artérielle avec obstruction progressive de la lumière du vaisseau. • Deux phénomènes se produisent, le premier est simplement dû au ralentissement de la circulation et se traduit par de l'ischémie progressive; le deuxième est dû à la rupture d'une plaque due probablement à des agents infectieux qui provoque des accidents cardio-vasculaires (ischémiques, thrombo-emboliques) plus brutaux.

  8. FACTEURS DE RISQUES: • Les facteurs de risques lipidiques sont liés au cholestérol, aux lipoprotéines et au taux d'oxydation des LDL. • Le cholestérol est dangereux par ses particules LDL, elles sont transformées par les triglycérides et captées par les macrophages de la paroi, le HDL cholestérol exerce une action protectrice par une augmentation de la clearance du cholestérol des parois vasculaires. • Les lipoprotéines, particulièrement les apoprotéines B, inhibe la fibrinolyse, elles exercent une action athérogène et thrombogène. Leur présence quantitative est liée à des facteurs génétiques, alimentaires (obésité) ou médicamenteux ( bétabloquants, oestrogènes, statines...) • L'oxydation des LDL est un chaînon essentiel pour le développement de l'athérosclérose, malheureusement elle est très difficile à mesurer. • Les facteurs pariétaux de fixation des lipides sont essentiels dans la genèse de la plaque d'athérome. • La baisse des phospholipides dans la paroi artérielle (due à un vieillissement ou à une déficience enzymatique de la capacité de synthèse de cette paroi) entraîne l'apparition de complexes entre les apolipoprotéines de type B et les protéoglycanes, ces complexes sont à la base de la fixation pariétale des lipides. • Les facteurs de risques métaboliques sont nombreux et bien connus : • le diabète, • les troubles de la coagulation, • l'hyperinsulinisme, • l'hyperuricémie, • l'obésité, • l’homocystéinémie • …

  9. Ils ont été étudiés depuis de longues années. • L'homocystéinémie est une donnée plus récente. Il s'agit d'une maladie métabolique héréditaire due à une déficience en méthylène tetrahydrofolate réductase qui dégrade l'homocystéine. Le risque vasculaire est fortement augmenté car l'homocystéine provoque un stress oxydatif important avec augmentation des ions peroxydes et superoxydes, une augmentation des LDL et de l'oxydation de ceux ci. • L'influence des virus et bactéries a été mise en évidence récemment. • La présence d'antigènes cytomégalovirus (CMV) dans les cellules musculaires des parois vasculaires chez les patients confirment un rôle mal connu de ce type de rétrovirus à ADN de la famille des herpès viridans. • En outre on retrouve un pourcentage double d'athérosclérose chez les patients porteurs d'anticorps CMV. • Des recherches récentes montrent les même élévations du taux d'anticorps contre l'hélicobacterpylorii et du chlamydia pneumoniae sur les sites athéroscléreux . • D'autres facteurs de risques ne peuvent être ignorés comme le tabagisme qui élève deux fois et demi la probabilité de faire un infarctus. • Citons encore la sédentarité qui multiplie le risque par deux, le diabète, l'obésité, l'hypertension bien connue, la ménopause, le stress et le rôles des catécholamines circulantes dans la construction de la plaque d'athérome (risque multiplié par cinq). • La localisation de l'athérosclérose peut être cérébrale; elle entraîne alors des troubles du comportement, de la motricité, de la mémoire... ; lorsqu'elle est périphérique elle donne des artérites localisées principalement aux membres inférieurs. • La localisation coronaire de l'athérosclérose donne l'angor que nous développerons de manière plus approfondie.

  10. THERAPEUTIQUE • Si l'alimentation quotidienne était saine, la prévention devrait se limiter aux gens présentant les facteurs de risques développés précédemment. • Outre une nourriture adéquate, la lutte contre l'athérosclérose passera par l'utilisation de plantes agissant sur la lipémie, sur l'agrégation plaquettaire et sur les plantes qui s'opposeront aux spasmes artériels et aux symptômes ressentis par le patient

  11. ACTION SUR LES GRAISSES SANGUINES • Cynara scolymus • Chrysantellum americanum • Vitis vinifera • Olea europea • Glycine max • Huiles alimentaires

  12. Cynara scolymus • L'artichaut présente chez le rat un effet cholérétique, le taux de cholestérol diminue par la stimulation hépatique de l'élimination. Chez l'animal, cette action est due à l'acide 1,5-dicaféyl-quinine. Cette augmentation de l'élimination est retrouvée de manière constante et faible chez l'homme, elle est due aux dérivés phénoliques et joue un rôle en prévention vasculaire.

  13. CYNARA SCOLYMUS • 1. Famille : • Composées • 2. Description :Alimentation : on en consomme le bouton de la fleur : le capitule charnu. • Ce doit être manger aussitôt après sa préparation car des substances toxiques apparaissent au cours du temps. • En effet l’Artichaut contient des enzymes résistantes à la chaleur qui hydrolysent les principes actifs en composés indigestes. • Plante herbacée à rhizome cylindrique, émettant des tiges atteignant 1m de hauteur. Les feuilles basales sont très grandes, pubescentes à la face inférieure. L’inflorescence est un capitule formé de fleurs bleues. Le fruit est un akène ovale à aigrette soyeuse. Récolte en avril - mai. • Les fleurs bleues, sont groupées en capitules entourés de bractées dont la base, charnue, est comestible, ainsi que le réceptacle des capitules.

  14. CYNARA SCOLYMUS • 3. Parties utilisées : • Phytothérapie : Feuille • 4. Principes Actifs : • Un amer : 0.02 à 0.03% de CYNARINE • un amer : cynaropicrine (lactone sesquiterpénique) • présent dans les parties vertes de la plante • (sa teneur est plus élevée peu avant la floraison et pendant la maturation du fruit) • Physiologiquement toute amertume produit un choc dans l’organisme, à la suite duquel des réflexes font travailler les glandes. Un principe amer met en marche le processus de la digestion. Artichaut = digestif • Beaucoup de plantes à amers sont diurétiques  Artichaut = diurétique • Beaucoup de plantes à amers activent la sécrétion de la bile et son écoulement  Artichaut = cholagogue et cholérétique • Stérols : taraxastérol, pseudotaraxastérol, B-sistérol : légers cholagogues • flavononoïdes = hétérosides dérivés de la lutéoline (cholérétique) : cynaroside, scolymoside, cynaratrioside et autres • enzymes : ascorbinase, ainsi qu’un ferment hydrosoluble, à propriété hypoglycémiante • acide chlorogénique et acide caféique : potentialisent l’effet diurétique des sels minéraux : • 12 à 15% de sels minéraux (K,Ca,Mg)

  15. CYNARA SCOLYMUS ARTICHAUT • 5. PROPRIETES: • Cynarine: • +++ Cholérétique intense • Abaisse le taux de cholestérol et est utilisé dans l'hyperlipidémie et l'athéromatose. • Diminue la lipolyse au sein des adipocytes et abaisse ainsi le taux sanguin en cholestérol • (comme acide nicotinique et dérivés). • ++ Action sur le traitement de la lithiase biliaire (relation entre taux de cholestérol sanguin et apparition des calculs). • Action préventive sur les personnes prédisposées à développer une lithiase (comme pissenlit). • Anti-hépatotoxique comparable à celle de la silymarine. • Les dérivés de la lutéoline, l'acide chlorogénique, acide caféique et la cynarine agiraient en synergie. • Dans l'azotémie, la cynarine améliore l'excrétion azotée en provoquant une augmentation de la production d'acide urique par l'épithélium rénal.

  16. CYNARA SCOLYMUS ARTICHAUT • 6. INDICATIONS: • Syst. cardio-vasculaire • Hyperlipidémine, athéromatose • Syst. rénal • Diurétique léger • Adjuvant dans l'azotémie (urémie et albuminurie) • Syst. digestif • Digestif: malaises gastiques: nausées, lourdeurs d'estomac, météorisme et gastralgies • Affections hépatiques et biliaires: (cholagogue, cholérétique et hépatoprotecteur) • hépatite, cholécystite, cholélithiase, stéatose hépatique • Syst. endocrinien • L'oxydase (ferment hydrosoluble)  hypoglycémiant en synergie avec hypolipidémiant (régime)

  17. CYNARA SCOLYMUS ARTICHAUT • . FORMULAIRE: • R/ Teint. Artichaut 10 g • Teint. Boldo 10 g • Teint. Berberis ad 30 ml • s/ 20 gttes 2 à 3x/j. avant les repas (goutte cholagogue)

  18. CYNARA SCOLYMUS Schéma et Indications • Cynara scolymus = Artichaut • Psychologique: • Têtu, bilieux renfrogné >50 ans • SNC : sclérose cérébrale • Organes : • Foie – Vésicule : cholagogue – cholérétique - hépatoprotecteur • Rein : diurétique – élimine acide urique • Estomac : digestifPhase : 3Endocrine : • prolactine • pancréas endocrine • Psychologique : Têtu, bilieux renfrogné > 50 ans

  19. CYNARA SCOLYMUS • S.N.C. : Sclérose cérébrale • Endocrine : • Le ferment hydrosoluble « enzyme Oxydase » est hypoglycémiant en synergie avec hypolipidémiant (régime) : elle diminue le cholestérol et les triglycérides. • L’action s’effectue au niveau de l’hypophyse sur la régulation des transporteurs HDL et LDL • L’Artichaut freine la sécrétion du lait, ses enzymes entrent en compétition avec la prolactine au niveau de ses récepteurs • L’Artichaut donne un goût amer au lait que va téter l’enfant. •  Ne pas le donner aux mères qui allaitent ! • Par contre, l’Artichaut est intéressant pour le sevrage, d’autant que plus en tant que diurétique, il permet de dégonfler les seins.

  20. Organes : • Foie - vésicule : • La CYNARINE est un cholérétique intense ++ (la lutéoline aussi) : • accroît la sécrétion de bile • L’Artichaut est cholagogue : provoque l’évacuation de la vésicule biliaire, la bile passe de la vésicule dans le duodénum. • ==> Insuffisance vésiculaire • ==> Acné • La CYNARINE diminue la lipolyse au sein des adipocytes et abaisse le taux sanguin en cholestérol circulant (comme acide nicotinique et dérivés). • Mais attention au niveau cellulite, la graisse stagne dans les adipocytes. • ==> Hyperlipidémie (dose forte) - Athéromatose • Il existe une relation entre le taux de cholestérol sanguin et l’apparition des calculs • ==> Action préventive sur les personnes prédisposées à développer une lithiase (comme le Pissenlit) • ==> Action sur le traitement de la lithiase biliaire : • cholélithiase – cholécystite : inflammation de la vésicule biliaire où dans plus de 90% des cas, la cause calculeuse est reconnue

  21. CYNARA SCOLYMUS • 6. Phases 3 • Phase 1 Réaction ou excrétion  = augmentation des sécrétions biliaires suite à un repas gras. • Phase 2 Inflammation = crise de foie • Il faut aider l’organisme à excréter pour que l’inflammation ne s’installe pas : • = cholagogue = Chelidonium - Pissenlit • Phase 3 Dépôt de toxines dans les cellules gênant leur fonctionnement = stéatose • Il faut également aider à augmenter les excrétions, mais aussi augmenter les sécrétions de l’organe malade pour éliminer les toxines accumulées • = cholagogue, mais aussi cholérétique = Artichaut • Phase 4 Les cellules se fibrosent : Il ne faut plus drainer, mais les soigner • = Carduus marianus : phase 3 à 6– Chrysanthellum americanum : phase 2 à 6) • Phase 5 Nécrose (Carduus marianus – Chrysanthellum americanum) • Phase 6 Désorganisation (Carduus marianus)

  22. Posologie • Feuille : 30 à 40 g par litre d’eau en décocté • (Verser de l’eau froide sur la plante. Bouillir 3 minutes.) amer • Boire 1 tasse 15 à 30 minutes avant chaque repas • Extrait sec :100 mg à 150mg 1 à 3x par jour avant repas • Si hyperlipidémie : monter les doses à 1 à 2 g par jour • (exemple : 600mg 3x par jour) 2 formes où l’on peut augmenter les doses • Extrait fluide : 15 à 50 gouttes 3x par jour avant repas • Teinture : 25 à 50 gouttes 3x par jour avant repas • T.M. : 30 gouttes 3x par jour • Nébulisat (1/6) : 6x plus concentré que la poudre • 100 à 200 mg 2 à 3x par jour • Si hyperlipidémie : 1 à 2 g par jour • Toxicité : bien toléré

  23. CYNARA SCOLYMUS • On ne l’administrera pas à des mères qui allaitent car freine la sécrétion du lait. • On ne l’administrera pas dans la fermentation intestinale puisque les amers augmentent toutes les sécrétions digestives ==> risque de macération. • Exemples : Drainage du foie : cholagogue • R / Artichaut Teint 10ml • Boldo Teint 10ml • Berberis Teint 10ml • S/ 20 gttes 2 à 3x par jour avant les repas • Ne pas utiliser de radis ni de boldo si la vésicule est retirée car ils contractent la vésicule.

  24. Chrysantellum americanum • Le chrysantellum renferme également des saponosides et des dérivés de l'acide caféique de même qu'une association peu fréquente de flavonoïdes : flavones, flavanone, chalcone et aurone. • Son effet est semblable et mieux illustré que celui de l'artichaut chez l'homme. • L'action sur les sécrétions biliaires et sur les lipides sanguins est reconnue.

  25. Vitis vinifera • La vigne riche en flavonoïdes ( plus de 4 %) est responsable de ce fameux paradoxe français qui montre un taux moindre de troubles cardio-vasculaires dans les régions viticoles malgré un cholestérol semblable ou même plus élevé que dans d'autres régions. • L'explication la plus plausible est un rôle antioxydant du à ces flavonoïdes et entre autres aux kaempferol-3-O-glucosides, quercetin-3-O-glucosides et surtout à la richesse en tannins du vin. • Parallèlement à cet effet antioxydant, le rôle anti-inflammatoire et protecteur vasculaire des flavonoïdes est connu depuis longtemps.

  26. Olea europea • L'action préventive de l'olive est due à la présence d'huile riche en acides gras polyinsaturés, elle est détaillée ci après. • Glycine max • L'action sur les graisses sanguines du soja est attribué d'une part aux isoflavones qui ont un effet direct mais faible sur le taux de cholestérol, mais surtout à la partie protéique dont l'effet sur la lipémie sanguine est reconnu. Le mécanisme d'action est due à une induction des récepteurs LDL dans les monocytes de la paroi des cellules hépatiques.

  27. Huiles alimentaires • Les effets des huiles alimentaires sur les taux de lipides dans le sang sont bien connus et sont nommés effet omega . • L'action des acides gras polyinsaturés se marque dans les effets favorables sur l'agrégabilité, l'adhésivité plaquettaire, l'hyalurogénèse et l'athérosclérose. • Le mécanisme d'action est une diminution des VLDL et triglycérides, une augmentation des HDL, une diminution de la viscosité sanguine, une modification de la chaîne des prostaglandines avec inhibition de l'agrégation plaquettaire. • Les huiles les plus intéressantes sont décrites dans l'ordre croissant d'intérêt.

  28. L'huile de palme saturée à 16 carbones est la moins intéressante, elle contient de l'acide palmitique. Son degré de saturation est très proche de celui du beurre, saindoux, lard. • L'huile d'olive (acide oléique oméga 9) est monoinsaturée à 18 atomes de carbone mais quand elle est bien conservée, elle contient en elle-même un antioxydant dans sa partie insaponifiable qui garde intact son rôle de protection vasculaire d'autant plus qu'elle exerce une action importante de vidange vésiculaire favorisant l'expulsion des lipides. • L'huile de soja, de tournesol (Helianthum annuus ), de carthame et de maïs ont en commun de l'acide linoleïque (oméga 6 ), elles sont polyinsaturées. • L'huile d'arachide et son acide arachidonique sont également polyinsaturés (oméga 6). • L'huile de soja (Glycine max) est la seule avec les huiles de poisson à présenter, outre l'acide linoleïque, de l'acide linolénique (oméga 3)

  29. DIFFERENTS ACIDES GRAS • Acides gras saturés (g) • Palmitique Stéarique • Beurre, fromage, produits à base de viande (saucisses, hamburgers), lait entier et yaourt, tartes, pâtisseries, saindoux, jus de cuisson de viande, margarine solide, huile de coco et de palme.

  30. DIFFERENTS ACIDES GRAS • Acides gras mono-insaturés (g) • Palmitoléique Oléique • Avocat Foie gras et confits d’oie et de canard, Olives, graines de colza, différents types de noix (pistaches, amandes, noisettes, noix de macadamia, de cajou, de pécan), arachide, avocat et leurs huiles.

  31. Acides gras poly-insaturés (g) • Oméga-6Linoléique • Huiles végétales, graines de tournesol, germes de blé, sésame, noix, graines de soja, maïs et leurs huiles. Certaines margarines (lire l’étiquette).

  32. Acides gras poly-insaturés (g) • Oméga-3Alpha-linolénique • Poissons gras : saumon, maquereau, hareng, truite (particulièrement riche en acides gras omega–3 à chaîne longue, EPA ou acide eicosapentaenoïque et DHA ou acide docosahexaenoïque). Noix, colza, graines de soja, graines de lin et leurs huiles (particulièrement riches en acide alpha-linoléique).

  33. AGREGATION PLAQUETTAIRE • Allium cepa • Allium sativum • Populus tremula • Salix alba • Spirea ulmaria

  34. Allium cepa • L'oignon renferme des fructanes, des flavonoïdes et des composés soufrés. • L'action anti-agrégante plaquettaire et fibrinolytique est liée à ses composés soufrés (les diméthyl- et diphényl-thiosulfinate sont tous deux inhibiteurs de la cyclo-oxygénase et de la lipooxygénase). • Il présente en outre une action diurétique et hypoglycémiante vérifiée chez l'animal. • L'action antimicrobienne traditionnellement reconnue est due aux thiosulfinates • Allium sativum • L'ail contient une substance encore non précisée susceptible de diminuer la cholestérolémie et la triglycéridémie chez le rat et le lapin. Il présente chez le rat des effets hypotenseurs. Les propriétés anti-agrégantes plaquettaires sont démontrées in vitro, elles sont dues aux ajoènes, inhibiteurs de la lipooxygénase. Ces propriétés se manifestent cliniquement par une augmentation du temps de coagulation et de saignement et par une action fibrinolytique précieuse s'opposant aux phénomènes de genèse de la plaque athéromateuse. L'action antibactérienne et antimycotique est également cliniquement prouvée. • La composition chimique montre notamment de l'alliine rapidement transformée par l’alliinase en donnant l’alliicine (diallylthiosulfinate) et des composés soufrés. L’alliicine s’oxyde à l’air, donnant du disulfure d’ailyle composant majeur de l’ « essence » d’ail.

  35. Populus tremula • Sa contenance en dérivé d'acide salicylique et sa richesse en flavonoïdes lui donne une action antiphlogistique, antibactérienne et anti-agrégante plaquettaire qui s'oppose à la formation de thrombus. • Salix alba (le saule blanc) • L'efficacité de la plante est proportionnelle à sa contenance en salicylate et dérivés, certaines espèces contiennent jusqu'à 12% de ces dérivés dans l'extraction alcoolique. • L'acide salicylique inhibe la cyclooxygénase et diminue la biosynthèse des prostaglandines E1et E2 , elle agit également sur la synthèse de la thromboxane de manière faible. • Son action anti-agrégante plaquettaire est donc présente mais faible, c'est la plante idéale en prévention. • La présence de tanins comme dans la vigne rouge augmente son efficacité dans la prévention des troubles cardio-vasculaires. • Spirea ulmaria( la reine des prés) • Riche en hétérosides phénoliquessimples et flavonoïdes, la reine des prés est connue traditionnellement pour son activité antirhumatismale, la présence importante d'aldéhyde salicylé et de méthyl salicylate la met en place de tête dans la prévention des troubles vasculaires pour l'action anti-agrégante plaquettaire.

  36. ACTION SUR LA PAROI DES VAISSEAUX • Hippophae rhamnus • Citrus limonus

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