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LES AUTO-ANTICORPS EN PRATIQUE COURANTE

LES AUTO-ANTICORPS EN PRATIQUE COURANTE. Dr. M.Delire Pédiatrie, Immunologie Dr. M.P.Lallemand Biologie Clinique. Les maladies auto-immunitaires: notions générales. Dr.M.Delire. Physiopathologie.

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LES AUTO-ANTICORPS EN PRATIQUE COURANTE

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Presentation Transcript


  1. LES AUTO-ANTICORPS EN PRATIQUE COURANTE Dr. M.Delire Pédiatrie, Immunologie Dr. M.P.Lallemand Biologie Clinique

  2. Les maladies auto-immunitaires: notions générales Dr.M.Delire

  3. Physiopathologie • Les maladies auto immunes sont la conséquence d’une rupture de la tolérance immune aux antigènes du soi. • Les mécanismes de tolérance immune sont: → centraux (thymus et moelle osseuse) → périphériques

  4. Mécanismes centraux de tolérance immune • Les lymphocytes-T auto réactifs sont éliminés au niveau du thymus • Les lymphocytes-B auto réactifs sont éliminés avant sortie de la moelle osseuse

  5. Mécanismes périphériques de tolérance immune • Les mécanismes centraux de tolérance immune sont incomplets, et un certain nombre de lymphocytes auto réactifs y échappent • Ces lymphocytes circulants sont maintenus inactifs par toute une série de mécanismes • Les maladies auto immunes peuvent donc avoir une origine centrale (thymus),ou périphérique

  6. Les lymphocytes-T sont responsables de la grande majorité des maladies auto immunes, car ils sont nécessaires à la production d’auto-anticorps par les lymphocytes-B • Les lymphocytes-B sont responsables de la grande majorité des lymphomes et leucémies, car présentant un taux de mutation 1.000 fois supérieur à celui des autres cellules de l’organisme

  7. Causes des maladies auto immunes • Facteurs de prédisposition génétique → système HLA, → anomalies du système du complément, → anomalies du thymus, etc…. •Facteurs environnementaux → Infections, → hormones (oestrogenes, corticostéroïdes) → radiations, toxines →médicaments, etc…..

  8. Exemples de relation entre phénotype HLA et auto immunité • HLA DR3 → Maladie d’Addison • HLA DR4 → Arthrite rhumatoïde • HLA B27 → Spondylarthrite ankylosante • HLA DQ2 → Hypersensibilité au gluten • HLA DQ8 → Diabète type I • Etc…

  9. Classification générale des maladies auto immunes 1. Maladies auto immunes systémiques dirigées contre antigènes ubiquitaires (ADN, nucléosome, histone, ANCA, etc.) →lupus érythémateux disséminé, → polyarthrite rhumatoïde, → syndrome de Goujerot Sjögren, → sclérodermie, → polymysosite, → vascularites

  10. Classification générale des maladies auto immunes 2. Maladies auto immunes spécifiques d’organes ou de systèmes (quelques exemples) → thyroïdites auto immunes, → diabète insulino dépendant (type I), → maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, → myasthénie grave, → syndrome de Guillain Barré, → sclérose en plaques, → etc., etc., etc,…..

  11. Et en pratique ???

  12. Techniques utilisees • Immunofluorescence • Elisa • RIA • Immunodot

  13. IMMUNOFLUORESCENCE • SUR CELLULES HEP-2 • Sur polynucléaires neutrophiles • SUR COUPES DE TISSUS

  14. CELLULES HEP-2 • Cellules de carcinome laryngé humain • Lames avec puits • Mise en évidence d’anticorps dirigés contre le noyau, les nucléoles, les organites (mitochondries, lysosomes), les filaments (actine) • Fluorescence au niveau du noyau : homogène, mouchetée, centromérique, granulaire, nucléolaire, dots... • Fluorescence cytoplasmique : granulaire, fibres, dense

  15. FLUORESCENCE AU NIVEAU DU NOYAU

  16. Fluorescence homogène

  17. Anti-centromere

  18. Nucleolairehomogene

  19. FLUORESCENCE AU NIVEAU DU CYTOPLASME

  20. Anti-mitochondries

  21. Anti-actine

  22. Polynucleaires neutrophiles (ANCA) • P-Anca • C-Anca • MPO et PR3

  23. Anticorps anti-cytoplasme ANCA • Dépistage par IF sur polynucléaires neutrophiles • C-ANCA et P-ANCA • Anti-PR3 (souvent c-Anca) évocateur de la granulomatose de Wegener • Anti-MPO (souvent p-Anca) sont retrouvés dans la maladie de Churg et Strauss, la polyangéite microscopique et les glomérulonéphrites nécrosantes pauci-immunes. • Ces vascularites auto-immunes sont rares (prévalence < 5/100.000 personnes

  24. COUPES DE TISSUS • ESTOMAC / REIN • ESTOMAC / REIN / FOIE • ŒSOPHAGE • ……

  25. ANTI-ACTINE

  26. ANTI-CELLULES GASTRIQUES

  27. Anti-mitochondries estomac Muscle lisse rein

  28. ELISA - eiadosage immuno-enzymatique sur milieu solide • Utilisation de microplaques ou de « crayons » • Automatisation possible • Dosage de dsDNA, nucléosomes… MPO, PR3

  29. Dot • Le dot est un monotest constitué d’une membrane sur laquelle sont « coatés » en fines lignes parallèles différents antigènes purifiés et caractérisés biochimiquement. • Une tigette synthétique sert de support à la membrane « coatée ». • Cette technique permet en une seule incubation du sérum, de tester plusieurs paramètres en fonction du type de dot choisi (panel d’antigènes). • La lecture du test se fait simplement à l’oeil nu ou via un scanner.

  30. Feuille lecture scanner dot hepatique

  31. Utilité des autoanticorps en medecinegenerale

  32. Un casse-tête pour le médecin ? ???

  33. Auto-anticorps non specifiques d’organe - ana

  34. Anticorps anti-mitochondries • Retrouvés dans 95 % des Cirrhoses biliaires primitives • CBP : femmes de 30 à 70 ans, prurit, asthénie et ictère. • Lésions histologiques (nécrose des canalicules biliaires avec réaction inflammatoire) • AMA pour le DD des pathologies hépatiques cholostatiques.

  35. La cirrhose biliaire primitive CBP • Prurit (peut apparaître pour la première fois au cours d’une grossesse). Un prurit isolé est fréquemment l’unique symptôme inaugural !!! • Fatigue • Signes de cholestase (ictère , hyperbilirubinémie, élévation des PAL…) • Incidence CBP 10 cas/100.00 personnes • Prédominance féminine nette • 90 à 95 % des malades sont des femmes entre 30 et 60 ans

  36. CPB et serologie • Anticorps anti-mitochondries (anti-M2) : retrouvés pratiquement dans tous les cas • D’autres anticorps peuvent aussi être retrouvés (mais toujours en association avec les anti-mitochondries type M2) • - anti-centromères (association avec S. de Crest dans 10 à 20%) • - anti-SSA/SSB (association avec S. de Gougerot Sjögren)

  37. Anticorps anti-muscles lisses et lkm • Unique moyen pour le diagnostic d’une hépatite chronique auto-immune de type I (anti-actine) ou de type II (anti-LKM) • Traitement de choix HCA : corticothérapie • Interferon α contre-indiquéavant de traiter par IFNα pour une suspicion d’hépatite C, il faut rechercher la présence des Ac-muscles lisses (spécificité actine !) et Ac-LKM pour écarter le diagnostic d’HCA

  38. Cholangitesclerosante primitive • ANCA dans 60 à 70% des cas mais PR3 et MPO négatifs • Diagnostic différentiel des hépatites chroniques avec cholostase: → anti-actine: hépatite auto immune type I → anti-LKM: hépatite auto immune type II → anti-mitochondrie: cirrhose biliaire primitive → ANCA: cholangite sclérosante primitive

  39. Quelle strategie ???

  40. maladies auto-immunes • Indications recherche auto-anticorps • Arthrite • Raynaud • Rash cutané • Vasculite • Fièvre d’origine indéterminée • Sécheresse buccale ou oculaire • Faiblesse musculaire proximale • Hématurie, protéinurie • Cytopénies • Thromboses à répétition

  41. Importance des donnees cliniques • La recherche des auto-anticorps ne doit pas figurer dans un bilan de base • Signes cliniques suspects demande auto-anticorps ciblée (restriction INAMI) • Le protocole du laboratoire doit être explicite • Le titrage d’un anticorps anti-nucléaires, la description de la fluorescence observée, la caractérisation éventuelle des antigènes reconnus sont incontournables, les performances du test doivent être documentés • Tout anticorps détecté ≠ MAI

  42. Les limites • La quantification des anticorps peut être imprécise • Variabilité importante selon les techniques • Ne pas confondre spécificité et valeur prédictive positive • Toujours intégrer les résultats de laboratoire au dossier clinique

  43. En resume…. Calibri (Corps)

  44. Merci pour votre attention

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