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LHomme et son environnement

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LHomme et son environnement

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Presentation Transcript


    1. L'Homme et son environnement Aspects bionergtiques Marc Zelter CHU Piti-Salptrire

    2. La BIOENERGETIQUE a pour objet ltude des changes globaux dnergie des organismes vivants La thermorgulation permet dassurer ces changes temprature centrale constante

    3. LHOMEOSTASIE est le maintient de certaines grandeurs physico-chimiques du milieu intrieur trs proche dune valeur donne dite grandeur de rfrence, en dpit des perturbations qui tendent les en carter. Ces grandeurs sont dites rgules

    4. Pour une rgulation donne chaque organisme choisit un compromis de rponses selon une stratgie qui lui est propre Lhomme, le carnivore ou le ruminant ont besoin dnergie et doivent vacuer de la chaleur en maintenant leur temprature centrale constante mais les voies mtaboliques et les mcanismes thermorgulateurs diffrent selon les espces

    5. Biosystme et Ecosystme Un tre vivant peut tre considr comme un biosystme. Un systme est un ensemble dlments matriels ayant des interactions entre eux Ces relations fondent son organisation fonctionnelle Tout ce qui est extrieur au biosystme est lcosystme

    6. Un biosystme ne peut pas tre dfini par son nergie interne W (seules ses variations sont mesurables) mais on peut le caractriser par certaines proprits dont la premire est dassurer sa survie donc une continuelle auto-rplication de sa forme et de sa structure

    7. Pour lutter contre la mort (le dsordre en terme thermodynamique) il doit en permanence se maintenir hors dquilibre en assurant sans arrt le renouvellement de ses molcules et le maintient des grandeurs dites de tension des compartiments qui le composent

    8. Pour cela le biosystme doit produire du travail - travail de synthse chimique - travail osmotique - travail mcanique fait sur des forces internes ou externes

    9. Un biosystme est donc un systme ouvert Il tire son nergie de la transformation de la matire emprunte lcosystme Il rejette de lnergie dans lcosystme, matire et chaleur Tout bilan bionergtique inclut ncessairement un bilan de matire

    10. Les transformations de matire et dnergie dun biosystme sont dsignes sous le terme de mtabolisme

    11. Lnergie est transforme trois niveaux 1- la photosynthse: lnergie radiante est transforme en nergie chimique. Cest la proprit exclusive du monde vgtal dit autotrophe 2- la respiration: lnergie chimique emprunte au monde vgtal est libre par oxydation. Cest la proprit du monde animal dit htrotrophe Ces deux mondes vivent en symbiose

    12. 3- le travail cellulaire dont la forme varie selon les cellules travail mcanique interne: la force appartient au biosystme comme pour le travail de contraction musculaire du myocarde travail interne de synthse chimique - travail osmotique rnal - travail mcanique externe: la force appartient lcosystme comme pour le muscle squelettique

    13. Les ractions de fusion nuclaire solaire sont par lintermdiaire de la photosynthse la source unique de toute nergie biologique sur terre

    15. Flux dnergie dans le monde animal Les processus oxydatifs, dits de respiration, sont la source de lnergie du monde animal Toute lnergie produite par le monde animal provient exclusivement de la scission oxydative des molcules organiques, directement ou indirectement produites par le monde vgtal, et qui portent le nom de nutriments ou substrats nergtiques

    16. Transformation de lnergie dans la cellule La biosynthse, systme ouvert, sige de processus irrversibles, loin de lquilibre, obit ncessairement aux lois et principes de la thermodynamique Ces lois ne prennent en compte que les aspects macroscopiques de la transformation (P, V, T, composition chimique) Elles ne prennent pas en compte les tapes intermdiaires de la transformation (principe de ltat initial et de ltat final) ni ltat atomique de la matire

    17. Toute transformation obit aux deux principes de la thermodynamique

    18. Principes de la thermodynamique Lnergie se conserve quand elle se transforme corollaire: seul compte ltat initial et ltat final Lnergie se dgrade quand elle se transforme corollaire: lentropie de lunivers augmente

    19. La masse des biosystmes constitue une part de lunivers de moindre entropie Le plus grand ordre qui la caractrise nest obtenu quau prix dune augmentation de lentropie de lcosystme Le vivant rejette de lentropie et lensemble bio-cosystme volue de faon telle que lentropie augmente

    20. Application du premier principe de la thermodynamique Le premier principe ne sera envisag que sous langle des transformations nergtiques survenant au terme des ractions doxydation des substrats

    21. Concept denthalpie Lenthalpie est lnergie maximum librable au cours dune raction doxydation ?H= ?W P et V constant ?H peut uniquement tre mesure par raction explosive dans un calorimtre sous forme de libration de chaleur Cest lnergie produite par lorganisme partir dun substrat nergtique condition que les produits terminaux soient les mmes, indpendamment de la voie mtabolique choisie

    24. En physiologie la variation denthalpie ainsi mesure est gale la valeur nergtique dun nutriment On lexprime par mole de substrat oxyd ou plus habituellement par gramme

    25. Inversement comme la quantit doxygne ncessaire loxydation est lie de manire univoque et stochiomtrique la quantit de substrat oxyd on peut exprimer lenthalpie en litres doxygne STPD entrant dans la raction On parle alors dquivalent nergtique de loxygne

    26. Pour un substrat que lorganisme ne peut pas totalement dgrader lenthalpie sera la chaleur dgage pour arriver au stade de dgradation possible dans lorganisme considr

    27. Par exemple, pour les protines qui ne peuvent pas tre dgrade au del de lure, lenthalpie lie la dgradation de lure en ses composants par oxydation devra tre dduite de lenthalpie totale de la dgradation de la protine en ses composants lmentaires pour calculer lenthalpie des protines dans lorganisme

    29. Application du deuxime principe Le travail maximal Wm quune machine thermique peut librer sous forme de travail mcanique partir de lnergie Q quelle absorbe est donne par le principe de Carnot Wm=Q x (T1-T2) / T1= Q - (Q/T1) / T2 Le facteur Q/T1 est lentropie (S) Il correspond la part dnergie non convertible en chaleur

    30. Le travail, encore appel nergie libre parce que reprsentant lnergie fournie convertible sexprime par Travail = nergie libre = Q - T?S

    31. La chaleur ne peut pas tre utilise par les biosystmes pour convertir lnergie en travail car les ractions doxydo-rduction se font T, P, V constants et en solutions dilues Il ny a pas de diffrence de temprature lintrieur de la cellule qui permette de transformer la chaleur en travail

    32. Notion dnergie libre Or le but de la cellule est de faire du travail partir de lenthalpie des substrats Lnergie libre G, dite nergie de Gibbs, se dfinit comme la part de lnergie totale dun systme qui peut tre transforme en travail en conditions isothermes

    33. ?G = ?H - T?S On sait calculer G dans les conditions standard (G0) Lnergie libre de Gibbs reprsente la quantit maximale dnergie que peut donner une mole de substrat lorsquelle est oxyde en conditions isothermes

    38. Exemple de travail interne: le cur gauche Le cur gauche produit une nergie potentielle par synthse chimique trs suprieure celle quil restitue sous forme de travail Lnergie consomme est mesure par la consommation en oxygne du myocarde

    40. Rserves nergtiques Lapport nergtique chez lhomme est discontinu alors que les dpenses sont variables mais permanentes Lorganisme doit donc disposer de rserves de substrats dont loxydation fournira lnergie dans lintervalle des apports

    41. Rserves de substrat Les rserves nergtiques quantitativement les plus grandes sont constitues par les graisses et le glycogne hpatique et musculaire, quantitativement faible mais fonctionnellement important, ventuellement par les protines de constitution

    42. Rserve nergtique La rserve nergtique la plus importante est contenue dans les tissus adipeux. Cest le moyen de stocker le plus dnergie sous le poids le plus faible et sous forme du substrat le plus nergtique La libration des substrats est sous contrle neuro-hormonal complexe

    43. Les rserves sous forme dATP sont faibles et en partie sous forme de cratinine phosphate hydrolysable (15 KJ) Les rserves thoriques couvrent 70 jours de fonctionnement pour une dpense moyenne de 100W, sous rserve dapports en eau, vitamines et oligolments

    45. Mesure des changes dnergie Calorimtrie directe: mesure de la chaleur produite Calorimtrie indirecte: entre dnergie sous forme denthalpie des substrats Dans tous les cas il devra tre tenu compte de la variation de masse du sujet qui reprsente sa variation dnergie interne

    46.

    47. Exemples de dpenses dnergie

    48. Dpense de fonds La dpense nergtique se dcompose en: 1- la somme des dpenses variables lies lactivit musculaire, la thermorgulation, la thermogense alimentaire 2- la dpense de fond lorsque lorganisme est au repos musculaire absolu, la temprature de neutralit thermique, jeun cest dire dans les conditions basales

    49. La dpense de fond reprsente le minimum irrductible au dessous duquel ne peut pas descendre la dpense nergtique lorsque lorganisme est plac dans les conditions basales, cest dire aprs suppression de toutes les dpenses contingentes La dpense de fond est remarquablement fixe chez un sujet donn

    50. Lexistence de la dpense de fond et sa fixit indiquent que le maintien pur et simple de la vie exige une dpense dnergie invariable chez un sujet donn Le travail de synthse chimique reprsente 80% de la dpense de fond. Les 20% restants sont pris par dautres formes de travail

    52. Loi des surfaces

    53. Loi des surfaces et similitudes biologiques La loi de similitude biologique exprime que les tres vivants de mme niveau dorganisation sont btis sur un modle semblable en dpits daberrations ou de fantaisies comme le cou de la girafe et la queue du rat

    54. La loi repose sur lanalyse dimensionnelle des grandeurs et 4 axiomes 1- Il existe une similitude gomtrique entre les tres vivants L1/L2 = l 2- Les masses volumiques sont gales r1 = r2 3- Les temps biologiques homologues sont dans le mme rapport que les dimensions linaires T1/T2 = l 4- Le rapport des volumes L3 et des masses r3 est L13/L23 = l3

    58. Consquences de la loi des similitudes On peut obtenir des dimensions biologiques normalises qui permettent de comparer des individus entre eux Dbit cardiaque/surface corporelle = index cardiaque Tous les sujets normaux ont le mme index cardiaque, modulo la variabilit statistique

    59. Il y a galit des grandeurs intensives: Tempratures Pressions (artrielles, osmotiques) Concentrations

    63. Mtabolisme de base

    66. Chez ladulte sain la valeur du mtabolisme de base est de 45 50 Watts par m2 Il est faible la naissance 40 Watts par m2 Il monte 60 65 Watts par m2 6 ans puis dcrot jusqu 25 ans Il reste stable jusqu un age avanc puis dcrot 40 Watts par m2 Toute dviation de plus de 10% est pathologique

    68. Thermorgulation Lhomme est en fait un animal tropical amenant avec lui son environnement tropical Scholander et al 1950

    69. Lorganisme se dcompose du point de vue de la thermorgulation en deux zones, le noyau et lcorce Le noyau est la zone de production de chaleur Il est constitu des organes perfuss par le sang artriel dont la temprature est maintenue constante Il reprsente environ 80% de la masse corporelle

    70. Le noyau nest pas une fraction constante de la masse corporelle Les diffrents organes ont des activits mtaboliques diffrentes et qui varient avec lactivit La temprature du sang veineux effrent est donc diffrente dun organe lautre et toujours suprieure celle du sang artriel lexception de la peau

    73. La temprature du sang veineux ml est inchange aprs passage dans les poumons et donc la mme que celle du sang artriel Le but de la thermorgulation est dassurer la moindre variation de temprature du sang artriel perfusant les organes

    74. La temprature rectale Tre est un index acceptable de la temprature artrielle La temprature centrale varie de 36,5 37 C dun individu lautre Elle suit un cycle circadien

    76. Le reste de la masse corporelle constitue lcorce On admet que la temprature de lcorce est celle du revtement cutan sus jacent Pour simplifier on admet que la temprature de la peau est la mme en tout point Tcut Elle varie avec la temprature extrieure 33C 25 C, 35 C 34 C La chaleur produite par le noyau scoule travers lcorce

    78. La temprature de la peau doit toujours permettre le transfert de chaleur du noyau la priphrie La peau est le lieu de dissipation de la chaleur vers lextrieur

    80. Transport de chaleur du noyau la peau Par conduction physique au sein des tissus (ngligeable) Par convection sanguine (circulation cutane)

    82. Modes dchanges de la chaleur avec lenvironnement Par conduction lie la diffrence de temprature entre la peau et le milieu Par radiation Par convection (libre ou force) Par vaporation

    84. Effecteurs de la rgulation La vasomotricit cutane Le tissus musculaire et le frisson thermique La sudation, seule efficace lorsque la temprature ambiante est suprieure la temprature cutane Seule la sueur vapore est efficace La perspiration (vaporation deau travers la peau et les voies ariennes) nest pas une rponse thermorgulatrice chez lhomme

    88. Schma de principe dune rgulation Notion de rtro-action ou feedback ngatif

    91. Rgulations conscientes et culturelles Vtements, comportements acquis, abris etc.

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