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Séminaire IGPDE 30 avril 2013

MADE IN FRANCE Les conditions du redressement industriel de la France et de la compétitivité des entreprises. Séminaire IGPDE 30 avril 2013. Grégoire POSTEL-VINAY, Responsable de la stratégie direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services. Sommaire

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Séminaire IGPDE 30 avril 2013

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  1. MADE IN FRANCE Les conditions du redressement industriel de la France et de la compétitivité des entreprises Séminaire IGPDE 30 avril 2013 Grégoire POSTEL-VINAY, Responsable de la stratégie direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services

  2. Sommaire • Un monde en déséquilibres, commerciaux, de croissance, budgétaires, financiers, sociaux, et de gouvernance • Le succès des politiques mercantilistes • L’entreprise du futur : enjeux • Eléments de diagnostic sur la compétitivité de l’industrie et des services en France • Axes de travail • Points sur le pacte de compétitivité pour la croissance et l’emploi, les assises de l’entrepreneuriat, la politique de filières, et chantiers en cours

  3. 1-1 Un monde en déséquilibre : enjeux commerciaux

  4. 1-1 Un monde en déséquilibre : Evolution des excédents et déficits en sur 2002/2011 • Asie du Sud Est : + 4800G$, dont Chine 2300, Japon 1580 ; • achats d’entreprises offshore par la Chine 2012 : 75 G$ • Pays pétroliers et gaziers : + 3000G$ dont • OPEP : + 2000G$, Norvège : +485G$ ; Russie : +690G$ • Etats-Unis : -6000G$ • Europe : Globalement équilibrée, mais une part de la zone euro excédentaire et une déficitaire ; • Hors zone € : RU cavalier seul à -530G$. Dans zone € : • Allemagne 1740G$ D & D+satellites +2440G$ ; • déficit 2000G$ : Espagne (800) Italie (430) Grèce (270) France (210) Portugal (200) • Emergents encore déficitaires : Turquie 290G$, Inde 170G$, Brésil 130G$, Afrique du Sud -110G$

  5. 1-2 Un monde en déséquilibre : croissance, la crise amplifie les différences de croissance qui prévalaient déjà dans le monde : la Chine loin devant

  6. 1-3 Un monde en déséquilibre : déficits budgétaires, la fuite en avant • Pays Revenus Dépenses Déficit/surplus Déficit/surplus (%) Date • Etats-Unis 2,902,000 3,803,000 -901,000 -31,00 % 2013 est (*) • Japon 1,971,000 2,495,000 -524,000 -21.00 % 2011 est   • Chine 1,646,000 1,729,000 -83,000 -4.80 % 2011 est   • Allemagne 1,551,000 1,588,000 -37,000 -2.33 % 2011 est   • France 1,386,000 1,535,000 -149,000 -9.71 % 2011 est (**) • Italie 1,025,100 1,112,000 -86,900 -7.81 % 2011 est   • R-Uni 986,500 1,188,000 -201,500 -16.96 % 2011 est   • Brazil 978,300 901,000 +77,300 8.6 % 2011 est • Canada 660,200 747,800 -87,600 -11.71 % 2011 est   • Espagne 545,200 672,100 -126,900 -18.88 % 2011 est  • Australie 473,200 521,800 -48,600 -9.31 % 2011 est   • Russia 382,800 376,200 +6,600 1.75 % 2011 est • (*) Dépenses fédérales seulement. Dépenses totales ~6T$ ; déficit cumulé 15.000G$ • (**)dont déficits sécurité sociale 22,9 et collectivités locales 1,5 ; excédents agences 8.8

  7. 1-4 Un monde en déséquilibre : Finances, en quête de régulation • - Bâle III Solvency II, mais applications différentes selon les zones du monde • - Taxe sur les transactions financières : des effets différenciés en termes d’attractivité • - CDS, marchés du repo : actions cartellisées d’opérateurs? • - Régulation bancaire : quelques progrès

  8. 1- 5 Un monde en déséquilibre : déséquilibres sociaux et politiques • - Montée des extrêmes dans les pays en crise • - Situation critique du chômage des jeunes, dans l’Europe du Sud et dans une moindre mesure (néanmoins aigue) en France. • En février 2013 : 5,694 millions de jeunes Européens (hors étudiants), soit 23, 5% n'avaient pas d'emploi en Europe, dont Espagne 55.7% Grèce 58,4% Portugal 38,2% Italie 37,8%, Slovaquie 35%, Chypre 32% France 26,2%, Pays-Bas 10,4%, Autriche 8,9% Allemagne 7.7% • Pour mémoire les taux de chômage globaux sont de 10,8% en France et 5,4% en Allemagne. • Les éléments de gouvernance européenne, nécessaires, sont obérés par la défiance croissante induite dans l’Europe par cette situation. • Attente sociétale majeure sur l’emploi, loin devant d’autres préoccupations.

  9. 2 –1 Le succès des politiques mercantilistes : Allemagne, Chine, Corée du Sud, et émules • Chine, Allemagne, Corée du Sud : résultats en termes • Commerciaux • De montée en gamme • De marges croissantes • D’emploi (chômage 5,4% en Allemagne) • A terme de salaires, mais seulement sur une partie de la population (objectifs du 12è plan chinois : doublement ; Allemagne situation différenciée avec sous-traitance). • De flux migratoires (afflux de l’Europe du Sud vers D) • D’investissements • De capacités de rachat offshore. • De % de l’industrie et des services liés dans le PIB • D’influence monétaire Des modèles non reproductibles à échelle mondiale (somme nulle), mais suscitant des émules : BCG, Aspen pour Etats-Unis sur la relocalisation ; stratégie monétaire japonaise ; montée de la politique industrielle au niveau UE ; France : « doit choisir » ; CNI ; Gallois ; « marque France »…

  10. 2 –2 L’industrie importe : enjeux principaux en France • 79% des exportations et importations en France. Sans rétablissement de la compétitivité face à l’Allemagne, pas d’euro à terme, et peu d’Europe. • 85% de la R&D, source d’innovations qui percolent également dans les services (via les TIC, en particulier), et ce dans une économie où l’avenir est déterminé par l’innovation • 3,7M de salariés (y c intérim) directs. 5,2 avec les services à l’industrie. Et environ 1 emploi autre par emploi industriel, avec les effets induits sur les autres services. Intérêt de ne pas dissocier industrie et services à l’industrie. • un secteur à forts gains de productivité, exposé internationalement ; de son efficacité dépendent les marges de manoeuvre pour répondre à d’autres attentes de la société (cf rapport Cotis) • des réponses à l’essentiel des principales attentes sociétales (emploi, logement, santé, énergie, alimentation, transports, sports et loisirs, communication, culture, sécurité... Le tout avec une exigence croissante de développement durable) 09/11/10

  11. 2 –3 Pas de désindustrialisation à l’échelle mondiale, mais des mutations géographiques et de nature • Au XXème siècle, les activités industrielles ont été multipliées par 50, la consommation mondiale d’énergies fossiles par 30, le PNB mondial par 20, la population par 3. • Cette tendance s’est encore accélérée durant la dernière décennie du fait de la croissance rapide des BRICAs. • -> il n’y a pas de désindustrialisation à échelle mondiale, • -> la productivité joue un rôle considérable à long terme • -> il y a une forte concurrence entre les territoires et les pays pour attirer des productions et services appropriées et construire des avantage comparatif afin de répondre aux besoins sociétaux (au premier chef l’emploi). Cela s’est traduit par des mouvements puissants depuis la crise de 2008 en Chine, EUA, UE, Allemagne, France, Japon, Italie, • De plus la préoccupation d’une croissance soutenable augmente, nourrie par la rareté de non-renouvelables(énergie, matières premières…), et implique de nouvelles approches pour les concepteurs de politiques. 09/11/10

  12. 3-1 Enjeux de l’entreprise du futur – son environnement • Diffusion des nouvelles technologies, en particulier numériques, au sein de la société. • Enjeux liés au développement durable (notamment rareté énergétique) et aux mutations sociétales (allongement de la vie, rapport au travail et à l’autorité, travail coopératif, remise en cause des élites). • Montée en puissance des pays émergents et positionnement de l’Europe. (par exemple s’il y a 10 ans F et D avaient les 2/3 de leurs exports vers l’UE, aujourd’hui D a 60% hors UE.. La France pas encore) • Coût du capital potentiellement à la hausse, besoin d’orientation de l’épargne. • RH : besoin de capter des compétences de haut niveau internationalement mobiles et simultanément d’agir en synergie territoriale, impliquant une GPEC territoriale.

  13. 3-2 Enjeux de l’entreprise du futur – modèles d’affaires • Les entreprises de demain seront polymorphes, transgressant les frontières classiques entre services et industries, valeur ajoutée matérielle et immatérielle, entreprise technologique et non-technologique, économie « classique » et économie solidaire. • Elles devront articuler de façon optimale leurs trois empreinteséconomique (croissance et rentabilité), environnementale (préservation des ressources naturelles) et sociale (préservation de la cohésion sociale interne et externe) pour être performantes sur le long terme. • Elles seront collaboratives et travailleront en réseau avec l’ensemble de leur écosystème (autres entreprises, acteurs institutionnels et sociaux, clients, salariés, citoyens) pour concevoir, produire et distribuer leurs produits/services - et dans certains cas leur propre énergie. • Elles utiliseront les nouvelles technologies, notamment numériques, comme levier de création de valeur, même lorsque l’entreprise n’évolue pas dans le secteur technologique. • Elles seront hyper-connectées aux données externes et s’ouvriront pour innover dans une optique de co-création de valeur avec les acteurs de leur écosystème.

  14. 3-3 Enjeux de l’entreprise du futur – organisation et culture • Les entreprises de demain utiliseront et partageront des compétences clés ou rares qu’elles ne pourront financer seules, avec un champ d’action international. • Elles seront organisées suivant une forme moins hiérarchique et moins centralisée, sous l’effet des multiples « intelligences connectées » et des exigences de coopération des nouvelles générations. • Elles seront animées par une cohésion sociale interne nouvelle, fondée sur le dialogue, le respect des collaborateurs, leur bien-être au travail (équilibre de vie) et une répartition incitative à la valeur ajoutée. • Elles requerront des valeurs partagées, une éthique, dans le respect de toutes les formes de diversités, en particulier pour celles qui opèrent à large échelle dans le monde.

  15. 4 – 1 Eléments de diagnostic sur la compétitivité de l’économie et de l’industrie françaises - macro • Surévaluation de notre taux de change réel vis-à-vis de l’Allemagne • Dynamisme relatif du coût du travail • Des prix des intrants plus élevés : immobilier, services • Faiblesse des gains de productivité, manque d’investissement et d’innovation • Une allocation de l’épargne insuffisamment favorable au financement des entreprises, et en particulier des PME • Un taux nominal de l’impôt sur les sociétés parmi les plus élevés de l’OCDE • Un environnement réglementaire et fiscal peu efficace et peu lisible • Barrières à l’exportation • Mauvais déploiement de notre capital humain • Qualité du dialogue social • Faiblesse du taux d’emploi • Inadéquation des compétences 14

  16. 4-1-2 Quelques chiffres clefs de l’économie française • Emploi des secteurs marchands (non agricoles) • En 2012, l’emploi salarié direct s’élève à plus de 18 millions d’emplois • 63 % relèvent du commerce et des services, • 18 % de l’industrie et • 8 % du secteur de la construction • En 2000, l’emploi salarié direct s’élève à plus de 16,8 millions d’emplois • Valeur ajoutée selon la branche d’activité en 2011 (1789 Mds euros) • Industrie 12,6 % • Tertiaire principalement marchand 56,9 % • Tertiaire principalement non marchand 22,6 % • R&D : • 16 Mds d’euros (administrations) et 27,4 Mds (entreprises) en 2010 • Effort global (public/privé) 2,12 % du PIB en 2008 >>> 2,24 % du PIB en 2010 • Effort des entreprises 1,33 % du PIB en 2008 >>> 1,41 % du PIB en 2010

  17. 4-1-3 : le juge de paix de la compétitvité : dégradation des balances courantes Déficit de la balance commerciale de la France en 2010: 51,4 Mds€ 16

  18. IV-1-4 Enjeu N°1 : inverser la spirale de la perte de compétitivité Une perte de compétitivité prix liée à l’accroissement plus rapide des charges en France qu’en Allemagne induit une érosion des marges des entreprises françaises pour conserver des parts de marché. Cette érosion est source de sous-investissement. Il accroît à son tour le différentiel de compétitivité hors prix, laquelle est déterminante.

  19. 4-1-5 Le modèle de rupture de la compétitivitéUn « vase communiquant » entre compétitivité-prix et compétitivité hors-prix sur un exemple Divergence du coût du travail (au moins +10%) Divergence du coût de production (+7%) Divergence des bases industrielles (-8%) Divergence du prix à l’export (+2.5%) Divergence du ratio qualité-prix (« -11% ») Divergence des EBE (-46%) Divergence des efforts de R&D(2000-2007) (-24%) Divergence des critères hors-prix (« -8% ») 18

  20. 4-1-6 Allègement de charges : un poids des cotisations sociales qui obère la compétitivité Source: Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale (CLEISS), Germany Trade & Invest (GTAI)

  21. 4-1-6-2 Aspects spécifiques aux charges : le haut conseil de financement de la protection sociale. Les questions des scénarios , du vieillissement, de l’âge de départ à la retraite

  22. 4-2-1 La compétitivité « coût » passe aussi des services moins chers et plus performants : il faut plus de concurrence, et des entreprises de services plus grandes. Barrières à la concurrence sur le marché des biens et services • Le coût du travail dans les services aux entreprises est 25% plus élevé en Francequ’en Allemagne • L’industrie dépense 130 milliards d’euros de rémunérations et 130 milliards d’euros de consommations intermédiaires de services 21

  23. 4-2-2 Une contribution insuffisante des services à la croissance de la productivité ; => regroupements, plateformes, TIC, RH etc Croissance de la productivité des services, pondérée par la part des services dans le PIB Croissance de la productivité de l’industrie, pondérée par la part de l’industrie dans le PIB Source : OECD Compendium of Productivity Indicators 2008

  24. 4-2-3 Productivité : Un retard français sur le parc de robots Diminuer la part de main d’œuvre en dessous de 20% du prix de revient semble un objectif moyen réaliste. Si le coût de la main d’œuvre est déjà inférieur à 20%, le retour sur investissement de la robotisation est plus incertain et d’autres actions (par exemple un meilleur « sourcing » des matières premières, voire une délocalisation) seront considérées comme plus rentables.

  25. 4-3 Construire plus : l’évolution des prix de l’immobilier contribue aux écarts de compétitivité entre pays, poussant les salaires, et l’épargne loin des entreprises 24

  26. 4-4-1 Hors coût : Un déficit d’innovation et de R&D malgré des dispositifs publics parmi les plus généreux Dépense intérieure de R&D des entreprises et incitations fiscales 25

  27. 4-4-1-2 Il est nécessaire d’augmenter les dépenses de R&D privée en France ; et d’agir plus en aval sur l’innovation Source: Eurostat 2008 . Une R&D privée faible notamment du fait du manque de spécialisation de l’industrie française sur les secteurs de haute technologie Aides à l’innovation versus aides à la R&D : Frascati ou Oslo? Innover pour vendre (marketing, design.. ) Le crédit d’impôt innovation.

  28. 4-4-1-3 La France dispose aujourd’hui du CIR le plus attractif du monde ; PME 28% du CIR; ETI : 40% ; trésorerie

  29. 4-4-1-4 Stimuler l’innovation des PME par les achats publics: le SBIR • Inciter à la coopération entre grands organismes de recherche et PME innovantes, point faible du système de valorisation de la recherche français • Exemples aux USA (« Small Business Innovation Research »), Royaume-Uni et Pays-Bas + recommandation du rapport Retailleau • 1% du budget des principaux organismes de recherche en France représenterait 100M€ / an • Aux USA, 1 financement SBIR / 5 se traduit par une création d’entreprise • Coût budgétaire nul. Peu susceptible de brouiller le paysage français des aides à l’innovation

  30. 4-4-1-5 les technologies clés à horizon 2015 - 7 grands domaines - « Proximité » du consommateur + 12 TC 5. transports 12 TC 3. environnement 12 TC 6 TC 6. bâtiment 1. chimie - matériaux 17 TC 4. énergie 10 TC 7. santé, alim. 17 TC 2. technologies de l’information de la communication

  31. 4-4-1-6 Exemple : Chimie – Matériaux – Procédés : points saillants de l’analyse Enjeux • Développement durable • Recyclage • Transfert (R&D/PME/Industrie) • Acceptation Sociétale

  32. 4-4-1-7 Les investissements d’avenir représentent ~12,5 Mds€ pour de grands programmes sectoriels

  33. 4-4-1-7-2 Très haut débit : accélérer le déploiement • En France, 5,5 M foyers (sur 27 M) sont éligibles au très haut débit… • …mais seulement 13% de ces foyers sont abonnés

  34. 4-4-1-7-3 Très haut débit : de nouvelles orientations • Programme « très haut débit » (2010) qui repose sur des déploiements privés (opérateurs) et publics (collectivités) • Table ronde du 27 juillet 2012 présidée par Fleur Pellerin et Cécile Duflot • Nouvelles orientations : • Garantir la couverture de 100% de la population en très haut débit d’ici 2022 et offrir un « vrai haut débit » (3 à 5 Mbit/s) pour tous d’ici 5 ans ; • Alimenter le fonds de financement des déploiements publics ; • Renforcer l'appui de l’Etat aux déploiements publics ; • Abondement du FANT.

  35. 4-4-2 Hors coût : Une situation compétitive qui dépend beaucoup de la taille des entreprises et de leurs marchés locaux, national, européen ou mondial Source: Roland Berger

  36. 4-4-3 De grandes entreprises qui comptent sur la scène mondiale ; la problématique du (dé)couplage avec les PME et les territoires, ou le « who is us »? Sur les 500 plus grandes entreprises mondiales (chiffre d’affaires), 32 sont françaises. Quelques exemples: Carrefour (2ème grand distributeur mondial), Michelin(leader mondial du pneumatique), Accor (leader européen de l’hôtellerie), Thalès (leader européen de l’électronique militaire), Sanofi-Aventis (3ème entreprise mondiale de pharmacie), LVMH (leader mondial du luxe), etc…

  37. 4-5 Une épargne abondante mais très insuffisamment allouée au financement des entreprises (cf propositions récentes sur l’orientation de l’épargne : rapport Berger/Lefebvre et assises de l’entrepreneuriat) 36

  38. 4-6-1 Exportations et chaînes de valeur : besoin d’un territoire attrayant pour les grandes entreprises, de plus d’ETI, de plus d’entreprises de croissance, de plus d’innovation

  39. 4-6-2 Des entreprises trop petites en France (trop peut d’entreprises de taille intermédiaire et les PME exportent surtout dans un ou deux pays ; intérêt de la création du statut d’ETI et de le faire vivre.

  40. 4-7 Un marché du travail qui requiert un dialogue dialogue social rénové. Les accords de janvier MEDEF/Syndicats et leur entérinement législatif 39

  41. 4-8 Une inadéquation entre l’offre et la demande de compétences

  42. 4-9 Des atouts en faveur d’une meilleure visibilité et perspectives : la politique de filières, le CNI • Les services et technologies de l’information et de la communication • Les éco-industries (dont industries de l’énergie) • L’aéronautique • L’automobile • Le ferroviaire • Le naval • La chimie et les matériaux (dont chimie verte) • L’industrie et les technologies de santé • Le luxe et la création • Les industries des biens de consommation et de l’aménagement • L’agroalimentaire et les agro-industries • Le nucléaire.

  43. 4-9-2 des dynamiques différenciées

  44. 4-9-3 Et une conjoncture macroéconomique également différenciée • La conjoncture mondiale en 2012 L’économie mondiale est en crise, en proie à des facteurs d’instabilité récurrents (bulles puis défiance généralisée). Malgré le dynamisme des pays émergents, l'activité économique mondiale ralentit, la crise européenne étant aujourd'hui la plus forte. PIB 2012 • Etats-Unis + 2.0 Japon +1,9 Chine + 8,4 Monde + 3,3 Royaume-Uni + 0,5 Allemagne + 0,7 France + 0,5 La France en Europe l’activité économique stagne 4 trimestres d’affilée. • La demande interne pâtit du recul des dépenses de consommation des ménages, alors que les exportations progressent à peine. • L’anémie de l’activité pourrait se prolonger en raison du recul de l’emploi, de la montée du chômage, de la réapparition de tensions sur les prix des matières premières et de l’amplification des nécessaires efforts budgétaires.

  45. 4-10-1 Des atouts territoriaux : infrastructures, pôles de compétitivité, IET

  46. 4-10-1-2 Un territoirerelativementattractif pour les investisseursétrangers Avec 529 projets accueillis en 2009, la France était sur la 2ème marche du podium européen, derrière le leader incontesté, le Royaume-Uni, mais devant l'Allemagne qui se rapproche et la dépasse en 2012 ; IED = 25% investissements et responsables de plus du 1/3 des exports une augmentation inattendue du nombre de nouvelles implantations industrielles (+24%) en parallèle de fermetures de sites qui en atténuent la portée Source : Ernst and Young (2010)‏

  47. 4-10-2 Mais La position compétitive française baisse dans les classements internationaux, plombée par les niveaux de prélèvements et la complexité fiscale et du droit social

  48. 4-10-3 La destination de capitaux « France » vue par l’AFII

  49. 4-10-4 La simplification de la réglementation représente un gisement de 3 à 4% de PIB et constitue une des principales marges de manœuvre pour améliorer l’attrait pour les investissements • La complexité administrative représenterait un coût de l’ordre de 3 à 4% du PIB pour les entreprises, et qui touche surtout les TPE/PME (les déclarations courantes peuvent absorber jusqu’à 1/3 de la VA des entreprises sans salarié), soit 70 à 80 milliards d’économies possibles • A partir de la source fiscale, on estime que la suppression totale des seuils en termes d’effectifs salariés (10, 20, 50) pourrait se traduire par la création de jusqu’à 65 000 emplois selon le type de « lissage » retenu autour des seuils sociaux. • Enjeu majeur souligné par le Président de la République dans son discours du 28 mars 2013, puis dans les assises de l’entrepreneuriat du 29 avril 2013

  50. 4-11-1 Quelques aspects internationaux : politique européenne • Un accroissement significatif des moyens dévolus à la R&D et à l’innovation sur 2014-2020 par rapport au précédent programme cadre • Mais des taux de retour faibles (et 15% de PME) • La question des fonds structurels • La question de la relance par les infrastructures – la BEI • L’impact des mesures monétaires récentes : réduction significative de taux en 3 mois pour des maturités courtes dans l’Europe du Sud ; maintien de taux bas en France. • Quel niveau d’inflation acceptable en Allemagne pour réduire les dettes souveraines? • Le marché intérieur • L’improbable quoique nécessaire coordination des mesures compétitives des Etats membres

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