The conservation role of captive African wild Dogs (Lycaon pictus)

1. Levenez Aurélie Levin Bérengère Groupe 33 The conservation role of captive African wild Dogs(Lycaon pictus) TP de génétique 2ème doctorat

3. Plan • Introduction • Résumé de l’article • La démographie • La génétique • La réintroduction dans le milieu sauvage • Les institutions de reproductions en captivité • Les organismes de sauvegarde • Discussion • Sources

4. Introduction

5. Les données du problème • Chute de la population: 6000 lycaons sauvages confinés là où la population humaine est basse. • Les meutes survivantes s’isolent →↘Ne→↘variabilite génétique →drift génétique→EXTINCTION.

6. Causes du déclin? • Aucune certitude. • 1) fragmentation de leur habitat: besoin de grands espaces mais repoussés,persécutés par les fermiers et chasseurs et augmentation de la population africaine. • 2) compétition avec les grands carnivores: hyiènes et lions:↘du nombre de lycaon viables. • 3) épidémies de rage et maladie de Carré tansmises par les chiens domestiques.

7. Quelques données comportementales • Forment de grandes meutes • 12 petits par portées. Meilleure survie des petits quand beaucoup d’individus s’en occupent. • Structure sociale au sein de la meute: 1 femelle dominante, le reste pour la plupart des mâles,dont un dominant. seul le couple dominant participe à la reproduction.

8. Les femelles matures sont rejetées. elles se regrouperont avec un groupe de mâles. les femelles sont apparentées entre elles ,les mâles aussi mais aucun lien de parenté entre mâles et femelles → se préserve de la consanguinité.

9. Résumé de l’article

10. 427 lycaons captifs dans le monde • Dont 107 en Afrique du sud. Ce sont eux qui participent au programme • 3 périodes de prises de données: (1985-1990 ) (1991 –1996) (population vivante en 01/1997)

11. Buts de l’article: • Mesure des caractéristiques génétiques et démographiques de la population captive de Lycaons par un studbook • Identifier les contraintes associées à la poursuite de ces programmes de reproduction en captivité • Recommandations pour l’amélioration de l’ensemble de ces programmes de sauvegarde

12. La démographie

13. Données collectées • Origine: captif ou sauvage • Date de naissance • Identité père , mère • Sexe • Lieu de résidence • Date de transfert, date de la mort

14. but • Déterminer: Quelle est la taille de la population La distribution de l’age Composition en mâles et femelles Age clé de survie et de fertilité

15. résultats • La population captive a augmenté: 3 en 1954 , 40 en 1990, 107 en 1997 • 79% de la population = adultes en âge de se reproduire Mâles et femelles en même proportion →la population est capable de croitre rapidement. • Sur 40 couples: 106 mises bas. • Taux de reproduction des mâles ↗

16. 15 couples apparentés 12 non apparentés 13? • Espérance de vie:10 ans. • Taux de mortalité des petits dans les 30 jours post naissance:63%!!! →nourriture adéquate? →stress des cages?

17. Génétique

18. Génétique • Constats: • La diversité génétique a augmenté de 1991-96 • L‘effectif efficace Ne est resté pratiquement stable: 20 individus • Le coefficient de consanguinité a diminué de 1991-96 • Augmentation significative de fondateurs de 1985-91 et de 1991-96 MAIS on constate une contribution inégale de ces fondateurs au pool génétique des animaux captifs

19. Génétique: points forts • Par l’introduction de nouveaux fondateurs et une meilleur sélection des couples reproducteurs, on a constaté entre 1991-96: • Une diminution de la consanguinité et de la parenté • Une amélioration de la diversité génétique

20. Génétique: points faibles • Participation inégale des fondateurs, provenant de lycaons sauvages (sur 16 individus, 5 n’ont pas eu de descendants) et mauvaise répartition de ses animaux entre les institutions • Malgré un accroissement important de la population, l’effectifs efficace(NE) reste bas (20 individus)→ • Or Ne>50 pour prévenir la consanguinité dans une population!!!

21. Rappel: Ne, Effectif efficace Nombre d’adultes qui contribuent au ‘pool génétique’ à chaque génération Nombre d'individus dans une population qui participent à un moment donné au processus reproductif Ne < N = nombre total d'individus (la taille de recensement d'une population). Populations humaines: Ne  N/3.

22. Ne: Effectif efficace Sexes séparés: Ne = 4 Nm Nf / (Nm + Nf)

23. Le vortex F Augmentation de F (diminution de H) (augmentation du drift) Diminution de Ne Diminution de N Diminution du taux de reproduction Extinction

24. Ne: Effectif efficace Ne peut être augmenté en: • évitant les accouplements consanguins • faisant contribuer tous les individus à la génération suivante • réduisant la variance dans les descendants Règle de trois: Ne > 50 pour prévenir consanguinité Ne > 500 pour assurer une viabilité à long terme

25. Génétique: améliorations • Meilleure coordinationentre les plans de reproduction impliquant des tests génétiques concernant la capacité de reproduction entre deux individus avant de les accoupler . • Échange de matériel génétique entre les différentes institutions.

26. La réintroduction dans le milieu sauvage

27. La réintroduction dans le milieu sauvage • 6 réintroductions d’annimaux nés en captivité: ECHEC • Pourquoi? • Incapacité des lycaons à s’adapter à leur environnement: incapables de chasser, ils sont morts de faim • Proie de grands prédateurs: lions, hyènes • maladies (plus sensibles que les lycaons sauvages)

28. Pour éviter les accouplement consanguins →implique de libérer des animaux non apparentés provenant de différentes institutions. • Mais contraire à la structure de la meute qui comprend des individus fortement apparentés →meutes préformées se sont désintégrées

29. Nouvelles possibilités: • Relâcher un noyau de femelles apparentées avec un noyau de mâle d’origine différentes • Encore mieux: former une meute comprenant un groupe d’animaux élevé en captivité d’un sexe et un groupe d’animaux sauvages capturé d’un autre sexe.

30. Les institutions

31. Les institutions: points forts • Elles ont contribuées : • à la diminution du taux de consanguinité dans les populations captives de lycaons • à faire avancer la recherche concernant les problèmes inhérent à la reproduction(d’espèces) en captivité. • au développement de techniques de vaccinations pour les animaux sauvages

32. Les institutions: points forts • Ce sont des sites d’éducation du public concernant la complexité de la sauvegarde des prédateurs

34. Les institutions: points faibles • Manque de coordination des différentes institutions se traduisant par: • Un nombre élevé de couples apparentés • Une contribution inégale de fondateurs à la reproduction • Une proportion importante de Lycaons ne sont pas intégrés aux stratégies de reproduction en captivité

35. Les institutions: points faibles • Comment y remédier?Avoir recours à: • Un screening génétique des lycaons • Insémination artificielle • Échange de reproducteurs entre les institutions • De nouveaux fondateurs

36. Les institutions:points faibles • Le taux élevé de mortalité (63%) infantile traduit un problème concernant les couples formés en captivité. Cet aspect nécessite une recherche approfondie. • Ces centres devraient être capable de « produire » des lycaons avec des origines génétiques connues pouvant être réintroduit dans la nature. C’est le rôle à terme de ces institutions.

37. Rappels:Conséquences de la consanguinité • Accouplement infructueux • Diminution de la taille des portées • Augmentation de la mortalité infantile

38. Les organismes de sauvegarde

39. Les organisations de sauvegarde • Les organisations doivent collaborer avec les institutions: • Comme « source d’approvisionnement » de lycaons sauvages qui serviraient de mentors aux lycaons élevés en captivité lors de réintroduction • Les institutions sont essentielles dans cette initiative de conservation des lycaons et il faut une coopération étroite entre institutions et organisations

40. La coopération entre institutions et organisme de sauvegarde n’est pas encore effective: • La plupart des réintroductions ne concernent que des lycaons élevés en captivité. • Les institutions sont très indépendantes les unes des autres dans leur fonctionnement • Les autorités de sauvegarde ne considèrent pas encore les programmes de reproduction en captivité comme une part importante dans l’initiative de sauvegarde des lycaons

41. Discussion

42. La sauvegarde des lycaons en Afrique comporte plusieurs aspects en interdépendance

44. les populations captives: finalité • La réintroduction serait nécessaire en Afrique centrale et de l’ouest mais aucun animal ne possède le génotype approprié et le nombre d’animaux restant dans ses zones est trop faible pour mener un programme de reproduction en captivité • Intérêt de l’insémination artificielle?

45. En Afrique du sud, la réintroduction pourrait créer une métapopulation comprenant des meutes à faible effectif. • Mais nécessité d’une surveillance de la variabilité génétique et des réserves • Limitation économique!

46. Chance de survie en fonction du nombre d’individus • Grande population(100 individus) • Nombreuses mises bas. Si il y a une grosse catastrophe, la meute se repeuplera rapidement • Persistance de plus de 50 ans • Une condition: plus de 5000 km²!!! • Or la population africaine augmente, donc si pas de mesures pour sauvegarder leur territoire, la population va se désintégrer.

47. Petite population (50 individus): • Menace d’extinction • Il faudrait augmenter les liens entre meutes pour former des plus grandes métapopulations • Meute de moins de 20 individus: • Grande probabilité d’extinction • Cas de nouvelles populations fondées par réintroduction ou reste de population • Vulnérable à n’importe quelle menace touchant la mortalité juvénile ou adulte • Importance de créer des connections avec des grandes populations

49. Sources • The conservation role of captive African wild dogs (Lycaon pictus) Frantzen,M.A.J/Ferguson,J.W.H/de Villiers,M.S, Biological Conservation, aug 2001 • Internet • www.canids.org/PUBLICAT/AWDOCTPL/wldogtoc.htm • www.canids.org/SPPACCTS/awildog.htm • www.honoluluzoo.org/african_hunting_dog.htm