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C A M B R A I. Diaporama de Jacky Questel. Cambrai est situé dans la région du Nord Pas-de-Calais et le département du Nord (59). Cambrai, tout le monde connaît cette ville que sa bêtise a rendu célèbre. Mais attention ! Une délicieuse Bêtise ! .
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C A M B R A I Diaporama de Jacky Questel
Cambrai est situé dans la région du Nord Pas-de-Calais et le département du Nord (59).
Cambrai, tout le monde connaît cette ville que sa bêtise a rendu célèbre. Mais attention ! Une délicieuse Bêtise ! La bêtise de Cambrai est une friandise élaborée à Cambrai. Il s'agit de bon-bons aromatisés à la menthe et rayés de sucre caramélisé. Les bêtises ont la forme d'un petit coussin et sont un des bonbons à l'ancienne les plus connus. On les aromatise aujourd'hui à différents parfums. Deux fabricants perpétuent la tradition de la bêtise de Cambrai et s'en disputent la paternité : les confiseries Afchain et Despinoy. Leur origine remonterait aux environs de 1850. Leur invention résulterait d'une erreur de manipulation, une "bêtise".
Cambrai est une ville magnifique, une ville fortifiée dans laquelle on entre par la porte. Vous me direz que, rentrer par une porte, c’est assez normal. Alors, dites-moi aussi : votre ville ou votre village a-t-il une porte pour garder son entrée ? Voici donc la Porte de Paris, ancienne Porte Saint Sépulcre. Témoin des remparts érigés à la fin du XIVème siècle, elle constitue, jus-qu’au démantèlement des fortifications à partir de 1892, le lieu de passage obligé vers le sud de la ville. Cet endroit stratégique doit être invulnérable en cas de siège. Les archères des tours, le pont-levis, la herse, les assommoirs percés dans la voûte et la vaste salle de garde à l’étage assurent la défen-se de la porte lors des assauts. Vous ne voyez pas bien ce que sont les assommoirs ? Rassurez-vous moi non plus. Mais Google me l’explique : Un assommoir est une arme servant à assommer son adversaire. Dans une place forte, il s'agit d'une trappe placée au-dessus d'un couloir étroit permettant aux défenseurs de laisser tomber des projectiles divers sur l'assaillant.
La Porte de Paris côté ville est beaucoup moins austère (diapo-sitive précédente) La photo ci-dessus, prise sur In-ternet, vous permet de mieux vous faire une idée de cette porte fortifiée, très impressionnante, qui, bien sûr, était incluse dans l’enceinte fortifiée de la ville. Dans toute la ville sont apposés des panneaux avec notices explicatives. Regardez bien la première diapositive de la Porte de Paris. Ce panneau nous disait : À la frontière entre le Saint Empire romain germanique et le Royaume de France, la ville est contenue très tôt dans une enceinte. Réédifiée au XIVème siècle,elle est renforcée par la construction d’une citadelle en 1543. Amé-lioratios et perfectionnements sont apportés à l’ensemble des fortifications jusqu’au démantèlement en 1892. Les éléments conservés illustrent l’évolu-tion de l’architecture militaire du Moyen Age au XIXème siècle.
Mais ce sont aussi des jardins. Rassurez-vous, ce n’est pas une nouvelle dé-coration d’avant-garde, mais la brouette et la pelle d’un paysagiste de la ville parti un peu plus loin faire le plan de sa journée de travail avec son chef.
Voici les renseignements donnés par deux panneaux sur l’évolution de la ville : Evêché dès le VIème siècle, Cambrai connaît au Moyen Âge un pro-digieux essor urbain autour des fondations religieuses. Archevêché à partir de 1559, la ville devient, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, un lieu de diffusion des arts baroque et classique. De grands chan-tiers de reconstruction sont encouragés par les archevêques Fénelon et Vanderburch. La Révolution met un terme à cette apogée, mais places, rues et monuments témoignent encore de l’importance de ce passé religieux. A partir du XVIIe siècle, la brique et la pierre se substituent au bois et au torchis. Les rues médiévales, étroites et sinueuses, font place à des voies respectant les nouvelles règles d’urbanisme édictées après la prise de la ville par Louis XIV en 1677. Les grands aménagement de XIXe siècle contribuent à améliorer le cadre de vie et favorisent l’extension de la ville. Les reconstructions importantes après les deux guerres mondiales, et l’utilisation du bé-ton, donnent un nouvel aspect au centre ville.
La cathédrale Notre-Dame de Grâce de Cambrai est à la fois basilique et ancienne église métropolitaine (ancien siège de l'archevêché de Cambrai regroupant les diocèses suffragants d'Arras et de Lille). L'ancienne cathédrale de Cambrai ayant été détruite pendant la révolution, le siège épiscopal fut transféré en 1804 dans l'église de l'abbaye du Saint-Sépulcre, qui date de la fin du XVIIe siècle. Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 9 août 1906.
La cathédrale possède en outre deux titres de gloire : cette icône précieuse, qui donne son nom à la cathédrale, puisque c’est Notre-Dame de Gràce, Cette icône fait partie des peintures de la Vierge que la tradition attribue à St Luc. Elle a aussi un lien étroit avec Berna-dette Soubirous (oui, oui, Bernadette de Lourdes !) Celle-ci disait à un prélat qu’aucune des statues ou images re-présant Notre Dame de Lourdes ne lui rendait en fait justice. On lui porta, alors qu’elle était religieuse, un album avec beucoup de peintures de Marie, qu’lle examinait, dit l’évêque présent, avec beaucoup d’attention. Et, voyant cette icône, elle s’écria : « la voilà ! C’est elle ! »
Fénelon en 1715 fut inhumé dans sa cathédrale. Pendant la période révolutionnaire son cercueil fut brisé. Napoléon Ier ordonna de rechercher ses restes. Le sculpteur David d'Angers fut chargé d'exécuter le monument funéraire dans la nouvelle cathédrale. Le 16 août 1823, le maire de Cambrai posa la première pierre. Lors de l'inauguration, le 7 janvier 1826, et le transfert des ossements, le 22 du même mois, on put admirer un gisant de marbre très expressif : corps soulevé, regard illuminé, mains modelées avec délicatesse, draperies heureusement rendues… Au-dessus du gisant, ont été refaits, en 1995, des ornements de marbre disparus au cours de la guerre de 1914 : des guirlandes de feuillage avec un calice surmonté d'une hostie. Au-dessous du gisant, 3 beaux bas-reliefs : de droite à gauche • Fénelon, précepteur du duc de Bourgogne, • Fénelon pansant des pauvres et des blessés après la bataille de Malplaquet, • Fénelon ramenant une vache à un paysan qui l'avait perdue.
Construite en 1595 durant l’oc-cupation espagnole, d’où son nom de "maison espagnole", cette maison à pans de bois et pignon sur rue est le dernier exemple de ce type de construc-tion, très répandu du Moyen-Âge jusqu’au XVIIe siècle. Les murs porteurs sont en pierre, la façade en encorbellement est en bois, et le pignon est bardé d’ar-doises. Le rez-de-chaussée est réservé au commerce, le loge-ment se situant à l’étage. Avant de devenir le style repré-sentatif de toute une période, ce type de construction était des-tiné à limiter la surface au sol, base de l’impôt, en permettant d’augmenter la surface utilisable aux étages.
Cambrai compte plusieurs belles maisons de style Art Nouveau.
Mais d’autres bâtiments peuvent arborer une allure bien plus sévère…
Porte ou arc de triomphe ? portail de l'ancien archevêché, place Fénelon, conservé il est actuellement un portail de la préfecture
Et je dois avouer que je ne sais pas non plus ce qu’était cette entrée de souterrain. Mais j’ai aussi, dans mon dossier de photos, une reproduction de panneau : Au XIIIe siècle, le château de Selles est une véritable forteresse de grès de 15 mètres de haut, de forme polygonale et flanqué de 6 tours dont une gé-minée. Il a alors une double fonction : assurer la défense de la porte de Selles et de l’Escaut, et asseoir l’autorité du comte-évêque sur les cambré-siens. Il est en partie remblayé au XVIe siècle. À l‘intérieur des tours sub-sistent de niveaux de salles voûtées d’ogives. Elles sont reliées entre elles par un système original de gaines, couloirs aménagés dans l’épaisseur des mu-railles et utilisés comme pri-son dès le XVIe siècle. D’é-mouvants graffiti gravés dans les murs reflètent les engagements politiques et religieux des détenus.
Tout de même, avant de vous quitter une photo du beffroi. Bien entendu, on peut y monter, et la vue est magnifique ! Cela vous dit ? Bon courage !!!
Un dernier regard, une dernière photo. Au revoir, Cambrai ! A bientôt… peut-être !
Photos : Yvonne.Texte : JackyDocumentation de l’office du tourisme Musique : Juan Jose Mosalini : Bandoneon – che bandoneon Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/