1 / 19

LE JEÛNE EST-IL BENEFIQUE POUR LA SANTE?

LE JEÛNE EST-IL BENEFIQUE POUR LA SANTE?. Dr Yassine BRAHIM clinique Anne d’Artois BETHUNE Association AMAF. introduction. le jeûne mois de ramadan est une éducation spirituelle, constitue également une grande occasion de d’améliorer notre hygiène de vie

lobo
Télécharger la présentation

LE JEÛNE EST-IL BENEFIQUE POUR LA SANTE?

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LE JEÛNE EST-IL BENEFIQUE POUR LA SANTE? Dr Yassine BRAHIM clinique Anne d’Artois BETHUNE Association AMAF

  2. introduction • le jeûne mois de ramadan est une éducation spirituelle, constitue également une grande occasion de d’améliorer notre hygiène de vie • Les changement des habitudes alimentaires durant le mois du jeûne • Possibilité de perdre du poids • Amélioration de l’auto contrôle et éducation pour une meilleurs censures des désire: occasions d’arrêter de fumer et toutes autres habitudes toxiques

  3. CHANGEMENTS PHYSIOLOGIQUES DURANT LE JEÛNE • ESTOMAC: baise de la production de l’acide gastrique • PANCREAS: baisse de la production de l’insuline et augmentation des hormones hyperglycémiantes. • Foie: libération du stock en glycogène, principale réserve en glucose • Vésicule biliaire: concentration des biles pour le prochain repas • Intestins grêle: baisse des sécrétions digestives permettant une contraction régulière toutes les 4 heures. • Gros intestin : augmentation de la réabsorption d’eau

  4. Dans un premier temps: Production du glucoses à partir acides aminés ( la base des protéines) : néoglucogenèse • Augmentation de la consommation des acides gras libres • Production des corps cétoniques à partir des lipides dès 5éme jour du jeûne , ce qui permet d’épargner le capital protéique de l’organisme (consommation par le cerveau essentiellemnt)

  5. QUELS IMPACTS DU JEÛNE SUR LA SANTE ? • Le système cardio-vasculaire : - baisse du LDL cholestérol liée au jeûne -meilleurs contrôle de la pression artérielle diurne - probablement bénéfique pour éviter les poussées d’insuffisances cardiaques congestives par baisse du 10% du volume sanguin -augmentation des sécrétions des prostaglandines : -contribue par ses mécanismes à la baisse sensibles des AVC et des événements cardiaques majeurs (Infarctus du myocarde,

  6. Système cardio-vasculaire 2 - chez le patient hypertendu, le jeûne est recommandé si respect des prises médicamenteuses +++(possibilité à l’heure du Souhour et rupture du jeûne) -Chez les cardiaques : infarctus, troubles de rythme, insuffisant cardiaque…. : le jeûne n’est possible que quand il est bien cadré par l’équipe médicale avec prises médicamenteuses méticuleuses

  7. Le diabète gras et le jeûne • L’hygiène alimentaire est toujours la base du traitement du diabète de type 2 (diabète gras) • Un jeûne avec une alimentation équilibrée et non excessive le soir, constitue une excellent moyen de contrôle glycémique chez le diabétique de type 2 • L’activité physique –même très modérée- est fortement recommandé après le repas du rupture du jeûne (TARAWIH) • Tout à fait possible en cas d’absence de ttt par insuline ou par médicaments hypoglycémiant (biguanides)

  8. Le diabète et le jeûne • Autoriser l’alimentation à haute indice glycémique seulement au moment de rupture du jeûne ( dattes) • Par ailleurs, L’alimentation doit rester très équilibrée et modérée essentiellement chez les sédentaires • Privilégier les légumes et les céréales à cuisson lentes • Limiter les sources et les apports des sucres rapides +++

  9. Les signes d’hypoglycémies

  10. A qui le jeûne est-il déconseillé ? • Si vous êtes diabétique, le risque de complication est particulièrement élevé : • si vous êtes fréquemment sujet aux hypoglycémies (c’est-à-dire que le taux de sucre dans votre sang est trop bas par rapport aux besoins de votre organisme) ; • si vous avez fait une hypoglycémie sévère dans les 3 mois qui précèdent Ramadan ; • si vous ne savez pas bien reconnaître les signes de l’hypoglycémie • si vous contrôlez mal votre glycémie ou si votre diabète est mal équilibré ; • si vous avez eu des problèmes aux yeux ou au cœur. • Les personnes ayant subi une chirurgie de l’obésité ne doivent pas faire le Ramadan, de même que les femmes enceintes.

  11. Le jeûne et le diabète: quel risques? • La déshydratation, liée à la perte en eau de l’organisme, notamment en période chaude. Elle peut se manifester par de la sécheresse dans la bouche, des crampes, des nausées, des vomissements et des palpitations cardiaques. La déshydratation augmente également le risque de formation de caillots dans les vaisseaux sanguins. • L’hypoglycémiepeut survenir lorsque vous jeûnez. Elle se produit lorsque le taux de sucre dans votre sang est trop bas par rapport aux besoins de votre organisme. L’hypoglycémie peut avoir des conséquences graves : perte de conscience, convulsions ou encore crises d’épilepsie. Elle peut se manifester de manière plus ou moins forte : confusion, vertige, somnolence, nervosité, maux de tête, irritabilité, transpiration, faiblesse, élévation de la fréquence cardiaque, sensation de faim. • L’hyperglycémie survient lorsqu’il y a trop de sucre dans le sang. Ce risque existe au moment de la rupture du jeûne. Une hyperglycémie peut se manifester par de la fatigue, une soif très forte, des maux de tête, des difficultés de concentration, une envie fréquente d’uriner et une perte de poids.

  12. Quelles précautions dois-je prendre lorsque je jeûne ? • Vous devez impérativement surveiller votre glycémie, au moins deux fois pendant le jeûne et une fois avant le premier repas qui le suit. • Pendant le jeûne, si votre glycémie descend en-dessous de 0,60 g/l, (0,70 g/l dans les premières heures qui suivent le début du jeûne) ou si elle est à 3 g/l, il faut rompre le jeûne et consulter votre médecin. • Il convient également de limiter l’activité physique et sportive durant la période de jeûne, tout particulièrement en cas de forte chaleur, pour limiter le risque de déshydratation.

  13. Dois-je suivre mon traitement en période de jeûne ? • Certains traitements contre le diabète exposent aux hypoglycémies pendant le jeûne. • Si vous suivez un traitement par insuline ou si vous prenez un traitement par voie orale (comprimé ou gélule), il est indispensable de consulter votre médecin qui vous indiquera quels médicaments doivent être arrêtés ou réduits, et à quel moment vous devez les prendre.

  14. Comment gérer mes repas ? • Bien se lever pour le SOUHOUR +++ • Privilégiez les sucres lents et les fibres : blé, semoule, céréales, légumes secs (pois chiches, haricots secs, lentilles)…ils vous permettront de stabiliser votre glycémie et vous aideront à réduire les fringales et la sensation de faim. • Buvez beaucoup (eau, boisson chaude sans sucre ou édulcoré…). • La rupture du jeûne vous expose à un risque élevé d’hyperglycémie. Il faut donc être particulièrement prudent à ce moment. Par conséquent, • Privilégiez en premier lieu les sucres rapides, par exemple avec quelques dattes pour faire remonter votre glycémie. • Ensuite, revenez aux sucres lents. • Dans tous les cas, évitez les aliments grascomme ceux cuisinés avec le smen, les bricks et les aliments frits, limitez les pâtisseries... • Il est également essentiel de boire beaucoup pendant cette période (eau, thé sans sucre ou édulcoré…).

  15. Pathologies ou le jeûne est bénéfiques • La goutte: permet de baisser l’acide urique> • L’obésité: à condition de suivre une alimentation équilibrée et non excessive associée à une activité physique régulière après les repas • Les pathologies digestives: ulcères gastriques, diverticuloses, risques de cancer colorectal, les troubles fonctionnels digestifs++ • Maladies cutanées : la déshydratation diminue les risques infectieux cutanés , baisse des sécrétions graisseuses , des toxines et amélioration des allergies

  16. Dans tous les cas, en présence de maladie chronique • Le jeûne doit être autorisé et accompagné par le médecin • Ne pas oublier , supprimer ou sauter les prises médicamenteuses • ‘’ jeûnez et vous garderez la bonne santé’’ !

  17. I : Ces examens sont considérés comme compatibles avec le jeûne (non interrupteurs du jeûne)selon le conseil international de fatwa (à Djedda 1997) • : Ces éléments ne sont pas considérés comme incompatibles avec le jeûne (non interrupteurs du jeûne) • 1 – les collyres ophtalmiques, les collyres oculaires, les lavages oculaires : collyres nasaux ou pulvérisations nasales tant qu’il est évité d’avaler ce qui passerait par la gorge • 2 – les comprimés sublinguaux pour le traitement de l’angine de poitrine ou autre maladies coronariennes tant qu’il est évité d’avaler ce qui passerait par la gorge • 3 – tout ce qui pourrait entrer dans le vagin : pour nettoyage ou analyse ou vaginoscopie ou toucher vaginal • 4 – l’utéroscopie ou le stérilet ou tout ce qui entre dans l’utérus • 5 – tout ce qui entre au niveau des voies urinaires externes : urètre chez l’homme ou chez la femme : comme urétroscopie, dilatation urétrale ou produits de contraste, radioscope ou traitement ou lavage urétral. • 6 – percer une dent, ou arracher une molaire, le lavage buccal ou toilette dentaire pour le dentifrice ou pour le seewak tant que l’on évite d’avaler tout ce qui passerait par la gorge

  18. Ces examens sont considérés comme compatibles avec le jeûne (non interrupteurs du jeûne) suite • 7 – les lavages buccaux, les gargouillements, les pulvérisations buccales locales tant qu’il est évité d’avaler tout ce qui passerait par la gorge • 8 – les injections sous cutanées, intra musculaires, intra veineuses à l’exception de l’injection des solutés nutritifs • 9 – l’oxygène nasal ou buccal • 10 – l’anesthésie par les gaz anesthésiants tant qu’il est évité d’injecter aux patients des solutions nutritives • 11 – tout ce qui entre au corps par pénétrations cutanées comme les préparations dermatologiques lipidiques, les crèmes ou pommades dermatologiques à usages thérapeutiques • 12 – l’angiocoronarographie diagnostique ou interventionnelle pour angioplastie que ce soit au niveau des coronaires ou les artères extra cardiaques

  19. Ces examens sont considérés comme compatibles avec le jeûne (non interrupteurs du jeûne) suite et fin • 13 – les cœlioscopies diagnostiques ou chirurgicales • 14 – les ponctions biopsies d’organes (foie…) tant qu’elle n’est pas accompagnée par l’injection de solutés nutritifs • 15 – les fibroscopies œso-gastro-duodénales tant qu’elles ne sont pas accompagnées par l’injection de produits nutritifs ou autres • 16 – les injections intra lombaires ou intra cérébrales à buts thérapeutiques, des ponctions lombaires • 17 – des vomissements spontanés (à la différence du fait de provoquer un vomissement volontaire)

More Related