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KYSTE HYDATIQUE DE LA PLEVRE PIEGES DIAGNOSTIQUES

KYSTE HYDATIQUE DE LA PLEVRE PIEGES DIAGNOSTIQUES. M. Chiha 1 , R. Mustapha 1 , H. Bouthour 2 , Y. Helal 2 , S. Sayed 2 , A. Bouaziz Abed 1 1-service de pédiatrie, Hôpital Mohamed Tlatli, Nabeul 2- service de chirurgie pédiatrique, Hôpital Habib Thameur , Tunis. INTRODUCTION.

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KYSTE HYDATIQUE DE LA PLEVRE PIEGES DIAGNOSTIQUES

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Presentation Transcript


  1. KYSTE HYDATIQUE DE LA PLEVRE PIEGES DIAGNOSTIQUES M. Chiha1, R. Mustapha1, H. Bouthour2, Y. Helal2, S. Sayed2, A. Bouaziz Abed1 1-service de pédiatrie, Hôpital Mohamed Tlatli, Nabeul 2- service de chirurgie pédiatrique, Hôpital Habib Thameur, Tunis

  2. INTRODUCTION • Hydatidose : fléau mondial • En Tunisie : problème de santé publique • Antropozoonose, connue depuis Hippocrate due à l’infection par l’echinoccocusgranulosus : forme larvaire du Taenia du chien • Hydatidose pleurale demeure rare : 1 – 2 % des localisations intrathoraciques même en zone d’endémie. • L’imagerie joue un rôle important dans le diagnostic positif • Les auteurs rapportent une observation pédiatrique de KH pleural dans sa forme primitive en précisant les difficultés diagnostiques

  3. OBSERVATION • Garçon âgé de 3 ans ½ d’origine rurale, admis pour convulsions généralisées brèves dans un contexte de fièvre aigue (24 h), • Examen physique : • 0° = 39,4°C , constantes hémodynamiques stables, dyspnée, syndrome pleural gauche. • Biologie : hyperleucocytose à polynucléose ; CRP = 144 mg/l.

  4. Radio thorax(face) : Épanchement pleural gauche de grande abondance avec déviation du médiastin à droite

  5. Radio de profil pré-opératoire

  6. Echographie thoracique : épanchement pleural de faible abondance à contenu échogène partiellement cloisonné.

  7. TRAITEMENT – EVOLUTION (1) • Antibiothérapie IV à large spectre (CG3 + vanco) • mais persistance de la fièvre avec dyspnée

  8. TDM Thoracique: Epanchement pleural gauche de grande abondance avec poumon collabé au niveau du hile

  9. Ponction pleurale : liquide séreux légèrement trouble, transudat = 1400 leucocytes/ml (PN +++) et culture bactériologique négative. • Drainage thoracique : 100 – 120 ml x 2 jours puis 10 ml • Thoracoscopie: nombreuses adhérences avec fausses membranes sans épanchement pleural + poumon complètement hépatisé (fig. 3, 4) • Bronchoscopie peropératoire : normale

  10. Fig. 3 : thoracoscopie :adhérences + fausses menbranes

  11. Fig. 4 : thoracoscopie : fines adhérences avec fausses membranes

  12. Biopsie pleurale : présence de fragments de membranes hydatiques feuilletées • Échographie abdominale : normale • Diagnostic : kyste hydatique pleural primitif

  13. Traitement - Evolution • Traitement chirurgical : toilette pleurale avec libération des adhérences. • Traitement médical : albendazole x 2 mois • Suites opératoires simples

  14. Radio post-opératoire

  15. COMMENTAIRES (1) • L’hydatidose est une maladie endémique en Tunisie (prévalence = 14/100 000 habitants) • Mode de contamination répartition géographique en faveur du milieu rural (+ 3 / 4cas) • Âge moyen : 7-8 ans en moyenne (notre malade est agé de 3 ans)

  16. COMMENTAIRES (2) • Le Kyste hydatique peut siéger dans différents tissus en dehors du foie et des poumons : cerveau, cœur, muscles...etc • Les localisations intra thoraciques et extrapulmonaires sont très rares (7,4 % des cas), caractérisées par des signes clinico-radiologiques atypiques  problèmes diagnostiques et thérapeutiques •  Le diagnostic est souvent fait en peropératoire (le cas de notre malade)

  17. COMMENTAIRES (3) • Le kyste hydatique de la plèvre est exceptionnel : 1-2 % de l’ensemble des localisations intra thoraciques et 7,1% des localisations extra pulmonaires. • 3 formes sont à distinguer : • Forme secondaire à la rupture intra pleurale d’un KH du foie, pulmonaire (6-9 % des cas) ou diaphragmatique. • La greffe accidentelle per opératoire : des phénomènes d’ordre mécanico-infectieux = pneumothorax (2-6 % des cas), hydro pneumothorax voire pleurésie purulente. une réaction allergique (risque d’anaphylaxie)

  18. COMMENTAIRES (4) • forme primitive : le cas de notre malade • 1,29 % des cas : implantation du parasite arrivant par la circulation générale avec absence quasi constante d’ATCD d’hydatidose compliquée d’ouverture dans la plèvre. • selon Soenner et al (2009) = sur 14 adultes ayant un KH primitif, il a été rapporté la 1ère localisation pleurale primitive. • Marghli et al (2011) ont rapporté un cas clinique de pneumothorax révélateur d’hydatidose pleurale primitive chez une femme enceinte de 23 SA.

  19. COMMENTAIRES (5) • La symptomatologie clinique non spécifique est secondaire aux phénomènes de compression des structures vitales avoisinantes. • Elle est dominée par les douleurs thoraciques et la dyspnée.

  20. IMAGERIE (1) • joue un rôle essentiel dans le diagnostic positif et le bilan d’extension. • La Radio thorax standard n’est pas contributive : opacité de tonalité hydrique, périphérique sans bronchogramme aérien de forme oblongue à grand axe parallèle à celui de la plèvre se raccordant en pente douce.

  21. IMAGERIE (2) • Echographie thoracique : est contributive dans 77 % des cas. Images multi kystiques ou hydro aréiques dans les KHP rompus Dans un grand nombre des cas, elle montre la membrane proligère pathognomique du KH doublant en dedans le périkyste.

  22. IMAGERIE (3) • TDM thoracique : montre une masse liquidienne souvent bien limitée, comportant des fines cloisons et précise les rapports du kyste avec les structures avoisinantes, exceptionnellement , le KH peut refouler les muscles intercostaux érosion des côtes et saillie à la surface thoracique.

  23. IMAGERIE (4) • IRM thoracique : aspect caractéristique de kyste multi vésiculaire avec un bas signal sur les séquences en SE pondérées en T1 et un signal élevé sur les séquences en T2 ne prenant pas le contraste.

  24. Dans notre observation, ni la radiographie du thorax ni l’échographie, ni la TDM thoracique ni l’aspect macroscopique en peropératoire n’ont permis une orientation diagnostique. La preuve diagnostique n’a pas été faite qu’après étude histologique des biopsies pleurales.

  25. TRAITEMENT • Traitement chirurgical : ablation du matériel hydatique et périkystectomie partielle ou totale. • Traitement médical : anti helmintique : (albendazole x 3 mois) en cas de CI à la chirurgie ou en complément pour éviter les récidives. • Traitement préventif : contrôle vétérinaire des abattages et une bonne hygiène alimentaire et des mains.

  26. CONCLUSION • Le kyste hydatique de la plèvre est une pathologie rarissime. • Le tableau clinique est souvent atypique posant des problèmes diagnostiques. • Le diagnostic repose sur l’imagerie mais celle-ci peut prêter à confusion dans la forme primitive de l’hydatidose pleurale. • Dans ces formes primitives exceptionnelles l’histologie peut être d’un grand apport.

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