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2. a- Soins imm?diats. Docteur C. VISNELDA DOUZAIN CUMP R?gionale REUNION. 3. Soulagement de la souffrance psychique du Sujet au sortir de l'enferApaiser le stressSi trauma (on ne le sait pas d'embl?e)Att?nuer le sentiment d'abandon d?termin? par l'effroiRenouer le fil de la vieMettre du langa
E N D
1. 1 PRISE EN CHARGE DES VICTIMES D’EVENEMENTS POTENTIELLEMENT PSYCHOTRAUMATISANTS a – Soins immédiats
b - Soins post-immédiats
c – Soins différés
2. 2 a- Soins immédiats
3. 3 Soulagement de la souffrance psychique du Sujet au sortir de l’enfer
Apaiser le stress
Si trauma (on ne le sait pas d’emblée)
Atténuer le sentiment d’abandon déterminé par l’effroi
Renouer le fil de la vie
Mettre du langage là où les mots ont disparu
4. 4 Fonction d’accueil Lors du trauma et de l’effroi, de la rencontre avec le réel de la mort (le néant), il y a perte du langage et rupture avec la communauté des hommes
Il s’agit de réintégrer le sujet dans communauté des vivants
5. 5 Présence dans le registre de la fraternité humaine
Aller à la rencontre du Sujet
Prendre acte de sa souffrance
Regarder, toucher, parler
L’aider à mettre des mots
Apaiser, contenir, rassurer
Ne pas l’abandonner (accueil manqué peut être grave)
Accueil facilite retour du sujet dans sa famille et la prise de parole
6. 6 Fonction d’interlocution Expérience du néant n’est pas communicable
Sujet a vécu quelque chose de radicalement différent des autres
Il faut néanmoins entrer en relation
Circonscrire l’événement et tous les ressentis associés
Parole met de l’ordre dans le chaos et repousse un peu l’horreur
1er contact favorise en général prise en charge ultérieure
Docteur C. VISNELDA DOUZAIN
CUMP Régionale REUNION
7. 7 Defusing (désamorcer) Dialogue souple permettant l’expression des premières émotions
Recadrer « ici et maintenant », mettre de la temporalité
Commencer à se distancer de l’horreur
Pas le temps du debriefing
C’est une crise, un moment dynamique, on étouffe pas tout
Rencontre assez brève
Transmission de quelques informations
Prévoir le débriefing
Rédiger un certificat initial
Parfois traitement type ATARAX
Prévoir moyens de retour du sujet
8. 8 A ne pas faire On ne dédramatise pas
On ne déculpabilise pas
On ne banalise pas
On ne surenchérit pas
9. 9 Si c’est un groupe :
Echange, chacun s’exprime, réagit
Circulation assez libre
Rester bref
Préparer les soins ultérieurs
10. 10 Stress adapté : contact plus classique
Stress dépassé :
Sidération : accompagner jusqu’à la sortie du mutisme
Agitation : apaiser, rassurer, contenir, si nécessaire sédation et hospitalisation
Toujours penser aux fonctions primaires : faim, soif, froid
Répondre en premier lieu aux besoins exprimés si c’est possible, c’est déjà de l’accueil, du Soin
11. 11 b- Soins post-immédiats Débriefing psychologique
12. 12 Le débriefing est un acte thérapeutique qui cherche à permettre aux individus d’élaborer (ou de commencer) leur expérience traumatique
13. 13 Buts (F. LEBIGOT) Apaisement du Stress
Soulagement rapide
Diminution voire disparition des symptômes
Effet sur le Trauma est plus complexe
Production d’une parole créatrice
Travail de symbolisation
Débarrasse le trauma de sa force morcelante
Permet de mettre la victime sur la voie de l’élaboration d’une expérience ineffable
14. 14 Sens (F. LEBIGOT) Individuel : transfert – lien de parole
Parole de la victime est puisée dans stock des signifiants déjà possédés ? la circulation de la parole lui permet de réintégrer le monde des vivants
Collectif : transfert groupal
Ont tous été (ou presque) dans le royaume des ombres. La circulation de la parole permet au groupe :
De retrouver sa place dans la communauté des hommes
De se dégager de la fascination du Néant
15. 15 Principes du Debriefing Reparcouru très précis de l’événement traumatique
Toujours du point de vue du Sujet
Sujet relate parfois seconde/seconde
Les sensations corporelles perçues
Les émotions que cela a suscitées
Sujet relate parfois seconde/seconde
Les faits perçus
C’est un récit qui se construit de l’avant jusqu’à l’après événement
Docteur C. VISNELDA DOUZAIN
CUMP Régionale REUNION
16. 16 Déroulement Présentation des debriefeurs
Présentation du débriefing
Enoncé loi de confidentialité
Faire démarrer la séance
Trouver un premier locuteur
Récit très rapide souvent
Aider à énoncer sensations, émotions et idées
Pas de jugement sur les émotions
Entrecroisement de récit : veiller à rendre la parole à celui qui a été interrompu
Pas de positionnement du thérapeute comme celui qui sait
Le savoir est du côté des victimes
Évoquer brièvement les possibles symptômes
Certificat si nécessaire
Préparer rendez-vous individuels
Clore séance sur retour à la vie, un projet, une envie
17. 17 Les Debriefeurs - Débriefing est une méthode de soins
- Il faut donc des thérapeutes psychiatres, psychologues et infirmiers psychiatriques
- Savoir entendre la parole
- Savoir décrypter son sens profond
- Savoir répondre ou se taire
- Savoir aider à parler celui qui ne dit mot
- Savoir repérer les subvectives pathologiques
Parle trop (histrionique)
Psychotique
- Savoir être inventif
- Savoir contrevenir aux règles dans certains cas
* Debriefeurs en collectif toujours 2
1 mène la séance
Le deuxième à distance
Peut repérer des choses et les réintroduire plus tard
Peut accompagner quelqu’un à l’extérieur si besoin
18. 18 Indications du débriefing Débriefing collectif :
Groupes constitués
Groupes s’étant constituée pendant l’événement
Débriefing individuel :
Groupes aléatoires,
Groupes constituées, mais fonctionnant mal ou divisés,
Groupe comprenant un éventuel responsable de l’événement,
Victime unique
19. 19 Contre Indications Debriefeurs les cherchent auprès de la hiérarchie et service médical
Si un membre du groupe est responsable de l’événement
Groupe fonctionne mal (conflit, critique du chef…) ? si pas repéré avant ? transformer la séance en groupe de parole
Troupe d’élite impossible de montrer sa vulnérabilité puisque tout repose sur une confiance absolue
Otages à réfléchir avant en fonction de la position mise face aux ravisseurs
? familles : positions très divergentes
Docteur C. VISNELDA DOUZAIN
CUMP Régionale REUNION
20. 20 Quand et où Toujours attendre que la victime ait reconstitué un équilibre émotionnel et ait remis en place des défenses contre les images mortifères
Idéal J2 – J7
Il n’est jamais trop tard
Jamais sur le lieu où s’est déroulé l’événement
Idéalement à proximité de ce lieu
21. 21 Durée Séance Pas de limite de temps fixé au préalable (en pratique, en moyenne 2h)
Clôture du débriefing résulte toujours d’une évidence (fatigue, tout est dit, changement dans le climat du groupe)
2ème débriefing ne sert à rien même si tout n’a pas été dit
Faire suivi de rencontres individuelles où les choses pourront se poursuivre
22. 22 Nombre de participants Groupe constitué ayant vécu le même événement
En moyenne 10 personnes
Si groupe nombreux
Soit partager
Soit ce n’est pas possible, alors le groupe reste ensemble même si tous ne parlent pas, ils seront revus en individuel mais auront reçu et partagé des émotions et des idées
23. 23 Débriefing individuel Application des principes précités
Une ou plusieurs séances
Si plusieurs « traumas » un débriefing par événement
Place plus importante à d’autres souvenirs et à l’inclusion de l’événement dans un réseau associatif
24. 24 Différences groupe de parole / débriefing Chacun dit ce qu’il a envie de dire
On ne sait qui distribue la parole
Pas d’inquisition comme dans le débriefing
Ça n’empêche pas de faire un débriefing après