Contredire l’Entreprise

1. Contredire l’Entreprise Toni Muzi Falconi Director Methodos S.p.A. New York University, New York LUMSA, Rome 23 ottobre 2009

2. La contradiction de l’entreprise passe souvent par la critique des ses relations publiques Qui est forte et en croissance et vient surtout • des groupes de citoyens actifs • des communautés économiques et politiques • des milieux intellectuels et culturels • des medias Plus récemment, elle vient aussi • de la communauté académique des relations publiques • de notre communauté professionnelle elle-même

3. La critique principale: • les grands intérêts (sociaux, économiques, politiques) utilisent les relations publiques pour orienter le débat avec un croissant impact sur l’intérêt public • Un impact qui s’explicite souvent par des modalités opaques et par une narration intentionnellement partielle et/ou trompeuse

4. La question a soulevé entre ma communauté professionnelle un débat animé sur l’interprétation du terme • communication responsable • qui se relie aussi à la question -pas toujours directement- des politiques de responsabilité sociale des organisations: • dans le sens que l’on convient aujourd’hui qu’on ne puisse pas mettre en place des politiques credibles de responsabilité sociale sans responsabiliser tous les comportements de l’organization, y compris les communicatifs

5. D’autre part, il faut savoir que pas plus de 10% des opérateurs des relations publiques dans le monde font partie des associations professionnelles, et que pas plus de 10% de ce 10% (c’est-à-dire 1% du total!) s’engage dans des politiques et des programmes visant à renforcer notre réputation

6. Cet 1% collabore, de partout dans le monde, pour analyser d’un œil critique l’impact des relations publiques sur l’interet public dans la société contemporaine. On convient que l’autoregulation de la part des association professionnelles n’est pas une solution qui puisse reduire le critiques sociales. On convient aussi que toutes les experiences, et il y en a eu plusieurs, de regulation de la profession de la parte des pouvoir publics n’ont pas fonctionné.

7. Il en résulte que les pouvoirs publiques traites d’une facon differente plusieurs pratiques spécifiques des relation publiques… ce qui empêche une harmonisation qui ne pénalise le droit de libre circulation des professionnels en baissant les couts opérationnels de la part des organisations. Un chemin hybride entre autoregulation et regulation est en train d’emerger en quelques pays, mais dans chaque cas avec de formules differentes.

8. Le risque est que l’absence d’une solution acceptable venant de la profession, ou une application lente de celle-ci, couplée avec la croissance de l’influence des relations publiques sur l’interet public déclenche a des solutions radicales non souhaitables, notamment une regulation excessive et inadaptée imposée par le gouvernements.

9. J’envisage cinq défis prioritaries pour notre profession: • Convaincre les organizations pour qu’elles ajoutent une quatrième dimension a leur compte rendu annuel pour inclure les comportements communicatifs en parallèle et integreés aux comportements economiques, sociaux et environnementaux • Convaincre les organisations que la responsabilité politique des relations avec les stakeholder, dans le cadre de la nouvelle corporate governance, passe sous la responsabilité directe du conseil d’administration • Promovoir le remplacement accelerée du modèle communiquer-vers par le modèle communiquer-avec …….

10. Accelérer la pression sur nos associations professionnelles et nos communautés de recherche pour elaborer rapidement un procédé validé de certification des comportements communicatifs d’une organisation Promovoir et utiliser nous-meme un quadre global professionnelle basé sur le paradigme des principes génériques et des applications spécifiques