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SARCOMES Les bons réflexes

SARCOMES Les bons réflexes. Le point de vue du pathologiste. Le diagnostic histologique. Le diagnostic des sarcomes est difficile : Tumeurs rares ( moins de 1% des T de l ’adulte) Multiples entités ( Plus de 50 types et sous-types avec une classification complexe )

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SARCOMES Les bons réflexes

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Presentation Transcript


  1. SARCOMESLes bons réflexes Le point de vue du pathologiste

  2. Le diagnostic histologique • Le diagnostic des sarcomes est difficile : • Tumeurs rares ( moins de 1% des T de l ’adulte) • Multiples entités (Plus de 50 types et sous-types avec une classification complexe) • Nombreux pièges diagnostiques • lésions pseudo-bénignes :sarcome fibromyxoïde / sarcome épithélioïde • lésions pseudo-malignes : fasciite, HF cellulaire • lésions malignes non conjonctives simulant un sarcome • Evolution rapide des connaissances avec un rôle croissant de la biologie moléculaire en association aux techniques immuno-histochimiques.

  3. Les conditions d’un diagnostic performant Les basiques incontournables • Connaissances des données cliniques Elle peut éviter bien des erreurs - Age - Topographie : superficielle, profonde - Taille - Rapidité d’évolution - Antécédents : contexte de radiothérapie , Recklinghausen….) • Prélèvement représentatif de bonne qualité autorisant une bonne analyse morphologique

  4. Les conditions d’un diagnostic performantL’accès aux techniques complémentaires de biologie moléculaire • Anomalies moléculaires spécifiques fréquentes dans les sarcomes : sarcomes à génomiques simples : translocation, mutation activatrice, mutation inactivatrice, amplification simple.(mais anomalies génomiques complexes non spécifiques dans 50 % des sarcomes de l’adulte). • Techniques FISH, PCR , séquençage, …CGH : technique « de routine » applicable souvent  sur paraffine • Intérêts : • Augmentent la fiabilité du diagnostique (microbiopsies +++) • Mais ont aussi un rôle croissant dans la recherche de facteurs pronostiques ( profil CGH d’agressivité et de potentiel métastatique en cours d’exploration ) et dans l’identification de cibles thérapeutiques • Attention : • - toujours vérifier la représentativité du matériel soumis à ce type d’étude • Toujours contrôler par une technique alternative un résultat non attendu • niques applicables en routine et sur paraffine

  5. Etapebiopsique indispensable • Toutetumeurprofonde de plus de 5 cm estsuspecte de sarcomejusqu’àpreuve du contraire • Microbiopsiessousimagerie : Gold standard • Avantages- rapidité : diminution du temps de «turnaround»- faible morbidité- performance diagnostique quasi identique à une biopsie chirurgicale • Importance du contexte :- équipepluridisciplinaireentrainée : procédures bien définies avec le radiologue- réalisation occasionnelle plus difficile

  6. Etalements cyto Microbiopsie RPMI Microbiopsie Formol Cyto RPMI Cytospin Appositions Contrôle morphologique pour gestion du matériel frais Congélation microbiopsie RPMI et culot cellulaire Bio. mol.(pédiatrie, hématologie, sarcome) Fixation Formol de la biopsie RPMI Cytospins Immunocyto(urgence, de première orientation) FISH IHC / FISH / Bio. mol.

  7. Les limites des microbiopsies • Grading pas toujours possible . Affirmer un haut grade est possible mais pas un bas grade ou un grade intermédiaire • Lésions parfois difficiles à classer : • lésions hypocellulaires fibreuses ou myxoïdes • Lésions neurofibromateuses dont la bénignité ne peut être formellement assurée . • En règle générale une lésion difficile à classer sur une microbiopsie le reste le plus souvent sur une biopsie chirurgicale Un bémol : moins de matériel pour congélation en tumorothèque

  8. Exérèse chirurgicale • Etape “thérapeutique” • Confirmation ou précision du diagnostic • Congélation de matériel +++ • Evaluation de la qualité de l’exérèse • Evaluation de l’efficacité d’une chimiothérapie si thérapeutique néoadjuvante

  9. Exérèse chirurgicale • Monobloc oui /non ? Pas évaluation des marges si exérèse fragmentée • Si oui, voit-on / Ne voit-on pas la tumeur ? • Photographies de la pièce en l’état de réception • Ouverture de la pièce et photographies • Prélèvements de tissu tumoral: congélation ++++, • Encrage sélectif des berges et repérages des zones douteuses sur les indications du chirurgien Pas de bonne étude des marges sans coopération avec le chirurgien • Fixation : formol

  10. Ce que vous devez trouver dans le CR histologique de la pièce d’exérèse • Description macroscopique (+ photos) : taille +++ • Type histologique du sarcome (OMS) • Grade histologique (FNCLCC) : pour les sarcomes de type « adulte » (hors RMS, PNET) • Qualité de l’exérèse : marge minimale , topographie, nature de la barrière concernée (aponévrose, périnèvre, adventice vasculaire) • R0 : exérèse complète à marge large (1 à 2 cm) ou marginale • R1 : macro complète, micro résidu possible / probable, la lésion arrive jusqu’aux marges encrées (énucléation) • R2 : résidu macroscopiquetncdes • Viabilité de la tumeur après chimiothérapie : nécrose, fibrose (difficile à quantifier)

  11. Mots clefs • Pluridisciplinarité +++ • Prudence • Expérience du pathologiste et son appartenance à un réseau

  12. Réseau de Référence en Pathologie des Sarcomes des Tissus Mous et Viscèrescordonnateur Jean-Michel Coindre

  13. Sarcomes des tissus mous et des viscèresEtat des lieux (1) Particularités des sarcomes • Rareté , hétérogénéité, difficultés diagnostiques, évolution rapide des connaissances et implications thérapeutiques justifient la création d’un réseau de partage et d’échange ce d’autant que la prise en charge initiale est éclatée.

  14. Sarcomes des tissus mous et des viscèresEtat des lieux (2) Anapath des sarcomes en France • 4000 nouveaux cas par an en France • 1795 pathologistes dans 519 structures ACP • Habitude préexistante de demande d’avis • Groupe sarcome actif depuis 1982 avec une base de donnée et des relectures mensuelles sarcomes des CAC

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  16. RRePS – Organisation régionale Principe : Double lecture de tout nouveau cas de sarcome, GIST ou desmoïde depuis le 01/01/2010 par un des centres du réseau Objectifs : Précision et fiabilité des diagnostics Biologie moléculaire systématique pour toute suspicion d’anomalie Translocations spécifiques Amplification MDM2 (LPS diff et dédifférenciés) Mutations KIT et PDGFRA des GIST Mutation CTNNB1 des desmoïdes Enregistrement » en temps réel » dans base partagée

  17. RRePS – Recours national Lecture systématique par l’un des SC pour les cas sans critère objectif IHC / moléculaire (environ 50%) Réunions mensuelles (10j / an) Revue collégiale de cas, compagnonnage des plus jeunes Homogénéisation des pratiques Formation Travaux,…

  18. RRePS – NetSarcRésultats en temps réel Nombre de cas revus par les pathologistes Origine géographique des patients Histotypes, techniques utilisées, matérial archivé Discordances, délai pour le diagnostic…. Incidence cumulée observée par région Liens forts RRePS – NetSarc Patients, réunions, travaux, données, AQ bases,… en commun

  19. RRePS – Bilan 2010 - 2011

  20. Origine des cas Relecture – 25% RRePS – 36% Avis – 39%

  21. RRePS (n=6924) Sites Coordonateurs (n=447) Centres de référence (n=1693) Centres Hors-RRePS (n=4784) RRePS – 6924 patients Type de prélèvement conduisant au diagnostic

  22. RRePS – Techniques spéciales IHC : 93,5% FISH : 29% Bio Mol : 26,1% Environ 90% des cas attendus ont eu une analyse moléculaire

  23. RRePS – Conclusions • Bonne adhésion globale des collègues • Amélioration de la prise en charge diagnostique • Richesse des infos et matériel collectés • Situation privilégiée sur le plan international

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