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Les limites de la mesure par le PIB. Le PIB par habitant est une moyenne donc ne tient pas compte des inégalités Le PIB ne retient que des critères monétaires et non des critères qualitatifs comme la qualité de l’air
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Les limites de la mesure par le PIB • Le PIB par habitant est une moyenne donc ne tient pas compte des inégalités • Le PIB ne retient que des critères monétaires et non des critères qualitatifs comme la qualité de l’air • Paradoxalement des activités polluantes ou pour éliminer une pollution font augmenter le PIB • Le PIB est une mesure de la croissance et de l’activité économique mais c’est une mesure très partielle du bien être.
La valeur ajouté est répartie entre ceux qui ont permis de la créer: le travail (les salariés) et le capital fixe. • Les salariés touchent la rémunération des salariés (salaires et cotisations sociales). • Ce qui reste à l’entreprise après avoir payé toutes les charges sur la production (CI, rémunération des salairiés, impôts) se nomme l’EBE. C’est une estimation du profit de l’entreprise.
Le profit va permettre: • De rembourser les crédits pris pour acheter du capital fixe • De mettre en réserve (d’épargner) afin d’acheter du capital fixe dans le futur • De payer les impôts • De payer des dividendes (part des profits versés aux actionnaires) aux actionnaires (propriétaires du capital fixe)
La valeur ajoutée rémunère donc les facteurs de production: • Le travail sous forme de la rémunération des salariés (salaires + cotisations sociales) • Le capital fixe sous toutes ses formes: intérêts versés pour rembourser les crédits, profits mis en réserve pour investir, dividendes versés aux actionnaires. L’EBE est une approximation du profit et rémunère le capital.
Partage de la valeur ajoutée dans le temps • 1973- 1983: la part de la rémunération des salariés augmente et celle des profits diminue. • 1983- 1990: la part de le rémunération des salariés diminue et le taux de marge augmente. • : Plan de rigueur pour compenser l’échec de la politique de relance de 1981: • Désindexation des salaires des prix: quand les prix augmentent, les salairesn’augmentent pas forcément de la même façon. • Augmentation des cotisations sociales salariées Le but était de ralentir la consommation intérieure pour rétablir l’équilibre entre importations et exportations et d’augmenter la part des profits des entreprises dans la VA.
De 1990 à aujourd’hui la situation reste inchangée (statu quo) 32,5% de la VA va à l’EBE, et 67,5% de la VA va aux salaires.
2) La répartition secondaire du revenu • Revenus primaires sont les revenus tirés de l’activité productive c’est à dire que les ménages vont les recevoir car ils ont fourni: • soit un travail et donc ils reçoivent un salaire • Soit ils ont fourni du capital et donc ils reçoivent des revenus du patrimoine (dividendes pour les actions, loyers pour les biens immobiliers, intérêts pour les placements) • Les entrepreneurs individuels reçoivent un revenu dit mixte car ils travaillent dans leur propre entreprise
Les ménages reçoivent aussi des revenus de transfert versées par les administrations publiques pour des raisons de vieillesse, de famille, de santé ou de chômage. • Les ménages touchent ces revenus pour plusieurs raisons. Ils ne peuvent pas travailler or ce n’est pas de leur volonté donc la société se doit de leur assurer un revenu afin quíls puissent exercer librement leurs droits politiques. Ensuite une population en meilleure santé est une population plus productive. Enfin cela permet de stabiliser la consommation et la demande.
Les ménages paient des impôts et des cotisations sociales. • Ménages ensemble des personnes qui vivent sous le même toit. Une personne vivant seule constitue un ménage. • Les cotisations sociales sont des prélèvements obligatoires versés par les salariés et les employeurs à la sécurité sociale afin de financer la protection sociale (santé, vieillesse, famille, chõmage, maternité).
Les prestations sociales sont les transferts en nature ou en espèces faits par les administrations de sécurité sociale pour soulager les ménages subissant les risques sociaux. • Les ménages ont donc un revenu disponible c’est à dire le revenu dont ils disposent réellement pour consommer et épargner. • Revenu disponible= revenus primaires + revenus de transfert – prélèvements obligatoires (Impôts et CS)
L’Etat pratique donc de la redistribution c’est à dire qu’il opère des prélèvements et pratique des versements afin de modifier la répartition primaire des revenus et réduire les inégalités. • En France, en 2009, d’apres l’INSEE, 30,8% du RDB est représenté par les prestations sociales. • Le système de redistribution amortit les effets de la crise car il permet aux chômeurs de continuer à toucher un revenu.
Les échanges extérieurs • Exportation vente de biens et de services au reste du monde • Importation achat de biens et de services au reste du monde • Exportations de biens – importations de biens = solde de la balance commerciale X de biens et de services – M de biens et de services= solde de la balance des biens et des services
Avantage absolu • Un pays se spécialise dans la production pour laquelle il a les coûts les plus bas. • Adam Smith père fondateur de l’économie • Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations 1776- 1er ouvrage de sciences économiques pures • Le problème est qu’un pays sans avantage absolu n’a pas intérêt au commerce international.
Avantage relatif • Théorie de David Ricardo 1ere moitié du 19e siècle • En Angleterre 1l de vin = 1,2m de drap • Au Portugal 1l de vin = 0,88m de drap • L’Angleterre a intérêt à produire du drap et à échanger ce drap contre du vin portugais car ses coûts relatifs sont faibles dans le drap que dans le vin.
Chaque pays se spécialise dans la production pour laquelle il a les coûts relatifs les plus bas. • D’après cette théorie, tous les pays gagnent à l’échange international.
Estimations CAF FAB • Les importations et les exportations sont difficiles à comptabiliser car compte-on dans le prix des M et X les coûts de transport ou d’assurance? • Les M sont estimées CAF (coût- assurance- frêt) c’est à dire à leur prix à la frontière française. • Les X sont estimées FAB (franco à bord) c’est à dire le coût à la frontière française.
Taux de couverture= (X/M)*100 Les exportations représentent 120,6 % des importations pour l’agriculture. Pour l’énergie, les X représentent 18,6% des importations.
Taux d’ouverture • Il représente la part du PIB qui est réalisé avec l’extérieur. Cela représente la place que tient le reste du monde dans l’économie d’un pays • Taux d’ouverture ={ ((X+M)/2)/PIB}*100 • ((492,2+537,5)/2)/1932,8=0,266 • Mettre ce chiffre dans une phrase • En France, d’après l’insee, en 2010, le commerce extérieur représentait 26,6% du PIB.
Le taux d’ouverture de la France a augmenté sous l’impulsion de la construction européenne et les accords internationaux de libre échange (libre commerce des biens et des services en partie au niveau international). • 2009 baisse du PIB donc moins de revenus distribués moins de consommation de pdts Mès + même situation dans tous les pays moins d’exportations françaises baisse du taux d’ouverture
Si la France veut mener une politique de relance pour augmenter sa consommation (augmenter les revenus de transfert, baisser les taxes et les impôts ou mener une politique de grands travaux) Augmentation de la consommation de pdts importés car taux d’ouverture important échec de la politique de relance (exemple de l’échec de 1981) • En revanche la taux d’ouverture de l’UE est plus faible (environ 13%) et donc une politique de relance concertée au niveau européen aurait son intérêt.
Avantages et inconvénients du commerce international Avantages Ouverture de nouveaux marchés aug des ventes aug emploi plutôt qualifié Plus grande variété de produits pour le consommateur Aug du pouvoir d’achat grâce aux produits importés moins chers Inconvénients Augmentation des inégalités car concurrence des pays à bas salaire Disparition de certains secteurs dans les PDev
Equilibre Emplois ressources Ressources (d’où viennent les produits?) Production P Importations M Emplois (quelle est l’utilisation des produits?) Exportations X Consommation finale CF Consommation intermédiaire CI Formation brut de capital fixe FBCF Variation des stocks VS
Equilibre Emplois ressources • P + M = X + CF +CI +FBCF +VS • PIB = somme des valeurs ajoutées • P – CI = CF + FBCF + VS+ (X –M) • PIB= CF + FBCF + VS + (X – M) • Doc découvrir p 22 • Entre 2006 et 2008, la croissance du PIB a diminué (a ralenti): le Pib a augmenté de moins en moins. • Le PIB a diminué en 2009 pour deux raisons principales: • Baisse des exportations car baisse de la demande au niveau mondial et notamment allde • Baisse de la FBCF ( achat de capital fixe, investissement) car pas de perspectives de débouchés et difficultés de financement.
Jonh Maynard Keynes (1883 – 1945) • Doc 22 p 23 • Plein emploi = pas de chômage = toute la PA est occupé • Les entreprises fixent le niveau de l’emploi en fonction de la demande (consommation des ménages et l’invt des autres entps) qu’elles anticipent. • Il n’y a aucune raison pour que les entps fixent l’emploi dont elles ont besoin au niveau du plein emploi Equilibre de sous emploi: chômage persistant dans l’éco car les entps n’embauchent pas car elles n’anticipent pas une hausse de la demande.
Crise baisse de la croissance voire baisse du PIB les entreprises anticipent une baisse de la dem pas d’embauche voire licenciements moins de revenus distribués moins de demande baisse du PIB... • Pour sortir du cercle vicieux, l’Etat doit intervenir et mener une politique de relance: • Politique de grands travaux • Diminuer les impôts • Augmenter les revenus de transfert • Embaucher des fonctionnaires (salariés travaillant pour l’Etat) • Augmenter le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) Augmente les dépenses publiques ou baisse les recettes publiques.
Déficit public = les dépenses publiques sont > aux recettes publiques sur une année • Un déficit d’année en année va conduire à une dette publique c’est à dire l’ensemble des sommes dues par l’Etat. • Sur la dette sont payés des intérêts. • Politique de rigueur: • Augmentation des impôts et des CS • Gel voire baisse du salaire des fonctionnaires • Remplacement partiel des fonctionnaires partant à la retraite • Baisser les revenus de transfert: baisser le nombre de médicaments remboursés, reculer l’âge de la retraite...