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La méthode d’intérêt commun Intervenir stratégiquement auprès des intimidateurs et de leurs victimes

La méthode d’intérêt commun Intervenir stratégiquement auprès des intimidateurs et de leurs victimes. Anatol Pikas. © SCRASSC, Montérégie 2004. S ervice régional de soutien TC-TOP. Préambule. Nécessité d’intervenir pour contrer l’intimidation

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La méthode d’intérêt commun Intervenir stratégiquement auprès des intimidateurs et de leurs victimes

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Presentation Transcript


  1. La méthode d’intérêt communIntervenir stratégiquement auprès des intimidateurs et de leurs victimes Anatol Pikas © SCRASSC, Montérégie 2004 Service régional de soutien TC-TOP

  2. Préambule • Nécessité d’intervenir pour contrer l’intimidation • Méthode qui présente une façon stratégique d’intervenir dans les situations d’intimidation • Peut être appliquée autant par les enseignants que les professionnels • Demande une petite formation et de la pratique ! • N’exige pas de ressources matérielles et demande peu de temps

  3. Petite histoire de la méthode d’intérêt commun (Method of Shared Concern) • A été développée dans les années 1970 par Anatol Pikas en Suède • A été expérimentée en Angleterre, en Écosse et en Australie • Utilisée par Peter Smith et Sonia Sharp d’Angleterre avec une efficacité dans deux cas sur trois

  4. Petite histoire de la méthode d’intérêt commun (Method of Shared Concern) • Utilisée par Alison Duncan en Écosse avec succès dans 34 cas sur 38. • Élaborée par Ken Rigby qui suggère de l’utiliser dans les cas « moyens », ni trop simples, ni trop sérieux ou persistants. (communication 2003) • Considérée par Keith Sullivan comme, « l’une des meilleures approches à ce jour pour contrer l’intimidation. »(2001)

  5. Quatre types de conflits

  6. Caractéristiques Des intimidateurs • L’intimidation n’est pas causée uniquement par des élèves en difficulté de comportement. Des victimes • Tous les enfants peuvent être des victimes. • Il existe des victimes passives ou provocantes. Des témoins • Les témoins ont un rôle important à jouer.

  7. L’intimidation est souvent une affaire de groupe Les membres du groupe: • Craignent que la violence se retourne contre eux • Désirent faire partie de la gang (appartenance) • Prennent plaisir à tourmenter leurs victimes • S’encouragent mutuellement, justifient leurs actes d’intimidation

  8. Les objectifs de la MIC • Développer de l’empathie chez les élèves intimidateurs envers leurs victimes • Développer des habiletés de résolution de conflits Comment ? • Briser la dynamique du groupe d’intimidateurs • Faire émerger une préoccupation partagée au sujet de l’intimidation par des échanges individuels en vue de les préparer à une résolution de conflit avec la victime

  9. Les conditions d’application • Avoir la conviction que nous pouvons agir sur l’intimidation • Développer une compréhension commune des étapes de la méthode • Informer les intervenants scolaires, aller chercher leur adhésion

  10. Programme de services de soutien Assurer à l’élève des conditions propices à l’apprentissage Programme de services de vie scolaire Développer son autonomie, son sens des responsabilités, sa dimension morale et spirituelle, ses relations interpersonnelles, son sentiment d’appartenance à l’école et à la communauté Les services éducatifs complémentaires Programme de services d’aide Accompagner l’élève dans son cheminement scolaire, dans sa démarche d’orientation scolaire et professionnelle etdans la recherche de solutions aux difficultés qu’il rencontre Programme de services de promotion et de prévention Donner à l’élève un environnement favorable au développement de saines habitudes de vie et de compétences qui influenceront de manière positive sa santé et son bien-être

  11. Ce qu’il faut savoir • Les mesures punitives empirent la situation • Augmenter l’empathie réduit l’intimidation • Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’éléments de preuve pour intervenir • L’attitude de l’intervenant favorise le succès de la méthode

  12. L’attitude de l’intervenant favorise le succès de la méthode • Être chaleureux et empathique • Croire que les élèves intimidateurs ont été entraînés dans une dynamique de groupe • Croire qu’ils ont la capacité de modifier leurs comportements • Chercher à comprendre le point de vue des intimidateurs et vouloir les aider • Être présent à toutes les rencontres • Jouer un rôle de médiateur: écouter les parties en conflit, rester neutre, constructif et sans préjugé • Proposer des solutions si nécessaire

  13. Identification d’un problème d’intimidation/victimisation • Connaître l’élève ou les élèves victimes d’intimidation par un individu ou un groupe • Connaître l’élève ou les élèves qui ont commis des gestes d’intimidation • Recueillir l’information à partir d’observations ou de dénonciation de la part des intervenants ou des élèves • Éviter que la victime soit perçue comme « stool »

  14. La méthode en résumé Identification d’un problème d’intimidation/victimisation • Phase 1: Première rencontre individuelle des intimidateurs • Phase 2: Rencontre avec la victime Rencontres individuelles des intimidateurs • Phase 3: Rencontre de préparation avec le groupe d’intimidateurs • Phase 4: Rencontre de médiation • Phase 5: Suivi et retour

  15. Phase 1: rencontre individuelle avec les élèves intimidateurs Étape 1 : Établir la confiance • Rencontrer les élèves intimidateurs un à la fois en commençant par l’élève qui semble être le leader • Établir un climat de confiance • Adopter une attitude non blâmante • Partager sa préoccupation qu’un ou des élèves ont été victimes d’intimidation • Débuter avec une phrase comme : «Je suis préoccupé car des élèves ont fait la vie dure à ….» et non «J’ai entendu dire que…»

  16. Quelques embûches • Le présumé intimidateur nie être au courant de ce qui se passe • L’intimidateur peut nier sa participation, dire que ce sont d’autres élèves qui ont posé les gestes • L’intimidateur met de la pression sur l’intervenant pour savoir qui l’a dénoncé

  17. Phase 1: rencontre individuelle avec les élèves intimidateurs Étape 2: Partager une préoccupation commune • Inviter l’élève à dire ce qu’il connaît de la situation • Utiliser des phrases de type cognitif: « Que s’est-il passé ? Qu’en penses-tu ? », plutôt que de type affectif: « Peux-tu te mettre à sa place ? ».

  18. Phase 1: rencontre individuelle avec les élèves intimidateurs Étape 3: Viser un point de rupture • Passer à l’étape de recherche de solutions • Lorsque l’élève a reconnu que quelque chose se passe sans nécessairement se déclarer coupable • Lorsqu’il a une certaine conscience des évènements.

  19. Phase 1: rencontre individuelle avec les élèves intimidateurs 4e étape: Rechercher des solutions constructives • Demander à l’élève ce qu’il peut faire pour améliorer la situation • Suggérer des moyens si nécessaire • Manifester votre approbation pour toute suggestion constructive • Prendre entente pour une prochaine rencontre

  20. Phase 2: Rencontre avec la victime • Rencontrer la victime après tous les intimidateurs • Être empathique, supportant et compréhensif • Poser des questions pour connaître le rôle de la victime dans la situation • Informer la victime que vous avez rencontré les intimidateurs et qu’ils sont prêts à coopérer • Informer la victime que vous la rencontrerez de nouveau pour voir comment ça se passe

  21. Phase 2: deuxième rencontre avec les intimidateurs • Vérifier individuellement si les intimidateurs ont tenu leurs engagements et si des progrès ont été réalisés • Informer les élèves intimidateurs qu’une rencontre de groupe aura lieu afin de préparer la rencontre de médiation avec la victime

  22. Phase 3: Préparation de la rencontre de médiation • Rencontrer tout le groupe d’intimidateurs • Complimenter le groupe sur les progrès accomplis • Rapporter la suggestion d’un membre du groupe d’inviter la victime pour une rencontre de médiation • S’assurer que chaque élève s’engage à avoir une attitude positive envers la victime

  23. Phase 4: Rencontre de médiation • Rencontrer le groupe d’intimidateurs et la victime • Rassurer la victime avant la rencontre de médiation • Jouer un rôle de médiateur: écoute active, être juste et impartial, porter attention à tous, être respectueux • Viser une entente de coexistence pacifique

  24. Conclusion de la rencontre • Vérifier que les engagements pris soient satisfaisants pour les deux parties • Résumer les engagements pris par chacune des personnes • Demander aux élèves: Qu’ arrivera-t-il si quelqu’un ne respecte pas l’entente ? • Les féliciter de leur coopération et de leurs efforts pour régler pacifiquement leur conflit • Leur demander de conclure l’entente par un geste symbolique

  25. Phase 5: Suivi et retours • Revoir de façon informelle le groupe d’intimidateurs pour voir si l’entente est respectée et pour les féliciter • Apporter du support à la victime si nécessaire

  26. Évaluation de la MIC Kathleen Mauro, psychologuePeter Hamilton, psychoéducateurEastern Townships School Board • Il faut prendre le temps d’effectuer la démarche jusqu’à la fin • La méthode demande de la pratique, il faut se l’approprier • Il est très important d’effectuer les suivis • Les élèves trouvent la méthode efficace • Les élèves tiennent aux rencontres de suivi • La méthode permet à l’élève et l’intervenant d’établir une bonne relation, ce qui facilite les interventions futures

  27. Autres ajouts • Deux façons de faire de la médiation : p.14 • Discussion en classe p.15 • Tous peuvent faire de la médiation • Annexes: • Mémos • Illustrations • Contrat d’engagement • Fiche de suivi

  28. Bibliographie • Duncan, A. The Shared Concern method for Resolving Group Bullying in Schools. Educational Psychology in Practice. (Eds.) 1994. Vol. 12, No 2. 94-98. • OLWEUS, D. Violences entre élèves, harcèlements et brutalités, Paris, ESF Éditeur, 1999, Collection Pédagogies recherche, p.20. • Pikas, A. The common concern méthod for the treatment of mobbing. In E. Roland et E. Munthe (Des), Bullying, an international perspective, London : Fulton, (1989) • Pikas, A. New Developments of the Shared Concern Méthod. Dans School psychology International 2002, Vol. 23(3) : 307-206. Cet article est disponible sur le web : http://www.education.unisa.edu.au/bullying/NewPikas • Pikas, A. Treatment of Mobbing in School. Principles for and the Results of the Work in an Anti-Mobbing group. Scand. J. of Educ. Res. 1975, 19, p. 1-19. • Pikas, A. A Pure Concept of Mobbing Gives the Best Results for Treatment. School Psycghology International. 1989. 10, p. 95-104.

  29. Bibliographie • Pikas, A. The Common Concern Method for the Treatment of Mobbing. In Roland, Erling & Munthe, Elanie (Eds.) Bullying. An International Perspective. 1990, p. 91-104. • Rigby, K. Bullying in schools- and what to do about it, Camberwell, Melbourne Australian Council for Educational Research. 1996, p. 209-220, Publié aussi à Londres : Jessica Kingsley (1997) et Toronto : Pembroke, 1998. • Sharp, Sonia et Smith, Peter, Tackling Bullying in your School. A practical handbook for teachers. London: Routledge. 1994. • Smith, P.K. et S. Sharp. School Bullying: insights and perspectives, Londres, Routledge, p. 195-202. • Sullivan, K. The Anti-bullying Handbook.Oxford University Press. 2001. • Sites web : Home Page of the Shared Concern method (SCm) http://surf.to/scmet www.pikas.se

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