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Socle commun et Sciences de la Vie et de la Terre

Journées académiques de l’Inspection Pédagogique Régionale - MAI et JUIN 2008 -. Socle commun et Sciences de la Vie et de la Terre. actualisé en août 2008. Annie BOUSQUET et Régine DELERIS IA-IPR - SVT. Le socle commun.

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Socle commun et Sciences de la Vie et de la Terre

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Presentation Transcript


  1. Journées académiques de l’Inspection Pédagogique Régionale- MAI et JUIN 2008 - Socle communet Sciences de la Vie et de la Terre actualisé en août 2008 Annie BOUSQUET et Régine DELERISIA-IPR - SVT

  2. Le socle commun • On continue ce qui implique la mise en œuvre d’un enseignement au service de l’acquisition de compétences. • Une légitimité renforcée par les résultats de l’évaluation PISA 2006 : Programme International de Suivi des Acquis des élèves. • L’expérimentation du livret de compétences au cours de l’année 2007-2008. • Une « Écriture aménagée» des programmes (nouvelle version au BO spécial n°6 du 28 août 2008 et l’élaboration d’outils au niveau local et national.

  3. Retour sur la définition d’une compétence • « Aptitude à mettre en œuvre un ensemble organisé de connaissances, de capacités et d’attitudes permettant d’accomplir un certain nombre de tâches » ce qui a comme corollaire qu’il ne suffit pas de posséder les savoirs, les savoir-faire et les attitudes appropriés pour être compétent. Il faut être capable de les mettre en œuvre, autrement dit, de les utiliser dans un but déterminé : accomplir un certain nombre de tâches Une compétence s’acquiert ou se traduit dans l’action, c’est-à-dire à travers la réalisation d’une tâche.

  4. Les compétences demandées aujourd’hui sont-elles les mêmes que celles d’hier?Mesuré par l’évolution de la demande de compétences 1960-2002 aux États-unis Source: Levy and Murnane

  5. Les conséquences pour l’0RGANISATION DE enseignement • L’acquisition d’une compétence se fait dans un contexte donné. Elle nécessite desressources : savoirs et de savoir-faire à installer au cours de la phase d’apprentissage (situations à valeur formative assurant la maîtrise des procédures de base). • L’évaluation d’une compétence se réalise lors de la réalisation d’une tâche inédite et complexe qui mobilise plusieurs ressources articulées entre elles. • La validation d’une compétence peut être réalisée quand l’évaluation positive est avérée dans plusieurs situations inédites et complexes.

  6. les incidences : Évaluation formative et logique de contrat collectif • Identifier et communiquer à la classe les capacités visées lors des activités proposées. • Organiser des aides en cours d’apprentissage visant l’acquisition d’autonomie avec explication des • Critères de réussite : qualité attendue de la production ou de la prestation de l’élève, les mêmes pour une même capacité, peu nombreux, ils servent de guide pour celui qui apprend ou celui qui évalue (contrat : j'évalue ce que j'ai demandé) • Indicateurs de réussite : signes observables et /ou mesurables qui varient en fonction de la spécificité de la tâche, du moment de l’évaluation, de la finesse attendue pour chaque critère

  7. Des outils à partager en équipe • Le livret de compétences et les grilles de références associées • Les données PISA programme International de Suivi des Acquis des élèves. • Le site outil pour les activités pratiques • Le site sécurité

  8. Le socle commun et les programmes de SVT au collège Quelles adaptations dans nos programmes de SVT ? actualisation / août 2008

  9. Introduction commune pour les disciplines scientifiques : présentation de l’esprit général et des objectifs de nos enseignements. • 1.La culture scientifique et technologique acquise au collège : contribution de toutes les disciplines scientifiques à une représentation globale et cohérente du monde • 2. Le socle commun de connaissances et de compétences : la contribution des sciences d’observation, d’expérimentation et des technologies. • 3. La démarche d’investigation : continuité avec l’école primaire, repères pour la mise en œuvre. • 4. La place des Technologies de l’Information et de la Communication : contribution à la formation et à la validation dans le cadre du B2i • 5. Les thèmes de convergence : éléments d’une culture partagée, présentation détaillée de chaque thème. • 6. Utilisation d’outils de travail (documents) en langue étrangère

  10. Construction des séancesLes questions à se poser • Quelle appropriation de la démarche et des objectifs par les élèves? • L’élève comprend-il ce qu’il fait, comment et pourquoi il le fait ? • A-t-il intégré l’objectif général de l’acquisition d’une culture scientifique : comment est constitué le monde dans lequel je vis ? Quelle y est ma place ? Quelles sont mes responsabilités individuelles et collectives ? • Le(s) la capacité(s) à exercer au cours des activités choisies sont-ellesidentifiées clairement : • Quels objectifs pédagogiques sélectionnés ? • Quelle place dans la progressivité prévue ? • Quelle construction du scénario pédagogique ? • L’activité met-elle effectivement en œuvre la capacité visée dans le choix de son organisation et de la production associée ? • L’élève est il informé et s’est-il saisi de cet objectif pédagogique ? • L’élève connaît il sa performance ? Comment ?

  11. la démarche d’investigation : quelques recommandations(Voir animations précédentes et textes officiels ) • Veiller à unemeilleure maîtrise des différentes étapes : Motivation (d’où part-on?) – Questionnement (Que cherche-t-on?) – Définition du projet (Comment va-t-on faire pour répondre?) – Investigation (l’élève fait et sait pourquoi il fait) – Mise en commun et confrontation – Structuration du savoir et son appropriation • Poursuivre la réflexionpour impliquer l’élève dans la démarche à les moments clés qui la font vivre et rendent l’élève acteur : • Propositions de pistes d’investigation • Mise en commun : échanges, argumentation, raisonnement, écoute de l’autre • Créer de l’ébullition intellectuelle et faire appel à des indicateurs pertinents: • La durée du « silence » de l’enseignant pendant l’activité • La qualité de ses interactions avec les réalisations des élèves. • La prise en main pour l’entrée dans l’activité et pour son exploitation.

  12. Différencier sa pédagogie • Différencier c’est utiliser • une diversité des techniques de classe • une diversité des formulations • une diversité des chemins de l’apprendre • une diversité des entrées et des supports Pour se centrer sur l’élève qui apprend • Des écrits nombreux et riches à explorer voir en particulier les productions de Philippe Perrenoud, JP Astolfi, les productions Sceren, la PAO extraite du site de Ph. Meirieu

  13. D’une logique à une autreVEILLER à UN EQUILIBRE ET UNE COHERENCE DES 2 • Logique d’enseignement Enseigner Former aux méthodes d’apprentissage Maintenir les conditions d’un enseignement collectif en assurant une progression à priori • Logique d’apprentissage Se centrer sur l’élève qui apprend et permettre l’apprentissage autonome Laisser les élèves mettre en œuvre leurs propres stratégies d’apprentissage Prendre en compte la diversité des élèves et leur permettre d’utiliser au maximum leurs capacités

  14. Extrait rapport inspection générale d’avril 2007« Mettre les élèves en activité au collège pour les former, les évaluer, les orienter » « L’activité d’un élève (ou d’un groupe de 2 à 4) travaillant en autonomie comporte un but (qui a du sens pour l’élève), des moyens pour y parvenir (production concrète, écrite ou orale) et des moyens pour apprécier le degré de réussite (critères d’évaluation)… Il faut veiller à ce que l’autonomie recherchée ‘ne prenne pas la forme’ d’un travail solitaire excessivement guidé par des fiches qui enferment l’élève dans la logique opératoire décidée par le professeur, donnant ainsi l’illusion que l’élève accède à l’autonomie alors qu’il ne fait qu’exécuter des consignes fermées. »

  15. Extraits PAO Philippe MERIEU : « Être professeur aujourd’hui »3 exemples de repères et la conclusion • Repère n°2 : Dans la classe, les temps et les lieux sont spécifiés et correspondent, à la fois, à des activités à mettre en œuvre et à des comportements attendus clairement identifiés. • Repère n°3 : Le travail, dans la classe, s’effectue sur des « objets de savoir » . • Repère n°6 : La tâche à réaliser permet de mettre l’élève en projet. La tâche n’est pas, en elle-même, l’objectif à atteindre. • Conclusion provisoire... • Non seulement, on peut encore enseigner aujourd’hui…… • Mais il faut absolument enseigner aujourd’hui, plus que jamais !

  16. Mise en œuvre du Programme de Troisième 2 textes parus : • un texte officiel en vigueur à la rentrée 2008 celui d’avril 2007 • mais une anticipation possible en prenant en compte les modifications proposées par le texte paru en août 2008 B.O. n°6 du 19 avril 2007 B.O. n°6 du 28 août 2008

  17. Un programme en quatre parties • Diversité et unité des êtres vivants – 30% - • Évolution des organismes vivants et histoire de la Terre- 20% - • Risque infectieux et protection de l’organisme – 25 % - • Responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement - 25 % - 4 parties non numérotées (choix de programmation de la responsabilité de l’équipe) + indicateurs de répartition en pourcentage (à réguler au vu des contraintes imposées à chaque classe) + couverture ensemble impérative.

  18. Le contenu notionnel • Des modifications: • quelques nouveautés en terme de contenu : ADN et des réajustements dans la dernière version (allèle, localisation gène…) • une liste d’exclusions précisée maintenant dans la dernière colonne • Une reformulation des capacités visant une meilleure cohérence avec les grilles de référence du socle commun. • Les activités envisageables renvoyées à l’accompagnement • Une nouvelle partie : l’évolution des êtres vivants et l’histoire de la Terre de la 6e à la 3e ou … de la boîte à l’arbre avec la dimension temporelle. • Une partie qui change plus que ne le dit son titre : la responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement

  19. Les intentions du programme • Comment les connaître? • Par une lecture minutieuse des textes introductifs et en faisant une comparaison attentive entre les 2 versions 2007 et 2008. • Avec les documents d’accompagnement : DVD à paraître courant 1er trimestre 2008-2009 • Ces intentions doivent guider l’élaboration de la progression. • Ne pas se limiter à une lecture des données fournies mais développer des échanges professionnels autour des points identifiés.

  20. Diversité et unité des êtres vivants - 30 % - • Unité de l’espèce et diversité des individus : fil rouge, des éléments pour un premier niveau de compréhension des mécanismes de l’évolution, limiter le nombre d’exemples • Contribuer au développement de lavigilance envers les préjugés et stéréotypes pouvant mener au racisme • Comprendre certaines informations (faits d’actualité, fictions, publicités) reçues quotidiennement par les élèves

  21. Évolution des organismes vivants et histoire de la Terre - 20 % -(1) • Réflexion fondée sur la convergence de faits scientifiquespermettant d’étayer la théorie de l’évolution, à l’origine de la biodiversité. Ne pas enseigner l’évolution de manière dogmatique, mais en étayant par un ensemble de faits scientifiques étudiés par les élèves. • Établir que laclassification scientifique actuelle(classification phylogénétique avec passage de la représentation en groupes emboîtes en arbre d’apparentement puis arbre phylogénétique avec dimension temporelle et fossiles qui jalonnent les innovations)est unereprésentation des parentésentre les organismes vivants résultantde l’évolution( notion de groupe = ensemble d’êtres vivants ou fossiles partageant les attributs communs exclusifs/taxon) • Lien entre évolution de la vie et grandsévènements ayant affecté la planète Terre : apparition de caractères nouveaux (mutation), sélection par l'environnement de formes adaptées, frise à construire.

  22. Évolution des organismes vivants et histoire de la Terre(2) • On veille à conduire les élèves à surmonter certaines représentations fausses mais culturellement tenaces concernant l’évolution : • L'Homme actuel ne descend pas des Chimpanzés ! Chimpanzé et Homme sont deux espèces distinctes provenant de deux branches divergentes d’Hominidés. • Les Australopithèques ne se sont pas lentement transformés en Homo sapiens. Il est plus conforme en l'état actuel des connaissances de comparer l’évolution de la lignée humaine à une évolution buissonnante dont l'Homme est le seul représentant de nos jours. • La notion de "fossile vivant" n'a pas de réalité (nautile, cœlacanthe, …).

  23. Évolution des organismes vivants et histoire de la Terre(3) L’évolution ne doit pas être enseignée de manière dogmatique, mais étayée par un ensemble de faits scientifiques étudiés par les élèves. En troisième, les faits retenus sont les suivants : • le partage d’attributscommuns entre des espèces plus ou moins apparentées, qu’elles soient actuelles ou fossiles (par exemple la comparaison du squelette des membres de plusieurs vertébrés)  • l’unité du vivant : la cellule  • l’universalité de la molécule support de l’information génétique : l’ADN

  24. Risque infectieux et protection de l’organisme –25 % - • Premier niveau de compréhension des réactions permettant à l'organisme de se préserver de micro-organismes pathogènes abondants de l’environnement • l'activité des différentes composantes du système immunitaire est permanente. • les moyens préventifs et curatifs mis au point par l'Homme agissent pour l'y aider • Ces connaissances fondent la réflexion sur les responsabilités de chacun dans le domaine de la santé • Voir site « risque et sécurité en SVT » : http://eduscol.education.fr/securiteSVT

  25. Risque infectieux et protection de l’organisme dérives antérieures à éviter • Éviter de constituer un catalogue des micro-organismes et les découvrir en liaison avec les modes de contamination. • Ne pas insister sur les rapports d’échelles en consacrant trop de temps à des calculs • Ne pas aborder le fonctionnement du système immunitaire par une étude anatomique ou histologique descriptive mais au contraire le faire par l’étude des réactions immunitaires • Introduire progressivement les connaissances sur les constituants du sang, selon le rôle de ceux-ci dans la réponse immunitaire • Faire respecter la réglementation en vigueur pour la réalisation de cultures microbiennes au collège • Saisir l’occasion d’évoquer les règles d'hygiène individuelles élémentaires et collectives dans les bâtiments publics et insister sur le rôle des antibiotiques

  26. Responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement- 25 % -(1) • Objectif fort : développer le travail autonome de l’élève • Une nécessaire acquisition de connaissances organisée en 6 thèmesconcernant l’alimentation, les greffes et transfusions, les pollutions, la biodiversité, les énergies fossiles comparées aux énergies renouvelables, la maîtrise de la reproduction (rajout 2008) • Initiation à la démarche de projet par la mise en place de recherches et/ou de réalisations de productions personnelles : moment privilégié pour contribuer à l’acquisition et/ou à l’évaluation des compétences 4, 6 et 7 du socle( penser cartable SVT, ENT et à varier les types de productions : affiches, productions multimédias, mises en scène, débat…) • Tout élève doit travailler en groupe sur un sujet (modification 2008). Afin d’assurer un suivi suffisant, la majorité du travail doit se dérouler dans les heures imparties, en relation avec le CDI. Les sujets seront doncnécessairement modestes et limités

  27. Responsabilité humaine en matière de santé et d’environnement (2) • Progression : tenir compte des pré requis et de l’actualité scientifique du moment pour introduire un sujet • Mise en œuvre de méthodes développant l’autonomie des élèves et l'acquisition de connaissances permettant des choix raisonnés de citoyen • Cadrage rigoureux du travail par l’enseignant (équipe) : -1 à 2h de présentation des sujets limités, de formulation des questions ciblées et d’attribution des questions à adapter pour un apprentissage progressif -6h de recherche et/ou de production à moduler -4h de restitution de formes diverses, de structuration et d’évaluation

  28. Informations diverses • Risques et sécurité en sciences de la vie et de la Terrevoir site en ligne. • Espace enseignant : voir site en ligne, nécessaire mise à jour en début d’année par chaque établissement : coordonnées du coordonnateur, équipement… • Formations pour l’année à venir : penser à une répartition de la participation aux stages au sein des équipes pédagogiques.

  29. Références des textes en vigueur • Voir lettre de rentrée 2008 en ligne dans la rubrique quoi de neuf du site SVT ainsi que dans la rubrique dossier

  30. Liens utiles • Eduscol :http://eduscol.education.fr • CNDP : http://www.cndp.fr • Site académique SVT : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/ • Site enseignant SVT : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/enseignant/enseignant.php

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