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PRINCIPAUX MICROORGANISMES

PRINCIPAUX MICROORGANISMES. Habitat Mode de transmission Mode de prévention. Catherine Chapuis – Jacqueline Grando Hospices Civils de Lyon Novembre 2009. Objectif. PCH ?.

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PRINCIPAUX MICROORGANISMES

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Presentation Transcript


  1. PRINCIPAUX MICROORGANISMES HabitatMode de transmissionMode de prévention • Catherine Chapuis – Jacqueline Grando • Hospices Civils de Lyon • Novembre 2009

  2. Objectif PCH ? Présentation non exhaustive de micro-organismes et/ou pathologie infectieuses avec leur mode de transmission et l’indication ou non de prescription de précautions complémentaires

  3. Parasites,moisissures et levures • La gale • Les pédiculoses • L'aspergillose • La pneumocystose

  4. Deux parasitoses prurigineuses • Agent : • Pédiculoses (Pediculus capitis, Pediculus corporis Phtirius pubis) • Gale (Sarcoptes scabei ) • Habitat / réservoir :Parasites exclusifs de l'homme • Transmission :contact direct avec patients infestés • contact direct avec le linge • PCH ? : • Oui • + recherche des cas secondaires • + traitement du linge

  5. Aspergillose • Agent :AspergillusNombreuses espèces : A. fumigatus, A. flavus, A. niger, • Habitat / réservoir : Moisissure ubiquitaire • Transmission :inhalation des spores aspergillaires • PCH ? : Non MAIS : ISOLER LES TRAVAUX

  6. Aspergillose :prévention • Risque d'aspergillose disséminée chez les patients immunodéprimés Conférence de consensus du 21/03/00 • Epidémies hospitalières :toujours décrites associées à des travaux prévision et organisation des travaux

  7. Pneumocystose • Agent :Pneumocystis (carinii) jirovecii • Habitat / réservoir :? • Transmission :Voie respiratoireentre patients infectés immunodéprimés, soit par transmission directe, soit par l'intermédiaire d'une colonisation transitoire du personnel • PCH ? : Oui (service accueillant des patients immunodéprimés)

  8. Pathologies virales • Les hépatites • Le SIDA • Les diarrhées à Rotavirus • La grippe • La bronchiolite à VRS • La dengue • Chikungunya

  9. Hépatites, SIDA • Habitat / réservoir :liquides biologiques des patients cliniquement malades ou non • Transmission : lors d'expositions aux liquides biologiques contaminés (Sang+++) • PCH ? : Non importance du respect des précautions standard

  10. Diarrhées à Rotavirus • Agent :Rotavirus (résistant dans le milieu extérieur) • Habitat / réservoir : tube digestif(attention, aux couches) • Transmission :féco-orale et manuportée • PCH ? : • Oui

  11. Bronchiolite • Agent : virus Respiratoire Syncitial - VRS • Transmission :par mode contact ( contagiosité +++) • Survie prolongée dans l’environnement 1 à 6 heures sur surfaces mouillées, 30 mn à 1 heure sur surfaces sèches et 30 mn sur les mains • PCH ? : Oui

  12. La Grippe A distinguer : Grippe saisonnière Attendue chaque hiver Influenza aviaire (Zoonose) et cas humains isolés Situation mondiale Pandémie de grippe 2009

  13. Grippe • Agent :myxovirusinfluenzae • Transmission :par mode gouttelettes et contact +-air • PCH ? : Oui Ne pas oublier la vaccination (= vaccination altruiste) • Réseau de surveillance à la Réunion

  14. La grippe Incubation : 2 j Réplication virale Portage viral : 1-2 j avant les symptômes 7 j après le début des symptômes Plus important chez l ’enfant Plus prolongé chez l ’immunodéprimé Voies aériennes supérieures ET Voies respiratoires inférieures Contagiosité : période de portage

  15. Mesures barrières • Port de protection respiratoire individuelle (PRI) de type FFP2 lors manœuvres générant un aérosol • Ou Port d’un masque chirurgical à proximité du patient • Respect strict des précautions standard • Déchets • Aération de la chambre • Entretien des locaux • Port de masque chirurgical pour le patient

  16. Dengue • Agent :arbovirus • Transmission :par piqûre moustique (aedes) • Réservoir : homme • Réseau de surveillance à la Réunion • Maladie à déclaration obligatoire • Phase interpandémique • PCH ? : Non

  17. Chikungunya • Agent :arbovirus • Transmission :par piqûre moustique (aedes) • Réservoir : homme, mammifères • Phase interépidémique • PCH ? : Non

  18. variole • maladie contagieuse aigue • pas traitement efficace ; mortalité de 30% • Epidémiologie • 1950 : 50 millions de cas/an • 1967 : 10 à 15 millions de cas /an • OMS : campagne mondiale d’éradication • 1977 : dernier cas en Somalie • 1979 : Eradication mondiale certifiée

  19. variole • Agent :Poxvirus • Habitat / réservoir :homme malade • Transmission : • le plus souvent à partir des sécrétions oro-pharyngées • rarement par contact ou par le linge • Patient contagieux après installation de la fièvre • PCH ? : Oui (vaccin efficace si administré 4 jours après l’exposition)

  20. Quelquesmaladiesbactériennes • Tuberculose • Légionellose • Méningites bactériennes • Infections dues à Streptococcus pyogenes • Diarrhées post-antibiothérapie • Le problème des BMR

  21. Tuberculose • Agent :Mycobacterium tuberculosis • Habitat / réservoir :patients tuberculeux (expectorations) • Transmission :contamination inter-humaine aéroportée • PCH ? : Oui

  22. Tuberculose : prévention • Maladie à déclaration obligatoire • Dépistage et surveillance de l'entourage du patient (un sujet atteint infecte 10 à 15 personnes / jours) • Dépistage systématique en cas d'infection VIH

  23. Tuberculose : toujours d'actualité • Estimation OMS : - 8 millions de nouveaux cas / an - 2 millions de décès / an - épidémie mondiale : + 3% par an • En France : - Baisse régulière - Réunion : incidence 21,5 (1993), 13,5 (1997), (2007) 7.9 /100 000 hab (2007 : France = 8.9/100 000 ) Sources : InVS, Insee (estimations localisées de population au 1er janvier 2008)

  24. Légionellose • Agent :Legionella pneumophila (bactérie thermophile) • Habitat / réservoir :Eau douce(eau chaude sanitaire, climatisation humide,…) • Transmission:Inhalation de gouttelettes d'eauchargée de légionelles • PCH ? : Non

  25. Légionellose : prévention • Maladie à déclaration obligatoire(depuis 1987) en cas de cas groupés  recherche de la source • Application de la circulaire DGS n° 2002/243 du 22 avril 2002 relative àla prévention du risque lié aux légionelles dans les établissement de santé • Attention aux TAR (85 cas à Lens en janv 04 !)

  26. Légionelloses déclarées • Augmentation régulière des déclarations 80 cas en 1996  1 244 en 2008 (5 cas à la Réunion) • en 2008 parmi les facteurs d’exposition • 7% (83) : etbts santé • 5 % (56) : maison de retraite • 1% (9) : établissement thermal • 20% (248) : Voyages

  27. Méningitesbactériennes • Agent :nombreuses bactéries - Escherichia coli - Streptococcus agalactiae (groupe B) - Listeria monocytogenes - Streptococcus pneumoniae - Haemophilus influenzae - Neisseria meningitidis

  28. Méningitesbactériennes Oui en cas de méningites à méningocoques ou à H. influenzae • Habitat / réservoir :Sphère ORL pour S. pneumoniae, H. influenzae, N. meningitidis (porteurs sains) • Transmission :inter-humaine oro-pharyngées • PCH ? :

  29. Prophylaxie des infections invasives à méningocoques(circulaire du 23/11/2006) • Agent :Neisseria meningitidis nombreux sérotypes : • A et C : épidémies en zones inter-tropicales (Vaccin) • B : cas sporadique en Europe (pas de vaccin, prophylaxie antibiotique pour les sujets contacts) • W135 : possibilité de vaccin A/C/Y/W135 (pèlerinage à la Mecque) • Incidence à La Réunion : 0.57/100 000 habitants (1.25 France)

  30. Prophylaxie des infections invasives à méningocoques (circulaire du 23/11/2006) • Chimioprophylaxie en milieu hospitalier ? (rifampicine ou spiramycine) OUI Personnes ayant réalisé le bouche-à-bouche ou une intubation sans masque de protection NON  Autres personnes de l'équipe hospitalière, voisins de chambre

  31. Infections à Streptocoques du groupe A • Agent :Streptococcus pyogenes • Habitat / réservoir :Rhinopharynx humain et/ou lésions cutanées • Transmission : • le plus souvent à partir des sécrétions oro-pharyngées • parfois cutanée • PCH : Oui

  32. Diarrhée à Clostridium difficile • Agent :C difficile • Habitat / réservoir :tube digestif • Transmission : • Manuportée • Environnement spores • PCH : Oui

  33. Clostridiumdifficile • Taux d'isolement dans les chambres • patients avec diarrhée : 50 % • porteurs asymptomatiques : 30 % • patients non porteurs : 9 % • Présence sur les mains des soignants • si patients infectés : 60% (étude de 1989)

  34. Clostridiumdifficile • facteurs de risque d'infections • Age : > 65 % • antibiotiques : tous mais surtout ceux qui ont une activité sur la flore anaérobie de barrière (bétalactamine, clindamycine, Pristinamycine,…)

  35. Le problème des BMR • Agent : Pas de définition consensuelle. Bactérie est beaucoup moins sensible aux antibiotiques que ne le laisserait supposer son phénotype sauvage. En général, on appelle BMR une bactérie qui est sensible à moins de 3 familles d’antibiotiques.

  36. Quelques exemples de BMR • Staphylocoques : SARM  • Staphylococcus aureus résistants à la méticilline  Réservoir : nez • Entérobactéries résistantes aux C3G   • Enterobacter aerogenes • Klebsiella pneumoniae  Réservoir : tube digestif • Entérocoques résistants à la vancomycine  Réservoir : tube digestif • Bacilles de l’environnement : • Pseudomonas aeruginosa • Acinetobacter baumanii

  37. Le problème des BMR • Habitat / réservoir :patients porteurs mains contaminées ++++ parfois environnement hospitalier (épidémie du au stéthoscope)

  38. Patient atteint d’une BMR ? • Patient colonisé : • aucun signe clinique ou biologique d’infection   porteur sain  pas de traitement curatif • mais réservoirs de BMR • Patient infecté : • pathologie infectieuse  antibiothérapie • plus de 80% des infections surviennent après une colonisation préalable ; en réanimation, 30 à 60% des patients colonisés développeront une infection

  39. Le problème des BMR • Transmission:surtout manuportée • PCH : Oui mais….. Précautions variables suivant les services et les patients

  40. Pourquoi faut-il redouter les BMR ? • Pas de virulence particulièreliée à leur caractère “multirésistant” (bactéries commensales opportunistes) • Danger du fait de leur résistance aux antibiotiques : • Difficultés thérapeutiques et augmentation du coût • Risques d’épidémies liés à leur multiplication du fait de la pression de sélection(large utilisation d’antibiotiques en milieu hospitalier) Les infections dues aux BMR représentent à l’heure actuelle un problème de Santé Publique qui justifie la mise en place de mesures de prévention contre leur dissémination.

  41. Moyens de lutte contre les BMR décontamination (??) dépistage et PCH des patients colonisés PCH des patients infectés précautions standards • bonne utilisation des antibiotiques • règles d’hygiène

  42. ESST(Encéphalopathies Subaiguës Spongiformes Transmissibles) • de l'homme : Maladie de Creutzfeld- Jacob (MCJ) • formes sporadiques (85%) • formes familiales • formes iatrogènes • formes dûes au nouveau variant • de l'animal • Tremblante du mouton et de la chèvre (scrapie) • Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) • visons, félins, ruminants sauvages,...

  43. ESST(Encéphalopathies Subaiguës Spongiformes Transmissibles) • Agent :Prion (ATNC) • Habitat / réservoir : • le SNC et le système optique • le système lymphoïde (amygdales, rate, appendice, ganglions lymphatiques, plaque de Peyer) • Transmission :application des 2 circulaires du 14 mars 2001 • PCH : Non

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