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Innovations architecturales en gérontologie…? Didier SALON Architecte

Ehpad à Lyon – DS architecte. Innovations architecturales en gérontologie…? Didier SALON Architecte. 1 – Des limites liées à la commande architecturale :. Les innovations architecturales en gérontologie semblent relativement peu visibles… L’architecture est déjà peu présente

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Innovations architecturales en gérontologie…? Didier SALON Architecte

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  1. Ehpad à Lyon – DS architecte Innovations architecturales en gérontologie…? Didier SALON Architecte 1 – Des limites liées à la commande architecturale : Les innovations architecturales en gérontologie semblent relativement peu visibles… L’architecture est déjà peu présente en gérontologie, Et semble absente des recherches sur les gérontechnologies. Pourquoi ? Quelles limites à l’innovation ? Quel horizon possible ? > Un nouveau bâtiment se doit d’être un prototype qui a réussi : • Une conception sans test préalable ≠ des objets reproductibles (mode industriel), • Des paramètres multiples et variables : situation, contexte, objectifs, moyens,… • Les particularismes de chaque projet limitent leur évaluation, les échanges de compétences, leur diffusion, les applications ultérieures,… • Des incertitudes d’aboutissement (multiples conditions à réunir à chaque étape) => répétition des segments de conception « qui marchent », « mode sans échec », => ne favorise pas les solutions alternatives, les expérimentations, la prise de risque, • Des innovations cantonnées à des opérations « exemplaires » avec contraintes allégées => difficiles à exploiter, • L’architecture est un objet construit, technique et utilitaire, et c’est aussi un acte symbolique, esthétique, avec une dimension sensible, subjective,…(ex : patrimoine) > Une commande pas toujours accordée à la demande d’architecture : • Des acteurs multiples et liés : MO, Gestionnaires, MOE, Entreprises, Prestataires, etc… => complexité et peu de connexions en simultané. • Une conception séquentielle en interventions non fermées => modifications contextuelles possibles à tous les stades : foncier, financements, autorisations, urbanisme, programme, marchés de construction, exécution, réalisation,… • Un déroulement de projet à« sens unique », mode « course de relais » => pas ou peu d’itérations par rapport à la demande initiale, • Un processus assez long : moyenne : 3 ans pour un Ehpad, => coûts peu fiables, « pertes en ligne » en conception, en intentions, • Peu d’expression de la demande architecturale qualitative de la part de l’utilisateur et notamment en gérontologie, mais beaucoup d’attentes… peu formulées, demandes de convivialité, d’environnement, d’ambiance de maison, d’hôtellerie, etc… (voir terminologie souvent employée : place du village, rues, maisonnées,… ). 1 – Limites liées à la commande architecturale 2 – Limites liées à l’objet architectural 3 – Impact sur l’architecture et la gérontologie 4 – Horizon pour l’architecture et l’autonomie Les Journées CNEH – Géronteval - Médialis - Innovations au service du grand age – 3 octobre 2008 Paris

  2. Espace public Entrée / Séjour Espaces de représentation Chambres Espace Individuel Espace intime Ehpad Logement Espaces Institutionnels / Collectifs Espaces fonctionnels Espace privatif Hébergement Espaces de services Comparaison des statuts des espaces Log / Ehpad Le lit La salle d’eau Total surfaces réglementaires chambre ≂ 17m² 1.50 0.90 1.00 1.20 2.00 0.90 0.80 1.30 1.50 Innovations architecturales en gérontologie…? Didier SALON Architecte 2 – Des limites liées à l’objet architectural : > Prédominance et prégnance du modèle Ehpad : - Un modèle programmatique (années 2000) qui a remplacé le modèle objet des années 70-80 (V60, V120,…), mais qui induit encore : • Des schémas fonctionnels répétitifs et formatés (ex : unités Alzheimer), • Une organisation spatiale interne assez institutionnelle et « soignante » : séparation des espaces privé / public, zoning où l’on parle «hébergement», «services», «soins», «unités de vie», «surveillance», «logistique»,… • => Une architecture d’institution mais avec des images de domicile ! ≠ architecture d’habitat. • > Des logiques contraignantes peu incitatives à l’innovation : • Des contraintes réglementaires importantes avec objectifs déjà très hauts : ERP, sécurité incendie, accessibilité (déficits moteurs ou sensoriels), R.Thermique, Hqe,… • Une économie de projet toujours « serrée », entre surfaces autorisées & financées et les coûts (études, construction, assurances, etc.…) pour des programmes de plus en plus complexes + exigences MO + délais courts + performances à long terme (exploitation)… • => Ainsi la réglementation tend à devenir la base de l’offre standard : satisfaire la réglementation et les exigences du programme représentent déjà un effort important d’ingénierie, • Par ailleurs, peu de stratégies positives ou de dispositions incitatives (à l’exception du cahier des charges de la réforme de la tarification) pour développer l’innovation en architecture et gérontologie. 1 – Limites liées à la commande architecturale 2 – Limites liées à l’objet architectural 3 – Impact sur l’architecture et la gérontologie 4 – Horizon pour l’architecture et l’autonomie Les Journées CNEH – Géronteval - Médialis - Innovations au service du grand age – 3 octobre 2008 Paris

  3. Ehpad à Lyon – DS architecte Principe de la « chambre institutionnelle » Exemple d’un Ehpad loin du centre village Innovations architecturales en gérontologie…? Didier SALON Architecte 3 – Impact sur l’architecture et la gérontologie : > Architecture de « support » d’images et de techniques : • L’architecture tend à être un habillage de programme hybride, (équipement / lieu de travail / lieu de vie) avec un mélange d’archétypes : Hôtelier, Hospitalier, Domestique,… • L’architecture tend également vers un support de prestations techniques valorisantes : sécurité, domotique, communication, développement durable, bâtiment « intelligent »,.… > Architecture minimale pour des ambitions démesurées : • Encadrement des surfaces autorisées et des coûts : => Organisation spatiale + dense et + rentable => Peu de marges pour développer des espaces intérieurs de qualité, => Peu de réflexion à ce sujet (+ fonctionnalité avant tout). • Coût du foncier : => Eloignement des centralités urbaines => isolement social à compenser, comment ? • Coût des réglementations et des besoins environnementaux : => Priorité sur les questions énergétiques et thermiques, => Privilégie l’architecture de l’enveloppe : façades, toitures, et choix des matériaux,… • Par ailleurs le coût global est peu pris en compte / coût construction seul. > Architecture éloignée des attentes gérontologiques : • Coupure entre le cadre bâti / équipements / usages : • => L’accessibilité concerne peu les déficits cognitifs, plutôt vécue comme contrainte, => Les gérontechnologies perçues comme équipements « supplémentaires », • - Coupure entre l’architecture et les connaissances scientifiques : => Peu de liens avec les professionnels (médecins, ergothérapeutes,…) • => La gérontologie est le plus souvent abordée sous l’angle « ambiances/décoration », pas de réflexion croisée avec usages de l’espace, (compris celui des personnels) • Peu de prise en compte des représentations (logement / habitat / vie sociale, …) : • => Peu d’attractivité du public pour les établissements malgré leurs évolutions récentes (technique, confort et prise en charge, voir enquête FHF 2007). 1 – Limites liées à la commande architecturale 2 – Limites liées à l’objet architectural 3 – Impact sur l’architecture et la gérontologie 4 – Horizon pour l’architecture et l’autonomie Les Journées CNEH – Géronteval - Médialis - Innovations au service du grand age – 3 octobre 2008 Paris

  4. Espace public Ehpad type Schéma Transversal Institutionnels / Collectifs Services Services Espaces fonctionnels Espaces Collectifs Hébergement Espaces de services Hébergement Chambre à 25 m² - Plus proche du logement Ehpad à Vichy – DS architecte Innovations architecturales en gérontologie…? Didier SALON Architecte 4 – Quel horizon pour l’architecture et l’autonomie ? > S’inscrire dans un espace territorial vécu ≠ géographie des filières : • L’innovation semble se situer aujourd’hui dans la mixité des programmes (échelle urbaine et territoriale), leur synergies, autant que dans les programmes en eux mêmes. • La programmation devrait couvrir un champ plus large : logements, résidences, services, Ehpad… Et revisiter l’articulation institution / domicile, mutualiser des moyens (logistique, transports), maîtriser le foncier (prenant en compte les centralités, les proximités, les mobilités,etc…), à quand des programmes « intelligents » ? • Ce qui contribuerait à«Bâtir le scénario du libre choix» (cf. : Étude CAS 2007), sur un paradigme vieillissement / citoyenneté et pas seulement vieillissement / pathologies. > Valoriser la culture du domicile dans l’espace architectural : • Privilégier l’habitat et le logement comme archétypes de référence ≠ de « substitut de domicile » en institution, • Prendre en compte les représentations de l’habitat (envisagées comme supports de l’autonomie), et pas seulement la mise en scène de signes épars et incohérents, • Faire évoluer le modèle Ehpad (insertion, connexions, organisation spatiale,…). > Aborder l’architecture comme un vecteur d’autonomie : - Développer des concepts d’architecture pour l’autonomie : liens conceptuels entre l’espace architectural, les équipements et les technologies, les usages, les attentes, • Croiser l’espace architectural avec les connaissances scientifiques et techniques, identifier et valoriser les acteurs, les savoirs, les partenaires, les synergies,… • Voir l’architecture durable comme création de lieux pour y vivre « bien » et longtemps, pas seulement comme des constructions économes en énergies… 1 – Limites liées à la commande architecturale 2 – Limites liées à l’objet architectural 3 – Impact sur l’architecture et la gérontologie 4 – Horizon pour l’architecture et l’autonomie Les Journées CNEH – Géronteval - Médialis - Innovations au service du grand age – 3 octobre 2008 Paris

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