1 / 57

REGULATION DU REMODELAGE ET DU METABOLISME OSSEUX

REGULATION DU REMODELAGE ET DU METABOLISME OSSEUX. C.L. BENHAMOU CHR Orléans Unité Inserm U 658. Vitamine D : origine. Essentiellement l’épiderme (1) : Donc dépendant de Climat, écrans, pigmentation, habillement Vieillissement : diminution du 7-déhydrocholestérol cutané

september
Télécharger la présentation

REGULATION DU REMODELAGE ET DU METABOLISME OSSEUX

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. REGULATION DU REMODELAGE ET DU METABOLISME OSSEUX C.L. BENHAMOU CHR Orléans Unité Inserm U 658

  2. Vitamine D : origine • Essentiellement l’épiderme (1) : • Donc dépendant de • Climat, écrans, pigmentation, habillement • Vieillissement: diminution du 7-déhydrocholestérol • cutané • Donc indirectement : • activités extérieures et état de santé • Accessoirement l’alimentation (2) • Poissons gras et œufs • < 100 UI/j • 1. MacLaughlin J, Holick MF. J CIin Invest 1985;76(4):1536-8 • 2.AFSSA. Les apports nutritionnels conseillés pour la population française. 3e édition. Paris : Editions TEC & DOC ; 2001.

  3. Vitamine D : métabolisme 25(OH)D=25-hydroxyvitamine D; 1,25(OH)2D=1,25-dihydroxyvitamine D Holick MF. Osteoporos Int 1998;8(suppl 2):S24–S29.

  4. Vitamine D : effets osseux Physiologie • Le métabolite actif est le 1-25(OH)2D3 • La régulation se fait par la PTH • Le meilleur reflet du statut vitaminique est le 25(OH)D3 • (seul dosé en pratique : nmol/L = ng/mL x 2,5) • Cycle annuel : en hiver • diminution de 25OHD3, augmentation de PTH (1) • augmentation de fréquence des fractures de l’ESF(2) 1. Krall EA et al. N Engl J Med 1989; 321(26):1777-83. 2. Lan 1995

  5. Vitamine D : effets osseux Variations saisonnières de la vitamine D et de la PTH Massachusettsn = 333 femmesAge : 58  6 ans Krall EA. N Engl J Med 1989; 321(26):1777-83.

  6. Vitamine D : effets osseux Régulation de l’homéostasie calcique * p < 0,002 ; ** p < 0,001; D = 25(OH)D Heaney RP et al. J Am Coll Nutr 2003;22:142-46.

  7. Vitamine D : effets osseux Effet sur la DMO • Association positive faible dans les études transversales (1) • L’administration de vitamine D diminue la perte osseuse (1) • Le bénéfice disparaît à l’arrêt du traitement (2) • Ces résultats expliquent mal l’effet anti-fracturaire 1. Bischoff-Ferrari HA, Dietrich T, Orav J, Dawson-Hughes B. Am J Med 2004; 116: 634-639. 2. Dawson-Hughes B, Harris SS, Kral EA, Dallal GE. Am J Clin Nutr 2000; 72: 745-50.

  8. Vitamine D : effets osseux Effet anti-fracturaire • Méta-analyse (Cochrane Library 2005) • Vitamine D versus placebo • 8 études, 18 903 patientes • injections ou doses orales  800 UI/j • Nouvelle fracture: RR = 0,99 IC95%(0,91-1,09) • Vitamine D + calcium versus calcium • 5 études • Nouvelle fracture de la hanche : RR = 0,81 IC95%(0,60-1,10) • Nouvelles fractures vertébrales : RR = 0,14 IC95%(0,01-2,77) • Vitamine D + calcium versus placebo • 7 études, 10 376 patientes • 700 à 800 UI + 1 000 mg de calcium • Nouvelle fracture de la hanche : RR = 0,81 IC95%(0,68-0,96) • Nouvelles fractures non vertébrales : RR = 0,87 IC95%(0,78-0,97) Cochrane Library 2005

  9. Vitamine D : effets osseux Dose et risque de fracture Méta-analyse Bishoff-Ferrari HA et al. JAMA 2005; 293: 2257-2264.

  10. Vitamine D : effets osseux Dose et risque de fracture • Diminution du risque (dose 700-800 UI/j) • 26 % pour fractures ESF • 23 % pour fractures non-vertébrales • Fonction de la valeur sérique initiale • (institution, latitude, alimentation fortifiée...) • Sans effet cumulé (effet précoce : extra-osseux ?) Bishoff-Ferrari HA et al. JAMA 2005; 293: 2257-2264.

  11. Vitamine D : effets osseux Insuffisante pour prévenir les fractures La supplémentation est insuffisante pourprévenir les fractures Objectif (1) : évaluer l’efficacité d’une supplémentation en calcium et vitamine D sur une période de 3 ans en prévention secondaire d’une fracture chez 5 292 patients qui ont eu une fracture suite à un traumatisme mineur au cours des 10 dernières années Objectif (2) : évaluer l’efficacité d’une supplémentation en calcium et vitamine D sur la prévention de fractures parmi 3 314 femmes à risque élevé de fracture de la hanche 1. Grant AM et al. Lancet 2005;365:1621-28. 2. Porthouse J et al. BMJ 2005;330:1003.

  12. Vitamine D : effets osseux Insuffisante pour prévenir les fractures La supplémentation est insuffisante pourprévenir les fractures • Augmentation de DMO : x1,06 (p<0.01) • OR de fracture de hanche 0,88 (0,72 – 1,08) • OR de fracture vertébrale 0,90 (0,74 – 1,10) • Etude en per protocole OR de fracture de hanche 0,71 (0,52 – 0,97) NEJM, fevrier 2006 Jackson RD et al NEJM Feb 2006, 354, 669

  13. Insuffisance en vitamine D Diminution de l’efficacité des bisphosphonates ¤ ¤ ** * Concentration sérique de 25(OH)D3 < 40 nmol/L ; ** p < 0,05 ; ¤ p < 0,01 Koster JC et al. Eur J Clin Pharmacol 1996;51:145-47.

  14. Vitamine D : effets osseux Effet dans la réponse aux bisphosphonates • Etude observationnelle de 2 ans (CANDOO) • n = 449 ; 74,6  5,6 ans • 159 non-répondeurs (25(OH)D3 31 ng/mL) • Vitamine D 1 000 UI/j • 290 répondeurs (25(OH)D3 33 ng/mL) • Pas de vitamine D Heckman GA, et al. BMC Musculoskelet Disord 2002; 3:6.

  15. Vitamine D : effets extra-osseux sur l’appareil locomoteur • Vitamine D et muscle • Vitamine D et risque de chute

  16. Vitamine D et muscle (1-3) Effet sur la cellule musculaire 1,25 (OH)2D3 EFFET NON GENOMIQUE EFFET GENOMIQUE VDR VDR • Activation de la protéine Kinase C • Disponibilité du calcium cytosolique • Fibres de type II • Protéines de contraction ? 1. Costa EM, Blau HM, Feldman D. Endocrinology 1986; 119(5): 2214-20. 2. Kato S, Takeyama K, Kitanaka S, Murayama A, Sekine K, Yoshizawa T. J Steroid Biochem Mol Biol 1999; 69(1-6): 247-51. 3. Selles J, Boland R. Mol Cell Endominol 1991; 77(1-3): 67-73.

  17. Vitamine D et muscle Récepteurs musculaires à la vitamine D et vieillissement Bischoff-Ferrari HA et al. J Bone Miner Research 2004; 19(2):265.

  18. Vitamine D et muscle Fonction musculaire • • 4 100 patients adultes ambulatoires inclus dans l’étude NHANES III • • Âgés de 60 à 90 ans • • Test de vitesse de marche • Critère de jugement : temps nécessaire pour parcourir à pied une distance de 2,50 m NHANES : national health and nutrition education survey Bischoff-Ferrari HA et al. Am J Clin Nutr 2004;80: 752-58.

  19. Vitamine D et muscle Fonction musculaire Amélioration du fonctionnement musculaire des extrémités Bischoff-Ferrari et al. Am J Clin Nutr 2004;80(3):752-8

  20. Vitamine D et muscle Sarcopénie Etude prospective - 3 ans (Population générale) Visser M, Deeg DJH, Lips P. J Clin Endocrinol Metab 2003; 88(12): 5766-5772.

  21. Vitamine D et muscle Fonction musculaire • n = 139 sujets •  65 ans • Chuteurs • 25 OHD3 12 µg/L • 1 injection 600 000 UI versus placebo • Amélioration de la fonction musculaire • Pas d’effet sur la force musculaire et le nombre de chutes Dhesi JK et al. Age and Ageing 2004; 33(6): 589-95

  22. Vitamine D et muscle • Données contradictoires • Pas de lien entre 25OHD3 et force musculaire • Essais d’intervention négatifs • Mais : patients sévères, dose, taux sanguins atteints • Effet préventif plus que curatif Verrault R, Semba RD, Volpato S, Ferrucci L, Fried LP, Guralnik JM. J Am Geriat Soc 2002; 50(5): 912-7

  23. Vitamine D et risque de chute Diminution du risque de chute • Essai contrôlé randomisé en double-aveugle • Vitamine D (800 UI/j) + calcium (1 200 mg/j) • Calcium seul (1 200 mg/j) • 122 femmes hospitalisées en long séjour (63 à 99 ans) suivies pendant 12 semaines • Concentration sérique moyenne à l’inclusion de 25(OH)D : 12 ng/mL Bischoff HA et al. J Bone Miner Res 2003;18:343-51.

  24. Vitamine D et risque de chute Effet de la dose • 5 études positives (1 237 patients, 81 % femmes) • 400 UI/j et calcium 800 - 1 000 mg/j • 800 UI/j et calcium 1 200 mg • 1α, ou calcitriol, sans calcium • Diminution du risque de chute : 22 % Bischoff-Ferrari HA. J Bone Miner Research 2005

  25. Vitamine D et risque de chute Bischoff-Ferrari HA. JAMA 2004; 291: 1999-2006.

  26. Vitamine D et risque de chute Bischoff-Ferrari HA. JAMA 2004; 291: 1999-2006.

  27. Vitamine D : valeurs seuil Définition du seuil d’hypovitaminose D • Valeur pour laquelle il existe une hyperparathyroïdie secondaire : 12 nmol/L (5 ng/mL) • mais définition de la valeur normale de PTH : 65 ou 46 ng/L ? • Valeur pour laquelle il existe une réaction parathyroïdienne • Valeur pour laquelle il existe un effet clinique • (osseux ou musculaire) Souberbielle JC et al. J Clin Endocrinol Metab 2001; 86(7): 3086-3090

  28. Vitamine D : valeurs seuils Taux inadéquats : supplémentation nécessaire Facteur de conversion : nmol/L = 2,5 x ng/mL 1. McKenna. The American Journal of Medicine 1992 ; 93: 69-77. 2. Cormier. AFLAR. PNNS, http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/actions42_pa.pdf 3. Hollis BW. J Nutr 2005; 135: 317-22.

  29. Vitamine D : valeurs seuils Impact sur la sécrétion de PTH Femmes ménopausées ostéoporotiques (n = 1 285) PTH = parathormone Lim SK et al. Poster présenté à ISCD, Fev 16-19, 2005, Nouvelle Orléans, USA. Etude transversale observationnelle menée sur 1 285 femmes ostéoporotiques vivant à domicile dans 18 pays pour évaluer la distribution de la concentration sérique de 25(OH)D.

  30. Insuffisance en vitamine D :épidémiologie France : 43-51° Nord Van der Wielen et al. Lancet 1995;346(8969):207-10

  31. Insuffisance en vitamine D :épidémiologie Une insuffisance largement répandue Patients hospitalisés pour fracture non traumatique Insuffisance en vitamine D (≤ 30 ng/mL) 97% Simonelli C et al. Curr Med Res Opin 2005; 21:1069-74. Etude monocentrique ayant inclus 78 patients âgés de 50 ans et plus qui avaient été hospitalisés pour fractures non traumatiques pour évaluer la prévalence de l’insuffisance de vitamine D (estimée par la concentration sérique de 25(OH)D).

  32. Insuffisance en vitamine D :épidémiologie • Nouvelles données internationales • Etude épidémiologique transversale • Objectif : évaluer la distribution de la concentration sérique de 25(OH)D3 • 55 centres répartis sur 18 pays de latitudes différentes • Europe du nord, du sud et centrale • Amérique latine et du sud, Moyen-Orient et Pacifique • 2 phases d'inclusions : • Mai à octobre 2004 • Octobre 2004 à mars 2005 • Phase 1 : 1 285 femmes ménopausées ostéoporotiques • autonomes de plus de 55 ans • • 50 % ont une prescription de vitamine D • • 63 % ont un traitement anti-ostéoporotique Lim SK et al. Poster présenté à ISCD, Fev 16-19, 2005, Nouvelle Orléans, USA. Etude observationnelle, transversale, menée sur 1 285 patientes ostéoporotiques vivant à domicile dans 18 pays, pour évaluer la distribution de la concentration sérique de 25(OH)D. Résultats intermédiaires.

  33. Insuffisance en vitamine D :épidémiologie Prévalence dans le monde Insuffisance en vitamine D : 25(OH)D3 < 30 ng/mL Lim SK et al. Poster présenté à ISCD, Fev 16-19, 2005, Nouvelle Orléans, USA.

  34. Insuffisance en vitamine D :épidémiologie Prévalence en Europe • • 501 femmes étudiées dont 99 femmes en France • Large plage de latitudes • de l’Espagne (38° Nord) • à la Suède (64° Nord) • • Insuffisance en vitamine D :52 % Lim SK et al. Poster présenté à ISCD, Fev 16-19, 2005, Nouvelle Orléans, USA.

  35. Insuffisance en vitamine D : épidémiologie Prévalence en Europe France : 59 % des femmes ostéoporotiques Lim SK et al. Poster présenté à ISCD, Fev 16-19, 2005, Nouvelle Orléans, USA.

  36. Insuffisance en vitamine D :épidémiologie Données Su.Vi.Max • Projet Su.Vi.Max • • Etude épidémiologique interventionnelle française • • 15 000 volontaires suivis pendant 8 ans • • Objectifs : évaluer les effets de la supplémentation en • vitamines, minéraux et antioxydants sur : • • les mortalités globale et cardiovasculaire • • les cancers • • la cataracte • • les infections Chapuy MC et al. Prevalence of vitamin D insufficiency in an adult normal population. Osteoporos Int 1997;7:439-43.

  37. Insuffisance en vitamine D :épidémiologie Données Su.Vi.Max Statut vitaminique Ddans Su.Vi.Max • 1 579 sujets extraits de la cohorte Su.Vi.Max • 51 % de femmes • 20 villes réparties sur 9 régions • Age moyen (femmes) : 47 ans (35 à 60 ans) 78 %des femmes en insuffisance de vitamine D(< 31 ng/L) Chapuy MC et al. Prevalence of vitamin D insufficiency in an adult normal population. Osteoporos Int 1997;7:439-43. Estimation du statut vitaminique D dans la population générale entre novembre 1994 et mai 1995 dans 20 villes françaises réparties sur 9 régions (latitudes entre 43° N à 51° N). La cohorte comprenait 1579 sujets dont 51 % de femmes (35 à 60 ans) et 49 % d'hommes (45 à 60 ans).

  38. La vitamine D • Les effets de la vitamine D • L’insuffisance en vitamine D • Epidémiologie • Causes • La supplémentation en pratique

  39. Insuffisance en vitamine D • Une double insuffisance : • • Insuffisance de production endogène • • Diminution de la capacité de la peau à synthétiser de la vitamine D (1) • • Utilisation d’écrans solaires (2) • • Diminution de l’exposition au soleil avec l’âge (1) • •Insuffisance d’apports exogènes alimentaires (1,3) 1. AFSSA. Les apports nutritionnels conseillés pour la population française. 3e édition. Paris : Editions TEC & DOC ; 2001. 2. Dietary Reference Intakes for Calcium, Phosphorus, Magnesium, Vitamin D, and Fluoride. Washington, DC: Institute of Medicine, National Academy Press, 1997. 3. AFSSAPS. Traitements médicamenteux de l’ostéoporose post-ménopausique. Argumentaire court. Actualisation octobre 2004.

  40. Diminution du précurseur dans l’épiderme (r = - 0,89) (1) • Production cutanée : • 2,3 fois moins • que chez l’adulte jeune (2) Vitamine D : diminution de la production endogène avec l’âge n = 28 1. MacLaughlin J et al. Aging decreases the capacity of human skin to produce vitamin D3. J Clin Invest 1985; 76(4): 1536-38. 2. Holick MF et al. Age, vitamin D, and solar ultraviolet. Lancet 1989; 2(8671): 1104-5.

  41. Vitamine D :principales sources alimentaires Très peu d’aliments contiennent de la vitamine D en quantité significative Ration quotidienne Ration hebdomadaire nécessaire pour couvrir nécessaire pour couvrir les besoins (1,2) les besoins (1,2) Huile de foie de morue 1,5 cuillère à café 10,5 cuillères à café Girolles 12 portions de 60 g 84 portions de 60 g Harengs au vinaigre 2 portions de 60 g 14 portions de 60 g Sardines à l’huile 20 sardines 140 sardines Œuf dur 22 œufs moyens 154 œufs moyens Foie de veau 50 tranches de 100 g 350 tranches de 100 g Beurre 5 plaquettes de 250 g 35 plaquettes de 250 g 1. AFSSA. Les apports nutritionnels conseillés pour la population française. 3e édition. Paris : Editions TEC & DOC ; 2001. 2. INRA. Répertoire général des aliments. Table de composition. 2e édition. Paris : Editions TEC & DOC ; 1995.

  42. Vitamine D :apports nutritionnels conseillés Apports recommandés : • Etats-Unis (1) L’Institute of Medicine a défini les apports optimaux en fonction de l’âge : • Adultes de moins de 50 ans 200 UI • Adultes entre 51 et 70 ans 400 UI • Adultes de plus de 70 ans 600 UI • Europe (2) Le comité scientifique sur l’alimentation (SCF) de la Commission Européenne recommande les apports suivants : • Personnes âgées de plus de 65 ans 400 UI/j • France (3) L’agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) recommande : • Femmes de 20 à 65 ans 200 UI/j • Femmes de plus de 65 ans 400 à 600 UI/j 1. Dietary Reference Intakes for Calcium, Phosphorus, Magnesium, Vitamin D, and Fluoride. Washington, DC: Institute of Medicine, National Academy Press ; 1997. 2. Scientific Committee on Food. Opinion of the Scientific Committee on Food on the Tolerable Upper Intake Level of Vitamin D. Bruxelles: European Commission ; 2002. 3. AFSSA. Les apports nutritionnels conseillés pour la population française. 3e édition. Paris : Editions TEC & DOC ; 2001.

  43. La supplémentation en pratique :surdosage • Pas de toxicité pour un traitement au long cours de vitamine D < 10 000 UI/j • Pas d’hypercalcémie ni d’hypercalciurie pour des doses de vitamine D de 4 000 UI/j Dossier d’AMM FOSAVANCE

  44. La supplémentation en pratique Calcium et vitamine D 1. IMS Disease Analyser octobre 2005. 2. IMS Disease Analyser CMA avril 2005.

  45. La supplémentation en pratique Calcium et vitamine D • Une observance médiocre en raison d’effets indésirables digestifs (1,2) : •constipation • flatulences • nausées 1. Grant AM et al. Lancet 2005;365(9471) : 1621-28. Essai randomisé en plan factoriel ayant inclus 5 292 personnes âgées de plus de 70 ans (85 % de femmes), valides avant leur fracture non traumatique. Les patiente ont reçu soit du calcium (1 000 mg/j), soit de la vitamine D (800 UI/j), soit l’association des 2, soit du placebo. Analyse en ITT. Critère principal : récidive de fracture atraumatique. 2. Vidal 2005.

  46. La supplémentation en pratique Le calcium •Apports Nutritionnels Conseillés (AFSSA) (1) : 1 200 mg/j à partir de 55 ans •Recommandation de l’Afssaps (2) : « Les apports recommandés doivent toujours être assurés lors de l’administration des traitements de l’ostéoporose • au mieux par l’alimentation • à défaut par un apport médicamenteux » 1. AFSSA. Les apports nutritionnels conseillés pour la population française. 3e édition. Paris : Editions TEC & DOC ; 2001. 2. AFSSAPS. Traitements médicamenteux de l’ostéoporose post-ménopausique. Argumentaire court. Actualisation octobre 2004.

  47. La supplémentation en pratique Le calcium Des apports facilement assurés par l’alimentation Surtout : • Produits laitiers = principales sources de calcium • Eaux minérales riches en calcium • Peuvent couvrir jusqu’à 80 % des besoins quotidiens (Hépar®, Contrex®, Quézac®) Fardellone P et al. Evaluation de la teneur en calcium du régime alimentaire par autoquestionnaire fréquentiel. Rev Rhum Mal osteoartic 1991; 58(2):99-103.

  48. La supplémentation en pratique : Le calcium Comment estimer les apports ? Autoquestionnaire de P. Fardellone Fardellone P et al. Evaluation de la teneur en calcium du régime alimentaire par autoquestionnaire fréquentiel. Rev Rhum Mal Osteoartic 1991;58(2):99-103.

  49. Apports en calcium de quelques eaux minérales (mg/L) Eaux plates Eaux gazeuses La supplémentation en pratique Eaux minérales et calcium Nestlé Waters. Les eaux en bouteille; 2004.

  50. Insuffisance en vitamine D :conséquences (1-6) PTH = parathormone DMO = densité minérale osseuse 1. Parfitt AM et al. Am J Clin Nutr 1982;36:1014-31. 2. Allain TJ, Dhesi J. Gerontology 2003;49:273-78. 3. Holick MF. Osteoporos Int 1998;8(suppl 2):S24-29. 4. DeLuca HF. Metabolism 1990;39(suppl 1):3-9. 5. Pfeifer M et al Trends Endocrinol Metab 1999;10:417-20. 6. Lips P. In: Draper HH, ed. Advances in Nutritional Research. New York, Plenum Press, 1994:151-165.

More Related