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Science Politique Approfondie. Séance 2 Matteo Cavallaro. Questions techniques. Exposés Confirmez-vous votre choix? Matériel du cours Tout est en ligne (www.peoilnero.com) , combien d’entre vous souhaitent une copie de la reprographie? Distribution => tous les lundis.
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Science Politique Approfondie Séance 2 Matteo Cavallaro
Questions techniques • Exposés • Confirmez-vous votre choix? • Matériel du cours • Tout est en ligne (www.peoilnero.com) , combien d’entre vous souhaitent une copie de la reprographie? • Distribution => tous les lundis
Liste Provisoire des Commentaires • En ligne elle aussi. • Dominique Baillet, « Les rétributions du militantisme associatif maghrébin », Confluences Mèditerranée, n°57, 2006/2, pp. 103-129. • Eric Cheynis, « les reconversions dans l’associatif de militants politiques marocains », Politix, n°102, 2013/2, pp. 147-173. • RegisCortéséro, « Entre l’émeute et le ghetto - quels cadres de socialisation politique pour les jeunes des banlieues populaires ? », Education et sociétés, n° 25, 2010/1, pp. 65-81. • Stéphanie Dechezelles, « Des vocations intéressées ? Les récits d’engagement des jeunes de ForzaItalia à l’aune du modèle rétributif du militantisme », Revue française de science politique, vol. 59, 2009/1, pp. 29-50. • Donatella Della Porta, « Mouvements sociaux, terrorisme et institutions », in Marc Lazar et Marie-Anne Matard-Bonucci, L’Italie des années de plomb, Autrement, 2010, pp. 164-177. • Hélène Duriez, « Des féministes chez les libertaires remue-ménage dans le foyer anarchiste », in Fillieule et Roux, Le sexe du militantisme, Presses de Sciences Po, 2009, pp. 167-186. • Philippe Juhem, « Entreprendre en politique – de l’extrême gauche au PS : la professionnalisation politique des fondateurs de sos-racisme », Revue française de science politique, vol. 51, 2001/1, pp. 131-153. • Michel Kokoreff, « Sociologie de l’émeute », Déviance et société, vol. 30, 2006/4, pp. 521-533. • René Monzat, « Ras l’front, douze années de militantisme atypique », Outre-Terre, no. 3, 2003/2, pp. 73-88. • Johanna Siméant, « Entrer, rester en humanitaire. Des fondateurs de Médecins sans frontières aux membres actuels des ONG médicales françaises », Revue française de science politique, vol. 51, 2001/1-2, pp. 47-72
Qu’est-ce qu’un mouvement social ? • Répertoire de l’action collective (Tilly 1986). • Répertoires des actions disponible et standardisés. Après, ça reste quand même ouvert à l’improvisation. • On peut même changer les actions standardisées. • Tout mouvement a ses lieux et ses actions (les amphis des mvts étudiant ..)
Qu’est-ce qu’un mouvement social ? • Une fois qu’on a: • Les causes • Le répertoire des moyens • Les objectifs • Kriese (1993): une cartographie de l’espace des mouvements sociaux
Qu’est-ce qu’un mouvement social ? • Trajectoire du mouvement: • Convivialité • Institutionnalisation (partie gauche inférieure) • Commercialisation (pole supérieur gauche) • Radicalisation • Où situeriez-vous les mouvements dont on a parlé jusqu’à là?
Les obstacles à l’analyse • Penser les mouvements sociaux relationnellement. • Problème d’hyperspécialisation des sciences sociales. • Ethnocentrisme. • Prise de parti : on a tous nos idées, on fait comment pour juger ceux que l’on déteste?
Risques de polarisation • « Trop de loyauté empêche l’organisation ou la firme de se corriger, trop de défection la ruine ou la vide irrémédiablement de sa force. Trop de prise de parole déstabilise ou paralyse. »(Érik Neveu , Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte « Repères », 2011, p. 27) • Parfois voulus: exit imposée suite à la Commune de Paris => atonie du mouvement ouvrier français.
Risques (pour nous qui les étudions) • Objets « chauds » => risques, trop de passions. • Le Bon (Psychologie des foules) => description caricaturale des foules. • Ensemble où les individus perdent leur autonomie. • Il en souligne la suggestibilité. • Métaphores féminines. • « La connaissance de la psychologie des foules constitue la ressource de l’homme d’État qui veut, non pas les gouverner… mais tout au moins ne pas être complètement gouverné par elles. »
Risques (pour nous qui les étudions) • Les forcer dans une vision prédéterminée. • « Il n’existe pas à proprement parler de théorie des mouvements sociaux chez Marx. Ceux-ci sont intégrés dans une problématique générale des luttes des classes. »(Érik Neveu , Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte « Repères », 2011, p. 27) • Mais l’approche reste valide sous plusieurs aspects: • Classe en soi / classe pour soie => nécessité de conscience et identité. • La notion d’hégémonie développée par Gramsci.
Qu’est-ce qui déclenche les mobilisations? • On a tendance à interpréter les mobilisations contestataires par le mécontentement. • Mais il y a plein de situations d’injustice qui ne déclenchent pas de réactions. • Est-ce que le mécontentement est le mot pour définir l’engagement associatif aussi? • Questionnement • Quel type de mécontentement (frustration? Indignation?) • Ses causes? • Périodisation • Mécontentement => Mobilisation : pas d’automatisme
la théorie de la frustration relative chez Ted Gurr • Why men rebel ?, 1970 • Il se concentre sur les raisons de la violence et des rébellions. • Frustration relative • Schéma : frustration - colère – agression • Plus de frust => plus d’aggressivité. • 1. développement d’un mécontentement ; • 2. politisation du mécontentement ; • 3. violence politique
la théorie de la frustration relative chez Ted Gurr • Def. Frustration • Insatisfaction particulière qui derive d’une privation relative • Écart attentes/situation actuelle. • D’où la « relativité » • L’analyse de Gurr se focalise donc sur les représentations des individus et sur la perception du décalage.
la théorie de la frustration relative chez Ted Gurr • Vision « éruptive » des phénomènes contestataires • Pas d’analyse sur le passage individus => groupes • Gurr influencé par la psychologie sociale, donc focus plus individuel que celui de la sociologie classique. • Déjà avant lui d’autres auteurs avaient essayé d’autres réponses.
Olson et la logique de l’action collective • Ouvrage cléf : Logique de l’action collective (1965). • Thésard de Thomas Schelling (les paris adjacents). • Son approche: individualisme méthodologique. • Individu => seuls acteurs ayant des objectifs (Popper) ; • Tout changement collectif résulte de l'action des individus ; • Donc : individus => seul niveau d’analyse pour expliquer les systèmes sociaux. • Inspiration dans l’économie utilitariste de type libéral.
Individualisme Méthodologique • Obj Acteurs: maximiser leurs utilités. • Ces objectifs sont conscients et explicits. • Ils prennent des choix rationnels • Ce qu’il faut a cette théorie: • Un acteur capable de choisir • Une série d’options parmi lesquelles choisir • Capacité de raisonner. • Avec le développement de la théorie des jeux en économie le dernier point est devenu plus complexe et le raisonnement est maintenant vue comme « stratégique » • Raisonner en anticipant les chois des autres acteurs.
Individualisme Méthodologique • L’hypothèse implicite est que l’acteur devrait choisir l’option qui présente la plus haute utilité. • Modélisations, c’est-à-dire => formalisation de structures de choix. • Connaissez-vous le dilemme du prisonnier ? • « Si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10 ans de prison. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5 ans de prison. Si personne ne se dénonce, vous aurez tous deux 6 mois de prison, car les preuves seront insuffisantes pour vous condamner à plus »
Individualisme Méthodologique • D’où une formalisation des structures de choix:
Individualisme Méthodologique • On compte et on fait la somme le « trade-off » de chaque options. • Modèle qui considère: • Un choix complètement rationnel et arithmetique • Des individus égoïstes • Une situation de concurrence plutôt que de coopération. • Des individus ou des atomes?
Individualisme Méthodologique • En économie, souvent, les modèles de la théorie des jeux s’accompagnent au travaux qui: • Se concentre sur « l’aléa morale » • Soutiennent coupes aux dépenses sociales • Dernières évolution de la théorie des jeux => les jeux se répètent, d’où la nécessité de coopérer • Introduction de variables plus « psychologiques »
Olson et la logique de l’action collective • On revient sur Olson: rupture avec les travaux de psychologie sociale • Pre-Olson: vision des MS comme un état différent de l’état normal => pathologie sociale. • Il s'agit non seulement d'un acte "normal" d’un individu sain. Il s’agit d’un acte rationnel. • Olson avance non pas que les mécontents ne se révoltent pas, mais que le mécontentement ne peut suffire. • Pourquoi ce paradoxe ?
Olson: action individuelle/action collective • Olson propose une explication, qui repose sur une distinction entre action individuelle et action collective. • Si l’action de se révolter était« mécanique », comme avant, ça signifierait ne pas avoir de différences entre les deux actions. • Diff: Les groupes n'ont pas de conscience propre de leurs intérêts — puisqu'ils n'existent pas, ils n’ont pas de « conscience ». • Mais les intérêts collectifs existent quand même et peuvent être contradictoires avec ceux de chacun de ses membres pris individuellement
Olson: les biens collectifs/communs/publics • Comparaison MS/organisations syndicales vs. Entreprises. • Comme les entreprises, ces organisations fournissent des biens. • Bienscollectifs. • Accessibles à tous. • Grève pour des augmentations de salaire => c’es pour tous, pas que pour les grévistes ou les adhérents aux syndicats. • Il n'y a pas de sélection en fonction du "mérite" tout le monde y a droit qu'il ait ou non supporté les risques et les coûts de la mobilisation.
Olson: le free-riding • Situation où les intérêts personnels sont potentiellement contradictoires avec les intérêts collectifs . • Personnes dont les intérêts personnels priment sur intérêts collectifs => ils ne se mobilisent pas. • Free riders. • Logique du ticket gratuit, comme des passager clandestins. • Tentation qui incite les individus à ne pas s’engager et en tirer profit des efforts des autres. • risques de l'action collective par le voisin
Olsonet les dimensions des groupes • Paradoxe de Olson: • « Les grands groupes peuvent rester inorganisés et ne jamais passer à l'action même si un consensus sur les objectifs et les moyens existent. » • « l’issue du combat politique qui oppose les groupes rivaux n’est pas symétrique… Les groupes les plus petits réussissent souvent à battre les plus grands qui, dans une démocratie, seraient naturellement censés l’emporter. » • Petits groupes => moins de free-riders, mecanismes de contrôle social à l’intérieur du groupe même. • MAIS => cout personnel plus hauts! L’action devient plus chère pour chacun.
Olson : Les incitations selectives • Ok, mais on a des exemples de MS de succès même s’il y avait des free riders.. • Logique économique: • Je vais payer le « coût » mobilisation si le résultat qu’il m’apporte sera 2 ou si ne pas me mobiliser me coûtera 2. • Coûts et bénéfices personnels • Olson les appelle incitations sélectives • « une incitation qui n'opère pas comme dans le cas du bien collectif sur le groupe tout entier, sans discrimination mais plutôt sélectivement, » • Incitations sélectives sont particulièrement importantes dans les grands groupes, qui sont les moins avantagés devant l'action collective.
Olson : Les incitations selectives • Deux types: • incitations sélectives positives (les bénéfices ou encouragements) • incitations négatives ou coercitives (pénalisantes) • Ex. : les syndicats peuvent inciter des individus à adhérer en leur fournissant des avantages (services/mutuelle etc) => incitations positives • Ex. le blocage ou le piquet de grève qui par la force obligent à participer à la grève => incitation neg coercitive
Olson : Les incitations selectives • Olson donne un rôle prééminent aux incitations sélectives, dont il pointe qu’elles peuvent être très diverses : avantages matériels, mais aussi prestige social, incitations "érotiques, psychologiques, morales…" => tout ce qui représente un intérêt personnel • Example => Mouvement religieux: espoir parais ou crainte enfer.
Apports de Olson en synthèse • Le postulat de rationalité des acteurs permet tout d'abord d'abandonner toute vision pathologique de l'action collective • Une analyse qui devient donc neutre. • Modèle qui n’est plus éruptif ni automatique. • La contestation devient problématisée . • Tentative de réponse au paradoxe de de La Boitié (1549) • Comment peut-il se faire que « tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ? »
Apports de Olson en synthèse • Curiosité vers les coûts et les risques subjectivement évalués • D’où => possibilité de se tromper. Risques de sur- ou sous-estimation des coûts et risques. • Mais pour Olson les individus restent rationnels et leur choix est toujours le meilleur possible étant donné les différents trade-off. • Contradiction intérêts individuels / collectifs => chemin fécond d’analyse.
Limites et critiques à Olson • Gamson et Fireman: risque de tautologie. • Il est toujours assuré de trouver une "bonne raison", une "incitation sélective" qui permet d'expliquer ce qui n'aurait pas dû se produire. • Chazel: rétributions de l’engagement ne sont pas la condition mais davantage le produit de l’engagement ; c’est après s’être mobilisé qu’on les découvre. • Neveu : certains intériorisent la logique du free rider en la contrebalançant ; ils savent de manière pratique ou consciente qu’il faut qu’il y en ait un premier qui s’engage pour lancer le mouvement
Albert Hirschman : Exit, Voice and Loyalty • Lui aussi économiste (fondateur de l’économie du développement). • Lui aussi intéressé par les problèmes sociaux. • Très engagé politiquement • Militant du SPD en Allemagne • Militant antifasciste, il combattis en Espange en 1936. • Paradoxe relevé par Hirschman : c'est au moment où Olson essaie de montrer les difficultés quasi insurmontables auxquelles se confronte toute velléité de contestation que les USA connaissent leur plus forte vague de contestation
Albert Hirschman : Exit, Voice and Loyalty • Faiblesse majeure d’Olson selon Hirschmann: l'action collective peut ne pas être un coût, mais une fin en elle-même • Profits du militantisme (plaisir). • Pour Olson s’engager est nécessairement coûteux, désagréable, contraire à l'intérêt personnel, alors qu'elle peut être sa propre fin, quelque chose que l'on recherche. • Remise en cause de la logique utilitariste. • Les acteurs, même s'il faut les considérer comme rationnels, ne sont pas toujours et tout le temps en train de maximiser leur utilité.
Albert Hirschman : Exit, Voice and Loyalty • L’expression du mécontentement n’est pas la seule option accessible en situation de mécontentement. • Les acteurs ont donc trois possibilités: • Exit (défection); • Silencieuse. On se limite à changer de « supermarché » • Voice (prise de parole); • Protestation. • Loyalty (loyauté). • Un modèle qu’il a avant tout construit pour rendre compte de comportements de consommation
Albert Hirschman : Exit, Voice and Loyalty • Modèle très simple et même très efficace. • Dans le marché au cas où il y aurait des problème on pourrait acheter un nouveau produit. • Dans le cas du MS: le monopole public oblige les usagers à se mobiliser pour l’améliorer. • Dans une 1e formulation de la théorie, Hirschman tendait plutôt à postuler que ces comportements s’excluaient mutuellement • Mais : exit de masse peut devenir « voice » aussi. • Migrations peuvent être « politiques » • Mussolini émigra en Suisse car il était considéré un révolutionnaire dangereux. • Il existe des interstice • Oppositions sourdes (« scioperobianco ») • Obéissance feinte.
Les structures sociales au principe des logiques de l'engagement • D'autres approches vont mettre en avant des explications plus social. • Explication à partir du fait social et pas de l’individu. • Il ne s'agit plus de se demander pourquoi des groupes se mobilisent, mais comment se déclenche, réussit ou échoue une mobilisation. • Dans cette perspective, un groupe n'est jamais un donné, mais un construit
Les soutiens • L'accent va être porté sur l'étude de l'organisation, un peu comme une entreprise. • l'organisation serait une entreprise de mobilisation • Ressource: militants, argent, des experts...qui vont chercher à investir ces ressources de manière rationnel • Typologies de soutien différenciés: • Membre actifs qui tirent un bénéfice potentiel de l’action. • Militants moraux qui participe à l’organisation sans en tirer un bénéfice. • Ce sont souvent eux qui apportent des ressource aux MS.
les cadres de l'engagement • Gamson: : les individus ordinaires comprennent et donnent du sens aux différentes situations qu'ils rencontrent dans leur vie. Cadre interprétatif. • Diverses variables affectent significativement la capacité de chaque groupe à se rebeller : climat interne, cohésion, homogénéité sociale. • Snow => Intérêt sur le recrutement des militants. Comment l’organisation va s’accorder aux perceptions individuels? • 4 Typologies
Les types d’alignement selon Snow • connexion de cadres • Travail en direction de personnes qui partagent son point de vue mais qui ne connaissent pas l’organisation. • Diff. D’info. • Amplification de cadre • Il s'agit de clarifier ou développer un schéma interprétatif déjà existant chez l'individu en insistant sur des valeurs ou des croyances préexistantes mais n'ayant pas débouché sur une volonté d'engagement. • Extension de cadre • Lorsque l'individu ne partage pas les valeurs ou objectifs de l'organisation : celle ci doit alors élargir son discours en y intégrant des éléments qui a priori n'en font pas parti • Transformation de cadre • On modifie leurs ponts de vue/croyances ou valeurs pour les rendre conformes.
Apports et Limites des « Cadres » • Pro: Intérêt de cet analyse en ce qu'elle complexifie le lien mécontentement-mobilisation : existence d'un mécontentement pas suffisant. Il faut que celui ci soit perçu et interprété au travers de cadres pertinents • Limites: . L'alignement des représentations n'est pas une conditions nécessaires à la mobilisation. • Ex mouvement contre la Guerre en Iraq => mouvement ne pas aligné.
L'engagement comme signification de l'identité. • Gaxie: Rajoute aux modèle Olsonien la possibilité que l’engagement nous rapporte un certain capital social à réinvestir. • Pourtant, pourquoi s’engager dans des mouvements qui n’ont aucune possibilité de réussite? • Alessandro Pizzorno (1991): l’utilitarisme a de la difficulté à rendre compte du vote de certains électeurs pour des candidats qui n’ont aucune chance d’être élus. • Pizzorno fait remarquer qu’aller voter voter est coûteux (il faut s’informer, se déplacer au bureau de vote, etc.) alors que le poids de son propre bulletin de vote est négligeable • Et on peut s’abstenir => free riding.
Pizzorno • Explication fournie par Pizzorno: • Pas d’attentes de profits tels que les présupposent les utilitaristes • logiques d’identification à un groupe • On va voter non dans l’espoir de faire élire le candidat qui vous couvrira de bienfaits, mais pour affirmer son appartenance à un groupe et pour affirmer la force et l’identité de ce groupe • « Personne ne croit qu’un voix puisse décider d’une élection, mais si cette voix peut fournir une indication sur la force d’un parti, d’une position collective, le sens de l’acte individuel de voter change. L’individu va ajouter sa voix pour témoigner de l’existence et de la force de son groupe »
La participation comme identification • Participation politique => moyen d’identification. On ne peut pas déléguer ce choix! • Quand on décide de déléguer, on change notre identité. • Cette théorie sert à expliquer l’engagement aussi. En particulier les engagements désintéressés. • Militants blancs dans des mouvements noirs • Intellectuels dans le mouvement ouvrier. • Les MS offrent alors aux individus la possibilité de confirmer qu'ils agissent conformément à leurs normes et valeurs
Reconnaissance collective/individuelle • Militantisme => moyen de reconnaissance par la collectivité. • Reconnaissance collective de l’identité des individus. • Sociabilité:. Réconfort de ne pas être seul, plaisir d'avoir raison collectivement contre les autres. • On s’identifie par rapport à un autre, toujours.