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. Olivier Ertzscheid. Maître de Conférences .

Indexation sociale & Bibliothéconomie de masse Session 5 : Les usages à distance Quelle distance ? Quels usagers ? Quels usages ?. . Olivier Ertzscheid. Maître de Conférences . . IUT La Roche sur Yon. Dept Infocom. Université de Nantes . http://www.affordance.info . 53ème Congrès ABF .

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Presentation Transcript


  1. Indexation sociale & Bibliothéconomie de masseSession 5 : Les usages à distanceQuelle distance ?Quels usagers ?Quels usages ? . Olivier Ertzscheid. Maître de Conférences . . IUT La Roche sur Yon. Dept Infocom. Université de Nantes . http://www.affordance.info . 53ème Congrès ABF . . Nantes : 8-11 Juin 2007 .

  2. ? QUI est à distance ?

  3. Une question d’âge« Digital natives » • Internet aux Etats-Unis : • 200 millions d’usagers. • 87 % ont entre 12 et 17 ans • MySpace : • 110 millions d'utilisateurs. Echangent photos, sons, messages … • 110 millions de préadolescents. • Wikipedia : • moyenne d'âge des wikipédiens est majoritairement celle de jeunes adultes.

  4. Culture du fragment Homogénéisation des savoirs Culture de l’agrégation, de l’appropriation Culture de l’accès Culture du service Culture de « l’économie » d’expertise de temps d’argent (culture du gratuit) d’échelle dans le repérage et l’accès (catalogue Amazon) Economie cognitive de l’indexation (folksonomies) Culture de la synchronicité Accès, repérage, recherche, certification, indexation, navigation, partage Besoin de discrimination Besoin de recommandation Réhabilitation de l’expertise collective et non plus simplement « es qualité » Besoin d’inventer des modèles hybrides, mixtes d’expertise sinon, on entretient la confusion dramatique entre autorité et popularité. Besoin de centralisme & de proximité Librairie, bibliothèque, pizzéria « près de chez vous » : « caRtalogue » Besoin d’interopérabilité (sans DRM) Besoin de clarification des pratiques chercher n’est pas communiquer n’est pas partager n’est pas indexer n’est pas s’orienter n’est pas organiser… Les cultures & les besoins : ou comment comprendre ce que veut le « public » Réflexion sur « l’offre » documentaire Doit intégrer cette économie de la demande

  5. ? Que fait-on à distance ?

  6. Web/documenet public Web/document` privé Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web extime (blogs) chercher communiquer Tagger / indexer s’orienter organiser partager orkut talk print earth google API’s Confusion des pratiques ?

  7. ? A distance de quoi ?

  8. ? Pourquoi ? Web public Web privé Web extime (blogs) Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web public Web privé Qui ? Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web extime (blogs) indexé non-indexé Dérive des continents documentaires : le monde comme Pan-catalogue 2015 ? 2005 Web public Quoi ? Web personnel (Desktop) Web intime (Mail) Web privé 1995

  9. ET ALORS ???

  10. Alors … • Hier : monde de la culture, de la connaissance, • Aujourd’hui : « Industries culturelles » • Phénomène de longue traîne / • Massification des accès / • "les dimensions collectives de la production, circulation, consommation des savoirs sont en voie de différenciation accélérée." • Hier : CatalogueS. • Aujourd’hui : Le monde comme Pan-Catalogue • ouvert & interopérable • Hier : Sages, savants, experts. • Aujourd’hui : Babélisation des expertises : • Expertise ascendante, partagée (modèle wikipédien) • Hier : peu « en ligne ». Aujourd’hui, « tout en ligne » • Bureautique, Communication (IM, Chat, Forum), Catalogue • Hier : environnement fermé ou semi-ouvert. • Aujourd’hui « tout ouvert » • Bureautique, données, archives, accès, suites logicielles, textes de savoir

  11. 1er cas d’usage : l’indexation sociale ou « Folksonomie »

  12. Définition • « Folksonomies désignent • un processus de classification collaborative • par des mots-clés librement choisis • Ou le résultat de cette classification. » (Wikipédia)

  13. ≠ thesaurus • « vocabulaire normalisé sur la base de termes génériques et de termes spécifiques à un domaine »

  14. ≠ ontologie • « ensemble structuré de concepts. (…) • organisés dans un graphe (…) • relations sémantiques et de composition ou d'héritage. »

  15. Folksonomie ≠ thesaurus ≠ ontologie • « Folksonomies désignent • un processus de classification collaborative • par des mots-clés librement choisis • Ou le résultat de cette classification. » • Vocabulaire non-normalisé, • non-structuré, • non-spécifique à un domaine, • sans relations sémantiques ou hiérarchiques.

  16. Dél.icie.uses folksonomies

  17. Quoi ? Qui indexe ? Textes Docs de travail Articles scientifiques Billets de blogs Photos Vidéos A moi Aux autres Usagers, Consommateurs, Producteurs, Auteurs, Novices, Experts. Organiser, Partager, Chercher, Retrouver Associer, « Participer » A la volée En surface En profondeur (deep tagging) En connaissance de cause Au hasard Pour moi (tags privés) Pour les autres (tags publics) Comment ? Pourquoi ?

  18. ? Avantages = Inconvénients ? • Indexation humaine, à la volée, instantanée, cumulative, simple, rapide, gratuite • Intérêt d’un filtrage collaboratif • gain de temps, gain d’échelle, économie d’expertise (masse critique des indexeurs) … • Couverture documentaire totale (documents, livres, photos, couriels, cartes géographiques …) • Conforme aux usages (onebox, oneword) • Trop simple, trop peu d’expertise, trop d’hétérogénéité • Confusion entretenue entre pertinence (autorité) et popularité (photos les plus vues les plus tagguées et réciproquement) • polysémie, synonymie, lemmatisation, orthographe, langue, redondance, univers de référence (« peinture » et/ou « louvre », etc.) • = Méta-bruit

  19. ? Avantages = Inconvénients ? • « Folksonomist are confusing cataloging structure with personal opinions (…). These are not the same thing and they need to be separated. » • Non. Ils se servent (à dessein) de leurs opinions personnels comme d’une structure d’indexation. • Sur le processus de classification : oui, sont plus floues, plus polysémiques, plus imprécises. • Mais sur les objets ? • Qui va se lancer dans une entreprise de classification aristotélicienne des photos de vacances de 100 000 personnes sur FlickR ? • Doit-on décider qu’elles sont inclassables ??

  20. Nécessité fait loi • Metropolitan Museum of Art indique que : • "sur 30 oeuvres d'art indexées par les usagers, plus de 80% des tags ne figuraient pas dans le vocabulaire documentaire utilisé par le musée." • Outil collaboratif de tagging à destination des musées • http://www.steve.museum/

  21. 2nd cas d’usage : Librarything.www.librarything.com Site communautaire à vocation bibliothéconomique

  22. Le meilleur des deux mondes ? • Indexation « standard » : • notice au format MARC, • indexation DEWEY, • LC « subjects headings », • Indexation sociale : • des tags associés, • des fiches de lecture et revues de la communauté, • système de recommandation • Quelques chiffres : • Février 2006 : 1.5 millions de références • Juin 2006 : 3.2 millions • Novembre 2006 : 6.2 millions • Juin 2007 : 14 millions • Modèle collaboratif, auto-régulé, ouvert en lecture et en écriture, « Amazon-ifié » & « OPAC-ifié »

  23. Les bases de données scientifiques … aussi !!

  24. Le catalogue … aussi !!http://orlabs.oclc.org/Identities

  25. Et ce n’est qu’un début … • Côté bibliothèques (publiques et universitaires) • Intégration de plus en plus fréquente d’un espace "MySpace" ou "Facebook«  • Hébergement de blogs, • Utilisation des tags, • Mise en œuvre de wikis, de systèmes de recommandation, etc. • Pour : • Du catalogage, du service, de l’accès • Côté SIGB (open source ou propriétaires) • Intégration des mêmes fonctionnalités • Côté moteurs de recherche • Accès de plus en plus fréquent par Folksonomies • Le mot plutôt que l’absence du mot • Vers une Bibliothéconomie « de masse » ?

  26. Une question de services « Amazon est notre cahier des charges pour les années à venir. » • Le catalogue (et les usages) de demain : • Aura du RSS • Sera ouvert aux utilisateurs, et pas seulement « en lecture » mais aussi « en écriture » : catalogablogs, catalogues commentés) • donnera des extraits et non simplement des notices • Fera communauté autour des services mis en place  réseaux sociaux, partage de documents, d’applications … • Systématisera les logiques d’accès : • Par proximité (le livre dans la bibliothèque, la librairie près de chez vous = géolocalisation amont et non aval comme dans le sudoc par exemple) • Par affinité (logiques de recommandation) • Par remontée d’expertise (Folksonomies et indexation sociale) • Bref … ira à la rencontre non plus simplement des usagers mais des USAGES

  27. Problématiques ouvertes • « indexabilité » de l’actuelle masse documentaire (dans laquelle tout est document, y compris … nous) • Bibliothéconomie de masse • Horizon de l’indexation : • Question n’est plus celle de l’autorité (qui a autorité pour indexer) • ni même de l’expertise (qui a compétence pour indexer) • mais celle de l’usage (qui a besoin d’indexer)

  28. Il y a urgence. ? Sinon ? Autarcithécaires Modèle marchand de la bib.

  29. … MeRci … ? QuEsTioNs ? ? QuEsTioNs ?

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