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La soumission chimique ou médicamenteuse

La soumission chimique ou médicamenteuse. Quand y penser ? Que faire ?. Jocelyne ARDITTI Centre d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance Centre antipoison – CHU Marseille COPACAMU - 24 mars 2006.

valarie
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La soumission chimique ou médicamenteuse

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  1. La soumission chimique ou médicamenteuse Quand y penser ? Que faire ? Jocelyne ARDITTI Centre d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance Centre antipoison – CHU Marseille COPACAMU - 24 mars 2006

  2. Administration de substances psychoactives à l’insu de la victime à des fins criminelles (viols, actes de pédophilies) ou délictuelles (violences volontaires, vol…) • Circulaire DGS/DHOS n°2002/626 relative à la prise en charge des victimes

  3. 1982 : 1ère description clinique en France (CAP Marseille) • 1983 : Proposition du terme de soumission médicamenteuse • 1997 : Groupe de travail DGS-AFSSAPS rapport • 2001 : Groupe de travail interministériel (santé, justice, intérieur) coordonné par la MILDT • 2002 : Diffusion d’une circulaire sur la prise en charge des victimes de soumission chimique

  4. 2004 : Enquête prospective mise en place par l’AFSSAPS Coordination = CEIP Recueil et évaluation des cas en collaboration avec • Les services hospitaliers/urgences médicales et médico-judiciaires • Les laboratoires hospitaliers d’analyses toxicologiques • Les centres Antipoison • Les centres de pharmacovigilance

  5. Quand y penser ? • Difficultés ++ • Victime agressée «  se réveille » • Confuse, • Dans un lieu souvent inconnu, • Sans ses effets personnels parfois • Retour progressif et fragmenté de la mémoire des faits • Amnésie antérograde dans 1 cas sur 2 totale ou partielle (flashs) • Admission aux urgences tardive Agitation psychomotrice liée au stress Inhibition liée à l’angoisse

  6. Y penser • Devant tout individu (le plus souvent une femme) • Présentant : • Soit, des signes cliniques d’agression physique • Soit, des troubles neuropsychiques (troubles cognitifs, troubles du comportement, troubles de la vigilance…) • Alléguant une agression sous l’effet d’une substance ingérée à son insu.

  7. Que faire ? • Prise en charge rapide • Interrogatoire permettant de préciser • Circonstances, • Chronologie des faits, • Traitements médicamenteux, • Consommation de stupéfiants et/ou boissons alcoolisées,

  8. Examen clinique à la recherche • De signes d’imprégnation toxique, • De violences physiques et sexuelles (ecchymoses, excoriations, déchirures hyménales, fractures…)

  9. Prélèvements sanguins et urinaires (réalisés en double) Avant toute administration de médicaments psychoactifs Recherche et identification de substances en cause • Examens complémentaires habituellement prescrits dans le cadre d’un viol

  10. Prévoir : • Un suivi psychologique si angoisse ++ ou amnésie antérograde • Une consultation 1 mois après l’agression • Recherche et identification de la substance en cause dans les cheveux si aucune substance retrouvée dans sang et urines • Délai long entre agression et admission • Pr. pharmacocinétiques des substances en cause, action immédiate et rapide 1/2 vie courte

  11. Encourager la victime à porter plainte Si victime mineure ou fragile Obligation de signalement à l’autorité judiciaire (article 226-24 du Code Pénal)

  12. Quels agresseurs ? • Dans 1 cas sur 3 : personne de l’entourage de la victime ou connue d’elle • Dans la majorité des cas : un homme (un ou plusieurs agresseurs à la fois) • Dans plusieurs cas : une femme (vols par prostituées ou femmes de chambre)

  13. Quels produits ? • Substances psychoactives • A propriétés sédatives, desinhibitrices et amnésiantes • A action immédiate et ½ vie courte Benzodiazépines : substances de choix

  14. Enquête nationale 2004 • 258 observations • Origine des notifications • Urgences médicales hospitalières : 103 • Urgences médico judiciaires : 73 • Structures judiciaires : 34 • Laboratoire de toxicologie : 29 • Services de Médecine légale : 19

  15. Victimes • Femmes 80 % âge moyen : 29.6 ans (14-81) • Hommes 20 % âge moyen : 34.5 ans (19-62) Mineurs : 8 % victimes d’agression sexuelle ++

  16. Lieux des faits • Domicile de la victime ou de l’agresseur 45 % • Lieu festif : 22 % • Lieu public (plage, parking, lieu de travail) 6 % • Chambre d’hôpital : 3 %

  17. Vecteurs suspects • Boissons alcoolisées : 30 % • Boissons non alcoolisées : 23 % • Aliments : 6 % • Non précisé : 41 %

  18. Agresseurs : Connus de la victime : 71 %

  19. Tableau clinique • Symptômes les plus fréquemment rapportés • Amnésie : 52 % • Totale : 2 cas sur 3 • Partielle 1 cas sur 3 • Troubles de la vigilance : 38 % • Lésions traumatiques : 26 %

  20. Délai entre les faits et l’admission • <12 h : 30 % • Entre 13 h et 24 h : 32 % • Entre 25 et 72 h : 32 % • >73 h : 8 %

  21. Analyses toxicologiques Prélèvements effectués dans 236 cas, résultats positifs dans 203 cas • Substances : • Benzodiazépines : 92 % • Sédatifs autres : 18 % • Analgésiques : 8 % (dextropropxyphène) • Anesthésiques : 8 % (GHB, Kétamine) • Non médicamenteux : chloroforme, gasoil Clonazépam, Bromazépam, Oxazépam, Midazolam (m. hospitalier)

  22. Conclusion Méthode d’agression de plus en plus pratiquée Fréquence sous évaluée Sensibilisation des urgentistes Protocole de prise en charge des victimes Site de l’AFSSAPS : www.afssaps.sante.fr Amélioration du recueil des cas CAP – CEIP Marseille : 2004 : 18 cas notifiés 2005 : 33 cas notifiés

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