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Pays Intervenant. ATELIER INTERNATIONAL SUR LE THEME. BENIN. « PROBLEMATIQUE FONCIERE ET AMENAGEMENT DES QUARTIERS PERIPHERIQUES DANS LES VILLES AFRICAINES ». Module d’intervention . EXTENSION URBAINE ET AMELIORATION DES QUARTIERS PERIPHERIQUES : QUELLES STRATEGIES ?.
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Pays Intervenant ATELIER INTERNATIONAL SUR LE THEME BENIN « PROBLEMATIQUE FONCIERE ET AMENAGEMENT DES QUARTIERS PERIPHERIQUES DANS LES VILLES AFRICAINES» Module d’intervention EXTENSION URBAINE ET AMELIORATION DES QUARTIERS PERIPHERIQUES : QUELLES STRATEGIES ? Intitulé de la présentation Cas d’aménagement de quartiers périphériques dans la ville de Porto-Novo Intervenant Joseph AHISSOU, Mairie de Porto-Novo DU 17 AU 21 NOVEMBRE 2008 A BAMAKO (MALI)
Joseph AHISSOU Directeur des Services Opérationnels de la Mairie de Porto-Novo CAS D’AMENAGEMENT DE QUARTIERS PERIPHERIQUES DANS LA VILLE DE PORTO-NOVO: LA COMPOSANTE INTEGRATION ET PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE DU PGUD-2
le contexte • Le Bénin a connu, à l’instar de la plus part des pays africains, une fin de décennie des années 80 difficile caractérisée en particulier par le ralentissement du développement urbain (l’obsolescence des infrastructures urbaines de base en l’occurrence). • Le processus de démocratie qui a résulté de cette période s’est accompagné dans les années 90 d’un renouveau du développement urbain. C’est ainsi que le premier projet de développement urbain dénommé “Projet de Réhabilitation et de Gestion urbaine” a permis de réhabiliter quelque peu les infrastructures de base dans les centres urbains des trois principales villes du pays (Cotonou, Parakou et Porto-Novo)
Le contexte (suite) • les résultats de ce 1er projet sont appréciables: Apparition des 1ères rues pavées et assainies qui ont permis de faciliter la mobilité dans ces grandes villes. • le PRGU a eu cependant comme principale insuffisance la non implication des communautés à la base ou tout au moins les bénéficiaires. Au finish, les ouvrages construits ne sont pas appropriés par les communautés. « Ce n’est pas le pavé que nous allons manger » est l’une des expressions populaires qui a été colportée lors des campagnes électorales de 1996 par exemple.
Le contexte (suite) • C’est dans ce contexte, et en préparation de la mise en œuvre du processus de la décentralisation que le deuxième projet urbain dénommé le Projet de Gestion urbaine décentralisé (PGUD), a, en plus des composantes du PRGU, pris en compte la composante « Intégration et participation communautaire » dite « Composante C » dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des populations de ces quartiers
Le Contexte (suite) • Quels sont les objectifs de la composante C? • Quel montage organisationnel (institutionnel et réglementaire)? • quels sont les résultats obtenus • Quelles sont les difficultés rencontrées et • Quelles sont les perspectives. • Ce sont là les questions dont les réponses constituent l’ossature de cet exposé.
Les objectifs • La promotion de l’initiative et de la participation des communautés de résidents des quartiers les plus défavorisés, notamment au plan environnemental, dans la mise en place et la gestion de petits équipements de proximité; • Le Développement de la capacité de réponse de la Commune aux demandes et aux initiatives de ces communautés
Les structures • Le Comité de Développement de Quartier (CDQ) : association communautaire en charge de la planification, de la programmation et du suivi de l’exécution des microprojets de développement. • Le Service d’Appui aux Initiatives Communautaires (SAIC): service créé au niveau de la Mairie pour conduire cette composante et appuyer les CDQ • Le Comité Local de Suivi du Projet (CLS) • L’ONG d’intermédiation • L’Agence d’Exécution: Agence de Maîtrise d’Ouvrage Délégué (M O D)
Les textes • Statuts et règlements intérieur des CDQ • Protocole d’accord entre la Mairie et les CDQ pour la mise en œuvre des microprojets et la gestion des équipements • Convention particulière de maitrise d’ouvrage délégué entre la Mairie et les Agences d’Exécution pour la réalisation des infrastructures. • Etc.
États des lieux • Les deux quartiers pilotes concernés sont Djègan Daho et Tokpota (voir leur situation sur la carte ci-dessous) • Le choix de ces quartiers est guidé par: leur état de pauvreté, la faible densité d’occupation , la quasi inexistence des services de base ( eau potable, Assainissement, Électrification et les voies d’accès). Elles totalisent respectivement des populations de 20000 habitants et 30000 habitants environ.
DJEGAN DAHO TOKPOTA
La méthode • La démarche a été participative et communautaire. Ce sont les CDQ qui ont planifié et programmé leur destin et ont été les acteurs principaux du suivi. • Ils ont contribué au financement des projets quoi qu’une bonne partie des contreparties du projet ait été financée par la Mairie
Les résultats • Les résultats attendus au cours de la première phase du PGUD ont été pour la plupart atteints. • Un Comité de Développement de Quartier (CDQ) a été créé et est fonctionnel au niveau des deux quartiers de Tokpota et de Djègan Daho. Les CDQ sont appuyés dans leurs tâches par les comités locaux de quartier qui ont participé à toutes les activités du projet. Les capacités des CDQ ont été renforcées à travers les ateliers de formation sur le développement communautaire, la gouvernance locale, la gestion des déchets solides ménagers et la gestion des kiosques à eau
Les résultats (suite) • Un plan de développement a été réalisé, validé et publié dans chacun des deux quartiers ; ce plan définit les priorités et les aspirations des populations pour une période de cinq ans. • Le Service d’Animation des Initiatives Communautaires (SAIC) a été l’artisan principal des activités d’animation des communautés dans la définition de leurs priorités et de formation des membres des CDQ. Les attributions et les missions du Service ont été renforcées afin de permettre une intervention au niveau d’autre quartier de la ville.
Les résultats (suite) • Les microprojets initiés dans le cadre de la composante C ont été réalisés. Il s’agit de : • La construction du centre de santé de Tokpota, • La construction de deux (02) centres de développements communautaires dans les quartiers Djegan Daho et Tokpota, • La construction des équipements marchands (marchés de Zèbè et de Djegan Daho)
Les résultats (suite) • La construction de 20 kiosques à eau et 20 bancs publics, • La construction de Huit modules de latrines à Quatre cabines; • Les voies d’accès dans les quartiers (voie de Mèdedjonou, et voie d’accès au centre de santé de Tokpota 2, 2 Km)
Les difficultés • La faible volonté à participer des populations: les CDQ ont eu du mal à mobiliser la participation financière des populations • Le dilemme du leadership au sein des CDQ. Malgré le processus démocratique de sélection du bureau des CDQ, des contestations n’ont pas manqué. A l’avènement de la décentralisation, les nouveaux élus ont voulu systématiquement prendre la commande des CDQ.
Les difficultés (suite) • L’unanimité autour des priorités des microprojets. • L’organisation institutionnelle trop éparse: les CDQ ont tendance à avoir des relations privilégiés avec les agences d’exécution plutôt qu’avec la Mairie, Maitre d’ouvrage.
LES PERSPECTIVES • Cette expérience a été évaluée positive à l’issue du PGUD1. ce qui a valu la réplique dans deux autres quartiers dans le PGUD2. les voies s’élèvent même pour réclamer son extension à tous les quartiers de la ville. • Les communautés ont un creuset représentatif autre que administratif pour participer à la gestion des infrastructures de base.