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Diaporama de Jacky Questel

Diaporama de Jacky Questel. Messire Arnold était un seigneur cruel et sans pitié. Jamais il n’aurait aidé quelqu'un, ou offert l’hospitalité à quelqu’un dans le besoin.

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Diaporama de Jacky Questel

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Presentation Transcript


  1. Diaporama de Jacky Questel

  2. Messire Arnold était un seigneur cruel et sans pitié. Jamais il n’aurait aidé quelqu'un, ou offert l’hospitalité à quelqu’un dans le besoin. Un soir glacial d’hiver, il refusa d’ouvrir son château à une pauvre femme, que l’on retrouva morte dans la neige le lendemain ;

  3. L’Enchanteur Merlin, excédé, outré, scandalisé, vint voir Messire Arnold. Dans sa colère, il lui imposa une rude pénitence : lion il devenait, et lion il resterait, à moins qu’une jeune fille, malgré son apparence, ne lui dise : "je t’aime !" avant que les roses du rosier qu’il fit surgir ne soient fanées et n’aient perdu tous leurs pétales .

  4. Depuis ce jour, lorsqu’un voyageur perdu ou un villageois dans le besoin vient frapper au château, la porte s’ouvre seule devant lui, il trouve une table dressée, un lit si besoin, et des provisions pour continuer sa route. Sans voir qui que ce soit. Ce soir-là encore, un voyageur surpris par la neige et voyant la lumière du château s’approcha et entra dans le château, se restaura et se reposa.

  5. Le lendemain matin, au moment de partir, il aperçut les roses, qui fleurissaient dans la neige, et en cueillit une pour sa fille Belle. Un rugissement terrible retentit, et un monstre se dressa devant lui, empli de colère. - Comment osez-vous ? C’est ma mort que vous signez là ! Vous ne repartirez pas d’ici !!!

  6. Messire… Monseigneur… Heu… Monsieur… Ma fille, aussi belle que cette rose, m‘attend à la maison. Et je pensais que cette rose en plein hiver lui ferait plaisir. • Alors, je vous laisse retourner vers elle, et qu’elle vienne ici à votre place ! • Jamais ! Je vais lui dire adieu, et je reviens ! • Sachez-le ! Si vous ne revenez pas, je vous retrouverai, et ma vengeance sera terrible !!!

  7. Le pauvre homme rentra chez lui accablé, et ne put cacher à Belle, sa fille, les causes de son désespoir. • Père, je vous en prie, ne vous tracassez pas ! Je vais aller chez cette Bête ! Ne vous tracassez pas inutilement, et laissez-moi partir !!! • Et Belle se mit en route, le cœur empli d’appréhension. Qu’allait-elle trouver là-bas ?

  8. Mais, lorsque, descendant de cheval à son arrivée, elle entendit le rugissement de la Bête et la vit devant elle, elle fut saisie d’effroi. • Je vous en prie, Belle, n’ayez pas peur de moi, je ne vous veux aucun mal. Vous serez la reine ici, le moindre de vos caprices sera satisfait… Ce palais vous appartient.

  9. Personne dans ce grand château… Ce que désirait Belle apparaissait par enchantement… Elle trouvait toujours de nouvelles toilettes dans ses appartements… La Bête venait prendre ses repas avec elle, et, mis à part le terrible rugissement qui annonçait son arrivée, Belle s’habituait à cette présence. Les discussions étaient passionnantes et animées. Petit à petit, la Bête sortit avec Belle faire des excursions à cheval, la promener sur le lac, l’emmener faire un tour en forêt… Belle goûtait de plus en plus ces moments qui devenaient des moments de complicité.

  10. Mais pourtant… • Qu’avez-vous, Belle, vous me semblez de plus en plus triste et nostalgique… Vous manque-t-il quelque chose ? • Je m’ennuie et m’inquiète pour mon vieux père. Il doit se poser tant de questions à mon sujet… • La Bête réfléchit : • - Je vous fais confiance, Belle. Vous pouvez aller passer quelques jours chez votre père ; mais revenez avant huit jours. Emportez ce miroir, il vous donnera de mes nouvel-les, où que vous soyez !

  11. Je vous assure que Belle ne se le fit pas dire deux fois ! Elle partit à bride abattue, après avoir fait toutes les promesses que l’on voulait !!! Le cheval semblait connaître tout seul la route, et le voyage se passa sans encombre, le précieux miroir bien à l’abri.

  12. Quelle surprise ! Quelle joie de se retrouver ! Tout allait bien pour son père, simplement miné par l’incertitude du sort de sa fille. Les journées passaient à la vitesse de l’éclair. Belle en oubliait de regarder le miroir magique. Mais un soir, alors qu’elle rangeait ses affaires, le fameux miroir tomba tout seul de son écrin, et Belle poussa un cri d’horreur.

  13. A son père accouru, elle montra l’image de la Bête gisant dans la neige. • - Oh ! Père ! Qu’ai-je fait ! Je repars de suite ! • Mais tu ne trouveras jamais ton chemin, dans le froid et la neige ! • Tonnerre sait parfaitement la route, et me ramènera sans encombre. J’espère seulement qu’il ne sera pas trop tard !!!

  14. Tonnerre galopait, Tonnerre bondissait par-dessus les congères de neige et les troncs abattus par la tempête. Mais le chemin paraissait interminable à Belle. A peine arrivée au château, elle se précipita à l’endroit que lui avait indiqué le miroir.

  15. La Bête respirait encore faiblement, près du rosier où seul tremblait un dernier pétale malmené par la bise. - La Bête ! Oh ! La Bête ! Ne partez pas ! Ne me laissez pas ! Je vous en prie, revenez à vous ! Je vous aime !

  16. Au même moment, le dernier pétale tomba mollement dans la neige et de la dépouille de la Bête surgit Messire Arnold, délivré de son enchantement, qui saisit Belle dans ses bras. Il lui raconta sa cruauté passée, combien ces quelques années l‘avaient changé. Ils ramenèrent au château le père de Belle, et firent de grandes noces. Le château devint célèbre pour l’accueil que l’on y trouvait en tout temps. L’enchanteur Merlin pouvait être satisfait ! Tout est bien qui finit bien !!!

  17. Ces images m’ont été offertes par ma Tite Pomme que je remercie chaleureusement. Texte : conte traditionnel, raconté par Jacky Musique : Reel à Elzeard LEPAGE, Reel à MR mimeaul Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

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