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L’ INDUSTRIE BANCAIRE MONDIALE MALADE DU PRION DES « SUBPRIMES »?

L’ INDUSTRIE BANCAIRE MONDIALE MALADE DU PRION DES « SUBPRIMES »?. Joël METAIS: Professeur à l’Université Paris Dauphine. LES CRISES FINANCIERES NEES DES DEBORDEMENTS DU FINANCEMENT DE L’IMMOBILIER SONT ASSEZ FREQUENTES DANS L’ HISTOIRE RECENTE:

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L’ INDUSTRIE BANCAIRE MONDIALE MALADE DU PRION DES « SUBPRIMES »?

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Presentation Transcript


  1. L’ INDUSTRIE BANCAIRE MONDIALE MALADE DU PRION DES « SUBPRIMES »? Joël METAIS: Professeur à l’Université Paris Dauphine METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  2. LES CRISES FINANCIERES NEES DES DEBORDEMENTS DU FINANCEMENT DE L’IMMOBILIER SONT ASSEZ FREQUENTES DANS L’ HISTOIRE RECENTE: * EN 1974 AUX ETATS-UNIS AVEC LES « REAL ESTATE INVESTMENT TRUTS » (SORTES DE S C I) * EN 1985, AUX ETATS UNIS AVEC LA CRISE DES CAISSES D’EPARGNE (« SAVINGS AND LOAN ASSOCIATIONS ») METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  3. LA CRISE RESULTE GENERALEMENT DE LA CONJONCTION D’ UNE PRISE DE RISQUES EXCESSIVE LIEE A LA VOLONTE DE SOLVABILISER ( LORS DES PHASES D’EXPANSION ECONOMIQUE) DES NOUVELLES CATEGORIES DE CLIENTELE, PLUS RISQUEES • ET D’UNE HAUSSE DES TAUX D’ INTERET EN FIN DE CYCLE QUI DEPRECIE LA VALEUR DES ACTIFS PRIS EN GARANTIE ET ETRANGLE CERTAINS DEBITEURS • LA CRISE DES CREDITS « SUBPRIMES » NE DEROGE PAS A CE SCHEMA METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  4. CHRONIQUE D’UNE CRISE FINANCIERE ANNONCEE PHASE 1: UN ETABLISSEMENT DE CREDIT SPECIALISE OCTROIE UN CREDIT HYPOTHECAIRE (« MORTGAGE ») A UN EMPRUNTEUR A RISQUE («SUBPRIME ») : * A TAUX D’INTERET VARIABLE * EN PRENANT COMME GAGE LE LOGEMENT ACQUIS METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  5. PHASE 2 : L’ ETABLISSEMENT DE CREDIT CEDE LES « MORTGAGES » A UN FONDS COMMUN DE CREANCES QUI EMET DES TITRES EN CONTREPARTIE POUR MOBILISER DES CAPITAUX (PROCESSUS DE « TITRISATION » DES CREDITS) .CES TITRES SONT ACQUIS PAR DES INVESTISSEURS INSTITUTIONNELS (NOTAMMENT DES «  HEDGE FUNDS ») OU DES BANQUES METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  6. CES TITRES SONT D’AUTANT PLUS ATTRAYANTS QUE LEURS RENDEMENTS SONT SUPERIEURS A LA MOYENNE • ET LEURS RISQUES AUSSI, D’AILLEURS!!! • LEUR NOTATION PAR LES AGENCES DE NOTATION EST HEUREUSEMENT LA POUR ECLAIRER LES INVESTISSEURS! METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  7. PHASE 3: LE MARCHE SECONDAIRE DES TITRES ADOSSES AUX CREANCES TITRISEES PERMET UNE REVENTILATION PERMANENTE ET A L’ ECHELLE MONDIALE DE CE TYPE D’ ACTIFS FINANCIERS • LEURS DETENTEURS SONT ILS TOUJOURS CONCIENTS DES RISQUES ENCOURUS? • PHASE 4 : LES TAUX D INTERET (RE)MONTENT, CERTAINS DEBITEURS ETRANGLES VOIENT LEUR BIEN IMMOBILIER SAISI, PUIS LIQUIDE PAR LE CREANCIER METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  8. CECI ACCENTUE LA DEPRECIATION DE LA VALEUR DES BIENS IMMOBILIERS ET AMPLIFIE LA CRISE (AVEC UN EFFET DE RICHESSE SUR LA CONSOMMATION DES MENAGES) • LES ETABLISSEMENTS FINANCIERS PRETEURS ENREGISTRENT DES PERTES ET FONT PARFOIS FAILLITE ( BAISSE DES COURS DES VALEURS FINANCIERES SUR LE MARCHE BOURSIER D’UNE PART ET SUR L’EMPLOI DANS LE SECTEUTR FINANCIER, D’AUTRE PART) METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  9. LES AGENCES DE NOTATION ABAISSENT LES NOTATIONS DES TITRES EMIS EN CONTREPARTIE DES CREDITS TITRISES • PHASE 4 BIS : EN CONSEQUENCE, CES TITRES SE DEPRECIENT ET DEVIENNENT PARFOIS ILLIQUIDES (CAR DIFFICILES A COTER) METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  10. CERTAINS FONDS INVESTIS DANS CES TITRES DOIVENT SUSPENDRE LEURS OPERATIONS ET RENONCER A HONORER LEURS ENGAGEMENTS VIS-À-VIS DE LEURS SOUSCRIPTEURS (affaire des 2 fonds de trésorerie dynamique de la BNP, dont cette dernière ne pouvait calculer la valeur liquidative) • CECI EST PROPRE A INTRODUIRE LE DOUTE CHEZ LES INVESTISSEURS ET A DECLENCHER DES MOUVEMENTS DE DEFIANCE VIS-À-VIS DES INSTITUTIONS FINANCIERES PROMOTEURS DE TELS FONDS METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  11. SURTOUT LORSQUE LES BANQUES AYANT ELLES AUSSI INVESTI DANS CES TITRES SUBISSENT DES PERTES PROPRES A FAIRE PANIQUER LE DEPOSANTS (AFFAIRE NORTHERN ROCK BANK) PHASE 5 : LA SUSPICION SE GENERALISE AU SEIN DE LA COMMUNAUTE BANCAIRE OU CHAQUE JOUR APPORTE SON LOT DE NOUVELLES BANQUES VICTIMES METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  12. LES MARCHES INTERBANCAIRES MENACES DE CRISE D’ILLIQUIDITE DOIVENT ETRE MASSIVEMENT APPROVISIONNES PAR LES BANQUES CENTRALES • PHASE 6 : LES BANQUES REDECOUVRENT LE RISQUE ET RATIONNENT SEVEREMENT LE CREDIT HYPOTHECAIRE METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  13. A LA RECHERCHE DU COUPABLE IDEAL • LA CRISE DURE DEPUIS PLUS DE TROIS MOIS ET N’EST PEUT ETRE PAS COMPLETEMENT JUGULEE • COMME A CHAQUE CRISE ON CHERCHE DES COUPABLES… POUR SE RASSURER? METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  14. LA CRISE N’ A PAS TOUJOURS ETE BIEN DIAGNOSTIQUEE: CRISE BOURSIERE OU CRISE BANCAIRE? • DE FAIT, CES DEUX SECTEURS ONT ETE TOUCHES ET ONT A UN CERTAIN MOMENT EPROUVE DES DIFFICULTES ENSEMBLE • ON A ACCUSE TOUR A TOUR: * LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT POUR AVOIR OCTROYE DES CREDITS « SUBPRIME » SANS RETENUE METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  15. * LES « HEDGES FUNDS » AVIDES DES RENDEMENTS ELEVES OFFERTS PAR LES TITRES ISSUS DES CREANCES TITRISEES * LES BANQUES ET (NON DES MOINDRES) BIENTOT CONTRAINTES EN NOMBRE CROISSANT D’ADMETTRE LEUR APPETIT POUR CES MEMES TITRES! * LES AGENCES DE NOTATION POUR N’AVOIR PAS SU VALORISER CORRECTEMENT ET NOTER EN CONSEQUENCE LES PRODUITS TITRISES A LA STRUCTURE DE PLUS EN PLUS COMPLEXE METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  16. * LES BANQUES CENTRALES POUR LEUR INTERVENTION DE PRETEUR EN DERNIER RESSORT QUI SAUVE LA MISE DE TOUS CEUX QUI, PAR LEUR PRISE DE RISQUES INCONSIDERES, ONT COMPROMIS LA STABILITE FINANCIERE MONDIALE…. ….OU, AU CONTRAIRE, POUR ETRE INTERVENUES TROP TARD, TROP PEU ET EN COMMUNIQUANT DE MANIERE MALADROITE! ET QUI, DE TOUTES FACONS, NE MAITRISENT PLUS LA COMPLEXITE DES PRODUITS STRUCTURES DE PLUS EN PLUS DESARMANTS POUR LES INSTANCES DE SURVEILLANCE METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  17. DE FAIT, CE N’ EST QUE RECEMMENT QUE L’ ON A COMMENCE A ADMETTRE QUE TOUS CES ACCUSES SUCCESSIFS NE SONT QUE LES DIVERS COMPARSES, VOIRE DE SIMPLES TEMOINS, D’UNE AFFAIRE QUI LES DEPASSE TOUS PLUS OU MOINS ….. • ….ET QUI A POUR EPICENTRE LE PROCESSUS DE TITRISATION DEVOYE PAR CEUX QUI ONT CHERCHE A EN ELARGIR LES DEBOUCHES (ET LES PROFITS) EN EXPLORANT LES NOUVEAUX TERRITOIRES DES CREDITS A HAUT RISQUE METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  18. LA CRISE EST ELLE FINIE? PEUT- ETRE PAS, MAIS ELLE SEMBLE SOUS CONTRÔLE • LE CREDIT VA DEVENIR PLUS RARE ET PLUS CHER ET LES DEBITEURS LES PLUS FRAGILES SERONT EXCLUS DE L’ACCES AU CREDIT • LES PRIX DE L’IMMOBILIER VONT SANS DOUTE MARQUER UNE PAUSE MAIS UNE CRISE COMME CELLE DU DEBUT DES ANNEES 90 EN FRANCE) SEMBLE PEU PROBABLE METAIS Joël, OCTOBRE 2007

  19. MERCI DE VOTRE ATTENTION! METAIS Joël, OCTOBRE 2007

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