1 / 35

De la Physiopathologie à la thérapeutique

De la Physiopathologie à la thérapeutique. Rodez le 26 Mars 2004. Les leçons de l’épidémiologie. 5 à 10% des SLA sont familiales Incidence est uniforme dans tous les pays Incidence augmente avec l’âge Taux de mortalité est uniforme Le sex ratio (H/F) est de 1,5/1

hallam
Télécharger la présentation

De la Physiopathologie à la thérapeutique

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. De la Physiopathologie à la thérapeutique Rodez le 26 Mars 2004

  2. Les leçons de l’épidémiologie • 5 à 10% des SLA sont familiales • Incidence est uniforme dans tous les pays • Incidence augmente avec l’âge • Taux de mortalité est uniforme • Le sex ratio (H/F) est de 1,5/1 • Il n’y a pas de facteur de risque clairement établi, en dehors de l’activité physique • Le pronostic est sévère mais hétérogène

  3. Clinique : Critères d’Airlie House 1998 • Atteinte clinique et EMG du MNC et du MNP dans ≠ territoires • Caractère évolutif • Absence de signes surajoutés • Absence de marqueur paraclinique

  4. La SLA est une maladie à inclusions

  5. Dilatations axonales : Neurofilaments agrégés • Les agrégats de NFs sont bien tolérés par les neurones • Par contre, ce qui semblent intervenir ce sont les types de chaînes. La durée de vie des souris mutées est améliorée par : • La diminution des chaînes légères (+15%) • L’augmentation des chaînes lourdes (+65%)

  6. Susceptibilité génétique Agents environnementaux Inclusions d’ubiquitine Dilatations axonales MORT NEURONALE SLA

  7. Glutamate et Calcium (D ’après Jackson M. et Rothstein J.D., 1999)

  8. Etudes rétrospectives riluzole: durée de vie moyenne

  9. Gabapentine (3,6g/d), 9 months, N= 204 patients

  10. Gabapentine: phase III results Maximal voluntary isometric contraction Forced Vital Capacity Placebo: 96 patients/Gabapentin: 101 patients Placebo: 96 patients/Gabapentin: 100 patients

  11. Topiramate (800mg/d), 12 months, N= 296 Maximal voluntary isometric contraction Placebo/Topiramate: ratio 1:2

  12. Les résultats des essais des antiglutamatergiques • Si les antiglutamates ont le même profil pharmacologique: pourquoi l’un est actif et les autres non? • Est il sûr que le riluzole est actif par un mécanisme glutamatergique? • Si non, alors quelle hypothèse est la bonne?

  13. Le gène SOD1 • Chez les patients FALS : • Extrême variabilité de : l’activité enzymatique, de la résistance à la protéolyse, de la demi vie • sans corrélation avec les paramètres cliniques • Les souris transgéniques expriment une maladie comparable à celle de l’homme • Les mutations SOD knock out n’expriment pas la maladie La mutation SOD : un gain de fonction

  14. H2O Glutathion peroxydase Catalase H2O2 °OH Zn SOD1 O2 °O2- NO-TYR ONOO- NO Anomalies de certaines voies biochimiques peroxydation nitration

  15. Aucun de ces processus n’est à lui seul responsable : • Le concept de nitration repose essentiellement sur la notion d’une « métallation » incomplète en ion Zn de la SOD mutée, ce qui n’est pas observé dans la plupart des mutations. • Le concept de peroxydation est discuté • Souris mutée: • Il n’y a pas d’augmentation significative des radicaux carbonyls, • ni d’augmentation significative de l’activité de peroxydation • les antiradicalaires n’ont aucune activité protectrice • Mais, rôle protecteur: • des catalases modifiées • des carboxyfullerenes • de la vitamine E, et de la N-acétyl cysteine

  16. Dans les deux processus • Le rôle du cuivre • N’a pas été confirmé par les données chez les souris mutées n’exprimant pas la CSS (Subramaniam, Nature Neuroscience 2002)

  17. Les agrégats, une autre hypothèse La SOD mutée: une protéine instable ? Interfère avec la voie ubiquitine proteasomeEn inhibant les proteasomes par des complexes protéiques insolublesCette voie est régulée par des protéines chaperonsqui contribuent à la formation d’agrégosomes perturbant le flux axonal Les inclusions d’ubiquitine en écheveau

  18. Le rôle possible des astrocytes • Ils sont indispensables à la survenue de la dégénérescence motoneuronale • Ils contiennent aussi des agrégats de SOD mutée • Ils interviennent dans la recapture du glutamate • Ils sont dans la SLA particulièrement vulnérable au stress oxydant (Kim et coll., Exp.Neurol., 2003)

  19. Qui aggravent le stress oxydant et l’entrée de Ca, Qui modifient le statut énergétique cellulaire (phase nécrotique) Et qui contribuent à déclencher soit une apoptose, soit une nécrose La SOD mutée induit des anomalies mitochondriales

  20. Une étude récente (Takeuchi et coll., J. Biol.Chem., 2002) • Confirme le fait que c’est la localisation mitochondriale de la SOD1 mutée qui est critique dans le déclenchement des mécanismes apoptotiques • Que c’est cette localisation qui déclenche la libération de la cytochrome c mitochondriale

  21. L’activation de la voie mitochondriale • La caspase 1 fait partie du groupe des inflammosomes. • Elle intervient dans la formation de l’IL-1béta qui intervient dans la réaction inflammatoire • Cette réaction peut être contrôlée par la Cox2 et la Minocycline

  22. Traitement étiologique Le passé Le futur

  23. Essais thérapeutiques publiés • TRH • cyclophosphamide, ciclosporine, azathioprine, irradiation lymphoïde totale • guanidine, amantadine, isoprinosine, a interféron, tilorone • physostigmine, THA, 3-4 diaminopyridine • cocktail, acétyl-cystéine, sélégiline • AAB, L-thréonine, dextrométorphan, vérapamil, nimodipine, lamotrigine, gabapentin, riluzole • gangliosides, GH, BDNF, CNTF, IGF-1

  24. Les facteurs de croissanceun échec prévisible

  25. Plus de décès dans les études CNTF Myotrophine

  26. 1 0.8 0.6 Probability of PAV-Free Survival Log Rank Tests 0.4 Placebo BDNF 25 vs Placebo: p=0.80 BDNF 150 vs Placebo: p=0.18 BDNF 25 0.2 BDNF 150 0 0 3 6 9 12 15 18 Month from randomisation BDNF intrathecal:PAV/Death 0.61 0.57 0.49

  27. Sous cutané • CNTF: deux études négatives • BDNF: deux études négatives • Myotrophin : deux études négatives

  28. 1923 2941 1923 2941 DTP VC Xaliproden : critères primairesune interaction potentielle avec le riluzole?

  29. Xaliproden seul: un effet dose sur la fonction respiratoire et non sur la survie Dose Effect No Dose Effect

  30. Creatine:

  31. Perspectives thérapeutiques • Agir sur les différents mécanismes de la maladie • Essayer de combiner les actions de plusieurs médicaments • Agir en priorité: • Sur l’apoptose • Sur l’inflammation • Sur le glutamate • Sur les mitochondries • Le stress oxydant: NOS

  32. En cours ou à venir en France

More Related